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Les futurs emplois durables auxquelles l’entreprise devra faire face pendant les
années en questions.
Les futures ressources durables dont disposera l’entreprise pour chacun de ces
mêmes années.
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I. Le plan d’Investissement
Les investissements non productifs: sont ceux qui ne représentent pas de nécessité pour
l'entreprise sur le strict plan de la rentabilité des capitaux propres (recherche).
Lorsqu'une entreprise a besoin d'investir, elle doit résoudre successivement deux problèmes :
La durée de vie ;
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II. Le plan de Financement
Les moyens de financement nécessaires qui soient à la fois les plus adaptés et les
moins coûteux pour dégager le meilleur taux de rentabilité.
Réfléchir sur la stratégie propre de l'entreprise. Une stratégie n'est en effet viable
que si elle débouche sur un plan de financement réalisable, ce qui permet d'en
apprécier la cohérence financière.
Fournir des bases de négociation avec les partenaires financiers. C'est un élément
de justification de l'utilisation des fonds demandés. Mais surtout, l'élaboration
d'un plan de financement est une condition préalable imposée par les
établissements de crédit.
Prévenir les difficultés financières. Ce rôle a notamment été officialisé par la loi
relative à la prévention et au redressement des entreprises en difficulté.
Il s'apparente à un tableau de financement comptable. Mais, alors que celui-ci est un constat
qui se nourrit des informations relatives au passé, le plan de financement est un document
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prévisionnel reflétant les anticipations et les choix de la politique financière. Par ailleurs, le
plan de financement n'est pas normalisé, ce qui explique la pluralité des modèles
disponibles.
Le plan de financement comprend trois parties distinctes qui sont les besoins, les ressources
et les soldes. Les soldes comprennent les soldes annuels mais aussi les soldes cumulés.
Dans sa construction, le total des ressources prévisionnelles doit être légèrement supérieur
au total des besoins estimés de façon à laisser une marge de sécurité. En effet, un excès de
ressources se traduira par une augmentation des disponibilités, alors qu'un excès des emplois
se traduira par des besoins en trésorerie (concours bancaires).
Emplois stables
Dividendes à distribuer
Investissements (acquisitions)
Augmentation des BFR
Augmentation Prêts (nouveau prêt)
Remboursements des emprunts (dotations)
1. Total des emplois
Ressources durables
Capacité d’autofinancement prévisionnel
Cession d’actifs (Produits de cession)
Augmentation des emprunts (nouvel emp)
Augmentation du capital (en apport, en
numéraire)
Subventions d’investissements reçues
Remboursement des prêts
2. Total des ressources
Ecart (2) – (1)
Ecarts cumulés
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B. Elaboration du plan de financement
Ils sont les besoins à financer prévisionnels. Ce sont pour l’essentiel les investissements et
les autres besoins qui leur sont plus au moins liés.
Elles correspondent au montant approximatif de toutes les dépenses liées aux investissements
prévus et aux choix retenus. L'évaluation de l'enveloppe globale doit être prudente pour éviter un
dépassement de budget qui dégraderait la trésorerie courante de l'entreprise. C'est pourquoi, dans
la pratique, il arrive que le montant des investissements soit majoré.
Pour produire et vendre davantage, l'entreprise est amenée à faire croître ses stocks ainsi que le
volume global de crédit accordé aux clients, même si les délais de paiement restent inchangés.
D'où des besoins de financement supplémentaires qui ne sont que partiellement compensés par
l'augmentation du volume du crédit fournisseurs.
On les évalue généralement de façon normative, soit à partir de la méthode des experts
comptables soit à partir du ratio BFR/CA observé par le passé.
Pour les emprunts contractés avant le début du plan de financement, il suffit de se référer
aux tableaux d'amortissement annexés aux contrats. Dans ce cas, les intérêts n'apparaissent
pas en emplois puisqu'ils sont déjà comptés dans le calcul de la CAF.
Quant à l'inscription des emprunts nouveaux, elle peut être modifiée en cours d'élaboration
du plan en fonction des hypothèses et des choix successifs de financement étudiés.
