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: C6004 V1
Mots-clés Résumé Lorsqu’un matériau est soumis à des niveaux de contraintes élevés, la
méthode d'éléments finis | proportionnalité entre la contrainte et la déformation se perd, laissant la place à un
Génie civil | mécanique des
structures | calcul des comportement non-linéaire de la matière. Ce comportement résulte de la dissipation de
structures | élastoplasticité l’énergie qui se manifeste par l’apparition de déformations irréversibles ; ce phénomène
est appelé "élastoplasticité".
Il existe également d’autres formes de comportement non-linéaire, soit en phase
élastique pour certains matériaux, soit lorsqu’il y a de l’endommagement dans la structure
de la matière.
L’analyse par éléments finis de la non-linéarité matérielle doit ainsi adopter une
formulation spécifique pour la prise en compte de ce phénomène, afin de concilier, d’une […]
Keywords Abstract When a material is subjected to high stress levels, proportionality between
finite element method | Civil stress and strain is lost, and the behavior becomes nonlinear. This kind of behavior
engineering | structural
mechanics | structural analysis results from the energy dissipation which is observed through the residual deformations;
| elastoplasticity this phenomenon is known as elastoplasticity.
There are other types of material nonlinearities, either during the elastic stage for some
materials, or when the structure material is locally damaged.
The finite element analysis of the material nonlinearity should therefore consider a
specific formulation in order to take into account these phenomena, by satisfying, on the
one hand, the mechanical equilibrium and, on the other hand, the nature of the material
constitutive law.
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macroscopique.
L’article se termine par la procédure de résolution couplée permettant l’ana-
lyse non-linéaire géométrique et matérielle des structures.
(3)
L’élasticité non-linéaire représente le comportement réversible du
matériau lorsque la proportionnalité entre les contraintes et les défor-
mations ne peut plus être respectée ; cette non-linéarité est typique- avec Ks et Gs rigidités correspondant aux invariants de
ment accompagnée de grandes déformations du matériau (figure 1). déformation.
■ Dans le modèle de Cauchy ■ Dans le modèle de Green (matériaux hyper-élastiques)
La loi de comportement non-linéaire s’écrit dans le cas isotrope Les contraintes et les déformations sont obtenues par les déri-
par la relation : vées des potentiels respectifs :
(1) (4)
ou :
conduisant à la relation :
(2) (5)
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t
t en
en rgem
σ m σ
rge Cha
a
Ch t
en
em
rg
cha
Dé
Contrainte
Contrainte
t
en
m
ge
ar
ch
Dé
Déformation ε Déformation ε
avec C10 et C01 paramètres du matériau. Lorsque le matériau ne présente pas de limite d’élasticité fy clai-
Dans sa forme incrémentale, la loi de comportement peut s’écrire : rement identifiable sur la courbe de comportement (ce qui est
typiquement le cas des matériaux à haute résistance), il est
(7) conventionnellement admis de prendre pour cette valeur f0,2%,
c’est-à-dire la contrainte correspondant à 0,2 % de déformation
résiduelle (courbe de la figure 2b). Cette contrainte est appelée
« limite d’élasticité conventionnelle à 0,2 % ».
2. Élastoplasticité uniaxiale Si, sur la courbe de comportement, un point a dépassé fy et
qu’ensuite un déchargement est opéré, celui-ci suit un trajet paral-
La non-linéarité de la loi de comportement peut facilement être lèle à la pente initiale. Après le déchargement total, on observe
observée sur un essai de traction simple mené sur des éprou- une déformation permanente εp.
vettes métalliques. Si, maintenant, on recharge à nouveau l’éprouvette, le compor-
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À l’échelle macroscopique, deux types de comportement sont tement suit la pente élastique et ensuite rejoint la courbe non-
souvent observés (figure 2) : comportement avec rupture de pente linéaire initiale. Le point d’intersection de la courbe de recharge-
à un certain seuil et comportement continu. ment, avec celle du chargement initial, apparaît comme le nou-
Lorsque le niveau de contrainte σ est en dessous d’un certain veau seuil de plasticité.
seuil σo (i.e. ), la contrainte reste proportionnelle à la défor-
mation ; ce seuil σo est appelée « seuil de proportionnalité ».
