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A tous les membres de Jury qui ont accepté le jugement de la soutenance de
cette présente mémoire de maîtrise
Ma famille (Mon Père, ma Mère, mon Frère et ma Sœur) qui m’a soutenu
moralement et financièrement. Ils m’ont poussé à finir mes études universitaires.
FIFATA : FIkambanana FAmpivoarana ny TAntsaha
SOMMAIRE
Section 1 : Définition
Section 2 : Système classique
Section 3 : Naissance du système de micro-finance
Chapitre II : Rôles et buts généraux
Chapitre II : Cas pratique
CONCLUSION
ANNEXE
TABLEAUX
Bibliographie
Webographie
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ANNEXES
ANNEXE I : Le secteur de la micro-finance à Madagascar
ANNEXE II : Guide d’entretien
ANNEXE III : Institutions financières
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
Cet objectif nécessite une volonté personnelle en vue de lutter contre la pauvreté. Nous
devons aussi avoir des moyens financiers ; techniques et stratégiques. En tant que coopérateur
économique ; on doit alors recourir au marché financier. Ce dernier concerne les banques et les
institutions de micro-finances. Mais l’accès aux banques est très difficile pour les pauvres.
D’ailleurs, un pays a toujours des gens aisés dont quelque part espère avoir de profit en
coopérant avec les banques primaires. Mais non seulement des riches, nous pouvons y trouver
aussi des gens à moyen ou très faibles revenu, qui sont classés comme des pauvres. Parmi ces
derniers, il y a des personnes qui sont prêts à sortir cette pauvreté. Voilà pourquoi les acteurs
économiques qui ont plus de capital veulent encore se coopérer avec les personnes qui ont de
faible revenu ?
Parmi les divers projets de développement d’un pays, dans le but de lutter contre la
pauvreté surtout aux pays en développement, la notion de « micro-finance » s’était apparu.
Plusieurs institutions de micro-finance sont actuellement créées partout dans le monde, de même
si divers institutions financières comme des banques primaires ne cessent plus d’augmenter.
Mais, pour la masse populaire, les institutions de micro-finance sont-elles vraiment opportun que
les banques ?
Comme le présent thème se porte sur « l’efficacité de la micro-finance », nous essaierons
alors d’analyser l’extension des réseaux préexistants ou une structuration du secteur. Ainsi notre
principal objectif est d’évaluer si la micro-finance est certes efficace pour l’amélioration de la vie
sociale. Nous espérons savoir si ces institutions de micro-finance permettent un développement et
une croissance économique d’un pays considéré.
En sachant qu’il est difficile d’avoir tous consultés les données nécessaires qui éclairent
nos recherches ; nous nous contenterons alors en premier lieu aux prises de note au sein de
quelques types de micro-finance existant dans la région Analamanga, après la descente sur terrain
effectuée ; et en deuxième lieu les données lors de la recherche sur internet et surtout les cours
magistrales depuis la première année en économie.
-2-
PARTIE I : L’INSTITUTION DE MICRO-FINANCE
DANS LE MONDE
La naissance de la micro-finance est une longue histoire dans le monde. Divers personnes
ne savent pas encore ce qu’une « institution de micro-finance ». Essaierons ainsi de mieux
expliquer dans cette présente partie les systèmes classiques et les systèmes modernes des
institutions de micro-finance. Nous annoncerons aussi leurs principaux objectifs.
Et en fin d’analyse, nous essaierons de voir l’efficacité d’une micro-finance dans les pays
développés comme la France ou les pays du Nord afin que nous puissions connaître les facteurs
d’efficacités d’une institution de micro-finance dans un pays donné.
Section 1 : Définition
Actuellement, la pauvreté est encore un des fléaux qui influe le monde entiers surtout les
pays en développement. En effet, il y a une différence de niveau de revenu, de pouvoir d’achat.
Nous pouvons alors classer les gens d’un tel pays donné comme « les pauvres » ou « les riches ».
D’où la micro-finance trouve son importance. Mais plusieurs personnes ignorent encore la
« MICRO-FINANCE »
Selon Ledgerwood J, 1999 : « Elle désigne les dispositifs permettant d’offrir de très petits
crédits à des familles très pauvres pour les aider à conduire des activités productives ou
génératrices de revenus leur permettant ainsi de développer leurs très petites entreprises».
De façon simpliste, une institution de micro-finance est donc une organisation qui offre des
services financiers à des personnes à faibles revenus qui n’ont pas accès ou difficilement accès au
secteur financier formel (banques traditionnelles). A l’intérieur du secteur, une grande variété
d’organisation est renvoyée par cette institution de micro-finance, caractérisée par leur taille, leur
degré de structuration et leur statut juridique (ONG, association, mutuelle /coopérative d’épargne
et de crédit société anonyme, banque, établissement financier etc.).
-3-
L’institution de micro-finance se présente sous diverses formes dans un tel pays ; on peut
les distinguer comme institutions réglementées ou non, supervisées ou non par les autorités
monétaires ou d’autres éléments. En outre, elles peuvent ou ne peuvent pas aussi collecter
l’épargne de leur clientèle et celle de la collectivité. Une ONG financière représente souvent
l’antécédent d’une IMF.
L’institution de la micro-finance est ainsi une organisation permettant à l’offre de services
financiers de proximité qui vise à assurer l’autopromotion économique et sociale des populations à
faibles revenus. Autrement dit une institution de micro-finance est une entreprise financière qui
doit, à terme, couvrir ses dépenses et dégager une marge sans appui extérieur pour être viable et
continuer à offrir ses services. Par ailleurs, les clients des institutions de micro-finance ont besoin
des services financiers pour continuer à mener des activités économiques. Mais comment se
manifeste le système classique de cette micro-finance ? Une question qui nous permet d’analyser
plusieurs financements possibles d’une telle institution.
1
Tontines : Une association de personnes qui versent de l’argent dans un fonds commun, lequel est renversé à tour de
rôle à chacune d’elles ; ce fonds commun. Elle peut aussi appeler comme « club d’épargne ». C’est l’origine de
l’histoire de finance dans le monde, imaginé par le banquier italien TONTI au XVIIème siècle
-4-
institutions informelles ne paient pas des impôts. Et il est nécessaire aussi de noter que l’activité
est bornée sur le financement ou le prêt à court terme, gérée par le propriétaire seul.
La fondation de cette activité se tend alors vers le mode relationnel où la forme du contrat
décrivant l’ensemble des engagements mutuels entre le prêteur et l’emprunteur est difficile à
connaître. Il se peut alors que l’un soit opportun parmi ces deux parties contractantes. Nous
pouvons surtout trouver cette situation dans le cas du financement externe. La formalité de ce
financement informel est très simplifiée.
-5-
Cet acte-là est assimilable à un acte de vente entre acheteurs (Les acteurs d’une institution
à financement externe) et les vendeurs (Les cultivateurs de riz) où le paiement se fait au comptant
c'est-à-dire immédiatement tandis que la livraison s’effectuera au moment de la récolte. Cette dite
institution a pris donc un risque car il se peut que jusqu’à la moisson divers obstacles peuvent
exister comme des cataclysmes naturelles, voles des riz qui sont encore dans les rizières, etc.
Au niveau de la comptabilité générale, cet acte qui prend la forme comme acte de vente
peut être considéré comme « Une charge constaté d’avance » chez les institutions à financement
externe.
Il est à noter ici que ces derniers imposent un taux d’intérêt avant qu’elles voudront réaliser
le prêt ; en plus pour moindre éviter le risque que les préteurs ne peuvent pas rembourser la
somme d’argent qu’ils ont emprunté. Ces usurières2 proposent aux débiteurs qu’ils doivent
d’abord offrir comme titre de garantie ou de gage avant de réaliser le contrat.
Comme il y a illégalité de l’acte due à l’incomplétude du contrat, le financement informel
externe devient un acte risqué. Pour cela, le créditeur peut être survenu par le phénomène d’anti-
sélection où il est obligé à supporter d’une asymétrie informationnelle par rapport au débiteur ou
l’emprunteur. En effet, les institutions ne savent pas auparavant la capacité de remboursement ou
le comportement moral de leurs emprunteurs. En outre, un déséquilibre macroéconomique peut
être parvenu comme l’instabilité de prix3, augmentation du taux salarial.
2
Usurières : personnes qui prête de l’argent avec usure (Intérêt supérieur au taux maximum légal, exigé par un
préteur)
3
Exemple : augmentation de prix de matière première
-6-
2.4.1. Dans l’antiquité
Les premières banques connues étaient les temples4. Quatrième siècle avant Jésus Christ,
on trouvait cependant de banquiers laïcs5 en Grèce, tandis qu’à Rome les banques étaient apparues
assez tardives.
4
Les temples très célébrés sont en particuliers les « Déilphes-Ephise)
5
Ce sont les trapézistes
6
Période de stagnation pour ce période signifie : invasions barbares, disparition de grand commerce, prohibition ou
interdiction du prêt à intérêt
7
Les cinq (5) plus grandes banques Anglaises
-7-
inscrit sur une liste dressée par le CNC » Les trois grandes classes des banques contemporaines
sont les suivant :
-8-
o Les banques de développement :
Elles ont une interdépendance par les ressources de l’État. Leur compte peut financer les
opérations de développement qui sont en général inscrites dans un plan et dans l’exécution
desquelles la rentabilité financière est faible, sinon nulle
Les activités bancaires et les services envers leurs clients sont conditionnés par les
dispositions réglementaires à la profession, c’est-à-dire ces fonctions bancaires doivent suivre
certaines règles où les banquiers sont obligés à tenir compte l’assurance du développement et la
pérennisation de la banque. En bref les banques sont soumises aux obligations du régime fiscal,
elles peuvent octroyer des crédits à long et moyen terme.
