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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université M’Hamed Bougara - Boumerdès -
Faculté de Technologie
Département de Génie Mécanique

Examen du Module :
Maintenance des systèmes Electromécaniques
3eme Année Electromécanique

Groupe : A

Matricule : 171731030501

Nom : KEMOUN

Prénom : YANIS

Thème  :
MAINTENANCE PREVENTIVE D’UNE IMPRIMANTE 3D

Responsable du module :

Dr. ALEM Saïd

2019/2020
SOMMAIRE
I- Introduction
………………………………………………………………………….. ..
II- Représentation de l’imprimante 3D …………………………………………………..
II.1- Définition…………………………………………………………………………
II.2- domaines d’application …………………………………………………………..
II.3-Principe de fonctionnement……………………………………………………….
III- Analyse fonctionnelle et structurelle de l’imprimante 3d……………………………
III-1. Définition………………………………………………………………………
III-2. Le but de l’analyse ………………………………………………………………….
III-3. Méthode SADT…………………………………………………………………….
III-4. Méthode FAST……………………………………………………………………..
IV- Analyse des défaillances………………………………………………………………..
V- Les pannes de l’imprimante 3D leurs actions
correctives…………………………………
VI- Conclusion……………………………………………………………………………
…..
I- Introduction  :
Dans un contexte de concurrence nationale, de plus en plus difficile, l’efficacité de l’entreprise dépend de sa capacité
à optimiser la productivité, et réduire les manques à gagner causés par les arrêts de production et par les pannes des
outils de production, et à assurer la fiabilité, la disponibilité et la sécurité de ses installations.
Le service maintenance à dû se réorganiser en fonction des objectifs de la production pour fiabiliser le
fonctionnement des équipements et augmenter la productivité. Il n’est plus considéré comme un centre de coûts mais
bien comme un centre de profits. Il est devenu un fournisseur du service pour la production.
Comme pour tout processus de production, les arrêts constituent un problème majeur auquel des dispositions sont à
mettre en place pour les réduire. La technique AMDEC qui nous avons adopté dans notre étude est une technique de
résolution de problèmes et une manière d’analyser les problèmes complexes qui semblent avoir beaucoup de causes
corrélées. L’un des aspects principaux de cette technique est l’utilisation des causes et des effets des défaillances
prédites ou subies pour identifier les différents modes de fonctionnement de la machine toute en passant d’une
décomposition structurelle et une analyse fonctionnelle vers une analyse dysfonctionnelle de cette machine. En raison
de la complexité su système étudié, on doit tout d’abord choisir une seule machine pour l’étudier et faire une analyse
de mode de défaillances sur elle.
Après une étape préliminaire d’étude de la documentation, de collecte des informations nécessaires et de
compréhension du fonctionnement des machines, nous avons procédé à une analyse causes à effet et une
décomposition fonctionnelle de la ligne de production afin d’identifier les problèmes susceptibles d’influencer le bon
fonctionnement des machines et suggérer les solutions convenables pour cela, nous avons choisi d’utiliser les deux
méthodes FAST et SADT pour décomposer notre machine en sous-systèmes et en fonctions principales et
secondaires. Par la suite, on a utilisé le diagramme cause à effet et l’arbre de défaillance pour faire une analyse de
défaillance et identifier les modes de défaillances de chaque sous-système et composant.
Enfin, une analyse de criticité a été faite à travers la méthode AMDEC afin d’identifier les composants les plus
critiques et proposer des actions correctives et préventives les plus appropries pour maintenir le bon fonctionnement
de ces composants et éviter les défaillances. Un plan de maintenance préventif a été proposé à la fin de cette étude
pour permettre de maintenir la machine en bon fonctionnement et éviter les défaillances totales et partielles.

