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RABAT
LES SOCIÉTÉS
COMMERCIALES
PROFESSEUR Chakib EL OUFIR
SEMESTRE 4 DROIT
Droit des sociétés – S4 Droit – Tronc commun 2018 - 2019
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Droit des sociétés – S4 Droit – Tronc commun 2018 - 2019
P L A N D U COURS
Chapitre 1 – Le contrat de société.
Chapitre 2 – Les sociétés de personnes.
Chapitre 3 – La SARL.
Chapitre 4 – La SA.
Chapitre 5 – La société en commandite par actions
INTODUCTION
1
- Dahir n° 1-96-83 du 1er août 1996 portant promulgation de la loi n° 15/95 formant code de
commerce, B.O. n° 4418, 3/10/1996, p. 568. Les bulletins officiels peuvent être consultés sur
le site du Secrétariat Général du Gouvernement : www.ssg.gov.ma
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- Il était question à un certain moment d'extraire de l'avant projet de 1989 la partie relative à
la SA pour être présentée isolément au parlement, mais devant le risque de dénaturer
l'économie du texte par rapport à son contexte, on préféra y renoncer !
7
- BO n° 4422 du 17/10/1996, p.661. Cette loi a été modifiée par la loi 20-05 promulguée par
dahir n° 1-08-18 du 23 mai 2008, B.O. n°5640 du19/06/2008 ; la loi 21/05 promulguée par
dahir du 14 février 2006 modifiant la loi 5/96, B.O. n° 5400, du 2 mars 2006 et son article 19
a été modifié par la loi 23-01 promulguée par dahir n°1-04-17 du 21/4/2004 modifiant la loi
relative au CDVM du 21/9/1993, B.O. du 6/5/2004.La loi 17/95 a été encore une fois
modifiée par une loi n°78/12 promulguée par dahir du 29 juillet 2015, B.O. n°6432 du
21/1/2016.
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8
- ALAMI MACHICHI M., "Précarité de la réforme de la SA", colloque sur "la nouvelle
réforme des SA : implications et enjeux", Casablanca, 15-16/12/1995, Revue Marocaine de
Droit et d'Économie du Développement, n° 37, 1996, p. 42.
9
- Id. EL MERNISSI M., rapport introductif, p.39.
10
- La vie économique, 5/12/96.
11
- Maroc Hebdo International n° 255 du 4 au 10/1/97, p. 13.
12
- Idem.
13
- L'économiste, 26/12/96, p.32
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- BO n° 4478 du 1/5/1997, p. 482.Cette loi a été modifiée par la loi 21-05 du 14/2/2006
BO n° 5400 du 2/3/2006 et par la loi 24-10 du 2 juin 2011 BO n° 5956 bis du 30/6/2011.
15
- Rappelons que l’avant-projet de code des sociétés proposait de reprendre, avec des
modifications importantes, toutes ces dispositions de droit commun relatives aux sociétés
dans ses articles 7 à 121.
16
- ALAMI MACHICHI M., op. cit. (8), p. 43.
17
- V. discours d'ouverture du ministre du commerce, de l'industrie et l'artisanat au colloque
sur "la nouvelle réforme des SA : implications et enjeux", op. cit. (8), p. 20.
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plus tard l'élaboration d'un autre texte relatif aux autres sociétés, avec
tous les inconvénients que cela engendre, sans oublier les dispositions
du D.O.C. qui, tout en restant en vigueur, gardent toujours les traces du
droit du début du siècle dernier.
D – ENTREE EN VIGUEUR DES LOIS NOUVELLES
Ces lois sont, en principe, applicables aux sociétés constituées à
compter de la date de la mise en vigueur des dispositions relatives au
registre du commerce figurant au livre I du code de commerce de 1996
(art. 443 loi 17/95 et art. 120 loi 5/96).
Or, l’application de ces dispositions était en pratique
« conditionnée » par les textes réglementaires de leur mise en
application. Il s’agit en l'occurrence du décret n° 2/96/906 du 18 janvier
1997 portant application du chapitre II, relatif au registre du commerce,
du titre IV du livre I du code de commerce 18 et de l'arrêté du ministre de
la justice du 18 janvier 199719.
18
-B.O. n° 4449 du 20 janvier 1997, p. 135.
19
- Idem, p. 139.
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En vertu de l’article 982 «la société est un contrat par lequel deux
ou plusieurs personnes mettent en commun leurs biens ou leur travail,
ou tous les deux à la fois, en vue de partager le bénéfice qui pourra en
résulter».
22
- V. CHAMPAUD (Cl.), Le pouvoir de concentration de la société par actions, Paris, Sirey,
1962 PAILLUSSEAU (J.), La société anonyme : technique d'organisation de l'entreprise,
Paris, Sirey, 1967 ; du même auteur, "Le contrat de société existe-t-il encore ?" Le droit
contemporain des contrats, Travaux de la Faculté des Sciences Juridiques, Rennes.
Economica, 1987, p. 125 ; "Les fondements du droit moderne des sociétés", J.C.P., 1984, I,
3148 ; "L'EURL ou des intérêts pratiques et des conséquences théoriques de la société
unipersonnelle", J.C.P. éd. E, 1986, II, 14684, p. 217 ; "La modernisation du droit des
sociétés commerciales, une reconception du droit des sociétés commerciales", D. 1996,
287.
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Qui n'ont pas atteint l'âge de la majorité légale qui est actuellement de 18 années
grégoriennes révolues.
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Ensuite, on notera que rien n'interdit dans notre droit de créer une
société entre parents ou entre époux ; ce qui est d'ailleurs à la base d'un
grand nombre de sociétés au Maroc.
En France, les sociétés entre époux, à l'exception des sociétés par
actions, ont pendant longtemps été interdites.
La validité de ces sociétés n'a été reconnue que depuis
l'ordonnance du 19 décembre 1958, encore que les deux époux ne
devaient être indéfiniment et solidairement responsables des dettes
sociales dans la même société. Ce qui limitait vis-à-vis des époux les
formes de sociétés à adopter ; il leur était ainsi interdit d'être seuls
associés d'une société en nom collectif ou d'être seuls commandités
dans une société en commandite27.
Depuis la loi du 23 décembre 1985 relative à l'égalité des époux
dans les régimes matrimoniaux, il n'existe désormais plus aucune
restriction de ce genre, les époux peuvent s'associer entre eux ou avec
d'autres dans n'importe quelle forme de société et peuvent participer
ensemble ou avec d'autres à la gestion de leur société 28.
c – Le nombre d'associés
L'article 982 pose le principe de la pluralité d'associés ; il exige par
conséquent, pour la constitution d'une société, le concours d'au moins
deux personnes.
