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L’abricot est un fruit riche en vitamines et en fibres, cultivée essentiellement pour son fruit,
plus rarement pour son bois. Celui-ci peut être consommé frais mais de courte duré ou il peut
être consommé séché
En Algérie, l’abricotier possède une place privilégiée dans la vie des agriculteurs, vue la
superficie qu’il occupe et son importance dans le marché national, c’est l’espèce fruitière la
plus cultivée devant le pommier, le poirier et le pêcher
L’Algérie avec la production de ce fruit occupe la cinquième place mondiale. Malgré cette
situation qui paraît favorable, la production algérienne d'abricots demeure faible par rapport
au nombre d’abricotier existant et celui implanté récemment dans le cadre du fond de soutient
destiné aux agriculteurs et encore loin d'atteindre celle enregistrée dans certains pays du
monde.
Les abricots sont en général périssables, pour leur assurer une durée de
vie plus longue, pour conserver leur qualité sanitaire mais aussi leurs propriétés nutritives et
gustatives faisant appel à différentes méthodes, telles que la chaleur, le froid. Cependant, ces
procédés modifient parfois défavorablement les propriétés fonctionnelles et/ou
organoleptiques des confitures Moinet et al., 2010).
1 . Description du fruit
L'abricot est le fruit d'un arbre généralement de petite taille appelé abricotier, de la
famille des Rosacées. Le nom scientifique de l'abricotier est : Prunus armeniaca (Prune
d'Arménie)
C'est un fruit charnu, une drupe, de forme arrondie, possédant un noyau dur contenant
une seule grosse graine , ou amande.
La chair est sucrée, peu juteuse, jaune orangée et ferme, la teneur en carotène ou
provitamine A est élevée, c’est elle qui donne la couleur orangée et l’abricot est riche en
pectines qui se gonflent facilement d’eau et qui lui confèrent son côté moelleux. L'abricot se
sépare aisément en suivant le sillon médian.
La peau veloutée, dont la couleur peut aller du jaune au rouge, est parfois piquetée de
« taches de rousseur » et se mange.
La couleur rouge n’est pas gage de maturité (le degré de maturité est apprécié par le
parfum et la souplesse du fruit) et l'abricot mûrit après sa cueillette, il est climactérique.
Royal. Arbre de développement important, à port étalé, le fruit est très gros, le sillon
est franchement marqué. L’épiderme de couleur jaune pâle, tacheté de rouge à
l’insolation.La chair est ferme et juteuse. La floraison est très tardive, la maturité se
situe vers la fin de juillet (risque d’attaque par les Ceratitis) (Laumonier, 1960)
Amor Leuch. Arbre très vigoureux, à fruit gros et à noyau non adhérent, l’épiderme
de couleur jaune vif. La chair est ferme et parfumée, la floraison est en pleine saison et
maturité vers la dernière décade du mois de mai (Laumonier, 1960)
Le tableau 1 montre également une instabilité au niveau des rendements, qui variant de 38 à 74
quintaux par hectare et qui restent très faibles par rapport à ceux enregistrés dans certains pays.
Cette faiblesse des rendements peut être attribuée à plusieurs causes, entre autre : L’insuffisance des
connaissances relative au comportement du matériel végétal (variété et portegreffe) et ses
exigences, le manque d’entretien des plantations, en particulier la taille, l’irrigation, la fertilisation,
l’entretien du sol et les traitements phytosanitaires. S’ajoute à ces paramètres le vieillissement et le
dépérissement des plantations.
L’abricotier occupe une place très importante dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj par apport à
l’ensemble des cultures fruitières à noyaux et à pépins, avec une superficie de 811ha en 2015, contre
seulement 696ha pour l’amandier et 47ha pour le Cerisier (D.S.A, 2015), avec un rendement
important également de l’ordre de 59,7 Q/ha (Tableau 2).
Les principales variétés cultivées dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj sont : Louzi, Bulida, Tounsi et
Polonais.
Ces méthodes de transformation consistent à réduire la teneur en eau et de ses activités par
séchage direct ou par addition de sucre, de sel, … afin d’empêcher la multiplication des
microorganismes de manière à préserver la comestibilité et les propriétés gustatives ou
nutritives des fruits
La plupart des méthodes de conservation des fruits sont anciennes et ont établies grâce à une
démarche empirique
Aujourd’hui, la biologie permet de comprendre le fondement de ces méthodes, on peut :
- Inhiber le développement des microorganismes par le froid (réfrigération ou
congélation)
- Supprimer l’eau disponible (déshydratation, salage, sucrage)
La combinaison de plusieurs techniques de conservation peut également être envisagée afin
d’augmenter la durée de vie des fruits sans provoques une modification significative de ces
caractéristiques organoleptiques et nutritives