COLLEGE ET LYCEE PYTHAGORE

COLLEGE ET LYCEEENSEIGNEMENT
PYTHAGORE SECONDAIRE PRIVE
ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
2éme baccalauréatPRIVE
Sciences Mathématiques (BIOF)
Epreuve des Sciences Physiques
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‫ا لمديرية اإلق ليمية إلق ليم المحمدية‬
Examen Blanc Session Février 2021 ‫الخاصى‬
‫ة‬ ‫مؤسسة بيتاغور‬

1/9

Durée : 4h Matière : Physique-chimie

Coeff : 7 Section : Sciences mathématiques

 L’usage de la calculatrice scientifique non programmable est autorisé

 Il faut donner les expressions littérales avant les applications
numériques.
 Tout résultat numérique doit être accompagné d’une unité
Le sujet comporte :
CHIMIE :7points :
Première partie
1. Identification de deux solutions l’une acide et l’autre basique
2. Etude d’une solution aqueuse d’une Base:
3. Etude de la réaction du phénate de sodium avec l’acide éthanoïque
Deuxième partie
Suivi cinétique par mesure de taux d’avancement

PHYSIQUE :13points

Ondes : 3points
Partie.1 : l’onde mécanique
Partie 2 : l’onde lumineuse
Transformations nucléaires: 3points
Electricité : 7points
1. dipôle RC
2. dipôle RC- RL
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Chimie (7 pts) 2/9

Les deux parties 1 et 2 sont indépendantes
Première partie
1. Identification de deux solutions l’une acide et l’autre basique
On dispose au laboratoire d’une solution aqueuse :
(S1) d’acide perchlorique HClO4 de concentration C1
(Le taux d’avancement final de la réaction de l’acide perchlorique avec l’eau est  =1)
(S2) de phénate de sodium Na+ + C6H5O- de concentration C2
(S3) d’hydroxyde de sodium Na++OH- de concentration C3.
On dose 20 mL de la solution (S1) par la solution (S3) (courbe 1) .
On dose 20 mL de la solution (S2) par la solution (S1) (courbe 2).
Le suivi de l’évolution du pH au cours du dosage a permis d’obtenir les deux courbes (1) et (2) (figure1)
représentant les variations du pH en fonction du volume V de la solution titrant ajouté.

Figure1
1. En utilisant la méthode des tangentes parallèles, déterminer les coordonnées du point d’équivalence
pour chaque dosage : E1 pour la courbe 1
E2 pour la courbe 2 . (1pt)
2. Ecrire les deux équations de la réaction du dosage. (0,5pt)
3. Calculer la valeur de la concentration C1 à partir da son pH initial. (0, 25pt)
4. Déduire les valeurs des concentrations C2 et C3. (1pt)
5. La zone de virage de quelques indicateurs colorés

Indicateur Héliantine B.B.T Bleu de thymol

coloré
3 - 4,4 6 - 7,6 8 - 9,6

Quel est l’indicateur coloré convenable pour le dosage de la courbe 1 (0,25pt)

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2. Etude d’une solution aqueuse d’une Base: 3/9

Le phénate de sodium est un intermédiaire de la fabrication de l’aspirine. Le phénate de sodium C6H5ONa
est un composé ionique très soluble dans l'eau.
Donnée : pKA1 (C6H5OH / C6H5O –) = 10
2.1. Justifier le caractère basique de la solution obtenue, en utilisant l'équation de la réaction de l'ion
C6H5O- avec l'eau. (0,25pt)
2.2. Pour une solution aqueuse de phénate de sodium de pH mesuré vaut 11,3
C6 H5O- 
a. Calculer le rapport . Conclure. (0, 5pt)
C6 H5OH 
b. Déterminer la valeur de la constante d'équilibre associée à l'équation de la réaction étudiée.
Conclure. (0, 5pt)
3. Etude de la réaction du phénate de sodium avec l’acide éthanoïque
pKA1 (C6H5OH / C6H5O –) = 10
pKA2 (CH3COOH / CH3COO–) = 4,8
pKe = 14
Dans 20 mL de solution de phénate de sodium à 0,20 mol / L, on verse 10 mL d’une solution d’acide
éthanoïque à 0,20 mol / L.
3.1. Ecrire l’équation modélisant la réaction qui se produit. (0,25pt)
3.2. Déterminer la valeur de sa constante d’équilibre K associée à cette réaction. Conclure (0, 5pt)
3.3. Trouver l’expression du pH du mélange réactionnel en fonction de pKA1 . Calculer sa valeur. (0, 5pt)