La société peut être créée par des personnes physiques ou par
des personnes morales, ou encore par des personnes physiques et des
personnes morales.
Donc, deux associés suffisent pour créer une société de
personnes (SNC ou SCS) ou une SARL de type classique, 5 pour la SA,
27
- V. art. 1841 ancien du code civil al. 2,3 et 4 ; ensuite art. 1832-1 du même code qui a par
la suite été modifié par la loi du 4 janvier 1978.
28
- V. art. 1832 – 1, al. 1 code civile
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- V. infra les causes de dissolution des sociétés.
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- Particulièrement la société en nom collectif, car dans la société en commandite simple
les commanditaires sont obligés d'effectuer des apports capitalisables dans la mesure où
leur responsabilité est limitée à ces apports.
31
- JEANTIN (M), Droit des sociétés, Paris, Montchrestien, Collection Domat droit privé, 2 ème
éd. 1989, p. 43.
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Voir infra.
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C'est ce qui justifie, d'une part, que l'apporteur est tenu de la même
garantie que le bailleur envers le preneur (art 998 DOC) et explique,
d'autre part, les règles relatives au risque.
- En cas d'apport en usufruit, par exemple un fonds de commerce,
la société acquiert la qualité d'usufruitier et l'apporteur devient nu-
propriétaire. Autrement dit, la société devient propriétaire de l'usufruit,
alors qu'en cas d'apport en jouissance, l'associé reste propriétaire du
bien et est considéré seulement comme un bailleur (non pas nu-
propriétaire). C'est ce qui explique que l'apport en usufruit soit soumis
aux mêmes règles que l'apport en propriété, en ce qui concerne la
transmission du droit de propriété, la garantie et les risques.
c. Les apports en industrie et en crédit commercial
C'est ce que le D.O.C. appelle le travail; la doctrine distingue
l'apport en industrie de l'apport en crédit commercial.
Ces apports ne peuvent être faits que dans les sociétés de
personnes car la responsabilité des associés est illimitée et ne peuvent
être faits dans la S.A.R.L. que dans certaines conditions. Du moment
qu'ils ne sont pas saisissables, ils n’entrent pas dans le capital social (ce
sont des apports non capitalisés).
Ces apports donnent lieu à l'attribution de parts sociales appelée
"parts d'industrie" qui donnent droit à une part des bénéfices et rendent
leur titulaire responsable des dettes de la société à concurrence de
l’évaluation de la valeur de son apport. Si aucune évaluation n'a été faite
l'apporteur en industrie est aligné sur le plus petit apporteur de biens
capitalisables.
1/ L'apport en industrie
C'est l'apport fait par un associé à une société de son travail : c'est-
à-dire son activité professionnelle, ses connaissances techniques et son
expérience dans le domaine de l'activité de la société.
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- Article 1 du dahir n° 1-58-376 du 15 novembre 1958 réglementant le droit d’association,
(B.O. 27/11/1958, p. 1909 ; rectificatif B.O. 9 janvier 1959, p. 65) modifié et complété par le
Dahir portant loi n° 1-73-283 du 10 avril 1973 et par le décret-loi n° 2-92-719 du 28
septembre 1992.
34
- Cass. Chambres réunies, 11 mars 1914, Caisse Rurale de la commune de Manigod,
Dalloz Périodique, 1914, I, p. 257, note SARRUT (L), HOUIN (R) et BOULOC (B), n° 44.
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36
- B.O. 14/2/1947, p. 126.
37
- L'article 7 de l'APCS comptait combler cette lacune de l'article 982 en prévoyant que "le
contrat de société emporte de plein droit l'engagement des associés à contribuer aux
pertes", c'est-à-dire sans être prévue par les statuts.
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- Il faut signaler que l'APCS avait repris la même disposition par son article 55 al 1, mais il
a consacré le principe de la liberté des associés de déterminer d'autres bases de répartition
des bénéfices et des pertes, à condition de respecter les règles qui interdisent les clauses
léonines.
39
- L'article 1034 DOC stipule dans ce cas que "l'associé lésé par une clause de ce genre a
recours contre la société jusqu'à concurrence de ce qu'il a touché en moins, ou payé en
plus, de sa part contributive".
40
-Par exemple prévoir qu'un associé qui a fait 20% des apports recevra 40% des bénéfices.
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- Ce sont là les solutions qui étaient adoptées par l'APCS qui stipule dans son article 56 :
"Est réputée non écrite toute stipulation qui, directement ou indirectement, attribue à un
associé la totalité des bénéfices ou l'exonère de la totalité des pertes. Il en est de même de
toute stipulation qui réduit à une portion insignifiante sa part dans les bénéfices ou sa
contribution aux pertes".
42
- Cependant, lorsque la société a été constituée en vue d'une affaire déterminée, la
liquidation définitive des comptes et la répartition des bénéfices n'ont lieu qu'après
l'accomplissement de l'affaire (art 1041).
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D – "L’AFFECTIO SOCIETATIS"
C'est une expression latine qui désigne l'intention de s'associer, il
s'agit de l'esprit sociétaire. Cette condition psychologique ne figure pas à
l'article 982 DOC parmi celles qui définissent la société ; elle a été
élaborée par la jurisprudence. Par un jugement du 30 juin 1958, le
tribunal de première instance de Casablanca avait jugé qu'un contrat ne
peut être considéré un contrat de société alors même qu'il est qualifié
comme tel par les associés dès lors que l'affectio societatis, qui est à la
base de toute société, fait défaut dans ce contrat 46.
1 - Problème de définition
Pour la jurisprudence, l'affectio societatis suppose que les associés
collaborent de façon effective à l'exploitation dans un intérêt commun et
sur un pied d'égalité, chacun participant aux bénéfices comme aux
pertes47.
Il consiste donc dans la volonté des associés de collaborer de
façon active (vote, participation à la gestion, etc.), volontaire (car on ne
subit pas la participation à la vie sociale) et égalitaire (puisqu’il n’existe
pas de lien de subordination entre les associés).
Les divergences doctrinales sur la définition de cette notion
reflètent surtout l'intensité plus ou moins forte de l'affectio societatis
suivant les types des sociétés. S'il est souvent très fort dans les petites
sociétés de personnes (collaboration des associés à la gestion), il est
beaucoup moins ressenti dans les sociétés de capitaux où la société est
considérée comme un simple investissement (et la collaboration se limite
à la participation au vote le cas échéant), sinon inexistant, dans d'autres
sociétés, notamment celles cotées en bourse.
46
Majalat Al Ahkam Al Maghribia, n° 1282, 1961-1962.
47
- Cass. Com. 3 juin 1986, Revue des sociétés, 1986, p. 585, note Guyon.