II. Représentation de l’imprimante 3D


II.1- Définition :
L’imprimante à considérablement contribuée au développement des industries et de l’administration. Mais l’évolution
se poursuit donnant naissance à une nouvelle dimension dans l’impression «l’impression tridimensionnelle».
Il est actuellement possible de fabriquer des équipements et des objets se toute sorte dans une grande variété de
matériaux directement depuis sa maison ou son lieu de travail à partir de son ordinateur personnel, ou professionnel
on peut créer une représentation digitale de ces objets, ou simplement télécharger en ligne les fichiers de leurs
représentations tridimensionnelles, puis après avoir transmis ce fichier numérique à l’imprimante 3D connectée à
l’ordinateur.
Fig.1 : imprimante 3D

II.2- Domaines d’application  :


 La médecine.
 L’aéronautique.
 L’industrie Automobile.
 Les études scientifiques.
 La mode.
 La construction.
 La nourriture.

II.3- Principe de fonctionnement de l’imprimante 3D


En superposant ou an adjoignant des particules ou des filaments d’un matériau entre eux, il est possible de
donner forme à un ensemble. Il est là, tout le secret de l’impression 3D. Il suffit de s’imaginer que l’on joue
avec des pièces de LEGO de taille minuscule et qu’on les agences de manière à donner une forme précise à une
nouvelle création. Il est alors possible d’utiliser des modèles fournis par le fabricant ou sur internet, mais aussi
de créer ses propres modèles sur son ordinateur via des logiciels spécialisés en modélisation 3D.
Il faut ensuite charger une bobine de fil à l’emplacement prévu à cet effet sur l’imprimante 3D. Cette bobine
agit comme l’encre d’une imprimante classique, c’est elle qui constitue la matière de l’objet en cours de
création. Une fois la bobine est mise en place, la tête d’impression chauffante aspire ce fil pour le faire fondre
progressivement, puis créer des couches successives sur le plateau de verre qui s’abaisse petit à petit. C’est
l’accumulation de ces couches tout en hauteur qui forme l’objet final.
Les matériaux employés dans les impressions 3D sont généralement des thermoplastiques qui fusionnent entre
eux lorsqu’ils sont chauffés, ou d’autres substances qui durcissent lorsqu’elles sont exposées à des lasers
III. Analyse fonctionnelle et structurelle de la machine
Dans les premières étapes de conception d’un projet, les responsables utilisent des méthodes pour
étudier, analyser et décortiquer le produit envisagé dans le but de rendre aussi compétitif que possible
et lui donner le maximum de caractéristiques.

Pour s’assurer qu’un produit puisse satisfaire le besoins d’un client, il faut s’occuper en priorité des
services qu’il rend. Pour ce faire, il faut définir le produit comme un ensemble fonctionnel, assurant un
certain nombre de fonctions et non pas comme un assemblage de pièces ou de composants.

III.1- Définitions :
La norme AFNOR NF X 50-101 définie la démarche Analyse fonctionnelle qui consiste à rechercher,
ordonner, caractériser, hiérarchiser et valoriser les fonctions d’un produit.

L’Analyse fonctionnelle c’est une démarche utilisée pour définir précisément le besoins et toutes les
fonctions d’un produit (système). Il existe plusieurs outils, souvent graphiques, pour décrire ce que doit
faire un produit.

III.2- Le but de l’analyse :


L’analyse fonctionnelle s’utilise pour concevoir des produits nouveaux et reconcevoir des produits dans
le but de :

- Augmenter la qualité des produits et la satisfaction du destinataire (client-utilisateurs)


- Améliorer l’efficacité et réaliser des économies ;
- Laisser ouvert le choix des solutions (indépendant de la technologie) ;
- Faciliter la gestion des évolutions et la maintenance ;
- Encourager la créativité (ne se limite pas aux solutions existantes) est un préalable à l’analyse
des risques ;
- Mettre en place une communication efficace à tous les niveaux (interne, externe) ;
- Fournir un contexte contractuel.
Elle est basée sur :
Une approche fonctionnelle et structurelle réalisée par analyse descendante de type :
- SADT pour la décomposition structurelle (sous-systèmes fonctionnels et composants)
- FAST pour la décomposition fonctionnelle (fonctions principales et secondaires)
III.3- Méthode SADT (structured Analysis and design Technique)
Le but de la SADT est d’offrir une vision globale et synthétique du système automatisé en ne retenant
qu’un petit nombre d’informations jugé essentiel à la compréhension sous forme de modèle graphique
appelé actigramme.
Dans le domaine industriel, la SADT est utilisée fréquemment pour décrire fonctionnellement les
systèmes automatisés, ce qui facilite la communication entre les spécialistes de différentes disciplines