Concernant ce financement formel, nécessairement nombreux de personnes doivent être
disponibles. Ce dit financement dispose de capitaux et d’épargnes d’où l’importance de sa
liquidité. Pour qu’on puisse avoir des crédits des banques, les débiteurs du compte doivent être
titulaire d’un compte bancaire, en possession d’une valeur mobilière à titre de gage et de caution
(terrain, bâtiment véhicule etc.) ; ainsi le taux d’intérêt (souvent élevé 20% à 25% mensuel) est
fixé par le marché et conditionné par la loi.
Tous les organismes financiers sont des sociétés anonymes, les propriétaires sont tous les
actionnaires. Les procédures à suivre dans le financement formel sont si longues. On a remarqué
que le taux d’intérêt pratiqué pour les emprunts formels soit moins élevé que ceux des emprunts
informels. On a constaté que ces types de financement n’arrivent pas à résoudre les problèmes des
pauvres.
-9-
qu’un établissement de crédit, d’effectuer des opérations de banque à titre habituel ». La pratique
du « vary maitso » et de l’usure est alors inacceptable. Sans ce cas, comme les deux parties ne sont
plus tenues à exécuter leurs obligations l’acte est devenu risqué où on aurait apparu un
comportement opportuniste de deux parties.
En outre, il n’existe pas de loi qui limite étant donné que l’activité est informelle, ce qui
rend le taux d’intérêt élevé. Le problème se trouve à la capacité financière du bailleur, du fait qu’il
ne dispose que de faible liquidité. Ainsi, ce créditeur n’arrive pas à assurer la totalité des besoins
de financement des débiteurs. Mais l’usurier pourra changer d’une autre activité s’il aura trouvé un
investissement qui lui rapporte davantage de profit. D’où on ne peut pas prendre en compte sur la
pérennité8 de l’usure.
D’autre part, concernant le financement formel, le problème du système bancaire ou
système traditionnel est leur inaccessibilité à tout le monde. Voici un adage qui dit que : « Les
banques ne prêtent qu’aux riches ». Ainsi les paysans ; les micros, petites et moyens entreprises
n’ont pas la probabilité pour accéder aux crédits bancaires. En effet, certains critères de la banque
ne sont pas répliqués par ces paysans.
En titre d’illustration, les débiteurs doivent avoir un compte bancaire s’ils veulent réaliser
un emprunt d’argent. Mais cette situation va entraîner l’augmentation de leurs charges en termes
de frais financier en particuliers les agios.
La garantie est très exigée pour un crédit bancaire. La valeur des immobilisations estimée en
argent qui sont mises en gage doit être au minimum deux fois plus supérieure au montant du crédit
demandé.
Les banques préfèrent alors octroyer de crédit aux entreprises à grande taille. Nous avons
aussi su que les banques sont implantées dans les villes d’où les habitants des zones rurales ne
bénéficient pas les services financiers rendus par ces institutions. En même temps, le taux d’intérêt
pratiqué par la banque est souvent très élevé et les procédures d’études de dossier, jusqu’ à
l’extrême du bureau, sont si longue. Que faire alors ?
Les systèmes de financement classique sont alors difficiles pour divers gens surtout les
habitants de la campagne en particuliers les paysans. Cette situation de défaillance du système
traditionnel permet donc la naissance d’une nouvelle institution ou « le système de micro-
8
Pérennité : Caractère, état de ce qui dure longtemps ou toujours
- 10 -
finance ». Mais il y a encore des parts, des idées qui sont inspirés par ce système de financement
classique pour la création des institutions de micro-finances.
Depuis des siècles, la micro-finance existe déjà mais elle se présente sous diverses formes
et elle ne se structure que depuis d’une trentaine d’année. Dans les années 1960 et 1970, des
programmes de prêts à faible taux sont apparus dont le principe est repris par les institutions qui
offrent des services de micro-finance, que l’on appelle dans l’ensemble : « institutions de micro-
finance » ou « banque des pauvres » sous leur actuelle forme.
Au commencement, dans des régions en développement, à partir du système informel que
l’on a inspiré la création des IMF. Ces dernières poussent les bénéficiaires à former des groupes
solidaires, le groupe étant la garantie de remboursement de chacun de ses membres, en reprenant
le modèle des tontines en Afrique de l’Ouest, en Afrique anglophone et en Asie, etc. Mais ces
premières essaies n’ont pas réussi.
La Grameen Banque était fondée par Muhammad Yunus9 en 1983. Une banque qui
accorde des crédits à des paysans sans terre, majoritairement des femmes. Elle est ainsi parmi les
premières banques des pauvres qui ont de succès. Leur politique de gestion est de fixer les taux
d’intérêt suffisamment haut pour permettre de couvrir les frais. En plus, ce fondateur a concentré
cette banque sur un nombre restreint d’activités (le prêt de petites sommes ; l’épargne)
Muhammad Yunus a imposé alors aux emprunteurs qu’ils s’organisent en groupe de cinq
(5) personnes solidaires. Il prêta de sa proche l’équivalent de 26 $ à 42 femmes avec une activité
de rempaillage de chaises. De cette façon, il avait pris conscience qu’on peut tirer de profit, où il
avait commencé d’analyser en apportant son idée au Grameen Bank. Comme les prêts sont bien
remboursés dans les délais prévus, son système se tournait alors typiquement. Muhammad Yunus
se développa ce système dans plusieurs villages du Bangladesh. D’où, en 1983, l’institution devint
une banque.
9
Muhammad Yunus : Brillant économiste du Bangladesh, fondateur et président de « Grameen Bank », le père du
microcrédit.
Bangladesh : État d’Asie, au nord-est du subcontinent indien ; 148393 km2 ; 125,7 millions d’habitants ; capitale
Dhàkà ; nature de l’État : république de type présidentiel ; langue officielle depuis 1988 : bengali ; monnaie : taka
[2000] ; Religions : Islam (Sunnites 83.3 %) [1995] Hindouisme (16,3 % [1995]. Le Bangladesh (« pays du
Bengale ») formait jusqu’à sa sécession, en 1971, le Pakistan Oriental ; la population, rurale à plus de 75 %, enregistre
un accroissement naturel de 2 % par an [estimation 1997] ; les sols alluviaux fertiles sont propices à la riziculture, qui
a fourni une récolte de plus de 28 millions de tonnes en 1996 [4ème rang mondial] ; les cultures d’exportation sont le jute
(790 000 tonnes en 1994). Pour les ressources du sous-sol, le gaz naturel est de bonne qualité et atteint tune
production de 5,2 milliards de mètre cubes. L’industrie est l’avenir du pays, avec le textile, qui totalise 38 % de la
valeur ajoutée du secteur industriel suivie de l’agroalimentaire, qui en réalise 23 %)
- 11 -
3.3. Contexte historique
Selon Ledgerwood J. 1999 « La Micro-finance est née dans les années 1980 en réponse
aux interrogations et aux conclusions d’études concernant l’offre publique des crédits
subventionnés destinés aux paysans pauvres. »
Ledgerwood J (1999) a aussi affirmé que : « Les gouvernements et les bailleurs de fonds
internationaux ont reconnu le besoin des pauvres d’accéder à un crédit peu coûteux, et y ont perçu
un moyen de promouvoir la production agricole par des petits propriétaires terriens. Les bailleurs
de fonds ont proposé du crédit agricole subventionné et créé, en outre, des coopératives d’épargne
et de crédit inspirées par le modèle Raiffeisen développé en Allemagne en 1864. Ces coopératives
financières se sont concentrées essentiellement sur la mobilisation de l’épargne dans les zones
rurales afin d’apprendre aux paysans pauvres à épargner ».
A partir du milieu des années 1980, le modèle de crédit ciblé subventionné, préconisé par
de nombreux bailleurs de fonds a fait l’objet de critiques sérieuses. En effet, la plupart des
programmes accumulaient des pertes importantes et avaient fréquemment recours à la
recapitalisation pour continuer à fonctionner. Il devenait de plus en plus évident que des solutions
fondées sur la loi du marché devaient être envisagées, ce qui a conduit à une nouvelle approche de
la micro-finance considérée dès lors comme partie intégrante du système financier global.
L’accent n’est, dès lors, plus mis sur l’octroi rapide de crédits subventionnés aux
populations cibles, mais sur la création d’institutions locales pérennes au service des pauvres.
Parallèlement, des ONG locales ont commencé à rechercher une approche du développement à
terme plus long que celle préconisant la génération de revenus sans perspective de viabilité.
En Asie, le docteur Muhammad Yunus, en Bangladesh, a montré la voie avec un projet
pilote de crédits de groupe destinés aux paysans non propriétaires. Cette institution, devenait par la
suite la Grameen Bank, compte aujourd’hui plus de 2,4 millions de clients, dont 94% de femmes,
et tient lieu de modèle dans de nombreux pays. En Amérique Latine, ACCION International a
soutenu le développement de crédit solidaire destiné aux commerçants en zones urbaines tandis
que la Fundation Carvajal a développé avec succès un système de crédit et de formation pour les
micro-entrepreneurs individuels.
Le secteur financier formel a également connu des changements. La Bank Rakyat
Indonesia, une banque agricole détenue par l’État, est passée d’une politique de crédit
subventionnée à une approche institutionnelle se fondant sur des principes de marché. Elle a
notamment mis en place un système transparent de mesures incitatives qui récompensent ses
- 12 -
emprunteurs (des petits paysans) et son personnel lorsque les délais de remboursement sont
respectés. Ses ressources proviennent essentiellement de l’épargne volontaire.
