Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le phénomène d’origine dynamique se caractérise par une sollicitation variant à la fois dans le temps et dans
l’espace, dans lequel les forces d’inertie, produit de la masse par l’accélération, jouent un rôle significatif dans
la réponse.
f t Asin t ou f t A cos t ou la combinaison des deux fonctions avec des fréquences
égales ou différentes, ou même sous la forme complexe f t e . Nous pouvons aussi avoir des
it
charges impulsives périodiques dues par exemple aux impacts des machines. Ces types de charges sont
définies par : f t p0 I t nt0 .
n 1
exprimé comme une somme de chargements harmoniques caractérisés chacun par une amplitude Ak et une
pulsation k k0 0 est la pulsation del'harmoniquefondamentale . Un tel chargement s’écrit sous la forme :
f t A e .
k
k
i k 0t
d’explosion d’une bombe sur un bâtiment : f t p0 at 2 . C’est aussi le cas d’une onde de
pression : f t p0 ae .
bt
d d u d 2 u
P t dt M dt M dt 2 M u t
Soit
P t M u t 0 1
La quantité M u représente la force d’inertie agissant sur le système. L’écriture de l’équation (1) est connue
sous le nom de principe d’Alembert qui s’énonce comme suit : ‘‘ l’équilibre dynamique satisfait l’équation
dans laquelle le torseur des efforts appliqués, diminué des forces d’inertie est égal à 0’’.
La méthode directe est bien adaptée à la formulation des équations d’équilibre de systèmes discrets dans
lesquels les masses sont concentrées en des points de la structure.
II-2 Méthode des Puissances Virtuelles
Cette méthode est particulièrement bien adaptée à la mise en équation des systèmes continus pour lesquels
masse et raideur sont distribuées dans tout le système. Le principe de cette méthode stipule que la somme
des puissances virtuelles des efforts extérieurs et des efforts intérieurs est égale à la puissance virtuelle des
quantités d’accélération dans tout mouvement virtuel U du système :
i U e U A U 2
Les efforts extérieurs au système étant modélisés par des densités volumiques de forces F x, t et des
densités surfaciques de force à son contour T x, t . La puissance des efforts extérieurs s’écrit :
e U x, t F x, t . U x d T x, t .U x dS 3
La puissance des efforts intérieurs s’exprime à l’aide du torseur des contraintes x, t et du taux de
déformation virtuel d x, t :
i U x x, t : d x, t d
4
Dans le cas particulier où le mouvement virtuel U est égal au mouvement réel on en déduit le théorème de
l’énergie cinétique :
Où K U désigne l’énergie cinétique du système :
K U x, t U x, t d
1
6
2
2
T V dt Wnc dt 0
t1 t1
7
Les équations de Lagrange qui représentent une autre forme bien connue de mise en équation d’un système
peuvent se déduire du principe de Hamilton. Dans la formulation de Lagrange, les énergies cinétique et
potentielle, ainsi que le travail des forces non conservatives sont exprimées en fonction de coordonnées,
dites généralisées qi , i 1,..., n du système. Soient alors :
q q
t1 i i
i
qi
qi
qi
qi Qi qi dt 0
9
En reconnaissant que le premier terme du membre de droite est nul, puisque qi est nul à t1 et t2 , il vient
d T T V
Qi 11
dt qi qi qi
Il convient aussi de noter que dans la plupart des applications pratiques, l’obtention d’une solution analytique
est inaccessible et que le recours à des méthodes numériques se révèle indispensable.
PARTIE A : SYSTEMES MECANIQUES DISCRETS
Les vibrations mécaniques sont généralement générées lorsqu'un système est déplacé d'une position
d'équilibre stable. La plupart des vibrations dans les machines sont néfastes, du fait qu'elles génèrent des
contraintes plus élevées et des énergies dont la dissipation peut conduire à une détérioration en fatigue des
systèmes. Il est donc nécessaire d’analyser ces vibrations afin de les réduire au mieux.
Par exemple pour analyser le comportement d’un véhicule à deux roues, l’ensemble peut être modélisé de la
façon suivante :
On montrera que l’étude des oscillations au voisinage des positions d’équilibre stable conduit à un système
d’équation d’équations linéaires d’ordre 2 par rapport au temps.
K la matrice de raideur
C la matrice d’amortissement
I – Mise en équation
Suivant les principes exposés au chap. 0, l'équation d'équilibre dynamique peut être obtenue à partir de trois
méthodes : méthode directe, principe des puissances virtuelles et la méthode de Lagrange. Ces trois
méthodes sont illustrées ci-après :
Exemple: Soit un solide de masse m relié avec l’extérieur par un ressort de raideur k et un amortisseur de
coefficient c (On néglige le frottement des roues).