Seuil de proportionnalité : niveau de contrainte en dessous
Il existe ensuite un niveau de contrainte, noté fy, au-delà duquel
duquel la contrainte appliquée sur le matériau est proportion-
le comportement n’est plus réversible ; fy est appelée « limite
nelle à la déformation.
d’élasticité ».
Limite d’élasticité : niveau de contrainte en dessous
Pour la plupart des métaux, les niveaux de σo et fy sont suffi-
duquel la déformation est totalement réversible après enlè-
samment proches pour que l’on puisse les confondre. Dans ce
vement de la charge ; pour les matériaux ne présentant pas
cas, le déchargement de l’éprouvette en dessous de fy ramène le
de discontinuité de comportement, la convention de réversi-
comportement à l’origine du repère (i.e. sans engendrer des
bilité est spécifiée à un niveau de déformation résiduelle
déformations résiduelles) ; c’est typiquement le cas de l’acier
inférieure à 0,2 %.
doux illustré sur la courbe de la figure 2a.
fu fu
f0,2 %
Contrainte
fy
σ0
σ0
E
E
ε ε
Déformation Déformation
ε p = 0,2 %
a cas de l’acier doux b cas des matériaux à haute résistance
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σ σ
dε = dε e +dε p dε = dε e +dε p
dε = dε e 2
Contrainte
Contrainte
fy fy
dε = dε e
3
1 1 3
ε ε
0 dε p dε e Déformation 0 dε p dε e Déformation
avec :
En termes d’incréments de charge, ceci s’écrit :
(8)
(16)
• Lorsque la contrainte σ est égale au seuil de plasticité,
l’accroissement de la contrainte dσ conduit à l’augmentation
de la déformation totale dε.
On admet l’hypothèse que cette dernière peut être décomposée
en une partie élastique dεe et une partie plastique dεp : Module d’élasticité (ou module de Young) : coefficient de
proportionnalité entre la déformation et la contrainte lors des
(9) évolutions élastiques de l’état du matériau, soit lors du charge-
ment initial, soit lors du déchargement.
• Si maintenant σ est égale au seuil de plasticité actuel, et que
la charge diminue, on observe une diminution de la déforma- Module tangent : coefficient de proportionnalité entre
tion totale, mais seulement la partie élastique est réversible ; l’accroissement infinitésimal de la déformation et celui de la
il vient alors : contrainte ; ce coefficient correspond à la pente de la tangente
à la courbe de comportement au point considéré.
(10)
Module sécant : rapport entre la contrainte et la déformation
■ Dans toutes ces situations à un point donné de la courbe de chargement ; ce rapport cor-
respond à la pente de la droite reliant un point sur la courbe de
Le module d’élasticité est défini en fonction de la partie élas- comportement à l’origine du repère.
tique de la déformation :
(11)
(12) S
P
Il vient :
(14)
Figure 4 – Barre sous chargement axial de traction
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Exemple 1 – Considérons une barre sous un chargement axial Exemple 2 – Considérons une structure composée de trois barres
de traction, de longueur L et d’aire de section S, encastrée à une bi-articulées à leurs extrémités et supportant une charge P appliquée
extrémité A et soumise à une force P à l’autre extrémité B (figure 4). au nœud A reliant les trois barres (figure 7).
Le déplacement de l’extrémité libre, sous l’effet de cette force, est Les barres 1 et 3 sont inclinées d’un angle α par rapport à la barre
noté q. verticale. La section de la barre 2 est notée S et celle des barres 1 et
Le comportement du matériau est supposé suivre la loi de Ram- 3 est notée ηS.
berg-Osgood qui est définie par l’expression (figure 5) : Compte tenu des articulations, les barres sont seulement soumises
à un effort normal. Le matériau a une limite d’élasticité fy et un
module d’élasticité E.
La loi de comportement est du type « élastique parfaitement plas-
avec ε déformation axiale, tique » (i.e. le module tangent devient nul lorsque la limite d’élasticité
σ contrainte normale, est atteinte).
E module d’élasticité du matériau, La résolution du système d’équilibre conduit au résultat suivant :
et K et n paramètres du modèle de comportement.
Le module tangent est alors obtenu en dérivant l’expression précé- Les forces normales dans les trois barres, FAB, FAD et FAC, sont
dente, soit : données par :
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B C D
conduisant à :
0
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Déformation ε
2.2 Effet Bauschinger
fy fy
α
E E Lorsque le déchargement de l’éprouvette, initialement soumise
à la traction, est prolongé par une charge de compression (sans
flambement), le seuil de plasticité observé se voit diminué (en
valeur absolue) par rapport à l’état initial ou intact (figure 9).
