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L’alternance codique 

: est un phénomène qu’on peut attribuer à l’influence des autres langues sur le
français. L’alternance codique se produit quand un locuteur bilingue change de langue au sein d’une
seule et même conversation. Cette alternance implique la juxtaposition de phrases ou de parties de
phrases, chacune d’elles étant cohérente avec les règles morphologiques et syntaxiques (et
optionnellement phonologiques) de la langue source. Les raisons de cette alternance codique sont
multiples : le sujet du discours, l’humeur du sujet parlant, changer le rapport d’énonciation entre les
locuteurs (comme instaurer une complicité), faire référence à des valeurs communes.

Interférence linguistique : au cours de leur évolution, à la fois historique et géographique, les


langues entrent en contact les unes avec les autres, provoquant des situations d’interférence
linguistique ou transfert linguistique. Elles s’influencent alors mutuellement, ce qui peut se manifester
par des emprunts lexicaux, de nouvelles formulations syntaxiques… Concrètement, cela se traduit par
l’apparition de nouveaux mots (éventuellement adaptés à la prononciation spécifique à leur langue), de
nouvelles tournures de phrase et/ou la traduction littérale d’expressions idiomatiques (calques). Le
plus souvent, cela commence par une déformation progressive et très peu perceptible de la
prononciation qui, pour certains phonèmes, va petit à petit s’assimiler à une prononciation étrangère
assez proche.

Le marquage linguistique : peut être défini comme une unité linguistique qui possède une
particularité morphologique, phonologique, syntaxique qu’elle oppose aux unités de même nature, de
la même norme.

Les emprunts et calques enrichissent-ils la langue française ou l’appauvrissent-ils ? L’histoire des


langues montre clairement que les emprunts et les calques constituent un phénomène normal,
universel qui participe largement de la dynamique de la langue française et de l’élargissement de leur
vocabulaire. De ce point de vue, ils représentent un enrichissement de la langue française et une
manifestation des contacts qu’elles entretiennent entre elles. Pourtant, les emprunts et calques sont
souvent perçus aussi une menace, en particulier lorsqu’une langue emprunte ou calque massivement à
une autre qui se trouve en position de domination économique ou démographique.

La première cause de la vernacularisation de la langue française : l’analphabétisme qui jusqu’à


présent occupe une grande partie du continent africain dont les taux reste élever de 20% à 40% en
Africain trop élevé pour vulgariser le français standard. Le multilinguisme, l’intercompréhension
entre différents dialectes

On reconnait une interférence sur plusieurs aspects linguistiques à savoir : l’emprunt, l’alternance
codique, par le marquage de la phrase, par le calque ou traduction littérale.

Exemple : école timi, Coupe ma bouche la bas, Fait quoi, fait quoi je ne bouge pas d’ici ; La piqure
était finie

On fait généralement appel à un emprunt et à une alternance codique sur le plan linguistique :
quand une langue A au cours de dialogue n’arrive pas à satisfaire son locuteur de la même langue ou
langue ou encore l’élément qu’il veut designer n’existe pas dans langue, celui-ci serait obligé
d’emprunter le vocable d’une autre langue qui lui sera nécessaire pour rendre la compréhension
parfaite. De même pour contrecarré la norme français de la phrase les africains usent en insérant les
mots de leur langue locale dans une phrase française celle-ci perd sa signification propre.

Locuteur basilectal : c’est un locuteur de faible compétence en français


Locuteur acrolectal : c’est de la variété d’une langue considérée comme la plus commune et la plus
prestige.

Locuteur mesolectal : c'est un locuteur qui a une forte compétence en français et qui parle le français
standard.

Le statut de la langue française au Cameroun est que : la langue française est une langue officielle,
administrative, d’éducation dans les milieux primaires, secondaires tout comme à l’université, elle est
la langue de commerce.

Expliquons la notion du français régional et particulièrement sa dynamique au Cameroun : la


notion du français régional est que le français parlé au sud est diffèrent de celui parlé au grand Nord,
même au sein d’une même région ce français varie du niveau d’étude. Et sa dynamique est qu’il
permet l’intercompréhension entre les peuples camerounais car, il regorge plus de 250 langues parlées.