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2 - Utilité
En réalité, l'affectio societatis est une notion utilisée par les
tribunaux dans le but de distinguer le contrat de société des autres
contrats ayant certains traits communs avec la société. Le contrat de
société se distingue notamment du contrat de travail et du contrat de prêt
avec participation aux bénéfices.
Dans le contrat de travail, l'affectio societatis ne peut exister
puisque cette dernière suppose l'absence de tout lien de subordination ;
l'employé recevant un salaire est subordonné à son employeur et, même
si le premier est rémunéré par une participation aux bénéfices, il ne peut
être considéré comme un associé ayant fait un apport en industrie 48.
Dans un contrat de prêt avec participation aux bénéfices, par
exemple une personne qui prête des fonds à une société et reçoit en
contrepartie une quote-part des bénéfices, est-elle prêteur ou associé ?
Dans ce cas, il y a absence d'affectio societatis dans la mesure où le
prêteur ne participe ni aux pertes de la société, ni à la gestion effective
de celle-ci49.
En outre, c'est l'affectio societatis qui permet aux juges de qualifier
les sociétés créées de fait.
C'est, en définitif, au juge qu'il revient de se prononcer sur
l'existence ou l'absence de l'affectio societatis dans les relations
contractuelles entre les parties. Par conséquent, c'est le juge qui va
déterminer la qualification juridique du contrat, sans avoir à tenir compte
de celle donnée par les parties.
48
Article 983 DOC : La participation aux bénéfices accordée aux employés et représentants d'une
personne ou d'une société, à titre de rétribution totale ou partielle de leurs services, ne suffit pas à leur
conférer la qualité d'associés, à défaut de toute autre circonstance.
49
- Dans le contrat de prêt, le prêteur dispose, tout au plus, du droit de contrôle de certaines
opérations de l'entreprise.
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- En ce qui concerne la SA, l'engagement des actionnaires peut résulter, soit de la
signature des statuts, soit, à défaut, de la signature des bulletins de souscriptions.
Il faut souligner que les associés peuvent seulement désigner des mandataires justifiant d'un
pouvoir spécial pour signer les statuts.
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51
- A cet égard, l'article 113 de la loi 5/96 sanctionne, d'un emprisonnement de 1 à 6 mois
et/ou d'une amende de 2 000 à 40 000 dh, les gérants qui, sciemment, auront fait dans les
statuts une fausse déclaration concernant la répartition des parts sociales entre tous les
associés, la libération des parts ou le dépôt des fonds, ou auront omis volontairement de
faire cette déclaration dans les statuts.
52
Il s’agit de la loi n°24-10 modifiant la loi 5/96 relative à la SARL et les autres sociétés
commerciales, loi du 2 juin 2011 BO n° 5956 bis du 30/6/2011.
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contre, dans les autres sociétés, les apports en numéraire doivent être
libérés intégralement dès la constitution.
Pour les S.A. la réalisation du capital se fait par des bulletins de
souscription qui doivent être établis en double exemplaire, dont l’un est
remis au souscripteur contenant un certain nombre de renseignements
sur la société.
a - La libération des apports en numéraire
La libération est l’exécution de la souscription par la réalisation de
l’apport promis, soit en numéraire, soit en nature 53.
En principe, la libération des apports se fait en totalité dès la
constitution des sociétés. Cependant, les actions en numéraire des S.A.
et les parts en numéraire des SARL (si capital il y a) doivent être libérées
lors de la souscription au moins du quart de leur valeur nominale, mais il
peut être prévu que la libération doit être intégrale dès la souscription.
Sinon, s'agissant de la S.A., la libération des 3/4 restants doit
intervenir en une ou même en plusieurs fois suivant la décision du
conseil d’administration ou du directoire dans un délai qui ne peut
dépasser 3 ans à compter de l’immatriculation de la S.A. au RC.
Et pour la SARL, la libération du surplus peut intervenir en une ou
plusieurs fois sur décision du gérant dans un délai qui ne peut excéder 5
ans à compter de la date d’immatriculation.
A défaut de procéder aux appels de fonds dans le délai de cinq ans
pour réaliser la libération intégrale du capital, tout intéressé peut
demander au président du tribunal de commerce statuant en référé :
- soit d'enjoindre sous astreinte au gérant de procéder à ces appels
de fonds,
- soit de désigner un mandataire chargé de procéder à cette
formalité.
53
- MERLE (Ph.), Droit Commercial - Sociétés Commerciales, Paris, Dalloz, 1992, p. 221.
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54
En vertu de la loi, le commissaire aux apports doit être un expert comptable, mais en
pratique, ce dernier a recours à un expert judiciaire assermenté spécialisé dans le domaine
à évaluer et c’est ce dernier qui établit le rapport.
55
- En plus de la responsabilité civile du fait des fautes professionnelles, les commissaires
aux apports encourent l’emprisonnement de 1 à 6 mois et une amende de 8 000 à 40 000 dh
en cas d’attribution frauduleuse à un apport en nature d’une évaluation supérieure à sa
valeur réelle.
56
- La description et l’évaluation des apports en nature qui doit être contenue dans les
statuts sont justement établies sur la base de ce rapport.
57
L'art 247 du CGI exige ce rapport du commissaire aux apports quelle que soit la valeur
des apports en nature.
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59
- Rappelons cependant que la personnalité morale n’était reconnue aux sociétés dans
notre droit que de manière implicite (art. 35 code commerce 1913 et 28 code de procédure
civile).
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60
- Art. 27 loi sur la SA, applicable à toutes les sociétés commerciales.
61
Loi 21/05 promulguée par dahir du 14 février 2006 modifiant la loi 5/96, B.O. n° 5400, du 2
mars 2006 et loi 20/05 concernant la S.A.
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§ 1 – LA DENOMINATION SOCIALE
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SOCIÉTÉS multinationales
Il existe cependant des sociétés qui ne sont régies par aucune loi
nationale, il s'agit des sociétés internationales qui sont comparées par
certains auteurs aux personnes physiques apatrides, avec cette
différence qu'elles sont créées par des conventions internationales (entre
Etats) et régies par leurs seuls statuts sans être rattachées à une loi
nationale73. On peut citer comme exemples le S.A.S. (Scandinavian Air
Lines System), la S.F.I. (Société financière Internationale)74 etc.
A la différence des sociétés internationales, les sociétés
multinationales ont plusieurs nationalités. Ce sont des sociétés qui
70
M. Cozian, A. Viandier, F. Deboissy, Droit des sociétés, Litec 28ème édition, 2015, no 234, p.
130.
71
P. Merle, Droit commercial, Sociétés commerciales, Précis Dalloz, 12ème édition, 2008, no
84, p. 118.
