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Historique 

:
La culture de l’oranger est très ancienne, elle se confond avec l’histoire de la chine d’où il est
originaire. Au cours du premier millénaire avant notre ère, l’oranger se propage très vite à l’ensemble
des pays du Sud-est asiatique, puis arrive en méditerranée au VIIe siècle. Les oranges amères, encore
appelées bigarades, arrivent en Europe à partir du Xe siècle, époque des croisades. Mais l’orange
douce telle que nous la connaissons ne fera son apparition qu’au cours du XVe siècle lorsque des
navigateurs portugais la découvrent en chine. Par sa douceur, elle évince très vite l’orange amère. Une
fois implanté dans le bassin méditerranéen, l’oranger est diffusé à travers le monde par les Européens,
en Amérique du nord et du sud au XVIe siècle, Afrique du sud au XVIIe et Australie au XVIIIe
(Webber et Herbert. J, 1967).

Description botanique, morphologique et physiologique


L’oranger (Citrus sinensis) est un arbre au port équilibré harmonieux, planté en pleine terre, ou en pot, atteint
rapidement 7 à 8 m est caractérisée par :
- Fleurs : blanches net, très parfumées, se développent à partir de fin du printemps (Bachès, 2011) ;
- Feuilles : vertes profondes, légèrement ailées (Bachès, 2011)
- Fruits : varient en forme, et en couleur selon les variétés (Bachès, 2011)
- L’écorce : comprend deux parties : (Ramful et al., 2010)
 L’épicarpe : appelée « flavedo », c’est la couche extérieure colorée contient des flavanones, elle représente 8 à
10% du fruit et contient des glandes à huiles essentielles qui donnent l’odeur particulière à l’orange.
 Le mésocarpe : c'est la couche interne blanche, appelée « albédo », qui a une consistance spongieuse plus ou
moins épaisse par rapport à la taille du fruit, ne contient pas de flavanones solubles, et constitue 12 % à 30 % du
poids du fruit.
- La pulpe : appelée endocarpe, c’est la partie comestible divisée en portions juteuses dont le nombre varie de 9 à
11 ; Elle est constituée par un ensemble de poils charnus ou vésicules renfermant le jus. Elle est généralement plus
ou moins acide et sucrée ou amère et elle représente 50 à 80% du fruit (Ramful et al., 2010)
- Les pépins : se trouvent près du centre de l’orange, ils représentent 0 à 4% du fruit avec une teneur élevée en
huiles essentiels (Ramful et al., 2010).

Figure : Coupe transversale d’une orange (Goudeau et al., 2008).

Taxonomie :
L’orange prend une position systématique selon le tableau suivant :
Tableau 1 : Classification botanique des oranges (Milind et Dev, 2012).

Classification Répartition systématique


Règne Végétale
Division Magnoliophyta
Classe Eudicotes
Sous classe Sapindales
Ordre Rosidae
Famille Rutaceae
Sous famille Aurantoideae
Tribu Citreae
Sous-tribu Citrineae
Genre Citrus
Espèce Citrus sinensis

. Développement et stades phénologiques:


L'oranger est un arbre fruitier de la famille des Rutacées. Voici les différents stades
phénologiques de l'oranger :

1. Bourgeonnement : ce stade débute au mois de janvier-février lorsque les bourgeons


commencent à gonfler et à se préparer à la floraison.
2. Floraison : elle a lieu généralement en mars-avril et dure environ 3 semaines. Les fleurs
sont blanches et très odorantes, elles donnent ensuite des fruits.
3. Nouaison : c'est le stade où le fruit commence à se former. Les petits fruits apparaissent sur
l'arbre, généralement en avril-mai.
4. Croissance du fruit : c'est le stade où le fruit se développe, grossit et prend sa couleur
caractéristique. Les fruits de l'oranger commencent à mûrir entre septembre et décembre.
5. Maturité : c'est le stade où le fruit atteint sa maturité. Les oranges sont prêtes à être
récoltées et à être consommées.
6. Chute naturelle des fruits : enfin, les fruits non récoltés tombent naturellement de l'arbre.
Ce stade marque la fin du cycle annuel de l'oranger.