Le rapport qui existe entre le marquage de la phrase française et la norme grammaticale de


langue française : est qu’ils établissent un rapport d’opposition par ce qu’une phrase peut avoir des
modifications chronologique, morphologique ou syntaxique par contre la norme grammaticale reste
inchangée.

Idiosyncrasique : (particularisme linguistique propre à un groupe ou à un individu parler ou utiliser


une langue), n'affectant que certains individus ou groupe d'individus.

Bilinguisme : situation dans laquelle deux langues coexistent ; aptitude pour un individu à s’exprimer
dans deux langues

Continuum : ensemble d’éléments homogènes tels que l’on puisse passer de l’un à l’autre de façon
continue
Dialecte : variété linguistique circonscrite à une aire linguistique réduite
Dialectologie : branche de la linguistique qui étudie les variétés linguistiques non standardisées que
sont les dialectes
Diglossie : situation dans laquelle, dans une aire géographique donnée, deux langues coexistent,
chacune faisant l’objet d’un emploi social distinct
Ethnolinguistique : linguistique externe qui étudie la variabilité linguistique à travers les différentes
sociétés humaines en tant qu’expression de leur culture
Étymon : mot le plus ancien à l’origine d’un mot nouveau
Langue endogène : langue qui a évolué, s’est transformée, s’est individualisée dans une aire
géographique déterminée où elle continue une tradition multiséculaire. La norme endogène qui est
considérée comme régionale, périphérique.
Langue exogène : langue originellement extérieure à une aire géographique déterminée mais qui s’y
implante artificiellement. La norme exogène qui se veut prototypique, centrale, internationale
hexagonale…
Langue maternelle : langue dans laquelle l’enfant apprend à parler
Langue mère : langue dont l’évolution a donné une ou plusieurs autres langues (dites langues filles)
Langue Officielle: langue utilisée dans l’administration d’un pays et désignée comme telle dans la
Constitution ou les textes de loi de ce pays
Langue standard : variété de langue codifiée à travers des dictionnaires monolingues et
orthographiques, des grammaires et d’autres ouvrages linguistiques, enseignée dans les écoles en tant
que langue maternelle et que langue étrangère
Langue véhiculaire : langue utilisée par les membres d’une communauté de langues maternelles
différentes pour communiquer entre eux.
Langue vernaculaire : langue maternelle utilisée pour la communication courante dans une
communauté linguistique
Norme : ensemble de règles fixant une langue. La norme qui implique l’existence d’usages prohibés,
fournit son objet à la grammaire normative ou grammaire au sens courant du terme. Elle est aussi tout
ce qui est d’usage commun et courant dans une communauté linguistique ; elle correspond alors à
l’institution sociale que constitue la langue standard.
Parler : forme de langage particulière à une catégorie sociale, une profession, une région…
Patois : parler employé sur une aire géographique limitée
Pidgin : langue constituée d’un mélange de termes appartenant à différentes langues maternelles, qui
sert dans des situations linguistiques limitées entre des personnes appartenant à des communautés
linguistiques différentes.
Sociolecte : variété de la langue pratiquée par un groupe social donné
Sociolinguistique : linguistique externe qui étudie la langue sous son aspect socioculturel ainsi que les
comportements langagiers collectifs. Elle est l'étude des aspects et des implications sociales d'une
langue ou du langage. Elle s'intéresse aux particularités langagières d'une communauté, en mettant
l'accent sur la diversité d'une langue ou entre les langues différentes.

Variation diachronique: variation d’une langue selon le paramètre temporel. Qui se réfère au
changement temporel c'est-à-dire à l'histoire de la langue. Exemple : Français du 17e siècle, français
du 20e siècle.

Variation diatonique, spatiale ou géographique: variation d’une langue selon le paramètre spatial.
Qui s'intéresse à la différenciation géographique ou spatiale, tels que : les régions, la ville, le pays etc.

Variation diastratique ou variation sociale : variation linguistique à l’intérieur d’une communauté


sociale. Qui explique la différence entre les usages pratiquées par les diverses classes sociales (jeunes,
âgées, étudiants, milieu professionnel etc.) On parlera de sociolecte: lorsque la variation est liée à la
position sociale et de Technologie: lorsqu'elle se rapporte à la profession ou à une spécialisation.

