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●Présentation générale de la technologie 

L’expression FinTech combine les termes « finance » et « technologie » : elle désigne une
start-up innovante qui utilise la technologie pour repenser les services financiers et
bancaires.
Suite à la crise économique de 2008, de nombreux banquiers et traders ont quitté les grands
centres financiers de la planète et se sont lancés dans des aventures entrepreneuriales
pour repenser le modèle de la finance grâce à l’innovation technologique.
Leur but ? Rendre la finance plus simple et plus accessible, en proposant des services de
meilleure qualité et moins coûteux. En dix ans, le secteur bancaire a ainsi connu plus de
changements qu’en 200 ans ! Les FinTech se développent en effet dans tous les domaines,
de la gestion d’épargne au prêt pour les particuliers, en passant par le financement des
entreprises ou le paiement en ligne.

Après avoir bouleversé les secteurs de la musique, de la presse ou du tourisme, les

nouvelles technologies semblent donc entraîner une nouvelle révolution, cette fois dans le

secteur bancaire et financier.

Les FinTech, un secteur en pleine expansion


Tous les secteurs traditionnels ont vu leurs modèles économiques bouleversés par la
révolution Internet : après Amazon pour la distribution, Blablacar pour le transport, Uber pour
les taxis ou Airbnb pour les locations, c’est au tour du secteur bancaire de se faire
challenger par les nouvelles technologies.
Ce phénomène se ressent surtout aux Etats-Unis, suivis par la Grande-Bretagne. New York
et la Silicon Valley récoltent environ un tiers des investissements quand l’Europe peine à
dépasser la barre des 10%, même si les FinTech de Londres emploient déjà entre 100 000
et 150 000 personnes.
Pour citer un exemple, Yodlee, application d’agrégation des données bancaires, créée aux
Etats-Unis en 1999, possède déjà plus de 40 millions de clients et souhaite lever $500
millions à son entrée en bourse.

●Impact et mise en place de la technologie:

Face au succès croissant des sociétés de technologie financière (mieux connues sous le
nom de FinTech), il est important de se pencher sur les menaces potentielles pour la stabilité
financière et les moyens de les contrer. Ce sont après tout des données financières, voire
personnelles, qui sont en jeu, une grande partie étant connectée aux banques et autres
institutions financières — d’où un risque de vol accru de ces données sensibles.
Les services FinTech peuvent être classés en grands secteurs et couvrent un large éventail
d’activités, y compris les activités suivantes sans pour autant s’y limiter :
1. Financement
2. Paiement et infrastructure
3. Opérations et gestion des risques
4. Sécurité et monétisation des données
5. Interface client
●Risques microfinanciers :

Les risques microfinanciers se définissent comme des risques ayant plus d’effets sur
l’institution financière ou l’entreprise elle-même. Parmi ces risques, citons les risques
de crédit, de liquidités, de marché et de prix, les risques opérationnels, de conformité
et les risques juridiques et stratégiques.

●Risques macrofinanciers :

Si les risques microfinanciers désignent les risques internes susceptibles d’affecter le


système financier au sens large, les risques macrofinanciers correspondent aux
vulnérabilités à l’échelle du système — ces vulnérabilités susceptibles d’ébranler le
système financier au sens large et d’accroître par conséquent les risques d’instabilité
financière.

● La Tech comme nouveau secteur d’investissement :

Booster l’investissement c’est aussi, créer des opportunités nouvelles et juteuses pour les
investisseurs, une de ces opportunités devrait être: la Tech’.
Le Maroc a fait de l’industrie un cheval de bataille dans sa croissance, l’automobile, l’aéronautique et
l’énergie verte. Un élan vers l’avenir indéniable… Mais pourquoi ne pas aller plus loin et faire de la
Tech , aussi, un levier de création de richesse et de capture de nouveaux investissements ?
Les 3 points qui font de la tech un excellent investissement   :

1) La Tech est peu capitalistique : Nul besoin d’avoir accès à des millions de dirhams et des centaines
de ressources humaines pour lancer un projet ou une idée qui a le potentiel d’atteindre des millions
de dollars en revenues, créer des centaines d’emplois et changer un pays et même des fois le monde.
Un cerveau, un ordinateur et un accès à internet suffisent (pour démarrer).

2) La Tech n’a jamais été aussi accessible : Et l’expertise et experts également. Aujourd’hui,
apprendre à coder, devenir expert en intelligence artificielle ou en développement mobile est
accessible à tous. Les ressources sont en ligne et les universités les plus réputées dans le monde
mettent désormais, gratuitement, leurs cours et formations à la portée de tous. Trouver ou former
donc des ressources humaines dans la tech est plus simple que dans d’autres secteurs.

