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Les facteurs de perturbation et les comportements facilitateurs

Objectifs :
o Analyser les cause d’échec d’une communication orale
o Identifier les comportements facilitateurs
Introduction :
o La communication orale peut être soumise à des facteurs de perturbation qui
empêchent la communication d’atteindre son but.
o Ces facteurs de perturbation sont multiples. Ils sont liés à des difficultés de
communication chez les intervenants, à des perturbations dans le message ou à
des interférences liées au contexte.
Les perturbations relatives à l’émetteur et au récepteur :
Ces perturbations sont en général liées :
o au manque de préparation.
o aux différences de répertoire : la communication s’effectue entre des personnes
qui ont des cadres de référence différents et qui ne se comprennent pas. Ou
encore l’utilisation d’un registre de langue qui n’est pas adapté.
o Aux défauts de rétroaction : l’absence d’écoute ou d’observation de l’interlocuteur
entraîne de nombreuses incompréhensions.
Les perturbations liées au langage :
o Elles peuvent résulter aussi bien des mots prononcés que de la manière de les
prononcer ou de l’attitude.
o Le langage verbal :Utilisation d’un vocabulaire abstrait ou trop complexe.
Apparition parfois chez certains locuteurs de tics du langage qui perturbent la
communication.
o Absence de congruence : l’intonation, le ton de la voix peuvent être totalement
inadaptés au message ou à la situation.
Les perturbations liées au contexte :
o Les perturbations liées au temps :
o Moment mal choisi, délai non respecté, manque de ponctualité, durée de la
communication inadaptée.
o Les perturbations liées à l’espace :
o L’absence de confort, un aménagement maladroit
o Les outils et supports
o Ce sont en général les meilleurs alliés de l’oral mais ils peuvent devenir les pires
ennemis de leur utilisateur si celui-ci en maîtrise mal le fonctionnement, s’il les
utilise à outrance, s’il est victime d’une panne d’appareil ou de courant.
Les comportements facilitateurs :
Un comportement facilitateur est un comportement permettant de créer un climat
d’échange favorable à la communication.
L’écoute :
Il est important de concentrer son attention et de mettre toute son écoute à la disposition
de l’interlocuteur et d’appréhender son message dans toute son intégralité pour mieux
comprendre le contenu de sa communication. Des idées parasites peuvent intervenir
et distraire l’esprit de la personne qui écoute; il faut mobiliser toute son attention et
éviter que le cerveau ne vagabonde.
Le questionnement :
La pratique d’un questionnement adapté détermine l’efficacité d’une communication.
La façon de questionner dépend beaucoup de l’objectif poursuivi. De la simple
demande de renseignement à l’entretien de recrutement, la nature et l’ordre des
questions diffèrent considérablement.Le questionnement peut avoir pour objectif :
o De s’informer .
o De vérifier contrôler .
o D’évaluer.
o De former.
o D’élucider.
Pratiquer efficacement la technique du questionnement en communication orale
suppose de :
o Définir l’objectif,
o Adapter le nonverbal à l’objectif,
o Choisir le type de questions en fonction de l’objectif,
o Écouter les réponses, varier les questions, ne pas couper la parole.
La reformulation :
La technique consiste à redire d’une autre manière ce que l’on vient de dire pour se
faire mieux comprendre, ou à redire d’une autre manière ce qui vient d’être dit par
l’émetteur pour montrer qu’on à bien compris son message.
La reformulation est un excellent outil de rétroaction qui permet d’indiquer à l’émetteur
ce qui dans son message a été compris et retenu
Activité 1 :
Notez par écrit votre violon d’Ingres (loisir, passe-temps) et réfléchissez-y un petit
moment (10 minutes). En partant des éléments proposés ci-dessous préparez une
courte intervention:
Décrivez votre violon d’Ingres
Expliquez ce que vous appréciez dans votre violon d’Ingres
Susciter chez l’auditoire l’envie de s’adonner à cette activité

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