Figure 5 – Loi de comportement de Ramberg-Osgood
Ce phénomène est connu sous le nom d’« effet Bauschinger » :
l’écrouissage en traction, qui correspond à un relèvement du seuil
de plasticité en traction, s’accompagne d’une diminution du seuil
de plasticité en compression, et vice-versa.
Comportement non-linéaire d’une barre en traction
5,0
4,5 σ
ue B
4,0 stiq σB
nt
la Effet Bauschinger :
Force P (en MN)
3,5 té
eme
en ue A
3,0 m plastiq Durcissement dans un sens et fy
rte ent élasto
harg
2fy
2,5 po Com portem adoucissement dans l’autre
m
Co
Déc
2,0 ε
O
1,5
Point correspondant C
1,0
à fy = 460 MPa σB’
0,5
B’
0,0 – fy
0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0
Déplacement (en mm)
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τ Contrainte
(3) de cisaillement Contrainte τ
de cisaillement 2 Δε 2p
Δε 2p
2 (2)
Trajet de chargement
Trajet de chargement
Δε 1p
(1)
1 (2)
l
tia Critère initial
ini (1)
Δε 1p re Δε 0p
1 itè
Cr
0
(0)
σ σ
Contrainte
axiale
A A Contrainte
axiale
(0)
Aluminium Cuivre
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ticité ; i.e. f(σij, ak) = 0, il existe deux possibilités d’évolution : Ce critère est représenté par un prisme hexagonal régulier dans
– si la direction du chargement est orientée vers l’extérieur du cri- l’espace des contraintes principales.
tère (point 2 sur la figure 11), le niveau de chargement augmente et
conduit à l’accroissement des déformations plastiques ; il s’agit de
« l’écoulement plastique ». Comme le critère de plasticité doit évo-
3.2.2 Critère de von Mises
luer avec le point de chargement, il en résulte : df(σij, ak) = 0 ; Le critère de von Mises (1913) est très utilisé pour les aciers et
– si la direction du chargement est orientée vers l’intérieur du la majorité des métaux.
critère (point 3 sur la figure 11), le niveau de chargement diminue,
Critère de Tresca
Charge
1 élastique σ1
0
f (σ , a) = 0
Décharge 3
f (σ , a) < 0 σi
0
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Il s’écrit en fonction des contraintes principales (σ1, σ2, σ3) sous Afin de pouvoir formuler le comportement élastoplastique
la forme : d’une section de façon similaire à celle d’un élément infinitésimal,
il est nécessaire d’introduire les hypothèses suivantes :
(18) – le passage du comportement élastique à l’état plastique est
instantané pour toute la section (i.e. pas de progression graduelle
de la plasticité à travers les fibres de la section) ;
Ce critère décrit un cylindre circulaire droit dans l’espace des – l’incrément des déformations généralisées peut être décom-
contraintes principales, avec un rayon . posé en une partie élastique et une partie plastique ;
– la surface d’écoulement d’une section est convexe et la loi de
la normalité est respectée (voir § 3.4.1) ;
Dans le repère (x, y, z), le critère de von Mises prend la forme : – l’effet des forces de cisaillement et du moment de torsion sur
le comportement élastoplastique est négligeable ;
– le déchargement de la section à partir du critère de plasticité
est élastique linéaire.
(19)
Dans le cas plan, cette expression se réduit à (figure 12) : 3.3.1 Poutres en flexion composée
(20) ■ Dans le cas des poutres rectangulaires
Les contraintes généralisées sont : l’effort normal N et le
3.2.3 Critère de Coulomb moment fléchissant M autour de l’axe perpendiculaire au plan de
la structure.
Pour les matériaux granulaires, le critère de Coulomb permet de
tenir compte des paramètres du milieu : angle de frottement φ et Prenons l’exemple d’une section rectangulaire de largeur b et de
cohésion C. hauteur h constituée d’un matériau élastique parfaitement plastique.
Il s’écrit sous la forme : La résistance à l’effort normal pur est donnée par l’effort normal
plastique :
(21)
(24)
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z fy fy
v
h y Nu Nu
G = +
Mu Mu
– fy
b – fy – fy
■ Dans le cas des poutres tubulaires avec MI et MII moments principaux (figure 15).