Variation diaphasique, stylistique ou situationnelle : variation d’une langue à l’intérieur d’un


groupe selon le contexte d’usage. Il qui met l'accent sur la différenciation des usages selon les
situations du discours, le caractère plus ou moins formel du contexte d'énonciation, registre ou styles
différents.

L’appropriation linguistique : est un processus par lequel le locuteur ou la communauté accédée à


la compétence linguistique ou discursive, c’est aussi une compétence linguistique construite autour
d’un bagage structurel qui accompagne le locuteur dans les diverses situations d’échange, et enfin
l’appropriation linguistique comme changements structuraux que la langue aura subis au cours de ces
contacts.
Emprunt linguistique : Il y a emprunt linguistique quand un parler A utilisé et finit par intégrer une
unité ou un trait linguistique qui existait précédemment dans un parler B et que A ne connaissait pas ;
l’unité ou le trait emprunté sont eux-mêmes appelés emprunts.
Un emprunt : est un mot ou une expression qu’un locuteur ou une communauté emprunte à une autre
langue, sans le traduire, mais en l’adaptant généralement aux règles morphosyntaxiques, phonétiques
et prosodiques de sa langue (dite « langue d’accueil »). Le terme emprunt est d’ailleurs discutable dans
la mesure où il n’y a jamais ni contrat ni dette et dans la mesure où les mots n’ont pas à être rendus…
L’emprunt doit être clairement distingué de l’héritage qui, pour le français, correspond à l’évolution,
par voie orale et selon des processus complexes, de mots latins et germaniques (fr. verre < lat. vitrum).
Chaque langue est ainsi composée de mots « autochtones », qu’elle a créés ou hérités de ses racines, et
de mots empruntés à d’autres langues. Le mécanisme de l’emprunt suppose des contacts entre les
langues et entre les personnes. Un emprunt est d’abord effectué par un locuteur individuel ou par un
groupe ; certains sont ensuite adoptés par la langue, d’autres disparaissent. Quelques définitions : «
Acte par lequel une langue accueille un élément d’une autre langue ; élément (mot, tour) ainsi
incorporé. » (Petit Robert, édition 1984).
Calque linguistique : c’est lorsque pour dénommer une notion, un objet nouveau, une langue A
traduit un mot simple compose appartenant à une langue B, un mot simple appartenant déjà dans une
langue.
Sémantique : En claire, le but de la sémantique est l’étude des sens des mots, le changement de sens
et leur cause. Ainsi, le sens est ce qui nomme ; qui dénomme et qui désigne.

Néologie de sens ou sémantique : La néologie de sens ou sémantique consiste à employer un


signifiant existant déjà dans la langue considérée en lui conférant un contenu qu'il n'avait pas
jusqu'alors, que ce contenu soit conceptuellement nouveau ou qu'il y ait été jusqu'à la supprimer par un
autre signifiant.

Néologie de forme ou lexicale : La néologie de forme ou lexicale consiste à fabriquer des


nouvelles unités absentes dans une langue donnée.

Xénismes : issus soit du pidgin-english, soit des mots appartenant aux langues nationales et qui
servent à rendre compte des aspects de la vie courante. Sur le plan morphologique, il s’agit soit des
syntagmes prépositionnels, soit des transpositions littérales d’expressions locales en français.

Sémantique lexicale : Elle est l’étude linguistique de sens des mots ou plutôt les morphèmes d’une
langue, elle s’intéresse à la sémantique du nom, de l’adjectif, du verbe, des prépositions

Calque : est une forme d’emprunt qui consiste à utiliser les unités lexicales d’une langue dans un
arrangement structurel d’une autre langue. C’est le cas des traductions mot à mot dites littérales.

Idiolecte : désigne la manière ou les caractéristiques linguistiques propres à un individu. Idiolecte


particularise chaque individu. Il lui permet de marquer linguistiquement son origine par rapport aux
autres.

Le marquage : peut se définir comme le fait de distinguer une chose, d’indiquer, de signaler, de noter
ou d’imprimer un signe. On dit qu’il y a marquage lorsqu’un sujet bilingue utilise dans langue able à
un trait morphologique, syntaxique et lexical qui est les caractéristiques de langue.