Exigences pédoclimatiques :
L'oranger a des exigences pédoclimatiques spécifiques pour se développer et produire des fruits
de qualité. Voici quelques-unes de ces exigences :

1. Climat : L'oranger est originaire des régions subtropicales et tropicales, et il a besoin de


beaucoup de lumière et de chaleur pour se développer. Il préfère les climats chauds et
humides avec une température moyenne annuelle de 20 à 25°C.
2. Sol : L'oranger pousse mieux dans les sols légers et bien drainés, riches en matière
organique. Il préfère les sols légèrement acides à neutres (pH 5,5 à 7,0).
3. Irrigation : L'oranger a besoin d'un apport régulier en eau pour se développer et produire
des fruits. Il est important de maintenir le sol humide sans qu'il soit détrempé.
4. Fertilisation : L'oranger a besoin d'une fertilisation régulière pour assurer une croissance et
une production optimales. Il a besoin d'un apport en azote, phosphore, potassium,
magnésium et calcium.
5. Protection contre les maladies et les ravageurs : L'oranger est sensible à de nombreuses
maladies et ravageurs, tels que la gale, la pourriture des racines, les cochenilles, les
pucerons, les mouches des fruits et les acariens. Il est important de mettre en place des
mesures de protection appropriées pour éviter les pertes de récolte.

Importance économique dans le monde et en Algérie


- Dans le monde:
L'oranger est un arbre fruitier cultivé dans de nombreuses régions du monde pour ses fruits juteux
et savoureux, les oranges. L'industrie de l'oranger a une grande importance économique dans le
monde entier, à la fois pour la production de fruits frais et pour la transformation des oranges en
jus d'orange, en conserves et en autres produits dérivés.

Voici quelques faits sur l'importance économique de l'oranger dans le monde :

1. Production mondiale : Selon les données de la FAO, la production mondiale d'oranges était
d'environ 72,2 millions de tonnes en 2020, ce qui représente une valeur de plus de 13
milliards de dollars.
2. Exportations : Les principaux exportateurs d'oranges sont l'Espagne, le Brésil, l'Égypte,
l'Afrique du Sud et les États-Unis. Selon les données de l'UN Comtrade, les exportations
d'oranges ont atteint une valeur de plus de 6,7 milliards de dollars en 2020.
3. Industrie des jus d'orange : Le jus d'orange est l'un des jus de fruits les plus populaires dans
le monde, et l'industrie des jus d'orange est une grande partie de l'industrie de l'oranger.
Selon les données de la Beverage Marketing Corporation, la consommation mondiale de jus
d'orange a atteint 14,7 milliards de litres en 2019.
4. Emplois : L'industrie de l'oranger emploie des millions de personnes dans le monde entier,
notamment des agriculteurs, des travailleurs saisonniers, des travailleurs de transformation
et de distribution, ainsi que des employés de l'industrie des jus d'orange.
En Algérie
L'oranger est une culture importante en Algérie et représente une source importante de revenus pour l'économie
du pays. Voici quelques points clés sur l'importance économique de l'oranger en Algérie :

1. Exportations : L'Algérie est l'un des principaux exportateurs d'agrumes dans le monde, avec une
production d'environ 2,5 millions de tonnes d'oranges chaque année. Les exportations d'agrumes
représentent une part importante des exportations totales de l'Algérie, ce qui montre l'importance
économique de cette culture.
2. Emplois : L'oranger est une culture qui nécessite beaucoup de main-d'œuvre, et elle génère donc de
nombreux emplois dans les régions où elle est cultivée. En Algérie, l'industrie de l'agrumiculture emploie
environ 500 000 personnes, selon certaines estimations.
3. Contribution à l'agriculture : L'agriculture représente une part importante du PIB algérien, et l'oranger
contribue grandement à cette industrie. La culture de l'oranger a un effet multiplicateur sur l'économie
locale, car elle nécessite des intrants tels que des engrais, des pesticides et de l'eau, qui sont produits et
vendus localement.
4. Impact sur les prix des produits alimentaires : L'Algérie est un pays importateur net de produits
alimentaires, et les fluctuations des prix des produits alimentaires peuvent avoir un impact significatif sur
l'économie algérienne. La culture de l'oranger et la production d'agrumes locaux permettent de réduire la
dépendance du pays aux importations alimentaires et de stabiliser les prix des produits alimentaires.

Répartition et superficielle :
La répartition de l'oranger est très large, et il est cultivé dans de nombreuses régions du monde. Les principaux
pays producteurs d'oranges sont le Brésil, les États-Unis, l'Espagne, l'Italie, l'Égypte, la Chine et l'Inde.