Depuis les années 1980, la micro-finance connaît un essor considérable. Les bailleurs de
fonds soutiennent et encouragent les activités de micro-finance. Ils ciblent ainsi les IMF qui ont
pour objectif de toucher le plus grand nombre et d’atteindre la pérennité financière.
En effet, dans les années 1970 et largement encore dans les années 1980, les institutions de
Micro-finance proposaient des services comprenant à la fois des crédits et de la formation, pour
lesquels elles avaient besoin de subvention. Aujourd’hui, l’accent est mis avant tout sur les
services financiers. Récemment des ONG de Micro-finance (notamment PRODEM / Bancosol en
Bolivie, K-REP au Kenya et ADEMI en République Dominicaine) ont entamé leur conversion
pour devenir des institutions de Micro-finance formelles. Elles reconnaissent la nécessité de
proposer des services d’épargne à leurs clients et de recourir aux sources de financement
commerciales plutôt que de dépendre de fonds octroyés par des bailleurs.
Cette reconnaissance de la nécessité d’atteindre la pérennité financière a conduit à
l’approche qui prévaut actuellement en Micro-finance, celle du « système financier ». Selon le
comité d’échanges, de réflexion et d’information sur les systèmes d’épargne-crédit en 1999, cette
reconnaissance se fonde sur les principes suivants :
• Les pauvres sont en mesure de payer des taux d’intérêt suffisamment élevés pour couvrir
les coûts induits par le fait que les prêteurs se trouvent dans un environnement de marché où
l’information est imparfaite.
• L’objectif de pérennité (qui consiste à couvrir les coûts et à dégager en fin de compte un
bénéfice) est fondamental, non seulement pour la continuité de l’activité de crédit mais aussi pour
améliorer l’efficacité des institutions de Micro-finance.
• Les sommes accordées aux pauvres sont modestes, aussi, pour devenir pérennes, les
institutions de Micro-finance doivent elles opérer à une échelle suffisamment large.
• La croissance de l’activité du client ou l’impact du crédit sur la pauvreté étant difficile à
évaluer, la portée et le taux de remboursement tiennent lieu d’indicateurs d’impact.
Cette approche repose sur l’hypothèse essentielle que de nombreux pauvres sont
demandeurs de crédits productifs et sont en mesure de les absorber et les utiliser. Or, le
développement de la Micro-finance s’est accompagné de la découverte, dans bien des cas, que les
pauvres ont besoin d’outils d’épargne sûrs et de crédits à la consommation au moins autant, voire
davantage parfois, que de crédits productifs. Les institutions de Micro-finance ont commencé à
répondre à ces besoins en proposant des services d’épargne volontaire et d’autres types de crédits.
- 13 -
De ce fait, la Micro-finance s’est élargie et les domaines d’intervention sont devenus de
plus en plus diversifiés. La section qui suit représente cette étendu du secteur.
A partir de 1999, le programme « Sustainable banking with the poor » mené par la Banque
Mondiale a répertorié les institutions de Micro-finance dans le monde. La liste comporte près de
1000 institutions ayant au moins 1000 clients et opérant pendant au moins 3 ans. Depuis cet
inventaire, plus de 200 institutions ont répondu à un questionnaire de deux pages portant sur leurs
caractéristiques institutionnelles de base. Selon les résultats de l’enquête, l’encours s’élève à 7
milliards de dollars et le nombre d’individus et groupes bénéficiaires à plus de 13 millions. Par
ailleurs, plus de 19 sur 45 millions de comptes d’épargne actifs s’étaient mobilisés » (Ledgerwood
J, 1999).
- 14 -
démarrer leur propre activité et sortir de la pauvreté. Quant aujourd’hui, les bénéficiaires de
microcrédit dans le monde sont moins de 30 millions.
Depuis l’apparition du Grameen Bank, les banques des pauvres se multiplient, ce sont
développés sur tous les continents. Mais le problème se caractérise par la couverture des besoins
(comme en Bangladesh et en Bolivie), il y a des régions plus peuplées mais qui ont la difficulté
d’accéder aux services de micro-finance. Si nous ne citons seulement que le cas latino-américain,
les pays les plus peuplés tels que Brésil, Mexique et Argentine sont parmi les moins bien lotis.
Le minimum de stabilité politique et économique des pays donnés caractérise le facteur de
développement des banques de pauvres. La plupart des pays n’ayant aucun IMF sont ceux qui
n’ont pas d’environnement sains stable et incitatif et peu reconnu au niveau international. Mais
cette situation est toujours valable aux pays en développement de même qu’aux pays développés
comme aux États Unis et en France. Actuellement, il n’y a environs que 1500 banques de pauvres
parmi les 7000 sont reconnus internationalement, et soutenues par des organisations non
gouvernementales. Elles ont 44 millions d’épargnants et environs 23 millions d’emprunteurs, soit
au total 54 millions de membres.
- 15 -
produits, d’une part aisés à concevoir pour celles-ci et d’autres part sans difficulté à administrer
pour l’IMF. D’ où les IMF se servent d’intermédiaires entre banquiers et paysans.
- 16 -
imprimante, etc.) ainsi certaines d’entre elles sont déjà très évoluées (elles ont un site web), pour
bien dérouler leurs activités.
Les IMF souhaitent qu’elles soient une organisation qui permet à la création d’emploi, car
il y a toujours un recrutement des travailleurs si une IMF est créée dans une région donnée. Elles
désirent soutenir la croissance et la diversification des entreprises existantes. La micro-finance
espère générer de l’emploi et des opportunités de revenus par le biais de la création et du
développement des micro-entreprises. Ces IMF voudraient accroître la productivité et les revenus
des groupes socialement vulnérables, en particulier les femmes et les pauvres.
La fourniture à long terme des services essentiels pour ceux qui sont exclus habituellement
des circuits formels de financements est assurée par les institutions de micro-finance. Ces
dernières servent de source formelle de financement pour micro-entreprise ; elles offrent aux
communautés des dépôts sûrs et rémunérateurs pour l’épargne des ménages. Elles permettent aux
pauvres d’accumuler des actifs par l’intermédiaire soit de la mobilisation d’épargne, soit
d’investissement productif par emprunts, et contribuent au développement économique national
par le biais de la croissance des revenus, ainsi de la création d’emplois et des meilleurs niveaux de
vie.
D’où les principaux objets de la micro-finance sont essentiellement déterminés par le
financement des microcrédits et le soutient de l’accès des ruraux et ménages pauvres au système
de crédit. L’objectif des IMF est alors de faire accéder à des produits et services financiers, de
manière durable pour qu’un grand nombre de pauvres requiert l’atteinte par les IMF de
l’autosuffisance financière.
On peut regrouper les principaux rôles de la micro-finance en deux grandes rubriques,
d’une côté une institution de micro-finance comme intermédiaire financière et de l’autre côté
comme intermédiaire sociale. Compte tenu de ces rôles elles contiennent divers objectifs dont le
principal est le faite que les ménage pauvres peuvent accéder au système de crédit et que le
système de l’IMF se trouve dans un état pérenne. Maintenant, essaierons d’analyser si la micro-
finance est efficace dans les pays étrangers plus précisément les pays développés.
- 17 -
Chapitre III : Efficacité de la micro-finance dans les pays
étrangers : Cas des pays développés
En général, les pays développés préfèrent beaucoup le système bancaire que le système de
micro-finance d’où l’importance de l’existence des bailleurs de fonds. Mais cela ne veut pas dire
qu’on n’y a plus trouvé des institutions de micro-finance. Il n’est pas alors nécessaire et
intéressant d’approfondir sur la présente analyse l’efficacité de micro-finance dans des pays
développés que dans les pays en développement. Mais essaierons encore d’étudier le cas d’un pays
Européen comme la France et le cas des pays du Nord.
D’abord, on va rappeler ici que cinq (5) critères caractérisent l’efficacité à améliorer. Un
bailleur de fonds, un opérateur de micro-finance soit efficace si ceux-ci sont bien établis. Ces
critères sont tels que :
- 18 -
Si le niveau de vie d’un individu est inférieur au seuil de pauvreté, on lui considère comme
« pauvre », soit 3,7 millions de personnes ou 6,3 % de la population française10. Cette notion
monétaire s’est bien expliquée du faite que les conditions de vie (contraintes budgétaire,
restriction de consommation, retard de paiement et les difficultés de logement) mesurent la
pauvreté. Soient 11,5 % des ménages interrogés sont alors considérés comme pauvres.
- 19 -
• Créer une Banque spécialisée dans la micro-finance
• Inciter les établissements financiers commerciaux à proposer des produits et services de
micro-finance
• Créer, au sein de la Banque de France, une autorité de régulation de la micro-finance
• Créer une association professionnelle regroupant obligatoirement tous les opérateurs de la
micro-finance agissant en France
• Missionner un responsable de la micro-finance au sein de l’autorité réglementaire dont
dépend la micro-finance
• Créer des offres de produits d’assurance et de services adaptés pour les personnes à faibles
revenus
• Structurer le marché de la micro-assurance en concevant des partenariats entre des
assureurs et organismes d’aides aux personnes à faibles revenus
• Créer des offres de produits d’assurance adaptés aux besoins et capacités financières des
créateurs de micro-entreprises
• Conclure des partenariats entre des assureurs et organismes d’aides aux créateurs de micro-
entreprises
• Déplafonner les taux d’intérêt maximum pour la micro-finance
• Obliger les banques et les établissements de crédit à mutualiser les données concernant les
emprunts souscrits à titre non professionnel
D’ailleurs la France a utilisé un baromètre pour y mesurer l’efficacité de la micro-finance.