3) La Tech est par nature internationale : Quand, dans d’autres industries, une entreprise doit
s’internationaliser pour grandir, elle a besoin de beaucoup de ressources: financières, humaines,
infrastructure, procédures, etc. Dans la Tech c’est différent. Un groupe de jeunes peut très bien
s’implanter dans n’importe quel pays ou marché dans le monde sans jamais quitter ses locaux.
Le growth à l’international est à portée de clic. Cela donne aux entrepreneurs tech (et aux
investisseurs) accès à un marché bien plus grand que le marché marocain, des opportunités
commerciales presque infinies et des possibilités d’exist partout dans le monde.

En encourageant ce marché, les investissements suivront et rentrerons peut être même dans un
cercle vertueux : Les entrepreneurs tech qui réussissent, réinvestissent en tech, et ainsi de suite…
faisant naitre non seulement un nouveau secteur au Maroc mais une nouvelle économie
(numérique).
Encourager ce secteur et lui donner le contexte d’affaires favorable dont il a besoin, a aussi le
potentiel de capter les millions de dollars d’investissements étrangers à destination de l’Afrique,
présents et futurs dans les domaines de la fintech, le mobile, le e-Banking ou encore le e-commerce.
L’Afrique, continent pour lequel le Maroc pourrait très bien se positionner comme porte d’entrée.

RIPPLE :

● Historique du Ripple :

Ripple a été créé en 2014 et est en fait l’évolution de la société RipplePay fondée en 2004. Durant
l’année 2012 et suite à l’évolution du bitcoin, Chris Larsen et son collègue Jed McCaleb se penchent
sur la blockchain pour concevoir ce nouveau système de paiement.

L’organisation est d’abord appelée RippleLabs, c’est seulement en octobre 2015 qu’elle changera
une nouvelle fois de nom pour Ripple.

Aujourd’hui la crypto-monnaie XRP trône dans le top 5 et son co-fondateur Chris Larsen est
désormais le 5ème homme le plus riche du monde.

● Présentation de Ripple :
Ripple est une organisation qui a pour objectif d’améliorer le système bancaire actuel, sa
devise XRP peut être échangée et fonctionne grâce à la technologie blockchain.
Ripple souhaite rendre possible le transfert de manière transparente de toute forme de monnaie, du
dollar, euro ou même du bitcoin. Son réseau est capable de supporter plus de 1500 opérations à la
seconde quand le bitcoin en encaisse à peine 50. Ripple travaille sur de nouveaux systèmes dédiés
aux institutions bancaires ou aux grosses firmes de transfert d’argent, on peut citer les
technologies Xrapid ou encore Xcurrent développées récemment et qui n’utilisent pas forcément
le XRP pour fonctionner.

● Fonctionnement du Ripple :

Le réseau Ripple n’est pas aussi décentralisé que le bitcoin ou l’ethereum, les opérations sont


validées grâce à un protocole baptisé Proof of Correctness (PoC), contrairement au PoW ou des
inconnus dédient la puissance de leur ordinateur pour miner/valider les transactions, chez Ripple les
opérations sont validées par un système de vote basé sur la confiance.

Voyons les différentes technologies développées par Ripple qui intéressent tant les instances
bancaires et sociétés de transfert d’argent :

Xcurrent : Ce processus améliore les paiements à l’échelle internationale, il utilise le format SWIFT
des banques pour fonctionner et permet d’accélérer les virements bancaires.

Xrapid : Son but est de réduire les frais bancaires lors de transactions, il n’utilise pas les services de
changes traditionnels lors de virements internationaux mais plutôt sa devise XRP pour obtenir de la
liquidité à moindre coût.

Xvia : C’est le dernier produit en date, utile pour les compagnies qui cherchent à envoyer des
paiements de manière totalement transparente, il est très simple à mettre en place.

L’avenir du secteur bancaire ?


PayPal fut l’un des pionniers. Aujourd’hui, les fintech font légion, pensez BitPay, Coinbase ou
encore Adyen qui font tous trois partie du Top 50 élaboré par Forbes. C’est vous dire l’intérêt pour le
secteur.

Début 2018, une étude de KPMG révélait que le secteur bancaire considérait que la majeure partie
des innovations sectorielles venait des fintech. 60% des participants de cette étude globale avaient
déjà conclu des partenariats avec des fintech et plus de 80% comptaient le faire à moyen terme.
Dans un monde où l’argent se digitalise, où les transferts internationaux se globalisent et où une
partie significative de la population n’a pas accès au système bancaire traditionnel, les fintech
innovent au quotidien. Les banques, elles, ne souhaitent pas passer à côté de LA pépite.