Il ne s'agit pas réellement d'un investissement mais plutôt d'une amputation des ressources
de d'autofinancement de l'entreprise. Il est donc tout à fait possible d'inscrire en ressources,
une CAF nette de dividendes versés aux actionnaires au lieu de faire figurer le paiement des
dividendes en emplois.
e. Prêts
Une entreprise peut consentir des prêts, c’est un investissement financier au même que les
participations.
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Les ressources
Les ressources durables représentent l’ensemble des ressources susceptibles de financer les
besoins stables prévisionnels.
a. La CAF
La prévision des CAF tient compte de l'outil de production dont dispose l'entreprise avant
l'élaboration du plan de financement, mais aussi des investissements inscrits en emplois qui
sont supposés dégager des flux supplémentaires.
b. Les subventions
L'année où elle est perçue, la subvention constitue une ressource pour son montant total.
c. L'augmentation de capital
L'augmentation de capital par apport en numéraire est inscrite pour le prix d'émission.
Les emprunts indivis sont inscrits pour leur valeur nominale, alors que les emprunts
obligataires le sont pour leur prix d'émission.
Certains détiennent des éléments de leur actif qui ne sont pas ou plus utiles à leur
fonctionnement. Dans la mesure où ils peuvent être vendus dans des conditions
satisfaisantes, ils peuvent constituer une source de financement potentielle. Ce peut être le
cas lors d’investissements de renouvellement qui rendent disponibles les actifs remplacés.
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C. Les relations entre la trésorerie et le plan de financement
Le plan de financement prend en compte l’ensemble des opérations courantes (CAF), les
opérations d’investissement et les sources de financement, ainsi que la politique de
distribution des dividendes. Dès lors, on retrouve tous les flux financiers qui sont
susceptibles d’affecter la trésorerie de l’entreprise.
Ainsi, il existe un lien direct entre le solde général du plan de financement et le niveau de la
trésorerie.
a. La notion d’avant-projet
Le plan de financement dans sa présentation finale doit témoigner d’un équilibre jugé
satisfaisant par la direction de l’entreprise. Pour y parvenir, il faut généralement élaborer un
certain nombre d’avant-projets qui servent de base à la réflexion.
Dans une telle situation, généralement toutes les ressources financières sont mobilisées et la
capacité de financement est saturée. Dès lors, l’entreprise ne peut qu’envisager de renoncer
à certains investissements si le plan regroupe plusieurs projets d’investissement. Il faut alors
tenir compte de leur impact sur le calcul des flux prévisionnels d’exploitation. C’est donc à
la fois la partie ressources et la partie emplois qu’il faut reconsidérer.
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procéder à une augmentation de capital à ce stade, il s’agira surtout de distinguer la part des
besoins qui pourra être financée par des emprunts et la part qui sera financée par du crédit
bancaire à court terme (sur une année par exemple).
I. Définition
En principe on peut procéder à cette technique par l’étude des flux monétaires les
encaissements et les décaissements.
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Encaissement des autres produits d'exploitation (hors les reprises sur amortissements et
provisions)
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Règlement des amendes et pénalités
Le budget de trésorerie ne regroupe que des dépenses et des recettes : ni les charges non
décaissables1, ni les produits non encaissables2 n’apparaissent dans les sommes considérées.
Les montants correspondants sont pris pour leur valeur TTC et en fonction de délai de
paiement. Pour les ventes non soumises à la TVA sont pris pour leur valeur HT.
f. Sous-Budget de la TVA
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Une charge non décaissable est une charge qui ne donne pas lieu à une sortie d’argent et qui n’a donc aucun
impact sur la trésorerie de l’entreprise. Ces charges, même si elles n’entrainent pas une baisse du niveau de
trésorerie entrainent toutefois une baisse du résultat. Ainsi, les charges suivantes sont non décaissables :
Amortissement, Dotation aux provisions.
2
Un produit non encaissable est une écriture comptable qui ne donne pas lieu à une entrée d’argent mais qui est
comptabilisée dans un compte de classe 7 et qui vient donc augmenter le résultat. Il s’agit par exemple
de Reprises de provisions et d’amortissements
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V. Plan de trésorerie
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Section 3. La prévision journalière : le suivi de la Trésorerie en date de
valeur
I. Définition
La date de valeur est la date effective de prise en compte d’une opération au débit ou au
crédit du compte pour le calcul des agios et intérêts débiteurs.