En ce qui concerne la superficie de culture de l'oranger, elle varie d'une région à l'autre en fonction des conditions
climatiques et des pratiques agricoles. Par exemple, en Espagne, qui est l'un des principaux producteurs d'oranges
au monde, la superficie de culture de l'oranger est d'environ 160 000 hectares. Aux États-Unis, la Floride est le
principal État producteur d'oranges, avec une superficie de culture d'environ 100 000 hectares. Au Brésil, la
superficie de culture de l'oranger est d'environ 800 000 hectares, ce qui en fait le plus grand producteur d'oranges
au monde.

En général, l'oranger est cultivé dans des climats chauds et humides avec une exposition au soleil et des sols bien
drainés. Il est souvent cultivé dans des vergers avec des arbres espacés d'environ 5 à 6 mètres pour permettre une
croissance et un développement optimaux.

Maladies et ravageurs

Les Maladie :

I. Les maladies fongiques :


 Fumagine
est provoquée par un champignon. Il Elle se caractérise par une fine croûte noire ressemblant à
de la suie. Les feuilles sont atteintes en surface seulement. Elle est liée à la présence de pucerons
et cochenilles sont notamment vecteurs de la fumagine, qui avec leurs sécrétions collantes
favorisant le développement de la maladie.
 La pourriture brune:
 est facilement reconnaissable car elle se manifeste toujours après une forte pluie et des
températures élevées. Les fruits atteints sont tout d'abord dépigmentés puis marqués d'une tache
liégeuse qui s'étend progressivement jusqu'à couvrir tout le fruit. Cette tâche dégage une odeur
particulière.

II. Les maladies Bactériennes :

1. La gomme bactérienne : cette maladie est causée par la bactérie Xanthomonas axonopodis
pv. citri. Elle provoque l'apparition de lésions sur les branches et le tronc de l'arbre, ainsi
que la formation de gomme qui suinte de ces lésions.
2. Le chancre bactérien : cette maladie est causée par la bactérie Pseudomonas syringae. Elle
se caractérise par la formation de lésions brunes sur l'écorce des branches et du tronc, ainsi
que par la mort des parties affectées de l'arbre.
3. La tache huileuse des agrumes : cette maladie est causée par la bactérie Xanthomonas citri
subsp. citri. Elle se manifeste par l'apparition de taches huileuses sur les feuilles, les fruits
et les pousses de l'arbre.
4. La pourriture molle : cette maladie est causée par la bactérie Erwinia carotovora. Elle se
caractérise par la formation de taches molles et humides sur les fruits et les feuilles de
l'arbre.

III. Les maladies virales :

1. Tristeza : C'est l'une des maladies virales les plus dévastatrices pour les orangers. Elle est
causée par le virus de la tristeza et se propage par des pucerons qui se nourrissent de la sève
des arbres infectés. Les symptômes de la tristeza comprennent un retard de croissance, une
chlorose, une décoloration et une chute prématurée des feuilles, ainsi qu'une diminution de
la production de fruits. Il n'existe aucun remède pour la tristeza, et les arbres infectés
doivent être abattus pour éviter la propagation de la maladie.
2. Citrus tatter leaf virus (CTLV) : Cette maladie virale provoque la décoloration et la
déformation des feuilles, ainsi qu'une croissance anormale des tiges et des fruits. Les arbres
infectés ont également une réduction de la production de fruits et des fruits de petite taille.
Il n'y a pas de traitement pour le CTLV, et les arbres infectés doivent être retirés.
3. Citrus psorosis virus (CPsV) : Cette maladie virale provoque des taches de couleur claire
sur les feuilles et les fruits, ainsi qu'une décoloration et une déformation des feuilles. Les
arbres infectés peuvent avoir une production de fruits réduite et des fruits de petite taille. Il
n'y a pas de traitement pour le CPsV, et les arbres infectés doivent être retirés.

Ravageurs :
Si le nombre des ravageurs des plants de Citrus de plein champ sont nombreux, surtout dans les
régions chaudes, il n’en est pas de même pour les plants de citrus d’appartement. Pour ces derniers,
quatre grandes familles d’insectes sont concernées : les aleurodes, les cochenilles, les mineuses et à
un degré moindre les acariens ( Jourdheuil P et al ,1999).

Aleurodes

Ils sont essentiellement représentés par deux espèces : l’une Dialeurodes citri Ashm., appelée plus
communément l’aleurode des agrumes est originaire d’Asie. Introduite accidentellement en France en
1954 elle est très polyphage (plus d’une trentaine d’espèces de plante-hôtes) et présente deux
générations par an avec hivernation au niveau du dernier stade larvaire. L’acclimatation en 1976 d’un
parasitoïde originaire d’Inde Encarsia lahorensis (Howard) a permis de contrôler efficacement ce
déprédateur.

