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AU POTENTIEL INFINI
Cryptomonnaies
Pourquoi leur heure
est (re)venue et comment
bien les choisir !
CRYPTOMONNAIES
POURQUOI LEUR HEURE EST (RE)VENUE ET COMMENT BIEN LES CHOISIR !
Après de longues années dans l’anonymat, elles ont crevé l’écran une première
fois fin 2017. Porté par un impressionnant courant spéculatif, le bitcoin, la plus
célèbre d’entre elles, avait alors poussé jusqu’à près de 20 000 $. Las ! Alors même
que les journaux télévisés faisaient leurs Unes avec elles, le soufflé ne tarda pas
à retomber, d’où de terribles désillusions pour de nombreux investisseurs qui
crurent que ces arbres-là pouvaient monter jusqu’au ciel et sacrifièrent tout ou partie de leur épargne
pour elles.
Elles, ce sont les cryptomonnaies, et après de longs mois d’encéphalogramme (presque) plat, elles
ont fait un retour fracassant sur le devant de la scène à compter du second semestre de 2020.
Dans ce document, vous allez comprendre comment. Comment les cryptodevises, trop vite enterrées
par pléthore de spécialistes ou prétendus tels, ont réussi à refaire surface. Vous saurez aussi pourquoi
elles en ont encore sous le pied et pourraient vous rapporter beaucoup d’argent. Car non, de toute
évidence, les monnaies virtuelles n’ont pas encore mangé tout leur pain blanc !
Vous allez aussi découvrir ma méthodologie pour séparer le bon grain de l’ivraie, attendu que nombre
de ces cryptodevises doivent être appréhendées avec la plus grande vigilance.
En toute transparence, ce n’est qu’à compter de l’été 2020 que je me suis véritablement enthousiasmé
pour cette catégorie d’actifs. L’émergence d’un certain nombre de catalyseurs amenés à s’inscrire dans
la durée m’a alors mis la puce à l’oreille et incité à m’y pencher de (beaucoup) plus près…
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D’abord sanitaire, la crise est devenue protéiforme et a donné lieu à une récession mondiale sans
précédent depuis 1929. Pour tenter d’en atténuer les effets, les banques centrales ont mis les bouchées
quadruples, via des créations monétaires qui conduisent à une forte augmentation de l’offre de
monnaie. Une excellente nouvelle pour les cryptodevises dans la mesure où il existe une masse
monétaire figée et qui ne peut qu’augmenter…
En fait, il faut bien garder en tête que plus on crée de la monnaie et plus, mécaniquement, la monnaie
ne vaut rien et plus les devises dites privées retrouvent de l’intérêt.
En outre, les monnaies virtuelles sont aujourd’hui utilisées dans un nombre croissant de secteurs
partout dans le monde. Parmi eux, celui de la santé, dans lequel elles permettent notamment
d’échanger des services à des coûts parfois beaucoup moins élevés que les voies traditionnelles –
surtout dans des pays comme aux États-Unis où le système de santé est beaucoup plus libéral (et
coûteux) que le nôtre.
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POURQUOI LEUR HEURE EST (RE)VENUE ET COMMENT BIEN LES CHOISIR !
Les cryptodevises ont également pénétré l’énergie, l’immobilier, les services financiers, la technologie
ou encore le tourisme, avec dans tous les cas la possibilité pour les entreprises de réaliser des
transactions financières plus rapidement et plus efficacement qu’avec les devises traditionnelles –
et sans passer par les banques centrales.
Imminente, l’introduction à Wall Street de la plateforme Coinbase, créée en 2012, forte de quelque
43 millions d’utilisateurs répartis dans une centaine de pays, et d’ores et déjà valorisée 100 Mds$ début
mars, tend elle aussi à donner du crédit - et un nouveau potentiel haussier ! - aux cryptomonnaies.
Tout comme le lancement par Visa d’un programme pilote ayant vocation à faciliter les échanges en
« BTC » et en autres cryptomonnaies, et la décision de son éternel concurrent Mastercard d’autoriser
l’utilisation des monnaies virtuelles pour ses clients et ses commerçants…
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Plus largement, ces dernières ont toutes une utilité dans le monde actuel et seront inévitablement
amenées à jouer un rôle de plus en plus important, d’où la nécessité de s’y intéresser MAINTENANT.