Un développement similaire conduit au critère généralisé :
(26)
3.4 Loi d’écoulement
La loi d’écoulement définit la règle selon laquelle les contraintes
Ces deux critères sont illustrés sur la figure 14. et les déformations doivent évoluer dans la phase plastique. Cette
phase se différencie du comportement élastique par la dissipation
de l’énergie pendant la déformation du matériau.
3.3.2 Plaque isotrope en flexion
Selon le principe de Hill (1950), « au cours de la déformation
Dans le cas des plaques, les contraintes généralisées sont les plastique, caractérisée par les vitesses de déformation , l’état
moments de flexion et de torsion, notés Mxx, Myy et Mxy. Les de contraintes qui se réalise rend maximum la puissance de dissi-
déformations généralisées associées sont les courbures , pation plastique spécifique ».
et .
Ce principe est connu sous le nom : « Principe du travail plas-
En partant du critère de von Mises, la relation entre le moment tique maximum ».
et la contrainte permet d’écrire le critère généralisé sous la forme :
Il peut être interprété par le fait que les efforts chercheront à
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– 0,4
– 0,6 O O
–0,8 MI Mxx
–1
– 1,2 √2 Mxy
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dε p
σ2
Critère de plasticité
le multiplicateur λp traduit l’amplitude de l’accroissement de la
déformation plastique, il est appelé « multiplicateur plastique ».
Figure 16 – Écoulement plastique à partir d’un point singulier
3.4.2 Cas des points singuliers
Pour certains critères de plasticité, nous pouvons rencontrer des Dans ce cas, les multiplicateurs des surfaces abandonnées sont
points de discontinuité de pente qui nécessitent un traitement ramenés à zéro, permettant ainsi d’obtenir les surfaces et direc-
spécifique. Si le point courant du comportement correspond à une tions de chargement correspondant à la maximisation de l’énergie
de dissipation plastique.
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σ2 σ2 σ2
Critère a Crit
l ct uel èr
ue e ac
re act tuel
C ritè
l
tia
ini
tè re
Cri O O O
σ1 σ1 σ1
ial
init Critè
re in
ri t ère itial
C
Écrouissage isotrope Écrouissage cinématique Écrouissage mixte
– l’écrouissage général, pour lequel la surface de charge évolue La règle d’écoulement et la règle d’écrouissage s’écrivent par :
de façon quelconque en termes de géométrie et de position.
Les trois premiers cas, illustrés sur la figure 17, sont souvent
considérés comme des simplifications du cas de l’écrouissage (40)
général illustré sur la figure 10.
(37)
Il est clair que le modèle de Prager n’est qu’un cas particulier de
avec sij déviateur des contraintes : cette expression.
avec δij symbole de delta-kronecker (δij = 1 pour i = j et δij 4. Formulation des matrices
= 0 pour ) et trace (σ) est la trace du tenseur
de contrainte. élastoplastiques
Dans ce cas, nous avons :
Étant donné que le comportement élastoplastique des struc-
(38) tures présente un caractère non-linéaire, il est indispensable
d’employer une formulation incrémentale afin de pouvoir suivre
progressivement l’état de la structure tout au long de l’histoire du
et donc : chargement. Cette dernière joue un rôle fondamental dans le
développement des déformations plastiques et de l’écrouissage
(39) du matériau.