La date de valeur est différente de la date d’opération. Chaque opération est affectée à une
date de valeur, d’où la nécessité de connaître les conditions des dates de valeur (jours de
valeur)3.
Les encaissements sont crédités en valeur après la date de l'opération et les décaissements
sont débités avant la date de l'opération.
Ainsi :
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Les jours de valeur correspondent au nombre de jours qu'il faut:
✔ Ajouter à la date de l'opération sur les mouvements créditeurs (encaissement);
✔ Retrancher à la date de l'opération sur les mouvements débiteurs (décaissements).
Jours de valeur = Date de valeur - Date de l'opération
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Jours ouvrables c’est à dire jours d’ouverture du guichet
Jours ouvrés, des jours ouvrables moins les congés propres à la profession bancaire.
Jours calendaires correspondant aux jours du calendrier
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A. L’heure de caisse
L’heure de caisse est une heure à laquelle se termine la journée bancaire (cette heure est
différente de l'heure de fermeture des guichets). Une opération effectuée après l'heure de
caisse est considérée comme étant réalisée le lendemain.
Le compte de l'entreprise F sera crédité de 10 000 DT, le mercredi12/06 si la remise est avant
l’heure de caisse.
Le compte de l'entreprise F sera crédité de 10 000 DT, le jeudi 13/06 si la remise est après
l’heure de caisse.
Exemple : Paiement par chèque: J-2 jours calendaires (J étant la date del'opération).
Le lundi 10/06 (avant l'heure de caisse), la banque B reçoit un règlement par chèque de
l'entreprise F d'un montant de 5000 DT.
B. La gestion journalière
La gestion de trésorerie en valeur poursuit trois objectifs fondamentaux du fait qu’elle permet
d’éviter de commettre l’une des trois erreurs suivantes, considérées comme des « pêchés » en
matière de gestion de trésorerie :
Erreur de contre-phase : Situation créditrice dans une banque et débitrice dans une
autre. Dans ce cas, des virements d’équilibrage s’avèrent urgents.
Erreur de sur mobilisation : Situation créditrice du fait du tirage d’un crédit trop
important au moment où l’entreprise dispose d’excédents de trésorerie non rémunérés.
Ceci engendre d’une part des agios payés inutilement, et d’autre part, un manque à
gagner résultant du non-emploi des excédents.
Erreur d’arbitrage : Utilisation d’un crédit dont le taux réel est supérieur à un autre,
ou d’un placement dont le taux réel est inférieur à un autre.
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Une gestion de trésorerie en valeur se distingue largement des autres modes de gestion de
trésorerie que sont :
La gestion en date d’opération bancaire : Elle se fait sur la base des relevés ou
extraits de comptes. Elle ne permet pas de bénéficier d’une position réelle de
trésorerie car les mouvements y sont enregistrés en date d’opération c’est à dire en
date de passation de l’écriture comptable par la banque. D’autre part, les relevés de
comptes informent le trésorier à posteriori.
Par rapport à ces deux techniques de gestion de trésorerie, la gestion en date de valeur
présente des atouts considérables au regard des objectifs qui lui sont assignés :
Les prévisions de trésorerie doivent tenir compte des dates de valeur afin d'éviter des
agios inutiles et coûteux.
Les prévisions sont établies, de façon glissante, sur une période de 30 à 40 jours
maximum. Ceci consiste pour le trésorier à actualise chaque jour le budget de
trésorerie, en fonction des réalisations.
Le rapprochement bancaire est un contrôle, réalisé par les financiers dans le but d'amener les
comptes bancaires au plus proche de la réalité des relevés de compte, c'est-à-dire vérifier la
concordance des deux comptes (compte banque et extrait de compte).
Le rapprochement bancaire consiste donc à associer (pointer) les opérations déjà enregistrées
dans la société et à la banque afin de faire apparaître des écritures isolées, c'est-à-dire
enregistrées uniquement par la banque ou l'établissement. Ce rapprochement peut être facilité
par des outils logiciels spécialisés type FRP ou généralistes type ERP
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