72
Mamouni D., La liberté contractuelle en droit des sociétés, Thèse, UMV, FSJES Rabat,
2018, p. 35
73
- HAMEL (J), LAGARDE (G) et JAUFFRET (A), Droit commercial – Sociétés-
Groupements d'intérêt économique – Entreprises publiques, Paris, Dalloz, T. I, 2ème éd.,
1980, n° 420-2.
74
- Créée par la convention du 11 avril 1955.
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§3 – LA CAPACITE DE LA SOCIETE
La capacité des sociétés n’est pas aussi large que celle des
personnes physiques. En effet, une société n’a de raison d’exister qu’en
fonction d’une activité économique (objet social). Sa capacité se limitera
donc aux actes relatifs à l’objet social défini dans les statuts ; c’est la
règle dite de la spécialité ou de la spécialisation.
Pour exercer ses droits, une société doit faire appel à des
représentants qui sont obligatoirement des personnes physiques. Ces
derniers accomplissent les actes au nom de la société. Ce sont les
dirigeants de la société qui remplissent cette fonction. Il s'agit de la
capacité d'exercice de la société qui est exercée par ses dirigeants.
75
Alors qu'une filiale n'a pas de personnalité morale distincte de la société, une succursale
est une annexe de l'entreprise gérée par la société mais qui a une personnalité morale
propre.
76
- HAMEL (J) et autres, op. cit., n° 420-2.
77
- C'est une société de transports aériens créée par la convention de Yaoundé du 14 mars
1961 qui lui attribue cumulativement la nationalité de chacun des États signataires (les Etats
de l'Union Africaine et malgache).
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§4 – LE PATRIMOINE
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79
Cass. Com., 15 mars 2017, no 15-5002.
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80
D. Vidal, Droit des sociétés, LGDJ, 6ème édition, 2008, no 1340, p. 658.V. sur la question la
thèse de MAMOUNI D. op. cit. p. 64 et svt.
81
BO no 5680 du 6 novembre 2008 (en arabe).
82
Idem, p.67. En France, ces sociétés sont immatriculées su RCS.
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§ 3 – LA SARL
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C'est-à-dire sans avoir l'intention de créer une société en participation.
84
Mamouni D. thèse précitée, n° 40.
51
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85
- C’est pourquoi le législateur n’en exige aucune formalité de publicité. Ce caractère
occulte ne joue qu’à l’égard des tiers et non pas vis-à-vis de l’administration fiscale ; la
société doit se faire déclarer. En effet, les bénéfices réalisés sont soumis à l’impôt sur les
sociétés si un seul associé est une personne morale, et à l’impôt sur le revenu si tous les
participants sont des personnes physiques; néanmoins ces derniers peuvent décider de
soumettre leur société à l’impôt sur les sociétés.
52
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86
Voir cour d'appel de Casablanca 10-XIII- 1985, GTM, N;S;, 1986, n°45, p. 422 qui avait
jugé que "l'une des conséquences de ce jugement (prononçant la nullité) est qu'il en fait une
société de fait"
53
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54
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A – LE CAPITAL ET LA RESPONSABILITÉ
La loi ne prévoit pas de capital minimum. Les apports peuvent être
faits en numéraire, en nature ou en industrie ; ils donnent droit à
l’attribution de parts sociales d’égale valeur choisie par les associés, car
la loi n’impose aucune valeur nominale minimale des parts sociales.
Rappelons que seuls les apports en nature et en numéraire entrent dans
le capital social, l’apport en industrie n’étant pas capitalisable.
L’apporteur de l’apport en industrie reçoit des "parts sociales d’industrie"
et non pas des parts de capital ; à ce titre, et comme tout associé, il
reçoit sa part dans les bénéfices et engage sa responsabilité illimitée.
La responsabilité des associés constitue donc une contrepartie à la
faiblesse du capital ; en effet, ces derniers sont responsables
indéfiniment et solidairement des dettes de la société. Et, en cas de
condamnation judiciaire de la société, le jugement est alors de plein droit
exécutoire contre tous les associés, càd sans que ce soit prononcé dans
le jugement.
89
D. Mamouni, « Forme sociétaire commerciale comment faire un choix éclairé ? », El
Manara, décembre 2016, no 16, p. 50.
55
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90
S'agissant de la responsabilité civile des gérants, voir infra chapitre 3 relatif à la SARL,
quant à la responsabilité pénale, elle résulte de nombreuses dispositions de la loi 5/96.
91
Il faut par exemple mentionner dans les statuts que "la société sera dirigée par un ou deux
ou trois…gérants nommés par assemblée générale…" ; à défaut d'une disposition de ce
genre, tous les associés seront considérés des gérants.
56
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Que le gérant soit ou non associé, les statuts fixent librement les
conditions de sa nomination (majorité ou unanimité) ; à défaut de
dispositions statutaires, sa désignation requiert l'unanimité puisque dans
ce cas, il y a modification de la règle suivant laquelle en cas de silence
des statuts tous les associés sont gérants. Autrement dit, la nomination
des gérants s'effectue à l'unanimité, sauf disposition contraire des
statuts.
Le gérant peut être une personne physique ou morale, dans ce
dernier cas, la personne morale doit désigner son représentant qui sera
responsable de la même manière que les personnes physiques.
Le gérant, s’il est associé il doit nécessairement avoir la capacité
de faire le commerce ; mais il n’est pas obligatoirement commerçant
dans le cas où il ne ferait pas partie de la société (il n'est dans ce cas
que mandataire).
Il lui est possible de cumuler plusieurs mandats de gérant dans
plusieurs sociétés ; mais il lui est interdit d'exercer une activité similaire à
celle de la société, sauf s'il est autorisé par les associés.
Sa rémunération est fixée par les statuts ou par décision ultérieure
des associés.
A ce titre le gérant n’est pas un salarié mais un mandataire social
puisqu’il n’est pas lié à la société par un contrat de travail mais par un
mandat. Par conséquent, sa rémunération ne se confond pas avec le
salaire (juridiquement parant) et il ne peut prétendre à une indemnité de
licenciement en cas de révocation.
B – LA CESSATION DES FONCTIONS
Les fonctions du gérant prennent fin par démission, incapacité,
déchéance ou révocation par les associés.
57
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§ 4 – LA FIN DE LA SNC
63
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A- LES ASSOCIÉS
La société en commandite simple (ou société par intérêt) est une
société de personnes qui se caractérise par la coexistence de deux
catégories d'associés : des commandités qui ont le statut d'associés en
nom collectif et des commanditaires qui ne répondent des dettes
sociales qu'à concurrence du montant de leur apport et qui n'ont pas, à
ce titre, la qualité de commerçant (article 20 loi 5/96).