Cochenilles
Les cochenilles les plus nuisibles aux Citrus appartiennent à 4 familles : Diaspididae,
Coccidae, Pseudococcidae et Margarodidae.

Dans la famille des Diaspididae, 4 espèces retiennent notre attention :

 Aspidiotus hederae (Vallot)


appelé pou blanc, C’est une Espèce cosmopolite qui s’attaque à plus de 400 espèces de
plantes-hôtes et présente 3 générations par an, avec de rares pullulations importantes
sur Citrus. Les auxiliaires présents sont surtout des coccinelles, principalement Chilocorus
bipustulatus L. Un parasitoïde, Aphytis melinus De Bach a été acclimaté sur olivier en Sicile
avec succès.

 Lepidosaphes beckii Newman

appelée cochenille virgule. Très reconnaissable avec son bouclier pyriforme légèrement
recourbé et spécifique des agrumes, elle présente 2 générations par an. Les dégâts se
caractérisent par une décoloration des feuilles, un dessèchement des rameaux et une
défoliation qui peut être importante. L’introduction en 1974 sur la Côte d’Azur d’Aphytis
lepidosaphes Compere originaire de Chine, puis son acclimatation réussie, ont permis de
juguler de façon notable les pullulations de cette cochenille.
 Lepidosaphes gloveri (Packard)

Communément appelée cochenille serpette. Cette espèce, très polyphage est


morphologiquement très voisine de la précédente et dans les régions méditerranéennes se
retrouve plus fréquemment sur Citrus. A. lepidosaphes, précédemment cité, parasite aussi
cette cochenille.

 Unaspis yanonensis Kuwanas

appelée cochenille asiatique des agrumes. Elle est Originaire d’Asie, elle a été
accidentellement introduite sur la Côte d’Azur en 1963 et s’est rapidement étendue.
Présentant 2 générations par an, elle manifeste un degré de nocivité élevé principalement sur
les arbres à végétation dense avec défoliation partielle et dessèchement des rameaux attaqués.
On reconnaît facilement cette espèce par le rassemblement des boucliers mâles de couleur
blanche alors que les boucliers femelles sont de couleur brune et sont plus isolés.
L’acclimatation d’un parasitoïde spécifique originaire de Chine, Aphytis yanonensis De Bach
& Rosen, en 1984, a montré une efficacité intéressante mais l’équilibre reste excessivement
fragile.

Dans la famille des Coccidae, 3 espèces représentent un danger certain pour les Citrus :

 Saissetia oleae

appelée plus communément cochenille noire de l’olivier. Espèce très polyphage que l’on
retrouve sur de très nombreuses plantes ornementales (Pittosporum, laurier-rose) ou
arbustives (Citrus, olivier, figuier). Elle présente, en région méditerranéenne, une génération
par an. La ponte s’échelonne sur 3 mois (mai à juillet) et les larves des deux premiers stades
sont mobiles. Les dégâts, en cas de forte pullulation, peuvent être très importants par la
ponction de sève provoquant la chute des feuilles et le dessèchement des rameaux, et par le
rejet de miellat assurant le développement de la fumagine qui réduit la photosynthèse.
 Coccus hesperidum L.
appelée également cochenille plate de couleur brun clair. Espèce très polyphage à
reproduction parthénogénétique. De 3 à 4 générations annuelles peuvent causer des
dommages importants notamment par la production importante de miellat responsable du
développement de la fumagine. Plusieurs parasitoïdes dont M. helvolus précédemment cité ont
fait l’objet d’acclimatations au niveau du Bassin Méditerranéen avec des degrés d’efficacité
moyens.

 Coccus pseudomagnolarium (Kuwana)

appelée également cochenille grise des agrumes. Espèce presque exclusivement agrumicole à
reproduction parthénogénétique, souvent confondue avec la cochenille plate. Une génération
par an pouvant causer les mêmes dommages que la cochenille plate. Deux parasitoïdes
acclimatés : M. helvolus et M. lounsbury.