D’après l’actualité s’intitulant « Baromètre de la Micro-finance en France : quelles sont les
évolutions du secteur ? » du 28 Mai 2010, on a fait un sondage d’où le résultat comme suit : « si la
micro-finance s’est développée fortement dans les dernières années en France, elle résulte encore
méconnue par les Français, dont seulement le 7% sait exactement de quoi il s’agit tandis que le
58% déclarent ne pas la connaitre. Cependant elle possède une image plutôt positive avec le 70%
des interrogées déclarant de croire dans son efficacité ».
En somme, la micro-finance s’introduit dans les pays développés de façon tardive. Pour la
France, elle essaie de lutter contre la pauvreté ainsi que l’exclusion bancaire. Le code monétaire et
financier (article L 312-1), prévoit une procédure de droit au compte, caractérise le moyen de
lutter contre cette exclusion bancaire. En France, le microcrédit, s’introduisant à la fin des années
1980, avec la création de l’ADIE, est une politique publique.
- 20 -
D’où la micro-finance est un outil parmi d’autres dans la lutte contre le sous-
développement du faite qu’elle joue le rôle dans la lutte contre la pauvreté et de même que peu des
gens français connaisse mieux leur existence surtout leur efficacité.
Tableau 1 : taux d’intérêt des dépôts d’argent dans la micro-finance pour le cas
de la France
2006 2007
12
http://www.banquecentrale.mg
13
Creux bancaire se mesure comme difficultés d’accès mais aussi en termes de qualité de financement (montants ou
modalités inadaptées, notamment à travers des prêts personnels ou des découverts bancaires)
- 21 -
Dans cette situation, comme le cas de la France ci-précédemment, on essaie toujours ici de
prendre l’hypothèse de lutter contre la pauvreté, ainsi on se réfère l’efficacité en terme
d’amélioration et des stabilisations des revenus ainsi que d’autonomie financière ; et dans le cas
où on veut promouvoir l’entreprenariat, on mesurera cette efficacité en termes de survie et de
longévité de l’entreprise, éventuellement de croissance (chiffre d’affaires, bénéfices, embauche de
personnel salarié). En dernier, si l’objectif est de faire améliorer la dignité des personnes, la
mesure de l’efficacité se définie en termes d’épanouissement personnel, de confiance et d’estime
de soi, de renforcement de son réseau relationnel, etc.
Ouest 0,51
- 22 -
Conclusion partielle de la première partie
La micro-finance est une institution mutualiste ou non mutualiste qui contribue à la lutte
contre la pauvreté. Elle accorde des prêts à long et moyen terme demandée par des ménages à
faibles revenus quand ceux-ci ont des desseins bien précis compte tenu du contrat entre le
créditeur et l’emprunteur.
Dans le temps, une telle institution peut être financée soit de façon informelle où il y a une
étroite relation entre l’actionnaire principal et leurs familles ou leurs ami(e)s ou leurs entourages.
Elle peut être aussi financée par un financement interne ou autofinancement c'est-à-dire qu’elle-
même permet leur existence, leur développement et leur pérennité ; soit l’extérieur (autres pays ou
autres régions, etc.) semble être son élément moteur. Et surtout elle peut être financée de façon
formelle où leur statut s’est régi par des lois bancaires et financières. Dans cette dernière situation,
une banque se présente et se définie sous diverses formes depuis le moyen âge jusqu’à l’époque
contemporaine.
On a constaté que la défaillance de ce système classique basé sur des relations bancaires
permet la naissance des institutions de micro-finance. Ainsi la première banque des pauvres,
nommée « Grameen Bank » s’était fondée par le Professeur, Docteur et Economiste du
Bangladesh, Muhammad Yunus. En plus celui-ci était le père de la micro-finance. Il avait trouvé
l’efficacité de la micro-finance grâce à leur premier essaie d’aider des femmes pour le projet de
remplissage de chaise. Ce secteur s’étend, s’améliore et se développe de plus en plus à partir de
l’apparition du Grameen Bank jusqu’au moment d’aujourd’hui.
Comme les institutions de micro-finances sont parfois financées par des personnes qui ont
plus de revenus ou d’une organisation d’une part et d’autre part un autre gens à faibles revenus
désire emprunter de l’argent auprès de ces IMF, on dit alors que la micro-finance joue un rôle
d’intermédiaire financière Mais dans le cas où les emprunteurs dans la micro-finance sont des
groupes sociaux ou une association etc. , la micro-finance joue comme rôle d’intermédiaire
sociale.
Les institutions de micro-finance ont comme principale objectif l’amélioration de vie d’un
individu pauvre ou la perfection d’un projet d’une entreprise, après aux emprunts effectués et
demandés auprès de celles-ci. Ainsi l’institution de micro-finance est un outil permettant au
développement économique d’un pays.
- 23 -
La présente analyse essaie d’inventorier et d’évaluer l’efficacité de cette micro-finance. Et
on a constaté que cette dernière se mesure en fonction de la réalisation des objectifs prévus. En
plus pour qu’il y ait efficacité il faut qu’un bailleur de fonds, un opérateur de micro-finance doit
savoir cinq (5) critères à améliorer.
Nous avons étudié en premier lieu le cas des pays développés en particulier, d’une part la
France, car c’est le pays premier précurseur de la micro-finance. Ce pays européen s’oriente
beaucoup son analyse d’efficacité de cette micro-finance dans la lutte contre la pauvreté et
l’exclusion. Si on parle « micro-finance » la France est assez retardée par rapport aux pays
africains. Ainsi elle trouve sa réussite en imitant le modèle africain, formé par quinze (15)
propositions où la France considère la micro-finance comme une institution permettant à résoudre
le problème de sous-développement. La micro-finance est alors efficace pour la France car elle
permet de lutter contre la pauvreté.
D’autre part on a choisi aussi les pays du Nord grâce à l’existence des divers pays riche.
L’efficacité se mesure au niveau de travail ; autonomie financière de chaque individu et la
longévité d’une entreprise. Pour ces pays, la micro-finance doit jouer le rôle de prévention,
ajustement du projet et médiation ; qui marque surtout l’existence des facteurs d’efficacité de la
micro-finance.
La micro-finance est alors efficace dans les pays développés comme la France et les pays
du Nord. En effet, elle permet de résoudre le problème de la pauvreté ; de l’exclusion bancaire et
financière ; le chômage ainsi que l’amélioration de vie de chacun et la pérennité d’une entreprise.
- 24 -
PARTIE II : EFFICACITE DE LA MICRO-FINANCE
POUR LE CAS DE MADAGASCAR
Madagascar est un pays Africain, en développement. Un pays très étendu (587 000 km2)
mais une faible densité de population (17 millions d’habitants). La majorité de la population
malgache se trouve dans le milieu rural 80% (estimation 2011). On a constaté que de nombreuses
zones sont encore enclavées.
Selon le DSRP, 70% de la population soient touchés par la pauvreté dont 85% en zone
rurale (estimation 2011). Mais on sait que le niveau très élevé de la croissance démographique et
du taux d’analphabétisme rend possible cette pauvreté.
- 25 -
PMF ou le projet micro-finance qui détenait deux ans pour une phase (1998-1999) et l’AGEPMF
ou une gestion du Programme « micro-finance » qui s’était démarrée en Juin 1999 et planifiée
sur 15 ans.
Ͳ Les Agences d’Implantations et de Développement ou opérateurs dans l’assurance d’un
encadrement des IMF. Autrement, il s’agit d’IRAM, CIDR, DID, FERT.
D’où divers IMF, mutualistes ou non mutualiste, s’étaient apparus à Madagascar au cours
de cette période.
- 26 -
risques. Par ailleurs, 03 banques territoriales (Accès banque, BOA-Madagascar et MicroCred) et
01 établissement de crédit effectuent des activités de micro-finance. En outre, 10 nouvelles
structures sont en cours de formalisation auprès de la CSBF.14
Pour avoir plus d’approfondissement afin d’estimer l’efficacité de la micro-finance à
Madagascar, il s’avère intéressant d’analyser le chapitre suivant qui analysera le cas pratique où
on étudiera quelques études de cas d’institution de micro-finance.
14
Cf. : Tableau 4
15
Cf. : Fampitrosam-bola ho an’olo-tsotra na orinasa, travail de recherche Malagasy par Mr Ratsima Marcel, 3ème
année économie
16
Emblée : Sans difficulté
- 27 -
toute façon, on a imposé que la CECAM appartient aux paysans. Comme la Grameen Bank au
Bangladesh, la CECAM est ainsi une banque des pauvres.
Par contre, il n’est pas vrai de dire qu’il n’y a pas d’argent dans les zones rurales. La
CECAM essaierait alors de trouver un moyen pour gérer les argents des paysans pour qu’ils ne
perdent pas de valeur ces derniers. Au moment où l’on parle, elle occupe divers secteurs
d’activité, et elle fait aussi le même acte que les banques.
Désormais, non seulement que la CECAM est considérée comme une éducation du rural,
celle-ci est aussi une institution financière capable d’emprunter une somme d’argent aux paysans.
La CECAM est le plus grand réseau des IMF à Madagascar car parmi les 22 régions, 15 régions
ont été déjà l’implantée. La région d’Analamanga dispose actuellement de 29 caisses CECAM : 4
urbaines (dont Antananarivo) et 25 rurales. Une caisse recouvre environ les 15 km qui
l’entourent.