Pour décrire le comportement élastoplastique, nous admettons
les hypothèses suivantes :
3.5.2 Matériaux standards généralisés – la déformation totale peut être décomposée en une partie élas-
Pour généraliser la modélisation de l’écrouissage, on admet tique et une autre plastique : ;
l’existence d’une famille de paramètres d’écrouissage – la loi d’élasticité reste applicable, mais en fonction seulement
et d’une fonction convexe de ces paramètres : de la déformation élastique : ;
– le chargement est défini par un tenseur élastoplastique tangent
avec : , tels que la vitesse généralisée
: ;
est une normale extérieure à un domaine convexe de l’espace – le déchargement est toujours élastique linéaire : ;
, contenant l’origine, appelé « domaine d’élasticité », et – l’existence d’un critère de plasticité permettant de définir le
comportement élastoplastique. Ce critère est une surface convexe
dont le point , ne peut pas sortir. f(σkl, am) définie dans l’espace des contraintes, am étant les
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variables d’écrouissage ; le comportement est identifié par les La relation entre l’accroissement des contraintes et celui des
règles : déformations totales peut maintenant être formulée en fonction
de la matrice du comportement élastoplastique :
(50)
; avec :
– les déformations plastiques suivent le principe de Hill tradui-
sant la loi de la normalité :
(51)
(43)
En conséquence, au cours de l’écoulement plastique, la relation En adoptant la relation entre l’incrément de la déformation et
suivante doit être satisfaite : celui de la contrainte , l’équation précédente
s’exprime sous la forme :
(44)
(53)
(47)
Exemple 1
Dans le cas des matériaux standards généralisés, on peut Considérons la barre en traction de la figure 4 pour laquelle le cri-
admettre une relation entre l’incrément des variables d’écrouis- tère de plasticité est défini par la relation :
sage et celui du multiplicateur plastique sous la forme :
(48)
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La rigidité tangente s’écrit donc par l’expression : La racine de cette égalité donne les incréments de contraintes
induisant la plastification :
ou Δσy = 0,2fy
La deuxième solution est donc celle à retenir, puisqu’elle est dans la
En intégrant la relation , nous pouvons écrire la loi de direction du chargement.
comportement élastoplastique (figure 18) : Le point de plastification est obtenu par intersection de la direction
de chargement avec le critère de plasticité (point B) donné par :
Exemple 2 – Considérons l’assemblage en forme de croix de la La matrice de comportement élastoplastique , reliant l’incré-
figure 19 soumis à des tensions σx et σy selon les deux axes princi-
paux x et y (le cisaillement est négligé). ment des contraintes à celui des déformations, peut ainsi être calcu-
lée en ce point par :
Le noyau de l’assemblage est modélisé par un élément fini qua-
drangulaire à quatre nœuds, de côtés égaux à 2a.
Le champ de déplacement est donné par les fonctions de forme Ni
comme suit :
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Lorsque v = 0, la matrice de comportement élastoplastique se La courbe de la figure 20a montre l’effet de la linéarisation sans
réduit à : correction du comportement aux différents pas de charge. Le
cumul des erreurs de linéarisation à chaque incrément de charge
conduit à la divergence de la courbe linéarisée par rapport au
comportement réel (courbe en trait fort et plus régulière sur la
figure 20).
Pour éviter cette divergence, il est indispensable d’introduire
des procédures itératives dans la résolution du problème non-
σy linéaire, afin de garantir l’équilibre des forces internes et externes
σy
à la fin de chaque incrément. Ces procédures corrigent les erreurs
fy induites par la linéarisation, et permettent ainsi le retour sur la
2a
courbe de comportement réel (la figure 20b illustre la procédure
B de Newton-Raphson couramment utilisée).
0,4fy A
–fy σx
σx 2a 2a σx À l’incrément n, on définit le résidu d’équilibre par la dif-
O 0,4fy fy
férence entre les efforts appliqués et ceux développés par l’état de
déformation de la structure (i.e. forces internes) :
2a –fy
σy
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Dans ce qui suit, nous détaillons le premier incrément du calcul ité- 5.2 Résolution locale : intégration
ratif.
de l’écoulement plastique
L’utilisation du schéma itératif de Newton-Raphson permet le
mm calcul des inconnues avec un nombre raisonnable d’itérations
dont la précision est contrôlée par la tolérance spécifiée par l’utili-
sateur étant donné que, pour des raisons pratiques, les incré-
ments de charge ne peuvent pas être infinitésimaux.
L’incrément de déformation de taille finie produit des dévia-
tions par rapport au critère de plasticité, induites par la linéarisa-
N tion du comportement au début de l’incrément. La conséquence
directe est que, à la fin de chaque incrément, le point de
contraintes se retrouve en dehors du critère, ce qui est physique-
ment inadmissible. Par conséquent, il est nécessaire de satisfaire
le critère à tous les points d’intégration numérique (i.e. points de
Gauss ou de Hammer).
Pour chaque point d’intégration, l’état des contraintes est actua-
lisé à partir de :
N
– l’ancien état de contrainte et de déformation plastique ;
– le nouvel incrément de déformation issu de l’incrément des
déplacements nodaux.