Statut de la langue : on entend par statut d’une langue l’importance de celle-ci dans une situation
linguistique donnée, la communauté formée par ses réels et l’influence de cette langue sur ses usages,
dans les aires géographiques où elle se parle.

Interférence : est un phénomène linguistique issu du contact de langues. Interférence linguistique se


passe lorsque les langues entrent en contact les unes avec les autres au cours de leur évolution à la fois
historique et géographique.

Plurilinguisme : (linguistique) État d’un individu ou d’une communauté qui utilise concurremment
plusieurs langues selon le type de communication ; situation qui en résulte.

Topolecte : est l'ensemble des usages du langage oral observé dans un espace géographique limité que
sont des communes rurales, les vallées.
Communauté linguistique : est un groupe d’êtres humains utilisant la même langue ou le même
dialecte à un moment donné et pouvant communiquer entre eux. Quand une nation est monolingue,
elle constitue une communauté linguistique. Mais une communauté linguistique n’est pas homogène,
elle se compose toujours d’un grand nombre de groupes ayant des comportements linguistiques
différents, la forme de langue que les membres de ces groupes utilisent tend à reproduire d’une
manière ou d’une autre, dans la phonétique, la syntaxe ou lexique, les différences de génération,
d’origine ou le résidence, de profession ou de formation (différences socioculturelles).

La communauté socioculturelle : est un groupe de personne qui, à partir de facteurs sociaux


(historiques, professionnels, nationaux, géographiques) ont en commun certains comportements qui
les opposent à d’autres individus considérés de ce fait comme appartenant à d’autres communautés
socioculturelles.

Multilinguisme : ce concept désigne exclusivement la présence de plusieurs langues dans un lieu


donné, indépendamment de ceux qui les parlent.

Trilogie linguistique, encore appelée plurilinguisme dynamique : elle permet à la fois de disposer
de lettrés africains en langues africaines et de réduire les tensions sociales récurrentes dans la région
de l’Afrique centrale et des grands lacs.

Usage : un ensemble des règles de grammaire relativement stabilisées et utilisées par le plus grand
nombre de locuteurs à un moment donné et dans un milieu social déterminé.

Variante : est une forme d’expression différente d’une autre pour la forme, mais n’entrainant pas de
changement de contenu par rapport à cette autre. Les variantes peuvent être liées, c’est-à-dire
conditionnées par l’entourage, ou libres.

Variété : En sociolinguistique, une variété est, dans une langue donnée, une ramification qui constitue
un système linguistique spécifique et cohérent, utilisé par une catégorie de locuteurs délimitée selon
certains critères extralinguistiques

Variation : est un phénomène par lequel, dans la pratique courante, une langue déterminée n’est
jamais à une époque, dans un autre lieu et dans un groupe social donné, identique à ce qu’elle est à une
époque, dans un autre lieu, dans un autre groupe social.

Idéologies linguistiques : c’est l’ensemble de croyances qui fondent les argumentations dans les
débats au sujet des langues

Glossaire : un glossaire est étymologiquement un recueil de gloses, c’est-à-dire des termes étranger ou
rare associés à leurs définitions et centrés sur un domaine dont il détaille les termes techniques,
spécifiques, comme, les glossaires informatiques ou les glossaires de médecine. Selon Hachette, le
glossaire est un dictionnaire des termes anciens, rares ou spécialisés d’une langue d’un texte. Ces deux
définitions se conversent par ce qu’elles ont pour but d’expliquer les termes anciens ou rares.

Le jargon : Les dictionnaires donnent plusieurs définitions du mot jargon. (Cf. Petit Robert)

b) Langage particulier à un groupe et caractérisé par sa complication, l’affectation de certains mots,


de certaines tournures (sens péjoratif) ;

c) Façon de s’exprimer propre à une profession, une activité, difficilement compréhensible pour le
profane. On parle par exemple du jargon des linguistes ou des médecins.
L’argot : Les dictionnaires font remonter le mot argot à 1628 avec un premier sens de « corporation,
confrérie de voleurs ». Certains linguistes estiment que le mot est attesté de façon plus ancienne (13e
siècle. cf. F. Gadet). Quoi qu’il en soit, l’argot apparaît comme :

a) une forme de jargon de classe marginale (les malfaiteurs, la pègre), dont l’utilisation au départ
visait les non-initiés (langage cryptique).