- 28 -
1.2. Le financement de la CECAM
Au départ elle était fonctionnée par des aides financières étrangères. Quant au moment où
l’on parle, elle a ses propres fonds. Les intérêts perçus par le prêt d’argent sont suffisant pour bien
fonctionner leurs activités.
Même si la CECAM veut être indépendante du point de vue financière, elle nécessite encore un
accord de partenariat avec les bailleurs de fonds.
Le taux d’intérêt d’un emprunt au sein de la CECAM est de 2 à 3% le mois. Quant aux prêts
d’argents, chaque client de la CECAM aurait crédité un taux d’intérêt de 6 à 10% par an dont 6
mois le minimum.
17
Estimation d’après l’enquête effectuée au centre réseau CECAM Analamanga
- 29 -
quotidiennement. Elle a discuté avec sa sœur qui a déjà constaté l’efficacité d’une micro-finance
après son projet d’élevage des vaches laitières et de production de foie gras.
Quant à Mme Rasoa, elle souhaite faire l’élevage des poules pondeuses et de poulet de
chair. Ainsi, elle rapproche un centre réseau CECAM qui se trouve à 2 km de son appartement. La
CECAM l’interroge afin de savoir ses desseins et à mieux connaître ses richesses susceptibles à
prendre comme gage dans le cas où Mme Rasoa ne pourrait pas rembourser la somme d’argent
emprunté quand le jour d’échéance arrivera. Mme Rasoa a proposé comme titre de garantie le
salaire de son mari (elle en a déjà discuté avec son mari et ce dernier l’accepte), son armoire vitré,
son bahut et sa poste télévision. Le contrat entre Mme Rasoa et la CECAM est alors bien établi.
Mme Rasoa a donc deux (2) ans d’échéances à rembourser cette dette. Six mois plus tard, son
projet est en phase de développement et croissance.
En plus, elle a trouvé des débouchés aux marchés des œufs et de poulet de chair. Trois ans
après, sa petite famille devient millionnaire, ses enfants peuvent biens suivre ses études. Elle est
parfaitement satisfaite à son projet. Mme Rasoa trouve alors l’efficacité de la micro-finance ; en
plus elle a pu ouvrir un grand Magasin ou grossiste dans son appartement.
Ce cas exemplaire de Mme Rasoa peut inspirer l’efficacité d’une micro-finance, mais il y a encore
divers projets, faisables à expliciter l’importance d’une relation avec les institutions de micro-
finance.
- 30 -
Les tableaux statistiques pour évaluer l’efficacité de la CECAM
Tableau 3 : Nombre des membres de la CECAM
Les quatre ans précédents, les membres de la CECAM ne cessent pas encore d’augmenter
même si les nombres des nouveaux entrants diminuent à chaque année. Depuis l’année 2008 au
2010, le nombre des femmes membres s’accroit d’une année à une année tandis que le nombre des
organisations membres était toujours constant. Par contre, il n’y a que 133 femmes et 7
organisations qui étaient devenues membres de cette institution mutualiste. Ainsi, nous pouvons
constater davantage que les hommes sont les plus attirés par la CECAM que les femmes.
D’ailleurs, cette augmentation à chaque année de leurs membres nous prouve que la
CECAM est certes efficace. Non seulement du point de vue de leurs membres mais aussi
l’achèvement de ses objectifs tels qu’ils sont représentés par le tableau 4 et tableau 5 ci-après :
Objectifs Atteints
Années
2008 6775 7131
2009 5686 6130
2010 6483 5695
2011 6466 6511
- 31 -
Le nombre de crédit atteint a toujours dépassé des objectifs prévus sauf l’année 2010. En
effet, la crise politique, économique à Madagascar s’intensifiait. Même si la CECAM avait
diminué un nombre de 1089 crédits à partir de l’année 2009, début de la crise malgache, elle avait
atteint encore 788 crédits en 2010.
En général cette crise n’a pas beaucoup d’influence entre la CECAM et leurs membres
car elle avait encore atteint 45 crédits de plus en diminuant 17 crédits l’année 2011.
Nous pouvons aussi mesurer cette efficacité de la CECAM au niveau du montant d’octroi de
crédit et dépôt comme les tableaux ci-après nous montrent.
Objectifs Atteints
Années
2008 6,1 6,2
2009 6,3 5,1
2010 5,9 4,9
2011 6,0 5,0
L’année 2008, la CECAM avait dépassé 100 millions Ariary parmi ceux qu’elle a prévus à
atteindre. Par contre, elle n’avait pas encore atteint son objectif depuis 2009. Mais il ne faut pas
oublier qu’elle avait atteint environs entre 81% et 83,33% d’octroi de crédit à chaque année. Ces
résultats nous permettent alors à dire que la micro-finance comme la CECAM est efficace.
- 32 -
Le montant des dépôts est très variant. Le dépôt à vue et le dépôt à terme sont
respectivement très élevés l’année 2008 et l’année 2010. Nous pouvons aussi constater que les
membres de la CECAM préfèrent emprunter que prêter de l’argent depuis 2009. L’année 2011, le
dépôt à vue et le dépôt à terme avaient respectivement diminué de 52,88% et 55,23% ; soit une
diminution de 52,74% du dépôt total de l’année précédent. Cette réduction du dépôt nous permet
de dire que la micro-finance est certes efficace. En effet les membres de la CECAM tendent
beaucoup aux emprunts. Mais ça peut être aussi l’effet de l’existence de leurs concurrents.
Section 2 : OTIV
Le réseau OTIV ou Ombona Tahiry Ifampisamborana Vola est une institution de micro-
finance qui a comme catégorie d’Institution Financière Mutualiste. Concernant sa situation
juridique, c’est un Réseau de coopératives d’Épargne et de crédit à capital variable régie par la loi
2005-016 portantes réglementations des institutions de micro-finance.
- 33 -
2.2. Objectif et population cible
• Épargne :
Dépôt à vue
Dépôt spécialisé
Dépôt à terme
Épargne retraite contractuelle
• Crédit :
Crédit avec éducation (CAE)
Crédit paysans
Crédit flash
Prêt ordinaire
Prêt à l’habitat
Prêt aux salariés
Prêt aux petites entreprises
Prêt pleinement garanti
Microleasing
Grenier communautaire Villageois (GCV)
- 34 -
2.4. Évolutions des activités, des membres des encours d’épargne et de
crédit de l’OTIV
Tableau 6 : Évolution des activités :
- 35 -
Graphique n° 1 : Évolution des membres de l’OTIV
- 36 -
Comme l’OTIV a plusieurs concurrents ; elle ne tient que le 9% du nombre de caisse en
totalité dont 23% des personnes accessibles au marché financier se trouvent dans l’OTIV. Cette
institution de micro-finance s’oriente beaucoup aux encours d’épargne qu’aux encours de crédit.
Ce tableau 7 nous montre alors l’efficacité de la micro-finance selon leurs membres.
On a bien constaté que les agences de caisses de l’OTIV sont très utiles car elles
remplacent les banques dans beaucoup de localité rurale. Selon l’analyse des techniciens de
l’OTIV à partir des enquêtes qu’ils ont effectué en 2005 dans les zones rurales ou plus
précisément dans la région d’Alaotra (grenier de Madagascar en matière de riziculture) , les gens
aperçoivent les institutions de micro-finance de façon très positive par rapport aux banques
primaires. Pour eux, les banques sont considérées comme des institutions financières qui
demandent des garanties plus que la valeur de l’emprunt demandé.
- 37 -
Si on veut avoir un plus d’explication, prenons encore ce cas de la région d’Alaotra ; les
agriculteurs se concentrent beaucoup leurs activités à la riziculture (patrimoine familiale). Le
réseau OTIV est un moyen et source de financement si on veut acheter des matériaux comme des
pièces mécaniques, des bêches nécessaires aux travaux. La micro-finance est ainsi parfaite. En
effet, la garantie demandée n’est pas très élevé par rapport aux banques. La procédure pour la
demande de crédit dans l’institution de micro-finance OTIV n’est pas difficile à réaliser, qui
encourage surtout la population.
Comme la plupart des banques s’installe dans les milieux urbains, les IMF y compris le
réseau OTIV détiennent l’avantage.
En plus il y a la moindre distance entre la caisse de déblocage des fonds et la région
d’habitation du demandeur. Les micro-finances comme l’OTIV détiennent l’avantage à ce propos
car dans la plupart des cas les banques ne s’installent qu’en centre-ville, par contre les IMF
essaient de se rapprocher du mieux que possible les gens dans les zones rurales. Certes, on peut
alors dire que la micro-finance est efficace dans les zones rurales.
Section 3 : SIPEM
3.1. Historique de la SIPEM
Le 17 Juillet 1990, cinq (5) actionnaires étrangers ont été réunis pour créer une institution
de micro-finance. Ils ont nommé « SIPEM » ou « Société d’Investissement pour la Promotion des
Entreprises à Madagascar ». La SIPEM a bien conçu que les procédures à suivre dans les banques
sont certainement difficiles dans les cas où les paysans veulent faire un emprunt d’argent ou une
épargne. Les dossiers des paysans membres dans les banques sont parfois rejetés.
Ces actionnaires étrangers avec l’appui de l’association SIDI et de l’APEM, créaient alors
la SIPEM comme une société anonyme dont leur objectif est de financer les micros et les petites
entreprises à Madagascar.