● Stellar et Ripple font la jonction entre fintech et blockchain:


Trop souvent mis dos à dos, Ripple (XRP) et Stellar (XLM) sont deux ambassadeurs de choix de la
fintech.

Technologie révolutionnaire, la blockchain est dorénavant présente dans tous les secteurs du


quotidien et pas seulement financier. Les applications dans le domaine de la chaîne alimentaire, de
l’environnement ou du commerce traditionnel sont innombrables. La plupart des crypto monnaies
dont Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH) par exemple utilisent la technologie blockchain et une grande
partie des devises digitales peuvent être considérées comme liées à la fintech. Ceci dit, les plus
connues restent sans conteste XLM et XRP, véritables pionnières dans le domaine.

Malgré un climat anxiogène pour les investisseurs, ces deux crypto-monnaies prouvent, chacune à
leur manière, que finance traditionnelle et finance moderne ne sont pas forcément incompatibles et
leur avenir reste sans nul doute prometteur. Une bonne nouvelle pour les investisseurs affolés.

Crypto monnaies au Maroc, interdites mais tolérées ?

Mais alors que d’autres pays travaillent pour intégrer la crypto monnaie dans les transactions
interbancaires internationales, comme le cas de l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis , le
Maroc a choisi d’interdire le recours aux Bitcoins et assimilés. En novembre, c’était l’Office des
changes qui avait mis en garde contre l’utilisation de ces monnaies. Rappelant que de telles
transactions «constituent une infraction à la réglementation des changes, et sont passibles de
sanctions et d’amendes prévues par les textes en vigueur», l’office expliquait sa décision par «la
volatilité du cours de certaines crypto monnaies», comme le Bitcoin. Une volatilité qui constitue un
«risque important pour les utilisateurs» d’autant plus que ces systèmes de paiement sont «occultes
et non adossés à un organisme financier», poursuit l’office.
Quelques jours plus tard, c'était autour de Bank Al-Maghrib, du ministère de l’Economie et des
finances et de l’Autorité marocaine des marchés des capitaux de mettre en garde, dans un
communiqué conjoint, contre les crypto monnaies.

Mais il semblerait que la position du royaume ne soit pas tranchée définitivement. En effet, en juillet
dernier, le fonds américain Brookstone Partners, basé à New York, a annoncé le développement de la
première tranche d’un parc éolien à Dakhla devant générer 900 mégawatt d’énergie verte, couplé à
un Datacenter pour des serveurs blockchain. Une technologie de stockage et de transmission
d'informations sans organe de contrôle, que beaucoup de monnaies virtuelles et de crypto
monnaies utilisent pour leur sécurité. Le royaume emboitera-t-il le pas à ses voisins arabes qui, eux,
ont annoncé récemment le lancement de la première plateforme d’échange de crypto monnaies
conforme à la Charia ?

Le Bitcoin connaît un engouement sans précédent, mais il n'est pas la seule crypto monnaie en
circulation.

Le Bitcoin et les crypto monnaies ont suscité un vif intérêt ces derniers mois, tant pour la technologie
sur laquelle ils reposent, la blockchain, que pour les profits potentiels que certains croient y déceler.

Il existe des milliers de monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d'euros. Le
principal rival de Bitcoin est Ethereum, qui a connu début janvier une progression spectaculaire.
Ripple, Bitcoin Cash, Cardano, Litecoin ou encore IOTA sont d'autres acteurs majeurs du monde des
crypto monnaies. Petit tour d'horizon. 
Un blockchain peut être comparée à un livre de comptes, public et accessibles en permanence,
puisque l'intégralité des transactions effectuées depuis la toute première y sont listées. 

Ripple a connu une forte croissance en 2017. Le Ripple a la spécificité d'avoir le soutien des banques :
UBS, UniCredit ou encore Santander utilisent déjà sa blockchain, qui permet de transférer des fonds
sans frais. 

Rejetée par les «geeks» et les «cypherpunks», qui défendent les libertés individuelles et les monnaies
cryptées comme solution pour sortir de l'ornière des institutions financières et des Etats, le Ripple
semble promis à un bel avenir grâce au soutien des banques.

Fondées par l'ancien PDG d'Ethereum Charles Hoskinson, Cardano et sa cryptomonnaie ADA est une
blockchain comparable à Ethereum. La cryptomonnaie a connu une forte hausse récemment, se
plaçant dans les top 10 en termes de valorisation globale. Sa blockchain, basée sur un algorithme
mathématique baptisé Ourobros, est censé rendre les transactions hautement sécurisées, rapides et
fiables. Elle permet aussi le développement de contrats intelligents.

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