- La force de liaison ou élastique FS , reliée au déplacement u t de la masse; dans le cas d'un système
linéaire, cette force est donnée par FS u ku et dans le cas d’un système non-linéaire, cette force est donnée
par une relation force-déplacement de type non linéaire. (exemple: FS u k1u k2u )
3
- La force de liaison ou visqueuse FD reliée à la vitesse u de la masse; dans le cas d'un amortisseur
Pi u FS t u FD t u 3
La puissance virtuelle des quantités d'accélération est :
A u mu u 4
Le principe des puissances virtuelles s’écrit alors:
mu cu ku F t 5
I.3 Mise en équation à l’aide du formalisme de Lagrange
Dans le cas d’un système soumis à des forces non conservatives, l’équation de Lagrange s’écrit :
d T T V
Q 6
dt u u u
1 1 2
T mu 2 , V ku 7
2 2
T T V d T
mu , 0, ku , mu 8
u u u dt u
mu cu ku F t 9
c
2
c 2
2
4 4
2
1
m 2 m
c 2
4 1 avec cc 2 m amortissement critique
2
cc
c c cc
On définit le coefficient ou facteur d’amortissement critique : 2
cc m m
u 2u 2u 0 et 4 2 2 1 13
Disjonction de cas
II.2-1 1 0
La solution s’écrit : u t Aer1t Ber2t avec r1 2 1 et r2 2 1
Fig 1.3 : Vibration libre d'un système amorti : cas des forts amortissements
(Explication : ce sont les choses qu’on cherche à atteindre lors des conceptions mécaniques).
II.2-2 1 0
1 est la frontière entre les solutions oscillantes et non oscillantes de notre système mécanique.
II.2-3 0 1 0
2 D
On définit également la pseudo période et le pseudo fréquence : PD , fD
D 2
Le déplacement du solide suit le profil de la courbe ci-dessous :
Fig 1.5 : Vibration libre d'un système amorti : cas des faibles amortissements
Pour 0 1 , le système oscille autour d’une position d’équilibre avec une amplitude décroissante. On
parle ici d’amortissement faible ou sous-critique. Cet amortisseur a pour effet d’allonger la période des
Remarque :
Pour un amortissement faible il y’a peu d’influence sur la période. ( Explication:pour l'acier 0.01 )
Soient u1 t1 et u2 t2 deux maximums consécutifs de la courbe ci-dessus (Vibration libre d'un système
Aini:
u1 t1 e t1 A cos D t1 B sin D t1
e TD
u2 t 2 e
t1 TD
A cos D t1 TD B sin D t1 TD
u
ln 1 TD 2
u2 1 2
Ici l’amplitude des oscillations est une fonction croissante du temps. En effet dans ce cas le terme cu apporte
de l’énergie au système au lieu d’en enlever. On rencontre ce genre de situation dans le cas d’un solide
plongé dans un écoulement fluide (éléments d’un avion, tubes de générateurs de vapeurs…).
Dans le cas d’un amortissement par frottement, on utilise le modèle de Coulomb. D’après ce modèle, la
Lorsque l’amortissement est de type frottement sec, la décroissance des amplitudes au cours d’un essai de
lâcher est une fonction linéaire du temps.
mu cu ku F t
mu cu ku F0 cos t
Solution = solution homogène + solution particulière
On a vu que (pour un amortissement 0 1 ) la solution de l’équation sans second membre qui
représente la solution homogène tend vers 0 avec le temps. Cela signifie qu’elle ne joue un rôle qu’au début
du mouvement que l’on appelle phase transitoire. Apres un certain temps, ne perdure que la solution
particulière, il s’agit du régime établi ou stationnaire.
Cette solution dépend de la forme du second membre, donc dans ce cas on va poser :
A k m 2 F0 cos
F0
A
cA F sin
k m c
2 2 2
0
k c
Rappel : 2
m m
d’où : F0 2
A k , Arc tan
2 2
2
2
1
1 2
F0
Le rapport
k correspond à la déformée statique (c’est-à-dire c’est exactement le déplacement que
1 2
appelé coefficient d’amplification dynamique. On distingue 03 régimes en fonction de :
Cas 1:
Le régime est statique, D est voisin de 1 et de 0. La masse se meut suivant une équation très proche de
celle de la force c’est-à-dire sans amplification ni retard.
Cas 2:
D est proche de 0. Il n’y a donc pas d’amplification. L’évolution de la force est si rapide que le mouvement
ne peut se développer même si l’amplitude de la force est importante. On parle d’effet filtre.
La fréquence d’excitation joue donc un grand rôle. Le système est capable de supporter dynamiquement
des sollicitations très élevées qui statiquement conduirait à sa ruine (pourvu qu’elles évoluent à une
fréquence supérieure à la fréquence propre du système).
Cas 3: (peu différent)
D peut devenir très grand si l’amortissement est faible (majorité des cas). C’est ce que l’on appelle le
phénomène de résonance.
Il est important de remarquer qu’en dynamique, la fréquence d’excitation est prépondérante devant
l’intensité de la force.
TAF: illustration
F0
Résoudre l’équation : u 2u cos t avec u 0 0, u 0 0
m
a0
F t an cos nt bn sin nt
2 n 1
On utilise ensuite le principe de superposition des chargements, car les équations sont linéaires, pour se
ramener au cas précèdent (sollicitation harmonique).
II.4 .2 Sollicitation impulsionnelle
Une sollicitation impulsionnelle est une force f de grande intensité appliquée en un temps très court. On
néglige alors les forces de raideur et d’amortissement.
f t I
L’application de la méthode directe dans ce cas, nous donne : mu f mu ft u
m m
I
Ceci signifie tout simplement que la vitesse de la masse est brutalement modifié de .
m