Divers associations et banques ont porté des apports en numéraires tels que :
l’APEM une somme de 738 153 000 Fmg, SIDI : 643 518 000 Fmg ; FERT : 104 098 500Fmg ;
SACIMEN : 104 098 500Fmg ; l’assurance NY HAVANA ; BTM-BOA, BNI-CL, BMOI et BFV-
SG : 123 025 500 Fmg ; autres apporteurs de capitaux nationaux : 179 806 500 Fmg.
Ces actionnaires ont alors porté une somme de 1 892 700 000 Fmg en totalité. D’où la SIPEM est
une société anonyme à capitaux privé. Avec l’ouverture d’un bureau à Mahajanga, la SIPEM
- 38 -
compte actuellement six (6) bureaux permanents. En 2003, une somme de 12,5 milliards Fmg de
crédits à 753 clients est octroyée par la SIPEM.
Avec un taux de remboursement à l’échéance de l’ordre de 98,7%, elle a su préserver la
qualité de son portefeuille. Depuis 1998, cette institution affiche un résultat net bénéficiaire.
- 39 -
Tableau 8 : Crédit octroyé atteint par la SIPEM
D’après ce tableau 8, l’année 2011, le nombre d’octroi de crédit effectué par la SIPEM a
augmenté de 212 ; soit 23,47% du montant de crédit octroyé de l’année précédent. SIPEM a
essayé toujours d’augmenter ses objectifs même si elle n’avait pas atteint le nombre et le montant
de crédit octroyé en 2010.
D’ailleurs, en 2010 il y a 971 femmes étaient clients de la SIPEM dont 4 884 960 000
Ariary de crédit sont octroyés.
Ces résultats nous permettent alors de vérifier que la SIPEM est certes efficace.
- 40 -
dans un village ou dans une région trouve ses débouchés. Par exemple, les paysans agriculteurs de
fraise d’Ambatofotsy18 ne trouvent pas encore des bons débouchés susceptibles à recevoir de
façon continue leurs produits fraises. Cela veut dire que l’apprentissage des paysans dans la
nouvelle technique de la culture des fraises, la résolution des problèmes d’infrastructures rurales,
sont des actes obligatoires aux gouvernements existants. Ces derniers doivent aussi faire la
reconnaissance de telles institutions de micro-finance susceptibles à prêter une somme d’argent
voulue aux paysans dans l’accomplissement d’un projet ; celles-ci doivent aussi apprendre aux
gens de réaliser une épargne dans une institution de micro-finance non pas thésauriser leurs
argents chez eux même.
En deuxième lieu ainsi, les paysans ne savent pas mieux comment gérer ses argents. Que faire
pour que l’argent ne soit pas dépensé pour rien ? La réponse de ces questions nous explique ainsi
l’importance et la nécessité d’une institution de micro-finance. Une institution de micro-finance
est un moyen permettant aux paysans de thésauriser leurs argents afin de gagner un intérêt dans
une certaines année de déposition. Comme on a précédemment dit, on gagnera 6 à 10% par an du
somme d’argent déposée dans le cas où on réalise une épargne dans le réseau CECAM
Mais il ne faut pas oublier qu’il existe divers conditions exigeant aux clients d’une institution de
micro-finance. Prenons le cas de la SIPEM, quarte (4) formes de prêts soient possibles19 : crédit
MICRO, crédit TPE, crédit PME, CAH (tao-trano). En plus, l’ouverture de compte dans la SIPEM
est très facile et accessibles aux Micro, Petites et Moyens Entreprises.20
Accès à l’éducation
18
Première zone rurale productrice de « fraise » de Madagascar
19
Cf. : Tableau 2
20
Cf. : Tableau 3
- 41 -
1.2. Développement urbain
Généralement, 53% des ménages dans la ville d'Antananarivo vivent dans le secteur tertiaire. Les
besoins en matière de services financiers dans la grande ville sont essentiellement axés dans le
petit commerce (épicerie, grossistes, marchand de produits locaux, ...), l’artisanat, la confection, le
cyber café, le multiservice, etc.
Le besoin financier autant sous forme de fonctionnement qu’investissement concerne
plusieurs spéculations étant donné que les ménages urbains pratiquent de multi activité.
Une des menaces les plus rencontrées en la matière de services et produits micro financiers est la
pénalité de retard pouvant même arriver aux plaintes judiciaire en cas de mauvaise gestion par les
clients.
Malgré l’effet de l’exode rural, on a surtout trouvé de la pauvreté dans les milieux urbains.
La pauvreté est due aux problèmes de chômages, inflations par la demande, inflation par le coût21.
Notre préoccupation est donc de faire lutter contre la pauvreté. Mais selon Kurt Moors et Geert
Petermans, année 2002 : « la lutte contre la pauvreté dans le monde était davantage une question
de volonté que de moyens financiers». C'est-à-dire avant que l’existence d’une institution de
micro-finance trouve son efficacité, il faudrait que chaque personne doive être consciente à la
réalité des choses22. Il faut que les gens urbains comme les campagnards doivent être prêts à sortir
dans la pauvreté.
Les moyens pour sortir de cette pauvreté sont nombreux. Mais on peut déjà annoncer que «
la charité n’est pas une solution parce qu’elle dissuade les pauvres de prendre des initiatives pour
améliorer leurs conditions ». (F.W Raiffeisen)
Un premier moyen pour quitter la pauvreté est la façon de faire recourir aux institutions de micro-
finance. Il est à noter ici que celles-ci sont différentes aux institutions de microcrédits. Ces
dernières tendent beaucoup ses relations avec leurs clients l’accord d’une épargne. Les
microcrédits qui accordent des emprunts sont moins nombreux. Les gens de la ville peuvent alors
accéder à différentes institutions de micro-finance existantes.
21
Cf. : Cours d’imperfection de marché, Mr RAMIARISON Herinjatovo, Année Universitaire 2010-2011
22
Cf. : Cours d’Économie Politique d’Eric Thosun MANDRARA, Année Universitaire 2010-2011
- 42 -
relation avec un intermédiaire ; ce dernier qui a acheté leurs commandes à Behoririka par le biais
d’un emprunt d’argent auprès d’une institution de micro-finance.
Dans les milieux urbains une telle institution de micro-finance peut accorder un emprunt,
parfois se prend comme un fonds de départ d’une personne qui réalisera un tel projet. Mais il faut
noter que cet emprunt est conditionné par un titre de gage de cette personne considérée.
L’existence des institutions de micro-finance dans les zones urbaines engendre une
création d’emploi, un moyen pour résoudre le problème de chômage. Mais comme on a
précédemment dit, les institutions de micro-finance sont accessibles aux personnes qui ont la
volonté de sortir la pauvreté, aux personnes qui veulent vraiment s’évoluer.
D’où une telle institution de micro-finance est certes efficace dans les milieux urbains.
23
Cf. : Cours d’économie Politique d’Eric Thosun MANDRARA et Cours de Théorie économique de RAKOTO
David Olivaniaina, Année universitaire 2010-2011
24
Cf. : Mada Business Journal, mensuel de l’économie et des affaires, Isabelle Gachie, N° 094-Octobre 2008, page36
- 43 -
Graphique n° 2 : Répartition des encours de crédit des IMF par secteur productif
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Compte tenu de tous ceux qui précèdent, les institutions de micro-finance engendrent un
niveau de vie bien amélioré d’un individu par le biais des tâches accomplies par l’Etat et la
volonté de celui-ci à sortir de la pauvreté. Une institution de micro-finance permet alors une
amélioration de niveau de vie social. D’où la micro-finance accorde un développement rural et un
développement urbain.
Dans l’ensemble, une institution de micro-finance permet une croissance économique qui
tend vers un développement économique d’un pays considéré. Certes, dans ce cas une institution
de micro-finance est efficace.
- 44 -
En 2006 et 2007, Le montant accordé s’élève à 1,165 milliards MGA (environ 582 500
USD), pour 8 IMF25 dont 48% en lignes de crédit. L’ensemble de la ligne de crédit arrive à
échéance le 30 juin 2009.
Les résultats fournis par le programme permettent de conclure à l’effet positif de ces fonds
sur la croissance de l’activité, sur la période septembre 2007 – septembre 2008 :
- Le nombre d’associations de crédit à 1 132 (+ 30%) ;
- Le nombre de membres à 16 416 (+31%) ;
- Un encours d’épargne de 523,9 millions MGA (+ 74%) ;
Un encours de crédit de 1, 49 milliards MGA (+ 80%), avec un portefeuille en légère
dégradation à 4,67% de retards contre 3,85% un an avant.
25
OTIV ZAM, Tana, Diana, Sava, Haingonala, ODDER, AECA, CECAM
- 45 -
Section 3 : Statistiques consolidées provisoires des activités de Micro-
finance à Madagascar
Tableau 11 : Evolution des activités des autres catégories exerçant des activités de
microfinance
- 46 -
Selon le tableau 9, les IMF mutualistes est certes efficace pour Madagascar. En effet tous
les indicateurs d’efficacité de la micro-finance s’augmentaient à chaque année même s’il y a une
diminution du nombre de caisse en 2009. Nous avons remarqué aussi que le pourcentage de
femme membres a diminué de 0.12 %en 2011.
Quant aux IMF non mutualistes, le nombre de points de services n’a aucun abaissement.
Tous les indicateurs d’efficacité des IMF non mutualistes ont tous aussi augmenté depuis l’année
2008 sauf le nombre des femmes clients. Les activités de la micro-finance s’évoluent beaucoup
alors depuis 2008.