Pour être valablement constituée, elle doit comprendre au moins
deux associés : un commandité et un commanditaire. Pour être
commanditaire, il suffit donc d'avoir la capacité civile.
La société en commandite simple se caractérise, en outre, par la
prédominance de l'intuitu personae chez les commanditaires, ce qui
entraîne, en principe, l'incessibilité des parts sociales ; ce qui la distingue
de la société en commandite par actions où les capitaux comptent plus
que les associés et dont les actions sont, par conséquent, librement
cessibles.
B - LES APPORTS ET LE CAPITAL
Les commandités ont la possibilité de réaliser toute sorte d'apport,
y compris en industrie ; par contre, il est interdit aux commanditaires de
faire des apports en industrie.
64
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§ 2 - LA GESTION DE LA SCS
97
Y compris la question relative au dépassement de l'objet social et des limites statutaires.
65
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98
Sinon, il y aura un commandité en moins dans la société.
66
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§ 4 - LA FIN DE LA SCS
67
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l'un d'eux, la société est dissoute, à moins que, s'il existe un ou plusieurs
autres commandités, la continuation de la société ne soit prévue par les
statuts ou que les associés ne la décident à l'unanimité des
commandités et la majorité en nombre et en capital des commanditaires
(art 30). Dans ce cas, l'associé sortant est indemnisé de la valeur de ses
droits sociaux, laquelle valeur est déterminée par un expert désigné par
ordonnance du président du tribunal statuant en référé (art 18 al.2).
CHAPITRE 3 – LA S A R L
La SARL était réglementée par le dahir du 1 er septembre 1926 qui
avait rendu applicable au Maroc la loi française du 7 mars 1925.
Actuellement, elle est régie par les articles 44 à 87 de la loi 5/96
qui a abrogé les dispositions du dahir de 1926.
La SARL est considérée comme une société hybride dans la
mesure où elle possède certaines caractéristiques des sociétés de
personnes et d’autres des sociétés de capitaux.
Depuis la loi 5/96, il est devenu possible de créer une SARL à
«associé unique».
68
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par les associés dans les statuts", prévoit le nouvel art. 46. Et la note de
présentation de la loi 24-10 de préciser que "la présente loi vient
confirmer la volonté du gouvernement de faciliter et simplifier la création
de la société à responsabilité limitée en supprimant l’exigence d’un
capital minimum".
L’absence d’un capital social minimal va purement et simplement
pousser dans la pratique les créanciers à réclamer plus de garanties sur
les biens personnels des associés ou des gérants.
De toute les manières, en pratique, le capital social ne constitue en
rien la garantie des créanciers sociaux puisque « les apports effectués
pour constituer le capital peuvent être librement utilisés et être
entièrement dépensés ou investis juste après la constitution ».
Mais alors que la valeur nominale des parts sociales était fixeé
initialement à 100 dh, ensuite à 10 dh, la loi 24-10 prévoit seulement que
le capital social est divisé en parts sociales à valeur nominale égale, ce
qui veut dire qu’il appartiendra désormais aux associés de déterminer la
valeur nominale en risquant, éventuellement, de se retrouver avec des
SARL à capital dérisoire et avec une responsabilité limitée.
Par ailleurs, en considérant la responsabilité limitée des associés,
les apports en industrie sont toujours interdits dans la SARL (Art. 51 al.
2).
Tout en supprimant le capital social, la loi 24-10 continue quand
même à interdire les apports en industrie dans la SARL (Art. 51 al. 3).
Toutefois, une exception à cette interdiction a été introduite en droit
français par la loi du 10 juillet 1982 afin de permettre la constitution de
SARL entre époux100, elle concerne les conjoints de commerçants et
d'artisans qui travaillent dans l'entreprise familiale.
100
- Rappelons que depuis la loi du 23/12/1985, il est permis de constituer société entre
époux en France.
69
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70
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105
Dans les SARL françaises ce chiffre a été porté à 100 par l’ordonnance du 25 mars 2004.
106
- Les sociétés d'investissement sont notamment les SICAV (les sociétés d'investissement
à capital variable, spécialisées dans le placement des valeurs mobilières) et les sociétés
d'investissement qui cherchent à promouvoir l'investissement réel (c'est-à-dire dans des
domaines autres que financiers). Si ces sociétés ne peuvent adopter la forme de la SARL,
c'est parce qu'il est interdit aux SARL d'émettre des valeurs mobilières et donc de recourir à
la collecte des fonds du public (v. art. 54 de la loi).
107
La capitalisation boursière est l'évaluation des titres selon leur cotation à la bourse des
valeurs.
71
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108
- On verra plus loin qu'il en est de même en ce qui concerne les SA pour le président du
conseil d'administration, le directeur général, les directeurs généraux délégués, le président
et le vice-président du conseil de surveillance ainsi que pour les membres du directoire.
109
- Cette possibilité de nommer un gérant étranger est très utile lorsque tous les associés
sont des personnes morales.
72
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A – LES POUVOIRS
Ils sont identiques à ceux des gérants de la SNC (v. art. 63).
Il existe toutefois une différence quant à l’engagement de la société
vis-à-vis des tiers. En effet, si pour la SNC la société est engagée dans
la limite de l’objet social, la SARL se trouve tenue de tous les actes de
gestion du gérant même s’ils dépassent l’objet social, à moins de
prouver que les tiers connaissaient ce dépassement, ce qui demeure
difficile en pratique car la publication des statuts ne suffit pas à constituer
cette preuve.
Les limites statutaires des pouvoirs du gérant sont inopposables
aux tiers.
B – LA RESPONSABILITÉ DU GÉRANT
Sa responsabilité peut être civile ou pénale.
a – La responsabilité civile
Elle se fonde sur la théorie des obligations qui suppose trois
conditions : une faute, un dommage et un lien de causalité entre la faute
et le dommage.
Il existe trois types de fautes concernant la gérance :
- des fautes de gestion (mauvais contrats, emprunts trop forts, etc.) ;
- la méconnaissance ou la violation des lois et règlements en vigueur
(non-respect du droit du travail, par exemple) ;
- ou encore le non-respect des statuts (lorsque le gérant outrepasse ses
pouvoirs que les statuts limitent).
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§ 1 – INFORMATION ET COMMUNICATION
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78
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113
Capitaux propres : ensemble des ressources financières définitivement à la disposition de
l'entreprise. On parle aussi de fonds propres : ressources internes d'une entreprise (opposé à
endettement, emprunt).
79
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80
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dire quand les fondateurs utilisent des moyens publicitaires pour inciter
des personnes à devenir leurs associés.