Fig.2 : Diagramme SADT (A-0) de l’imprimante 3D

III.4- Méthode FAST (Functional Analysis system Technique)


La méthode F.A.S.T. est un outil graphique qui permet de détailler les fonctions techniques et les
solutions associées. Organisé de la gauche vers la droite, partant d’une fonction de service, le
diagramme F.A.S.T. recense toutes les fonctions techniques et pour finir il présente les solutions
technologiques définies.

Il est basé sur une méthode interrogative : pour chaque fonction technique indiquée dans un
rectangle on doit pouvoir trouver autour les réponses aux questions définies ci-dessous.
Fig.3 : principe de diagramme F.A.S.T

 Pourquoi : une fonction doit-elle être assurée ? Accès à une fonction technique d’ordre supérieur, on y
répond en lisant le diagramme de droite à gauche.
 Comment : cette fonction doit-elle être assurée ? on décompose alors la fonction, et on peut lire la
réponse à la question en parcourant le diagramme de gauche à droite.
 Quand : cette fonction doit-elle être assurée ? Recherche des simultanéités, qui sont alors représentées
verticalement.
La réponse à chacune de ces questions n’est ni exclusive, ni unique. Aussi il existe deux types
d’embranchements entre les différentes colonnes, les embranchements de type ‘ et’, et les embranchements
de types «où». On représente les liaisons ou par deux flèches (ou plus) partant de la même origine, alors
qu’une liaison ‘et’ se sépare après la case représentant la fonction origine

Fig.3 : Analyse fonctionnelle par la méthode F.A.S.T de l’imprimante 3D

IV. Analyse des défaillances


L’analyse quantitative d’une liste ou un historique de défaillances va permettre de dégager des actions
d’amélioration, donc d’identifier les défaillances à approfondir afin de les corriger et les prévenir. Analyser
quantitativement les résultats des diagnostics constitue ainsi un axe de progrès.

Les données chiffrées à saisir doivent être les suivantes :


- Dates des interventions correctives (jours, heures) et nombre N de défaillances ; ces éléments
permettront de calculer les périodes de bon fonctionnement (UT= U P Time), les intervalles de temps entre
deux défaillances consécutives (TBF) et leur moyenne (MTBF) ; ces données permettront de caractériser la
fiabilité des équipements :
- Temps d’arrêt de production (DT) ; consécutifs à des défaillances, y compris ceux des «micro-
défaillances» ; tous tous les événements sont systématiquement consignés, même les plus anodins ; il est
toujours plus simple de se rappeler d’une grosse panne que d’une micro-défaillance répétitive qui engendrera
à terme une défaillance grave ; l’expérience montre que son oubli fausse complément une étude de fiabilité
ultérieure. Il est prouvé aussi que les micro-défaillances, qui appartiennent à la routine
Fig.4 : symboles utilisées dans l’arbre des défaillances
Fig.5 : Les types de maintenance
V. Les pannes de l’imprimante 3D et leurs actions correctives
Les pannes Les actions correctives
Glissière dure Vérifier le parallélisme des tiges lisses
Lubrifier avec de l’huile les douilles
Moteur qui ne tourne Echanger le driver avec un autre axes pour voir si driver grillé
pas
Moteur qui vibre mais Vérifier avec un ohmètre les résistances des bobines
ne tourne pas
Moteur qui saute des Augmenter le courant sur les drivers (pololus)
pas
Moteur qui chauffe Ajouter un dissipateur sur le moteur
Imprimante qui fait du Ajouter des patins en caoutchouc sous les pieds
bruit

VI. conclusion
L’impression 3D est très important dans le mode industriel. Elle permet à des particuliers ou des petites
structures de réaliser des modèles de qualité pour un bon prix, et représente un cas d’école dans le domaine
éducatif car il représente un thème complet d’un process pratique de la conception par PC, de la transmission de
données vers une carte de commande d’actionneur pour l’amélioration des technologies et des matériaux.

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