D’ailleurs, les concurrents de ces IMF se développent en même temps. Il n’y a que le
pourcentage des femmes clients diminue de 14,26 % l’année 2011. Nous avons bien remarqué que
les encours de crédit de ces concurrents des IMF sont plus élevés que celles des IMF non
mutualistes. Mais l’encours de crédit des IMF mutualistes est plus élevé que celle de leurs
concurrents. D’où les IMF mutualistes sont plus efficaces que celles des IMF non mutualistes.
En général, tous ces indicateurs d’efficacité des IMF ont augmenté à chaque année. Les
ménages ont été bien attirés par ce marché financier. Son argent ne perde pas de valeur où il peut
effectuer des dépôts en vue d’avoir des intérêts. La micro-finance est alors efficace pour les pays
en développement comme Madagascar.
- 47 -
Conclusion partielle de la deuxième partie
- 48 -
CONCLUSION
Avant, si on parle d’une relation financière entre deux ou plusieurs personnes, il est
difficile de trouver une banque accessible et rentable pour les pauvres. Le système traditionnel
dominait le monde. Au sein de ce système, quatre financements sont possibles : financement
informel ou financement interne ou financement externe ou financement formel. Ces financements
sont distingués par la formalité des contrats entre prêteurs/emprunteurs, l’immatriculation de
l’institution considérée, la source de capital social pour créer une institution et/ou pour dérouler
les activités à réaliser, la loi fiscale où certaine type d’organisation ne paie pas de l’impôt,
l’autofinancement, l’étendu de la source de financement, le mode de financement ainsi que le
développement et l’évolution du système. Le point commun de ce système classique est le faite
que chaque institution à telle financement doit prendre un risque avant la réalisation des prêts.
Comme les usuriers imposent un taux d’intérêt plus de 50% aux emprunteurs, en plus les
banques ne prêtent pas de l’argent qu’aux riches ; le système traditionnel trouve alors sa
défaillance.
A partir de 1980, le monde a changé du point de vue de marché financier car trois ans plus
tard, un bangladais prénommé Muhammad Yunus avait fondé la Grameen Bank. C’est une banque
où les pauvres peuvent accéder aux crédits. Cet économiste du Bangladesh est ainsi la première
source d’existence des institutions de micro-finance, et encouragé par les bailleurs de fonds. On a
constaté dans le temps qu’une micro-finance est utile quant il procure d’une somme d’argent
voulu au moment où une personne a besoin.
Aujourd’hui, les institutions de Micro-finance sont des entreprises, qui font des
concurrences dans de nombreux pays et visent les mêmes clients. Les institutions de Micro-
finance se tournent vers une étude de marché qui leur permet d’identifier les besoins des clients et
de déterminer le meilleur moyen de les satisfaire en vue non seulement de fidéliser les clients
existants mais aussi d’attirer une nouvelle clientèle. En somme, une micro-finance a comme rôle
d’intermédiaire financière et intermédiaire sociale. Les objectifs prévus sont tels que la pérennité
du système, le développement de zone de couverture et la satisfaction des clients.
- 49 -
finance car elle permet l’amélioration et des stabilisations des revenus ainsi que d’autonomie
financière.
D’autre part, une institution de micro-finance est surtout adaptable aux pays en
développement comme Madagascar. Pour bien estimer cette efficacité on a pris le cas de la
CECAM et de l’OTIV deux institutions de micro-finance mutualistes et de la SIPEM non
mutualiste. La première mesure de cette efficacité est l’évaluation de niveau de vie d’une personne
après emprunt ; la réalisation de ses objectifs prévus. Une micro-finance est surtout efficace quant
elle permet un développement économique. Quant à l’OTIV, elle est efficace car l’OTIV est plus
proches des paysans que des urbains. Ces personnes ci-cités peuvent emprunter de l’argent pour
acheter des matériaux (des bêches, des charculeuses etc. pour les paysans ; machines pour les
urbains qui voudrait créer d’une petite entreprise). Et selon la SIPEM, cette efficacité se trouve au
niveau de pouvoir d’achat d’une personne après leur prêt d’argent. En effet elle accorde des prêts à
long et moyen terme d’une personne et surtout une entreprise à petite ou grande échelle.
Nous pouvons conclure alors qu’une institution de micro-finance est certes efficace dans
les pays en développement qu’aux pays développés. Ainsi cette efficacité de la micro-finance pour
le cas de Madagascar s’est bien vérifiée dans le cas où elle permet un développement rural et
urbain, évolution de niveau de vie sociale d’où une croissance et développement économique.
Mais de même si elle est efficace, les institutions de micro-finance ont connu des
problèmes qu’on devrait résoudre tels que la couverture géographique difficile avec l’enclavement
de certaines zones ne favorisant pas l’implantation d’une IMF et encore moins sa viabilité et sa
pérennité, non satisfaction des demandes de crédits des clients par l’IMF.
- 50 -
par la CNMF, de rapports et/ou bulletin d’information périodiques sur le secteur de la micro -
finance à Madagascar ; et la mise en œuvre du plan stratégique de communication de la micro
finance à Madagascar.
Mais si une institution de micro-finance s’évolue beaucoup, elle deviendra une banque
primaire où le taux d’intérêt imposé est très élevé. Dans ce cas que faire les pauvres ? Est-ce
qu’elles peuvent encore accéder aux crédits ?
- 51 -
ANNEXES
Organe de tutelle :
Coordination Nationale de la Micro-Finance (CNMF)
Bâtiment du Trésor Antaninarenina Antananarivo
3ème étage, Porte 303
Tél : (261) 20 22 383 85
Mail : coordmicrofinance@netclub.mg
Site web officiel de la Micro-Finance à Madagascar : www.madamicrofinance.mg
Document de référence :
Document de Stratégie Nationale de Micro-Finance (DSNMF) : élaboré en avril 2004 suite
à un processus participatif de tous les acteurs et intervenants du secteur et approuvé par le
Gouvernement en juin 2004.
- 52 -
Les Institutions de Micro-Finance Non Mutualistes :
- SIPEM : Société d’Investissement pour la Promotion des Entreprises à Madagascar
- APEM : Association pour la Promotion de l’Entreprise à Madagascar
- VOLA MAHASOA
- PAIQ (*) : Programme d’Appui aux Initiatives de Quartier
- CARITAS (*)
- Des sympathisants : Entreprendre A Madagascar entre autres
(*) : En partenariat avec APEM
- 53 -
Projection pour 2009 (source DSNMF, p.47)
Population projetée à : 19 702 398
Nombre de ménages : 3 940 480
Taux d’emprunteurs potentiels : 15%
Nombre d’emprunteurs potentiels : 591 072
Besoins financiers : 241 157 356 681 Ariary
Épargne collecté : 47 285 756 512 Ariary
Taux de satisfaction en crédit (50%) : 120 578 678 340 Ariary
- 54 -
¾ QUESTIONS SUR L’ETUDE DE LA DEMANDE SATISFAITE
Les bureaux de change totalisent 19 entités et les établissements spécialisés dans l’épargne
et le transfert d’argent ne comptent qu’une entité
- 55 -
a)-Les Banques territoriales et les établissements financiers
Le système bancaire comprend 10 banques : la BFV- Société générale (BFV-SG), la BNI-
CL, la bank Of Africa Madagascar (BOA), la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI), la
SBM Madagascar, la Mauritius commercial Bank Madagascar (MCB), MICROCRED, Accès
Banque Madagascar (ABM), BGFIBANK et la banque industrielle et commerciale de Madagascar
(BICM)
Il dispose de 163 agences soit environ 1 agence pour 115 000 habitants, 155 guichets
automatiques bancaires (GAB) et génère 3378 emplois fixes à l’échelon national.
Les établissements financiers regroupent par contre 7 entités dont Equibail Madagascar, le
fonds de garantie Malgache S.A, l’Intercecam S.A, la BNI-Leasing, le Business Partners
International Madagascar SME Fund, le Transfert Express et l’Institution Financière Régionale de
l’Anosy.
La branche banque connaît une croissance de 16.7% contre 4% en 2008. Le produit net
bancaire (banques et établissements financiers confondus) s’est plus ou moins stabilisé (-0.88%)
par rapport aux résultats de 2008 mais le résultat net a nettement chuté (-20.36%). Toutes les
marges consolidées des banques et des établissements financiers se sont contractées sur
l’ensemble des opérations bancaires : sur intérêt (-0.73%), sur commission (-2.10%), sur
portefeuille de transactions (-80.10%) et sur portefeuille d’investissement (-39.32%). Les
opérations en devises sont les seules à avoir connu une variation positive de 5.92% par rapport à
l’an passé.
Toutefois, on peut constater une évolution à la hausse des créances douteuses et litigieuses
de 8.96% et l’augmentation de leur provision de 11% ont été relativement plus importantes que
celle des crédits sains (7.25%).
b)- Micro-finance
Le secteur de la micro-finance est de nouveau en pleine croissance : si le pays ne disposait
que de 16 IMF agrées fin décembre 2008, 11 IMF supplémentaires sont venus étoffer le secteur en
2009. Le pays possède ainsi à son actif 10 IMF de niveau 1, niveau 2, niveau 3 en fonction de leur
choix dans les modalités d’octroi de leur crédit et de leur ratio de division des risques. Par ailleurs
03 banques territoriales (Accès Banque, Boa-Madagascar et MicroCred) et 01 établissement de
crédit effectuent des activités de micro-finance. En outre, 10 nouvelles structures sont en cours de
formalisation auprès de la CSBF.
- 56 -
TABLEAUX
* : Une IMF de niveau 2 s’est fusionné avec une autre de la même catégorie début 2010.