La première estimation consiste à supposer que l’accroissement
des contraintes est élastique. Le point de contrainte après l’incré-
ment élastique peut se situer, soit à l’intérieur, soit à l’extérieur du
critère (la probabilité qu’il soit exactement sur le critère est nulle,
Ces calculs sont ensuite reproduits pour l’ensemble des incré- mais cette situation peut être traitée comme l’un ou l’autre des
ments de charge, dont les résultats sont résumés dans le tableau 1. deux cas précédemment indiqués, sans aucun impact sur les
résultats).
Au dernier incrément du tableau 1, les contraintes sont Si le point final se trouve à l’intérieur du critère, deux cas sont
et . possibles :
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L’évolution des efforts dans les barres en fonction du déplacement – le comportement élastique est maintenu si le point de départ
de nœud A est représentée à la figure 21. était déjà élastique ;
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Solution incrémentale
Force {F} sans vérification de l'équilibre Force {F}
n {ΔF} n {ΔF}
}
} {F int
{F int nes
nes nter
inter For ces i
es
Forc
2 {ΔF} 2 {ΔF}
{ΔF} {ΔF}
80 000 AD B
B et A
70 000
esA
60 000 Barr
50 000 AC f=0
Barre
40 000
σ1
30 000
0
20 000
10 000
0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
Déplacement (en mm)
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Les estimations successives de sont obtenues Pour v = 0,2, les contraintes sont : et .
par l’évaluation de l’expression :
Le rayon au nouveau point est égal à : 1,0012 fy (l’erreur est infé-
rieure à 0,1 %). Ainsi, les charges extérieures appliquées (1,0 fy ;
(57) 0,7 fy) doivent diminuer pour permettre l’équilibre avec les contraintes
issues de l’écoulement plastique.
(58)
σ2
La déformation totale correspondant à cette amplitude est calculée f>0
par inversion de la loi élastique : C’
B
D
A E
F
f=0
σ1
L’incrément réel des contraintes est maintenant évalué par la loi
0
élastoplastique :
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tant la relaxation des contraintes jusqu’au retour sur le critère de ■ Méthode de projection dans l’itération, s’appuyant sur un déve-
plasticité. Cette procédure permet de ramener le point D de la loppement au premier ordre actualisé à chaque itération.
figure 25 (projection du vecteur des contraintes supposées élas-
Dans cette méthode, le point origine du vecteur est déplacé au
tiques) au point E sur le critère de plasticité, selon la normale cal-
cours des itérations, comme illustré sur la figure 27.
culée au point D.
À chaque évolution, le vecteur normal est actualisé et un nou-
(60) veau vecteur de contrainte est calculé ; ainsi, le point de
contrainte converge de proche en proche jusqu’à la condition :
avec
(61)
σ *n+1
σ2
σn+1
avec ε la tolérance adoptée. f=0
Dans ce schéma itératif, les déformations plastiques sont calcu-
lées par la résolution du système implicite où l’algorithme est f<0
indépendant de l’incrément de charge. Cette bonne performance
est cependant contre-balancée par un temps de calcul relative-
ment important du fait de la résolution du comportement 0 σ1
élastoplastique à chaque itération.
Deux approches sont adoptées pour cette résolution (figures 26
et 27) :
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σ2
C
Δσ e f>0
B σn+1
A D
f=0
E
f<0
f=0 σ1
0 0 σ1
Figure 25 – Rabattement de la contrainte sur le critère de plasticité Figure 27 – Méthode de projection dans l’itération
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e
δσ
e
δσ
e
δσ
Figure 28 – Découpage du vecteur de contrainte et rabattement suc- 5.4 Procédure de calcul non-linéaire
cessif sur le critère de plasticité
La procédure de calcul non-linéaire, décrite dans l’organi-
gramme de la figure 29, comprend trois boucles imbriquées :
Pour améliorer l’efficacité de ces procédures itératives, en parti- – la première boucle porte sur les incréments de charge ;
culier lorsque le niveau de plastification devient important, il est – la deuxième boucle concerne les itérations permettant de
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recommandé de diviser l’incrément des contraintes supposées garantir l’équilibre entre les efforts internes et externes ;
élastiques en petits incréments pour pouvoir actualiser le vecteur – la troisième boucle est dédiée à la résolution locale aux points
normal et réduire ainsi les erreurs (figure 28). de Gauss.
De même, le rabattement sur le critère de plasticité est effectué Pour chacun des points de Gauss, la résolution du problème
à partir des vecteurs normaux au point courant. élastoplastique est effectuée afin de déterminer les contraintes et
la matrice de comportement qui sera ensuite utilisée pour le
calcul de la matrice tangente de chaque élément.