Dans la famille des Pseudococcidae une espèce majeure est à considérer :

 Planococcus citri (Risso)

appelée cochenille farineuse des agrumes du fait de la substance cireuse blanche qui recouvre
et protège son corps. Espèce très polyphage, elle se dissimule à l’aisselle des bourgeons ou à
la base des feuilles ; les dégâts peuvent être très importants avec ralentissement de la
croissance, jaunissement des feuilles puis défoliation.
Dans la famille des Margarodidae une seule espèce, Il s’agit de :

 Icerya purchasi (Maskell)

appelée plus communément la cochenille australienne. Originaire d’Australie, elle s’est répandue dans
toutes les régions du globe. Très polyphage, elle manifeste une préférence pour les agrumes et le
pittosporum. Deux à trois générations peuvent se succéder avec hivernation au dernier stade larvaire.
Les dégâts peuvent être très importants avec encroûtements sur les tiges déformées et développement
important de fumagine.
La mineuse
Ce micro-lépidoptère Phyllocnistis citrella Stainton, originaire de l’Asie du Sud Est a
été détecté en Corse en 1994. Présentant de 4 à 5 générations annuelles, ce
papillon pond ses œufs de préférence sur les jeunes feuilles. Les larves qui éclosent
pénètrent sous la cuticule de la feuille et creusent des galeries provoquant une
crispation des feuilles puis leur dessèchement en cas de fortes infestations.
Reference :
 Aberkane-Ounas N., 2013. Inventaire des insectes inféodés à la vigne Vitis
vinifera L dans la région de Tizi-Rached (Tizi-Ouzou). Thèse magister,
université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou, 82p.

 La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) a publié un


guide sur la culture des agrumes qui décrit les différents stades phénologiques de
l'oranger : http://www.fao.org/3/y4614f/y4614f08.htm
 Le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt de France a également
publié un guide sur la culture de l'oranger qui décrit les différentes étapes de la croissance
de l'oranger : https://agriculture.gouv.fr/la-culture-de-loranger
 Une étude scientifique publiée dans la revue scientifique Acta Horticulturae décrit les
stades phénologiques de l'oranger dans le nord de l'Inde :
https://www.actahort.org/books/935/935_25.htm
 Enfin, le Centre de Recherche sur l'Agrume en Tunisie a publié un guide pratique sur la
culture de l'oranger qui décrit également les différents stades phénologiques de l'oranger :
http://www.citrus.tn/technical-guide/Citrus-culture-in-tunisia.pdf
 F.A.O. (Food and Agriculture Organization of the United Nations). 2017. Oranger.
http://www.fao.org/ag/agp/agpc/doc/gbase/data/pf000125.htm
 Institut national de la recherche agronomique (INRA). 2019. Oranger.
https://www.inra.fr/Grand-public/Mieux-connaitre-les-aliments/Fruits-legumes/Oranger
 K. Boussadia, R. Ghezlaoui, and A. Djelil. 2015. Effect of soil pH on the growth and
yield of orange trees. African Journal of Agricultural Research 10(25): 2476-2482.
 R. Abadía, R. Clemente, and J. Abadía. 2013. Use of fertilizer and lime for citrus trees.
http://www.fertilizer.org/ItemDetail.aspx?id=35070&terms=citrus
 G. Lang and M. Karpouzas. 2008. Disease control in citrus. Integrated Pest Management
Reviews 13(1): 23-52.

 Production mondiale : Selon les données de la FAO, la production mondiale d'oranges