Source : CFBF, 2011
Les objectifs et mesures prises par les institutions de micro-finance se sont focalisés
essentiellement sur :
(i) Une densification des réseaux des institutions de micro-finance (IMF) dans le cadre du
partenariat avec les projets, programmes et partenaires Techniques et Financiers intervenant dans
le secteur ;
- 57 -
(ii) Une mise en conformité des 27 IMF vis-à-vis de la nouvelle loi 2005-016 pour l’obtention
d’autorisation d’exercer dans le secteur de la micro-finance (licence, agrément, classification)
La concurrence des IMF et autres établissements de crédit effectuant des activités de
micro-finance et l’augmentation du nombre d’IMF opérationnelles favorisent l’expansion du
secteur.
Au regard de l’activité relevant de la micro-finance, toute institution confondue, les
encours de crédit sont en hausse de 28.22% malgré :
• des taux d’intérêt sur crédit toujours élevés puisqu’ils varient généralement
de 1.33% à 4% mensuel selon l’institution considérée ; et des garanties non attrayantes : les types
de garantie les plus utilisés sont des garanties matérielles ou des cautions solidaires qui font
parfois désister certains emprunteurs.
- 58 -
Tableau II :
Rapport coût-efficacité(*) de différents programmes ciblant les pauvres au Bangladesh
(1990s)
BKB 4,88
RAKUB 3,26
Programmes sociaux
Sources: Khandker (1998), tableaux 7.2 et 7.3, tiré de Kurmanalieva et al (2003), « Micro-finance
and Poverty reduction in Asia: what isthe evidence? », ADB Institute.
(*) Rapport entre le coût de l’intervention et le supplément de revenu qu’elle occasionne au profit
d’un ménage pauvre.
Les chiffres suggèrent qu’à efficacité équivalente, l’intervention de la Grameen Bank est
bien moins coûteuse que celle de la BRAC et d’autres programmes destinés aux pauvres. L’impact
- 59 -
positif des crédits sur la consommation étant en outre plus marqué au sein de la clientèle féminine,
le rapport coût-efficacité de l’intervention de la Grameen Bank est moins élevé lorsqu’il est
mesuré sur cette clientèle que lorsqu’il est mesuré sur la clientèle masculine. Une autre étude
consacrée à la seule Grameen Bank (Schreiner, 1999) estime que pour un coût global de 107
millions de dollars, la banque est parvenue à délivrer un montant cumulé de prêts de 500 millions
de dollars sur la période 1983-1997. En appliquant à ce montant le même taux de rendement que
celui estimé par Khandker (1998, op.cit.), on peut ainsi estimer le rapport coût-efficacité de la
Grameen Bank à 1,15. Burgess et Pande (2003) proposent quant à eux une estimation du rapport
coût-efficacité d’un programme d’expansion de réseaux bancaires en Inde rurale. Ils évaluent à
2,72 rupees le coût que représente un gain de revenu de 1 rupee au profit d’un ménage pauvre.
Tableau III
Répartition des crédits possibles dans la SIPEM par des sommes empruntables, durée
d’emprunts et taux d’intérêt :
Ce tableau nous explique qu’il y a différents crédits possibles dans la SIPEM. Ces crédits pouvant
être emprunté commencent d’une somme de 200 000 pour les petits projets et entre 20 000 000 et
100 000 000 pour les petites et moyens entreprises. Pour le cas d’un projet de construction des
bâtiments soit une somme de 200 000 000 et plus. On a remarqué la durée d’emprunt est
proportionnelle aux sommes empruntables. Le taux d’intérêt du crédit MICRO est pareil au crédit
- 60 -
TPE d’une valeur de 2% à chaque mois tandis que les deux derniers crédits dans ce tableau ont
une différence de 0.10%.
Tableau IV : L’ouverture de compte dans la SIPEM (en Ariary)
Capital (somme
d’argent 100 000 100 000 100 000 100 000
emprunté/durée)
Somme d’argent 120 000 120 000 117 500 116 500
à payer
Une ou plusieurs personnes qui prend (prennent) en charge une telle entreprise peut
(peuvent) ouvrir un compte dans la SIPEM à partir de 100 000 Ariary dont le taux d’intérêt est
proportionnelle à la taille de l’entreprise considérée. On a remarqué que toutes clients doivent
payer 20 000 Ar de plus dans le jour d’échéance pour le cas du crédit MICRO ou TPE ; tandis que
pour le cas du crédit PME, une somme de 17 500 Ar ; une somme de 1000 Ar différencie ce crédit
PME au projet CAH.
- 61 -
Tableau V : Répartition des membres de l’OTIV :
salariés 26.945
1.347 9
autres 10.641
- 62 -
Bibliographie
¾ Ouvrages
- 63 -
¾ Technique d’élaboration de travail
Webographie
¾ http:// www.cerisemicrofinance.org
¾ http:// www.grameenbank.com
¾ http://assial.free.fr
¾ http://www.banquecentrale.mg
¾ http://www.cysmic.fr.st
¾ http://www.otivtnr@blueline.
¾ http://www.planetfinance.org
- 64 -
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION************************************************************************************************
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Section 1 : Définition .......................................................................................................................... - 3 -
Section 2 : Système classique.............................................................................................................. - 4 -
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&-%!%($%%)*%$*+*****************************************************
2.4.1. Dans l’antiquité ***************************************************************************
2.4.2. Au moyen âge :*****************************************************************************
2.4.3. De la renaissance au XVIIIème siècle :********************************************
2.4.4. Au XIXème siècle :*************************************************************************
Section 3 : Naissance du système de micro-finance............................................................................ - 9 -
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-0%"!"!)!***********************************************************************************
1+2!3#%#!,'4
Section 1 : Rôle intermédiaire financière .......................................................................................... - 15 -
Section 2 : Rôle intermédiaire sociale ............................................................................................... - 16 -
Section 3 : Buts générales ................................................................................................................. - 16 -
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"#5+#'6
Section 1 : Efficacité de la micro-finance dans les pays européens : la France ............................... - 18 -
Section 2 : L’efficacité de la micro-finance dans les pays du Nord .................................................. - 21 -
Conclusion partielle de la première partie******************************************************
- 65 -
7&4
0*3%)"!./*"*)$%%)("3)&4
Section 1 : Avant 1990 ...................................................................................................................... - 25 -
Section 2 : De 1990 à 1995 : Phase d’émergence des institutions de micro- finance ...................... - 25 -
Section 3 : De 1995 à 2011 : Phase de développement et croissance ............................................... - 26 -
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Section 1 : Le réseau CECAM ........................................................................................................ - 27 -
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Section 2 : OTIV ............................................................................................................................... - 33 -
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L’union des OTIV********************************************************************************
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Section 3 : SIPEM ............................................................................................................................. - 38 -
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Section 1 : Développement rural et urbain ........................................................................................ - 40 -
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Section 2 : Développement et croissance économique ..................................................................... - 43 -
Section 3 : Statistiques consolidées provisoires des activités de Micro-finance à Madagascar ...... - 46 -
Conclusion partielle de la deuxième partie*****************************************************
- 66 -
CONCLUSION*************************************************************************************************
ANNEXES*********************************************************************************************************
TABLEAUX******************************************************************************************************
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.,!&-***************************************************************************************************
%+/0#1%23#***********************************************************************************
- 67 -
Nom : RALAIARIMANANA
Prénoms : Herizo John
Titre : EFFICACITE DE LA MICRO-FINANCE (OTIV-CECAM-SIPEM)
Nombre de pages : 67
Tableaux : 17
Graphes : 2
RESUME
L’institution de micro-finance, une organisation qui offre des services financiers accessibles aux
pauvres ou des personnes à faibles revenus. Avant, si on voulait accéder au marché financier, il n’existait
pas encore que des banques mais grâce à Muhammad Yunus, une institution de micro-finance s’était apparu
et actuellement on trouve partout dans le monde. Elle a comme rôle d’intermédiaire financière et
intermédiaire sociale. L’objectif d’une telle institution de micro-finance est de satisfaire leurs clients ainsi
que leurs système soit pérenne. Pour qu’une personne constate l’efficacité de micro-finance, un pays
développé comme la France se tend vers la lutte contre l’exclusion bancaire, le sous-développement, d’où la
pauvreté. Ainsi ce pays a constaté qu’une institution de micro-finance joue un rôle de prévention, ajustement
de projet et médiation. Certes, la micro-finance est efficace pour les pays du Nord dans le cas où un objectif
qui était prévu sera atteint. Quant à Madagascar, l’institution de micro-finance était née en 1990 et s’était
développé surtout à partir de 1995. Pour le cas de l’OTIV, la CECAM et la SIPEM, une micro-finance est
agissante car elle permet les pauvres d’accéder au crédit afin que celles-ci puissent améliorer ses niveaux de
vie. La micro-finance permet alors le développement rural, le développement urbain qui engendre le
développement et croissance économique d’un pays. D’où la micro-finance est aussi efficace pour les pays
en développement comme Madagascar.
Mots clés : Micro-finance, paysans, pauvreté, usuriers, Muhammad Yunus, banques, intérêts, mutualistes,
financement, crédit, clients, membres
Encadreur : Dr RAZAFINDRAVONONA Jean
Adresse de l’auteur : Lot IC 10 Ambatofotsy Gare Antananarivo 102
Lot 409 F Cité Universitaire Ambatomaro Antananarivo 101
Tel n° : 0331491942 / 0340353089
E-mail : ralay_jonher@yahoo.fr
ralaiarimananaherizojohn@yahoo.com
Facebook : Herizo Ralay / Jonherjohn