5.3 Combinaison des non-linéarités Au niveau global, les itérations sont maintenues jusqu’à ce que
géométrique et matérielle l’équilibre entre les efforts extérieurs et intérieurs soit atteint.
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Incrémentation de la charge
{Fe}n = {Fe}n–1 + {ΔFe}n
Calcul du critère
fn({σn})
Calcul de l’incrément de déplacement i
fn+1({σn} + {Δσ n})
[K({qe}n)] {Δq i}n = {R i}
n=n+1
i=i+1
Calcul des déformations et des fn+1 < 0
Résolution du problème
élastoplastique {σ ni } = {σ n} + α {Δσ ni }
les rabattements m
[C] et {Fint}
Boucle sur
Calcul du critère
Calcul du résidu d’équilibre {Δσ ni } = (1–α)/m ({σ n}e – λ p [C] {df n })
{R i} = {Fext} – {Fint} {Δεpi } = λ p {df n })
{σ ni } = {σ n} + α {Δσ ni }
Convergence ?
Résolution du problème
élastoplastique
P
E = 68 950 MPa
σe = 137,9 MPa
δ0 = 0,027 7 m Section
W
A C
h = 0,015 0 m
L = 0,863 6 m
b = 0,025 3 m
La figure 32 montre l’impact de la plasticité sur la courbe La figure 33 illustre l’évolution de cette trajectoire à l’intérieur
charge-déplacement, avec trois points marquants : du critère de plasticité, pour le trois points significatifs :
– (1) charge maximale ; – (A) encastrement ;
– (2) point inférieur de déchargement ; – (B) mi-travée ;
– (3) point de fin de rechargement. – (C) au point de moment de flexion minimum (à 0,9 cm).
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P
α=1
7 000
α=2
6 000
Charge appliquée (en N)
5 000
α→∞
4 000
3 000
2 000
1 000
4 000 3
Charge appliquée (N)
3 000
2 000
1
1 000 2
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0,9 cm P
M/Mu État 1
État 2
B
A État 3
C
A
C
N/Nu
B
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Figure 33 – Évolutions des contraintes à l’intérieur du critère de plasticité pour les points A, B et C/
50 mm, une hauteur de 30 mm à l’extrémité gauche et de 10 mm Après le déchargement de la structure, les contraintes rési-
à l’extrémité libre à droite. Son épaisseur est de 8 mm. Le maté- duelles restent encore très visibles au niveau des régions forte-
riau est un acier, de limite d’élasticité égale à 500 MPa, de module ment sollicitées. La plastification empêche la structure de
d’élasticité de 200 GPa et de module d’écrouissage de 200 MPa. trouver sa forme initiale, conduisant à une déformée perma-
La figure 34 montre le diagramme des contraintes de von Mises nente qui s’écarte considérablement de la forme initiale recti-
sous l’effet de la charge appliquée où les zones plastifiées sont ligne. Les concentrations de contrainte sont les plus marquées
clairement visibles en rouge. Nous pouvons observer les plastifi- dans les zones fortement plastifiées lors de la phase de charge-
cations au niveau de la traverse supérieure (en flexion) et au ment.
niveau des extrémités (effet d’encastrement).
0 100 200 300 400 550 0 100 200 300 400 530
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P
O
U
La méthode des éléments finis – R
Calcul non-linéaire matériel
E
N
Par Alaa CHATEAUNEUF
Professeur des universités
Polytech Clermont-Ferrand, Institut Pascal, université Clermont Auvergne, France
S
A
Sources bibliographiques
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Thèse de doctorat d’état es sciences, univer-
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ments in plasticity – Theory and practice,
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d’imperfections sur la sécurité des structures
P
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Outils logiciels
ABAQUS – Dassault Systèmes COMSOL France,
http://www.3ds.com https://www.comsol.fr
ANSYS, France ROBOT – Autodesk France
http://www.ansys.com http://www.autodesk.com
CAST3M – Commissariat à l’Énergie Atomique,
http://www.cast3m.cea.fr
Normes et standards
EUROCODE 3. – Calcul des structures en acier. Partie 1-1 : Règles géné-
rales et Règles pour les Bâtiment (EN 1993-1-1 : 2005). CEN/TC 250, octobre
2005.
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