Avec la crise, il est également très probable qu’un grand nombre d’investisseurs retirent leur argent
des placements qui ne rapportent plus rien et se focalisent sur des actifs alternatifs à la marge de
progression conséquente. À ce titre, les monnaies virtuelles sont d’ores et déjà un placement apprécié
des investisseurs en quête de rendement.
Dans ma lettre Penny Stocks Winners, dédiée aux sociétés dont l’action cote entre quelques centimes
et 5 €, j’attribue par exemple une note sur 20 aux valeurs que je sélectionne à l’aune de quatre critères :
la qualité du management (notée sur 8), la liquidité (sur 4), la situation économique et financière (sur
4) et les ratios boursiers (sur 4). En dessous de 14/20, l’entreprise évaluée ne peut pas prétendre à
intégrer mon portefeuille.
Dans ma lettre MicroCaps Fortune (MCF), historiquement consacrée à des valeurs OPAbles et en
tout cas susceptibles de fortement progresser en très peu de temps, j’analyse systématiquement les
recrues potentielles selon un « Facteur X ». Tout est expliqué dans ce rapport.
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POURQUOI LEUR HEURE EST (RE)VENUE ET COMMENT BIEN LES CHOISIR !
Même démarche concernant le volet métaux précieux de MCF, avec ici ce que j’ai appelé le test
« NITRIC », un travail de longue haleine qui consiste en la sélection des meilleurs actifs en fonction
de 6 critères à la fois précis et incontournables.
S’agissant des cryptomonnaies, j’ai sélectionné cinq critères avec lesquels j’estime qu’il ne faut pas
transiger : la liquidité, le fait qu’elles puissent être échangeables en dehors des plateformes, l’appétit
des fonds d’investissement, leur caractère disruptif et la possibilité pour elles de se substituer aux
monnaies traditionnelles.
Il en découle un autre acronyme, « LEADS », qui constitue mon fil d’Ariane pour faire le tri entre les
pommes saines et les pommes pourries.
Il existe à ce jour près de 2 000 cryptodevises référencées dans le monde, mais c’est peu dire que
toutes ne sont pas liquides.
Pour ce qui me concerne, je mets un point d’honneur à ne sélectionner que des micro-devises sur
lesquelles il sera tout aussi commode de rentrer que de sortir.
Ce postulat me paraît d’autant plus justifié qu’il n’existe toujours pas d’autorité de régulation, un
« gendarme » des micro-devises comme l’AMF peut l’être pour la Bourse de Paris ou la SEC pour Wall
Street, ce qui plaide pour une vigilance décuplée.
Enfin, je suis convaincu qu’il n’y aura plus qu’une dizaine de cryptomonnaies d’ici une décennie. Je 4
m’attends en effet à beaucoup de dégâts, à l’image de ce qui s’est récemment produit sur le Ripple
et un peu comme à l’époque de la bulle Internet, quand de nombreuses sociétés affublées d’un statut
« .com » et auxquelles de nombreux investisseurs croyaient ont fini par sombrer corps et biens.
Pour toutes ces raisons, je me concentre exclusivement sur des grosses cryptodevises très liquides.
De l’importance de l’ÉCHANGEABILITÉ
De même, je ne cible que des micro-devises qu’un particulier pourra échanger sans avoir à ouvrir un
compte sur une plateforme, sachant que les exemples de piratages sont nombreux.
Plus exactement, j’estime qu’il faut pouvoir acheter ou vendre une monnaie virtuelle via des trackers
avec ou sans effet de levier. Pour autant, je ne recommande pas les comptes chez des intermédiaires
utilisant les CFD, les effets de levier pouvant être tels que vous pouvez facilement perdre la totalité
de votre mise en très peu de temps.
Il me semble que l’effet de levier ne doit pas dépasser les 5, avec auquel cas une forte conviction à
la hausse ou à la baisse.
Pour information, Napoleon Bitcoin Fund, le premiers fonds « cryptos » régulé en France, ne détient pas
de bitcoin en direct, mais réplique sa performance via des contrats à terme à la Bourse de Chicago. On
peut donc gagner de l’argent sur les cryptomonnaies sans nécessairement les détenir physiquement.