Deuxième partie
Suivi cinétique par mesure de taux d’avancement
Le magnésium métallique est attaqué par une solution d’acide chlorhydrique H3O(aq )  C ( aq ) selon
2
l’équation suivante : 2H3O(aq )  Mg ( aq ) 
 Mg ( aq )  H 2( g )  2H 2O( )
Dans le but d’étudier la cinétique de cette réaction, on réalise l’expérience suivante à température
constante. On introduit dans un erlenmeyer, un volume V1=40mL d’une solution S1 d’acide chlorhydrique
de concentration C1 = 0, 50 mol.L-1. On ajoute à l’instant t = 0 s, une masse m = 0,12 g de magnésium en
poudre avec M(Mg) = 24 g.mol-1 Puis on déclenche le chronomètre. Et On mesure l’avancement maximale
à différents instants t, puis , on trouve les valeurs données dans la figure 2 :

Figure 2
1. La transformation est-elle lente ou rapide ? (0,25pt)
2. Calculer la valeur de l’avancement maximale. (0,25pt)
x max d
3. Montrer que la vitesse volumique s’écrit sous forme v(t )  . (0,5pt)
V dt
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4. Déduire les valeurs la vitesse volumique à t=0s et t=300s. (0,5pt) 4/9
Physique (13 pts)
Les ondes
Partie.1 : l’onde mécanique
La célérité des ondes à la surface d’un liquide dépond de plusieurs paramètres. Dans un liquide profond
l’onde est dite onde de surface, et dans un liquide peu profond, elle est nommée onde de masse.
Cet exercice comporte deux parties indépendantes
Dans les milieux profonds
1. Les expériences montrent que la célérité des ondes transversales à la surface d’un liquide contenu
dans un bassin profond est donnée par la relation suivante :
g  2 A
C2  
2 
g est l’accélération de la pesanteur, A est une constante liée à l’état de la surface, ρ masse volumique du
liquide.
1.1 Définir une onde mécanique transversale. (0,25pt)
1.2 En utilisant l’équation aux dimensions, trouver l’unité de la constante A. (0, 25pt)
1.3 Montrer que la célérité c passe par une valeur minimale c0 (un extremum) pour une certaine valeur λ0
de λ. (0,25pt)
1.4 Calculer c0 et A pour l’eau. (0,5pt)
Données : g = 10 m.s-2 ; λ0 = 1,74 cm ; ρ = 1 g.cm-3

Dans les milieux peu profonds

2. Pour un bassin peu profond, La célérité des ondes à la surface d’eau est calculée par la relation
c = 𝐠𝐚.𝐡𝐛 avec h profondeur du bassin, g accélération de la pesanteur et (a et b) sont deux nombres réels.
2.1 En utilisant l’équation aux dimensions, trouver les valeurs de a et b (0,25pt)
2.2 Sur le fond d’une cuve à onde remplie d’eau, on
immerge une plaque de verre rectangulaire
(Figure1). La cuve comporte deux régions de
profondeurs différentes (avec h2 = 0,25 h1).
On néglige les phénomènes de réflexion.

Figure 1
On provoque des ondes transversales circulaires à l’aide d’un vibreur entretenu. Le phénomène est
observé sous éclairage stroboscopique. L’immobilité apparente des rides et du vibreur est obtenue pour la
fréquence f = 100 Hz. Dans la zone (2), la distance entre 21 circonférences claires vaut 4 cm.
Déterminer l’épaisseur e de la plaque de verre. (0,5pt)