était d'environ 72,2 millions de tonnes en 2020, ce qui représente une valeur de plus de
13 milliards de dollars. [Source : FAOSTAT, http://www.fao.org/faostat/en/#data/QC/]
 Exportations : Les principaux exportateurs d'oranges sont l'Espagne, le Brésil, l'Égypte,
l'Afrique du Sud et les États-Unis. Selon les données de l'UN Comtrade, les exportations
d'oranges ont atteint une valeur de plus de 6,7 milliards de dollars en 2020. [Source : UN
Comtrade, https://comtrade.un.org/]
 Industrie des jus d'orange : Le jus d'orange est l'un des jus de fruits les plus populaires
dans le monde, et l'industrie des jus d'orange est une grande partie de l'industrie de
l'oranger. Selon les données de la Beverage Marketing Corporation, la consommation
mondiale de jus d'orange a atteint 14,7 milliards de litres en 2019. [Source : Beverage
Marketing Corporation, https://www.beveragemarketing.com/product/fruit-juice-and-
fruit-drinks-in-the-us/]
 Selon le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural en Algérie,
l'agrumiculture est l'une des principales filières agricoles du pays, représentant environ
10% de la production agricole totale. La culture de l'oranger est l'une des principales
cultures d'agrumes en Algérie (Source: http://www.minagri.dz/index.php/la-filiere-
agrumicole).
 Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO),
l'Algérie était le septième exportateur mondial d'oranges en 2019, avec une production de
2,5 millions de tonnes d'oranges par an. Les exportations d'agrumes représentent une part
importante des exportations totales de l'Algérie (Source:
http://www.fao.org/faostat/fr/#data/TP).
 Une étude publiée dans la revue "Agricultural Economics" en 2017 a montré que la
culture des agrumes, y compris l'oranger, était une source importante de revenus et
d'emplois dans les régions rurales de l'Algérie. L'étude a également souligné l'impact
positif de la culture des agrumes sur la sécurité alimentaire et la réduction de la
dépendance aux importations alimentaires (Source:
https://link.springer.com/article/10.1007/s10460-016-9717-6).
 Selon le site web de l'agence nationale algérienne d'information, la production d'oranges
en Algérie a atteint 2,9 millions de tonnes en 2020, ce qui représente une augmentation
par rapport à la production de 2,7 millions de tonnes en 2019. La même source indique
également que la culture de l'oranger est un pilier important de l'agriculture algérienne
(Source: https://www.aps.dz/economie/118283-production-agricole-en-hausse-en-2020-
grace-a-l-agrumiculture-et-la-culture-de-la-pomme-de-terre).

 La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) publie


régulièrement des statistiques sur la production et la superficie de culture des principaux
fruits dans le monde, y compris les oranges et les citrons. Vous pouvez consulter leurs
dernières données sur leur site web : http://www.fao.org/faostat/en/#data/QC
 Un rapport de l'USDA (Département de l'agriculture des États-Unis) sur la production
d'oranges en Floride donne des chiffres sur la superficie de culture de l'oranger dans cet
État : https://www.nass.usda.gov/Statistics_by_State/Florida/Publications/Citrus/cit/
2019-20/2019-20-citrus-annual.pdf
 Un article de l'organisation FreshPlaza sur la production d'oranges au Brésil donne des
informations sur la superficie de culture de l'oranger dans ce pays :
https://www.freshplaza.com/article/9286029/brazilian-orange-crop-to-grow-by-20-this-
year/
 Un article de la revue scientifique Frontiers in Plant Science décrit les conditions
climatiques et les pratiques de culture recommandées pour l'oranger :
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpls.2020.580521/full
 "Citrus Bacterial Canker and Huanglongbing (Citrus Greening) Diseases" de l'Université
de Floride : https://edis.ifas.ufl.edu/topic_citrus_diseases
 "Citrus Bacterial Diseases" du Centre de recherche et de vulgarisation agricole de
Californie : https://ucanr.edu/sites/Plant_Diagnostic_Tool/Citrus_Bacterial_Diseases/
 "Citrus Bacterial Canker" du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation du Canada :
https://www.agr.gc.ca/eng/agriculture-and-the-environment/plant-pests-and-diseases/
plant-diseases/citrus-bacterial-canker/?id=1303102799678
 "Bacterial Diseases of Citrus" de la revue scientifique Plant Disease :
https://apsjournals.apsnet.org/doi/full/10.1094/PDIS-09-10-0622
 "Citrus Tristeza Virus" sur le site web de l'Organisation Européenne et Méditerranéenne
pour la Protection des Plantes :
https://www.eppo.int/ACTIVITIES/plant_quarantine/alert_list_viruses/
citrus_tristeza_virus
 "Citrus tristeza virus: a review of the disease and its economic impact" par S.M. Garnsey
et al., sur le site web de la revue scientifique Plant Disease :
https://apsjournals.apsnet.org/doi/10.1094/PDIS.2001.85.4.372
 "Citrus Tatter Leaf Virus" sur le site web de l'Université de Californie :
https://ucanr.edu/sites/ACP/Diseases_and_Disorders/Citrus_Tatter_Leaf_Virus_-
_CTLV/
 "Citrus Tatter Leaf Virus" par J.S. Hartung et al., sur le site web de la revue scientifique
Molecular Plant Pathology : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/mpp.12128
 "Citrus Psorosis Virus" sur le site web de l'Université de Californie :
https://ucanr.edu/sites/ACP/Diseases_and_Disorders/Citrus_Psorosis_Virus_-_CPsV/
 "Citrus Psorosis Virus" par M. Bar-Joseph et al., sur le site web de la revue scientifique
Molecular Plant Pathology : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/mpp.12113

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