Le capital social est divisé en actions dont le montant nominal ne
peut être inférieur à 50 dh, et à 10 dh pour les sociétés dont les titres
sont cotés en bourse (art. 246 al. 3 modifié par la loi 20/05). Alors que la
valeur nominale était de 100 dh, les pouvoirs publics ont expliqué cette
baisse par le fait de rendre les S.A. accessibles à un large éventail
d'épargnants et donc de redynamiser le marché boursier marocain. Or,
dans la réalité, le droit de souscription aux sociétés nouvellement
introduites à la cote de Casablanca n'a jamais atteint ce niveau de prix
(10 dh) !
3 – Les apports : Les associés qu’on nomme des actionnaires
peuvent faire des apports en numéraire et en nature 117, les apports en
industrie étant interdits.
La contrepartie des apports est représentée par des titres
négociables qu’on appelle des actions ; ces dernières peuvent être
cotées en bourse. Par conséquent, toute personne peut acheter ou
céder librement les actions qu’elle détient sur ce marché par
l’intermédiaire des sociétés de bourse118.
4 – L’objet social : La forme de la SA est imposée pour certaines
activités économiques : l’activité bancaire, les entreprises
d’investissement, les entreprises de crédit immobilier.
SECTION 2 – LA GESTION DE LA SA
La nouvelle loi offre désormais un choix entre deux types de
gestion de la SA : un mode traditionnel à l’instar de celui prévu par le
dahir de 1922, avec un conseil d’administration et son président, et un
117
V. introduction
118
La loi 20/05 a interdit de soumettre la négociabilité des actions cotées en bourse à
l'agrément des actionnaires (art.255).
81
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119
- Lois allemandes du 30/1/1937 et 6/9/1965.
82
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120
- Pour le nombre des administrateurs en cas de fusion, voir article 39 alinéas 2 et 3.
121
- C’est-à-dire qu’il faut qu’il y ait un lien de subordination entre le salarié et la société et,
suivant la jurisprudence française, le contrat de travail doit être « sérieux et sincère ». Mais,
comme le législateur n’a pas exigé un délai minimum d’ancienneté du contrat de travail, rien
n’interdit à l’intéressé de décrocher de la société un contrat de travail juste avant sa
nomination au poste d’administrateur.
83
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84
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DG
122
Surtout pour les sociétés qui ont plusieurs filiales.
123
- En cas de silence des statuts, stipule l'article 67dans sa nouvelle rédaction, la direction
générale est assurée par le président du conseil d'administration.
85
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124
- Une fois le choix fait, le conseil d'administration doit en informer la prochaine assemblée
générale et procéder aux formalités de dépôt, de publicité et d'inscription au registre de
commerce.
125
- Si le directeur général est un administrateur, la durée de ses fonctions ne peut pas
excéder celle de son mandant.
86
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2 - Pouvoirs
Le directeur général assume sous sa responsabilité la direction
générale de la société. Il la représente dans ses rapports avec les tiers.
Il peut demander au président de convoquer le conseil
d'administration sur un ordre du jour déterminé, et ce dernier est lié par
cette demande.
Sous réserve des pouvoirs attribués au conseil d'administration et
aux assemblées générales, et dans les limites fixées par les statuts, le
cas échéant, le directeur général est investi des pouvoirs les plus
étendus pour agir au nom de la société. Il engage la société même pour
les actes qui dépassent l’objet social. Les limites statutaires ou celles
fixées par le conseil d'administration sont inopposables aux tiers.
L'étendue et la durée des pouvoirs des directeurs généraux
délégués vis-à-vis de la société sont déterminées par le conseil
d'administration sur proposition du directeur général. Mais à l'égard des
tiers, ils disposent des mêmes pouvoirs que le directeur général.
b – Le président du conseil d'administration
1. Statut
L’article 63 exige que le président soit élu par le conseil
d’administration exclusivement en son sein ; il doit donc obligatoirement,
à peine de nullité de sa nomination, être un administrateur de la société
et être une personne physique ; la durée de sa présidence ne peut
excéder celle de son mandat d’administrateur, mais il est rééligible 126.
Il peut également être révoqué "ad nutum" par le conseil
d'administration. Comme il est administrateur, il peut aussi être révoqué
126
- A la différence de la loi française qui fixe à 2 le nombre de mandats que le président
peut exercer simultanément dans des SA, la loi 17/95 n’interdit guère le cumul de mandats,
elle ne prévoit non plus aucune limite d’âge, alors qu’en France cette limite est de 65 ans à
défaut de disposition statutaire.
87
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en tant que tel par l'assemblée générale et il sera indirectement mis fin à
sa fonction de président.
La révocation ou la cessation de fonction du président, pour être
opposable aux tiers, doit faire l'objet d'une inscription au registre de
commerce.
2. Pouvoirs
Le président du conseil d'administration, s'il n'est pas en même
temps PDG, il n'est plus investi des pouvoirs les plus étendus pour agir
en toutes circonstances au nom de la société, il ne représente plus la
société dans ses rapports avec les tiers ; il se contente désormais de :
- représenter le conseil d'administration ;
- organiser et diriger ses travaux, et en rendre compte à l'assemblée
générale ;
- veiller au bon fonctionnement des organes de la société et de
s'assurer que les administrateurs sont en mesure de remplir leur
mission.
Ce n'est que dans le cas où les statuts gardent le silence sur le
choix laissé au conseil d'administration relatif à la formule de gestion,
c'est-à-dire le recours à la nomination d'un directeur général, que le
président se charge de la direction générale de la société, mais dans ce
cas, sous le nom de Président Directeur Général (PDG). Et lorsque le
président assure la direction générale de la société, ce sont alors les
mêmes dispositions concernant les pouvoirs du directeur général qui
s'appliquent.
88
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A – LE DIRECTOIRE
a – Conditions
Le directoire ne peut comprendre plus de 5 membres appelés
directeurs, 7 si les actions de la société sont cotées à la bourse, mais
lorsque le capital ne dépasse pas 1 500 000 dh, les fonctions du
directoire peuvent être exercées par un directeur unique.
Ils sont nommés par le conseil de surveillance pour une durée de 4
ans à défaut de dispositions statutaires (art. 81). Toutefois, quand les
statuts déterminent la durée du mandat des directeurs, cette durée ne
peut être inférieure à 2 ans ni dépasser 6 ans. Ils sont rééligibles.
Ce sont obligatoirement des personnes physiques (sous peine de
nullité de leur nomination) qui, à la différence des administrateurs,
peuvent être choisies en dehors des actionnaires. Ils peuvent donc être
choisis parmi les salariés de la société, c'est d'ailleurs l'essence même
de ce mode d'administration.