Partie 2 : l’onde lumineuse

Un faisceau laser, émettant une radiation monochromatique de longueur d’onde λ1=490nm
est envoyé vers un fil d’épaisseur a1 sur un écran (E) placé à une distance D de la fente,
On observe une figure constituée de taches lumineuses, la largeur de la tache centrale est L=2cm.
Donnée : la vitesse de la propagation de la lumière dans le vide : C=3.108m.s-1.
Choisir sans justification la réponse juste parmi les propositions suivantes :
1- Le phénomène observé c’est : (0,25pt)
a. La dispersion b. La réflexion c. La diffraction d. La réfraction
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2- L’expression de l’écart angulaire θ en fonction L et D (si θ très petit) (0,25pt)
L 2D D L
a.   b.   c.   d.  
2D L 2L D

3- Une étude expérimentale par le même montage précédent, nous a permis de tracer
les courbes représentantes L=f(1/a) pour deux longueurs d’onde λ1 et λ2 la figure 2, tel que : λ2>λ1

Figure 2
La valeur de la longueur λ2 est : (0,25pt)
a. 400 nm b. 735 nm c. 655 nm d. 490 nm

4- La distance D entre le fil et l’écran est : (0,25pt)

a. 0,5 m b. 1,00 m c. 1,33 m d. 1,36 m

Les transformations nucléaires

Le plutonium, dont différents isotopes " Pu 238, 239 et 240 " ont été découverts sur le site de la
centrale japonaise de "Fukushima", est un métal d’origine artificielle utilisé dans le nucléaire civil et
militaire. Quinze isotopes différents Produit artificiellement pour la première fois en 1940, le plutonium
peut se présenter sous la forme de quinze isotopes différents, tous radioactifs. Depuis le début des essais
atmosphériques jusqu’à leur interdiction, plus de quatre tonnes de plutonium, principalement sous formes
d’oxydes, ont ainsi été dispersées dans l’atmosphère de l’hémisphère nord et se sont déposés sur
le sol et dans les océans, selon le Commissariat français à l’énergie atomique. Leur persistance dans
l’environnement dépend de leur «demi-vie»
1. Définir l’isotopie. (0,5pt)
2. L’uranium 234, noté 234U, est un isotope de l’uranium présent dans l’uranium naturel avec une
abondance. Les rapports entre l’énergie de liaison et l’énergie de liaison par nucléon d’un isotope de
E( A Pu )  ( 234U )
plutonium Pu et celles d’uranium 234 sont :
A
 1,019 et A  1,006 .
E( 234U )  ( Pu )
Le numéro atomique de l’élément chimique plutonium étant Z=94, donner la composition du noyau de
A
plutonium Pu . A est un entier naturel. (0,75pt)
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3. L’équation de la réaction du plutonium 239 sous l’impact d’un neutron est : 6/9
239
94
Pu  n 
1
0
 Te  Mo  3 n
135
52
102
42
1
0
On donne les énergies de liaison des noyaux suivants :
Noyaux 239
94 Pu
135
52Te 102
Mo
42
3
Energie de liaison 1,79.10 1,12.103 8,64.102
E(Mev)

3.1.À partir des énergies de liaison de ces trois noyaux, donner l’expression de l’énergie de la réaction de
fission. Calculer cette énergie. (0,5pt)
3.2 Déterminer le noyau le plus stable parmi les trois noyaux précités. (0,5pt)
4. Pour déterminer le temps de demi -vie t1/ 2 de l’isotope 238 de plutonium. Un technicien japonais de la
centrale nucléaire "Fukushima" a étudié un échantillon radioactif de plutonium 238, et il a enregistré les
valeurs suivantes :
l’activité à t  2.t1/ 2 est a(2.t1/ 2 ) = 1, 587.1011Bq et le nombre du noyaux restant
à t  3.t1/ 2 sont N (3.t1/ 2 ) =3,167.1020 Noyaux, mais malheureusement il a oublié de marquer la valeur de
t1/ 2 . Expliquer comment on peut retrouver la valeur de t1/ 2 à partir les deux valeurs antécédents et calculer
sa valeur en "ans". (0,75pt) on donne : " 1an = 365jrs ".

Electricité
1. Dipôle RC
Pour étudier la charge du condensateur, le professeur réalise le montage de la figure (1) constitué des
éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité constante
I=0,3A
- un condensateur de capacité C;
- un interrupteur K.
Àt = 0, le professeur ferme l'interrupteur K et suit à l'aide d'un dispositif convenable, les variations de la
tension uC(t) aux bornes du condensateur. La figure 2 représente la courbe obtenue.