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POURQUOI LEUR HEURE EST (RE)VENUE ET COMMENT BIEN LES CHOISIR !
Vous l’imaginez bien : je suis de très près l’actualité des monnaies virtuelles et pars du principe qu’il
est essentiel d’observer les comportements des gérants de fonds, notamment ceux qui investissent
dans ce type d’actifs.
À cet égard, la société Greyscale a envoyé en message fort en achetant plus de 30 % des bitcoins minés
ces derniers mois. Elle continue de surcroît de se positionner sur le segment des fonds d’investissement
spécifiquement dédiés aux cryptomonnaies et détient aussi de l’ethereum, micro-devise au sujet de
laquelle elle est très positive.
D’une manière générale, il faut souligner qu’un nombre croissant de fonds, notamment en Israël, sont
aujourd’hui positionnés sur les monnaies virtuelles.
Cet engouement croissant est très encourageant et je doute fort que la tendance s’inverse de sitôt…
Pour qu’une cryptodevise retienne mon attention, elle doit se démarquer par ses propriétés innovantes
et l’aspect diversifié de ses utilisations. 5
Le bitcoin est bien sûr à la pointe dans ce domaine et Starbucks étudie par exemple les modalités du
déploiement d’un paiement en jetons bitcoin pour ses clients via Bakkt, la plateforme de trading de
contrats à terme Bitcoin dont l’Intercontinental Exchange (ICE) est propriétaire.
Déjà mentionné, l’ethereum n’est pas en reste. 2 000 distributeurs de Coca-Cola en Océanie (Australie
et Nouvelle-Zélande) ont en effet autorisé le paiement via cette micro-devise l’été dernier.
Quant au ripple, par-delà ses déboires récents, il constitue d’ores et déjà un protocole de paiement à
part entière capable de digérer plus de 1 500 opérations par seconde. De quoi se poser en concurrent
sérieux du réseau bancaire traditionnel SWIFT.
Ces trois exemples montrent que le marché des cryptomonnaies est en plein ébullition, avec des
professionnels bien décidés à faire des micro-devises des alternatives de plus en plus crédibles aux
moyens de paiement traditionnels, ce qui nous amène à mon cinquième et dernier critère.
Cette nouvelle décennie confirme une tendance perceptible depuis déjà plusieurs années : la
croissance rapide de l’offre de monnaies, un phénomène qui incite les opérateurs du monde entier à
acheter d’autres actifs pour se protéger de la perte de valeur induite par ces foultitudes de créations
ex nihilo.
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POURQUOI LEUR HEURE EST (RE)VENUE ET COMMENT BIEN LES CHOISIR !
À terme, une érosion de la confiance dans les devises devrait amener une dépréciation du taux
de change. En attendant, l’or a d’abord pris plus de 13 % au cours du premier semestre 2020 puis a
franchi le seuil hautement symbolique des 2 000 $ l’once pour atteindre un plus haut historique, avec
un statut de valeur refuge qui a joué à plein dans le contexte de la crise du coronavirus.
La relique barbare a consolidé depuis. De leur côté, les cryptomonnaies ont démarré un peu plus tard
(mais beaucoup plus fort !), ce qui peut s’expliquer par le fait que les masses monétaires du bitcoin et
de son « cousin », le litecoin, sont figées. De fait, le quantitative easing et autres créations monétaires
sont ici impossibles.
Qu’à cela ne tienne : cette caractéristique tend aussi à rassurer les agents économiques et pourrait
être un réel avantage dans l’hypothèse d’une crise des monnaies traditionnelles qu’on ne saurait
exclure. Au point de contribuer à transformer le bitcoin en or numérique ? À faire de lui le métal fin
du XXIe siècle avec, à terme, les mêmes propriétés et atouts que ce dernier ?
Rappelons-nous en tout cas les limites de retrait dans les distributeurs qui s’étaient produites en
Grèce, quand la crise financière avait atteint son pinacle, un cas de figure qui ne peut pas se produire
avec le bitcoin.
À bon entendeur…
Amicalement,
Eric Lewin