Afin d’assurer l’indépendance du directoire par rapport au conseil
de surveillance, une règle est posée par la loi sur les SA : le non-cumul
de fonctions dans les deux organes. L’article 86 interdit formellement, en
effet, aux membres de ce dernier de siéger au directoire et s’il arrive
qu’un membre du conseil de surveillance soit désigné au directoire, sa
nomination ne serait pas nulle, mais il serait simplement et
automatiquement mis fin à son mandat au sein du conseil de
surveillance dès son entrée en fonction.
Et, lorsqu'une personne morale membre du conseil de surveillance
est représentée par une personne physique, il est interdit à cette
dernière de faire partie du directoire.
89
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90
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91
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127
La nomination du vice président du CS est devenue facultative depuis la loi 78-12 de
2015 qui a modifié l'art. 90 de la loi 17/95
92
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128
Art. 134.
93
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129
Art. 136
94
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La majorité des deux tiers des voix dont disposent les actionnaires
présents ou représentés est nécessaire pour prendre une décision.
Toutefois, certaines décisions ne peuvent être décidées qu’à
l’unanimité des actionnaires ; il en est ainsi de l’augmentation du capital
par majoration de la valeur nominale des actions, à moins qu’elle ne soit
réalisée par incorporation de réserves, bénéfices… (art. 184), il en est de
même de la transformation de la SA en société en nom collectif.
Remarques :
- À côté de ces deux types d’assemblées, on trouve des
assemblées spéciales qui réunissent les actionnaires qui disposent de
titres spécifiques (actions prioritaires sans droit de vote, actions de
priorité).
- Comme pour les SARL, la responsabilité des associés est limitée
aux apports et ne devient effective qu’à la dissolution de la société.
130
Rappelons que les statuts ne peuvent soumettre les actions cotées en bourse à
l'agrément de la société.
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131
- Il s’agit d’un dividende qui est prélevé sur le bénéfice distribuable de l’exercice avant
toute autre affectation. Ce dividende se situe donc au 4 ème rang après les prélèvements de
frais de constitution, l'augmentation du capital, la réserve légale et les pertes des exercices
antérieurs.
132
Le même argument des pouvoirs publics vu supra à propos de la valeur nominale actuelle
des actions vaut pour les obligations, surtout concernant les obligations convertibles en
actions, nous dit la note de présentation du projet de loi.
96
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133
- Ces nouvelles obligations, bien que non réglementées par la loi, elles sont susceptibles
de connaître un grand essor en pratique.
97
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98
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134
- Ce sont des actionnaires détenant des actions, et non des bailleurs de fonds, comme
dans la société en commandite simple, détenant des parts sociales.
135
- Puisque leur risque est limité, il aurait été paradoxal qu’ils engagent la société à l’égard
des tiers.
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100
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139
- Alors que la modification des statuts exige l’accord de tous les commandités (art. 39),
la transformation de la société en commandite par actions en SA ou en SARL peut être
décidée avec l’accord seulement des deux tiers des commandités (art.43).
140
- RIPERT (G.) et ROBLOT (R.), op. cit., p. 1092.
141
- Ce sont donc les mêmes formalités de constitution (avec les différences entre celles qui
font ou non appel à l’épargne public) : déclaration de souscription et de versement,
déclaration de conformité à déposer au greffe du tribunal en vue de l’immatriculation, etc. Au
lieu des fondateurs de la SA, l’accomplissement de ces formalités incombe aux premiers
gérants (même non associés) et sous leur responsabilité (art. 32 loi 5/96).
101
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§ 1 – LES ASSOCIES
102
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§ 2 – LE CAPITAL
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SECTION 2 – FONCTIONNEMENT
Quelles sont les conditions de la gérance de la société en
commandite par actions, comment se déroulent ses assemblées
générales et quels sont ses organes de contrôle ? Telles sont les
questions qui gouvernent le fonctionnement de la société en commandite
par actions.
§ 1 – LA GERANCE
104
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142
- JEANTIN (M), op. cit. (10), n°572.
105
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prendre part aux assemblées générales que s’ils détiennent des actions
en plus de leurs parts sociales.
Ce sont les mêmes règles qui gouvernent les assemblées
générales ordinaires et extraordinaires des SA qui s’appliquent à la
société en commandite par actions143 ; elles possèdent les mêmes
pouvoirs.
L’assemblée générale ordinaire nomme les membres du conseil de
surveillance dans les conditions fixées par les statuts (art. 33) 144, désigne
les commissaires aux comptes (art. 34), sauf clause contraire des
statuts, elle nomme le ou les gérants au cours de la vie sociale avec
l'accord de tous les commandités, etc.
S’il appartient aux actionnaires réunis en assemblée générale
extraordinaire de modifier les statuts, l’article 39 a posé une règle
fondamentale dans le but de protéger les commandités, la modification
ne peut avoir lieu qu’avec l’accord unanime de tous les commandités 145.
Mais cette règle n’est pas d’ordre public, elle peut être écartée par
les statuts.
Une autre atténuation à cette règle est posée par l’article 43 qui
prévoit que la transformation de la société en commandite par actions en
SA ou en SARL est décidée par l’assemblée générale extraordinaire
143
- Assemblée générale ordinaire : Les conditions de quorum sont de un quart des
actions sur première convocation ; lorsque l’assemblée ne peut valablement délibérer, il doit
être procédé à une deuxième convocation, auquel cas, aucun quorum n’est requis. Les
décisions sont prises à la majorité des voix (la moitié plus une).
- Assemblée générale extraordinaire : Le quorum est de la moitié des actions ayant droit
de vote sur première convocation et du quart sur deuxième convocation ; sinon, comme la
loi ne permet pas de réduire ce quorum, cette deuxième assemblée est reportée à une date
qui ne peut dépasser les deux mois de celle à laquelle elle avait été convoquée. La majorité
des deux tiers des voix dont disposent les actionnaires présents ou représentés est
nécessaire pour prendre une décision.
144
- Il faut signaler que les commandités qui assistent à l'assemblée en vertu de leur statut
d'actionnaires, ne peuvent participer à la désignation du conseil de surveillance (art. 33 al.2).
145
- S'agissant du mode de consultation des commandités, d'après de JUGLART (M) et
IPPOLITO (B), op. cit. p. 659, faute de dispositions légales, on applique les règles des
sociétés en nom collectif, c'est-à-dire la consultation en assemblée ou par correspondance.
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avec l’accord seulement des deux tiers des associés commandités, « à
moins que les statuts ne fixent un autre quorum (sic)»146.