1.1. Représenter sur la figure 1 l’oscilloscope pour visualiser la tension uC(t) (0,25pt)
2.2 . Donner l’expression de uC (t )  f (t ) à partir de la courbe pour uC  uC max (0,5pt)
2.3 Calculer la valeur de la capacité du condensateur. (0,25pt)
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1.4 Montrer que l’expression de l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à
1
l’instant t s’écrit sous la forme Ee  CuC2 et calculer sa valeur maximale Ee max .(0,5pt)
2
dE
On donne l’expression de la puissance instantanée P : P 
dt
2. Soit Le montage électrique schématisé sur la figure 3 comporte :
-un générateur idéal de tension de f.e.m E,
-deux condensateurs de même capacité C ,

Figure 3

-Trois conducteurs ohmiques de résistance R variable, R1 et R2.

-un interrupteur K double position.
On ajuste la valeur de la résistance sur la valeur R=R0=100
On place l’interrupteur K en la position (1) à un instant choisi comme origine des dates (t=0). Un
système de saisie informatique approprié a permis de tracer la courbe de la tension uC(t) (figure 4) .
(T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse t=0.

Figure 4
2.4 Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uc (t ) . (0,5pt)
2.5 Déterminer la valeur du courant juste après la fermeture du circuit. (0,5pt)
2.6 Vérifier que la valeur de la capacité est C= 50 F .(0, 5pt)
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3. Un système de saisie informatique approprié a permis de tracer la courbe de la tension i(t) (figure 5)
en phase de la charge et la décharge. (T1) et (T2) représentent les tangentes.
Quand le régime permanent est établi, on bascule l’interrupteur K en position (2), à un instant choisi
comme nouvelle origine des dates (t=0).

Figure 5
3.2 Etablir l’équation différentielle vérifiée l’intensité courant électrique par i(t ) (0,5pt)
3.3 Déterminer les valeurs de R1 et R2 sachant que R2=3R1 (0,5pt)
2. Dipôle RC-RL
Les condensateurs et les bobines sont des composants essentiels de nombreux appareils électriques.
Cet exercice se propose de déterminer, dans sa première partie et sa deuxième partie, les grandeurs
caractéristiques d’une bobine et d’un condensateur.
1. Détermination expérimentale de la capacité d’un condensateur et de la
résistance d’une bobine :
On réalise deux montages schématisé sur la figure (3), constitués des éléments suivants :
- un interrupteur K;
- une bobine d’inductance L et de résistance r;
- un condensateur de capacité C;
- un générateur idéal de courant qui alimente les deux circuits par un courant électrique
d’intensité I0 =0,4mA.
À l’instant t=0s , on ferme les deux circuits. A l’aide d’un système d’acquisition informatisé, on obtient
deux courbes des variations de la tension uc(t) aux bornes du condensateur et uL(t) aux bornes de la
bobine (figure (6)).

Figure 6.
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1. Déduire parmi les courbes (a) et (b), celle qui représente l’évolution de la tension uC(t) et celle qui
représente l’évolution de la tension ub(t) (0,25pt)
2. Trouver les valeurs de r et vérifier que C (0,5pt)
3. Pourquoi ne pouvons-nous pas déterminer la valeur de L d’après cette méthode? (0,25pt)
II- Détermination expérimentale de l’inductance d’une bobine :
On réalise le montage schématisé sur la figure (7) constitué des éléments suivants :
- un conducteur ohmique de résistance R=70  ;
- la bobine précédente d’inductance L et de résistance r;
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E=10V et un interrupteur K.;

Figure 7
A t=0s, considéré comme origine des dates, on ferme l’interrupteur K.
1. Établir l’équation différentielle vérifiée par la tension uR(t) (0,5pt)
t

2. La solution de cette équation différentielle uR (t )  U 0 (1  e ) 

Trouver en fonction des paramètres du circuit, les expressions de U0 et de  . (0,5pt)

U0
3. La courbe de la figure 5 représente les variations de la fonction f(t)= Ln( )
U 0  uR
3.1 A l’aide de cette courbe, déterminer la valeur du  . (0,5pt)
3.2 vérifier que L=30mH. (0, 5pt)