§ 3 – LE CONTROLE DE LA SCA
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b - Attributions
Les attributions du conseil de surveillance de la société en
commandite par actions sont les mêmes que ceux du même organe de
la SA à directoire. Il a pour rôle d'assurer le contrôle permanent de la
gestion de la société. "Il dispose à cet effet, ajoute l'article 37 de la loi,
des mêmes pouvoirs que les commissaires aux comptes".
Comme ce dernier, il reçoit communication, et en même temps que
lui, de tous les documents mis à sa disposition.
Il a donc, aussi pour mission de contrôler les comptes sociaux,
bien entendu avec l'assistance du commissaire aux comptes ; mais, s'il
n'a pas le droit de s'immiscer dans la gestion, la loi lui reconnaît,
"notamment" dit-elle, le droit de porter un jugement sur la gestion,
pouvoir qui n'est pas attribué au commissaire aux comptes, et
d'apprécier les irrégularités et inexactitudes des états de synthèse de
l'exercice.
Pour ce faire, il doit dresser un rapport annuel à l'assemblée
générale ordinaire dans lequel il relate toutes ses appréciations.
Il a en outre le pouvoir de convoquer l'assemblée générale des
actionnaires.
c - Responsabilité
Vu que les membres du conseil de surveillance ne participent pas
à la gestion de la société, il est normal qu'ils n'encourent aucune
responsabilité du fait des actes de gestion et de leur résultat ; mais ils
sont quand même responsables, individuellement, s'ils commettent des
fautes personnelles lors de l'exercice de leur mandat. Leur responsabilité
ne sera solidaire que si la faute est commune aux membres du conseil et
indivisible.
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BIBLIOGRAPHIE DE BASE
I – DROIT MAROCAIN
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DROIT FRANÇAIS
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- BONNARD J., Droit des sociétés, Les Fondamentaux, 9e éd., 2012, Hachette.
- CHARTIER (Y), Droit des affaires, T 2, Sociétés commerciales, Paris, Thémis, PUF,
3ème éd., 1992.
- CONSTANTIN A., Droit des sociétés, des groupes et des marchés financiers, 5e
éd., 2012, Mémento Dalloz.
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2015.
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- DONDERO B., Droit des sociétés, 2ème éd., 2011, Hypercours, Dalloz.
- LE CANNU P. et DONDERO B., Droit des sociétés, 4e éd., 2011, Précis Domat,
Montchrestien, Lextenso éditions.
- MERLE (Ph.), Droit commercial, Sociétés commerciales, 3 ème édition, Paris, Précis
Dalloz, 1992.
- MERLE (Ph) et CHEVALLIER-MERLE (E), L'application jurisprudentielle de la loi du
24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales, Paris, Dalloz, 1976.
- MESTRE (J) et FAYE (S) ou Lamy sociétés, Lamy sociétés commerciales, 1992.
- RIPERT (G) et ROBLOT (R), Traité élémentaire de droit commercial, T.I, 14 ème éd.,
Paris, L.G.D.J., 1991.
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- SAINTOURENS (B), Droit des sociétés, Cours, 2ème éd. Paris, Vuibert, 1998, Coll.
Expertise comptable.
- SINE (L), Droit des sociétés, 2ème éd. Paris, Dunod, 1999.
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INTODUCTION..........................................................................................2
I - IMPORTANCE DU DROIT DES SOCIÉTÉS.............2
II – LÉGISLATION.........................................................3
A - LA LÉGISLATION DU PROTECTORAT :............................................................3
B - LE PROJET DE CODE DES SOCIÉTÉS :...........................................................4
C - LA NOUVELLE LÉGISLATION..........................................................................4
Chapitre 1 - LE CONTRAT DE SOCIÉTÉ.......................................8
Section 1 – LES CONDITIONS DE FORMATION DES
SOCIÉTÉS..........................................................................................11
§ 1 – LES CONDITIONS DE FOND........................................................11
A – LES ASSOCIES......................................................................................11
a - La capacité...................................................................11
b – Le nombre d'associés..................................................12
B – LES APPORTS.......................................................................................15
a. Les apports en numéraire..............................................16
b. Les apports en nature....................................................17
1/ L'apport en propriété................................................17
2/ L'apport en jouissance ou en usufruit......................18
c. Les apports en industrie et en crédit commercial...........18
1/ L'apport en industrie................................................19
2/ L'apport en crédit commercial..................................20
C – La participation aux résultats.......................................20
1 - La participation aux bénéfices................................21
2 - La participation aux pertes.....................................23
3 - Les règles du partage.............................................23
4 - Les modalités du partage.......................................25
D – "L’AFFECTIO SOCIETATIS"..................................................................26
1 - Problème de définition............................................27
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2 - Utilité......................................................................27
§ 2 – LES CONDITIONS DE FORME......................................................28
A – LES STATUTS........................................................................................29
a - Forme...........................................................................29
b – Contenu.......................................................................29
1/ Les mentions communes à toutes les sociétés :.....29
2/ Les mentions propres aux sociétés de personnes et à
la SARL :...............................................................................30
3/ Les mentions propres aux SA :................................30
B - SOUSCRIPTION DU CAPITAL ET LIBERATION DES APPORTS.........31
a - La libération des apports en numéraire........................32
b - La libération des apports en nature..............................32
C - LE DEPÔT DES FONDS EN BANQUE...................................................33
D - LA DECLARATION DE SOUSCRIPTION ET DE VERSEMENT............35
E – LES FORMALITES DE DEPÔT AU TRIBUNAL.....................................35
F – LA PUBLICITE DE LA CONSTITUTION.................................................35
Section 2 – LES SOCIETES ET LA PERSONNALITE MORALE.............38
§ 1 – LA DENOMINATION SOCIALE......................................................38
§2 – LE SIEGE SOCIAL ET LA NATIONALITE.......................................40
A – AU NIVEAU NATIONAL......................................................40
B – SUR LE PLAN INTERNATIONAL : SOCIÉTÉS INTERNATIONALES
ET SOCIÉTÉS multinationales.....................................................42
§3 – LA CAPACITE DE LA SOCIETE.....................................................43
§4 – LE PATRIMOINE.............................................................................44
section 3 – LA FIN DES SOCIÉTÉS..........................................44
Section 4 – CLASSIFICATION DES SOCIÉTÉS DE DROIT
PRIVE.................................................................................................46
§ 1 – SOCIÉTÉS CIVILES ET SOCIÉTÉS COMMERCIALES................46
A – LES CRITÈRES DE DISTINCTION..................................................................46
B – LES INTÉRÊTS DE DISTINCTION..................................................................48
§ 2 – SOCIÉTÉS DE PERSONNES ET SOCIÉTÉS DE CAPITAUX......49
A – LES SOCIÉTÉS DE PERSONNES (SNC ET SCS).........................................49
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