LANGAGE PUBLICITAIRE : La langue publicitaire est un langage mixte compose de différents


codes, spécifiques aux médias utilise soit la presse et l’affichage, la radio, la télévision et le cinéma,
ainsi que l’internet. Le langage publicitaire est de faire le lien entre des formes signes, leurs règles de
combinaison et leur produit de sens. Ce langage se caractérise par la typologie de forme (langage
narratif, descriptif, explicatif et argumentatif). Cette langue a quelques fois des influences (emprunt et
néologisme de forme ou de sens) sur les langues standards (le français).

Les caractéristiques : Le langage publicitaire concentre en peu et d’espace l’art de persuasion. Il


s’agit de dire, quelques mots ou quelques images, l’essence de la marque. Il énonce une promesse et
cherche à susciter l’émotion, l’enthousiasme, le rire, l’empathie, etc. Pour élaborer son argument, le
langage publicitaire a depuis plus d’un siècle, exploré des nombreuses figures des styles, pour attirer
l’attention de faire sourire ou rêver, étonner ou émouvoir les auditoires. Les objectifs : le langage
publicitaire a un discours incitatif, l’objectif est d’attirer l’attention du récepteur, dans le but
d’influence son comportement. Le message publicitaire est court, il faut donc créer rapidement une
interaction avec le destinataire, s’accrocher et répéter les mots-clés afin qu’ils soient mieux
mémorisés. Le message à peu de temps pour convaincre, il est donc nécessaire de condenser tout ce
qui doit être dit

Les moyens de langage publicitaire

La presse : La presse est un moyen de communication. Elle fait donc partie des media(s). On
distingue deux types de presse :(Presse écrite (journaux, magazines…)(Presse audio-visuelle
(télévision, radio, internet…) L’utilisation de la presse écrite pour communication publicitaire et de la
vérité des titres des presses en BTOB ou BTOC permet un très bon ciblage. Le média est intéressant
car, il favorise des nouveaux contenus multimédias et une rapidité de mise en œuvre.

La télévision : Média de masse par excellence et présent dans la grande majorité foyer (98,3%
possède au moins un poste de télévision). Media puissant, encore de réunir simultanément des millions
des personnes. Il n’est plus aujourd’hui l’unique clé de coute plan média. L’annonceur doit
l’incorporer dans un dispositif plus global. La télé se décline sur plusieurs écrans, se visionne
désormais en rattrapage et incite à l’interactivité via la social TV qui prolonge et enrichit les
programmes. Face à la montée en puissant de la télévision connectée, la conception d’une campagne
publicitaire intégré l’interactivité.

L’internet : L’internet encore appelé net, l’internet est réseau reliant à travers le monde, des millions
d’ordinateur dont les utilisateurs échangent des courriers électroniques, participent à des discours et
consultent des pages. Il est à la fois un canal d’information, lien d’échanges et circuit de distribution. Il
permet d’informer autrement, c’est l’internant qui vient à l’annonceur, face à son écran et non le
contraire, à l’horaire et pour un temps que lui seul maitrise. Il offre ainsi à l’entreprise d’un média
personnalisé et modulable. L’internet et ses déclinaisons, offrent des outils particuliers qui se divisent
en trois familles : le site web, le courrier électrique et la bannière publicitaire.
LE CONTACT DE LANGUE peut se définir comme étant les rapports entre langues diverses. Il se
produit lorsque des locuteurs de deux ou plusieurs langues, ou variété de langue, interagissent et
s'influencent mutuellement. En effet, il cause plusieurs phénomènes dont la convergence linguistique,
l'emprunt et réédification. Il en résulte les pidgins, les créoles, commutation de code et les langues
mixtes. De ce fait, la question que l'on se pose est celle de savoir: quels sont les causes et les
manifestations liées au contact de langue ? La réponse à cette interrogation sera l'objet de notre étude.

La pluralité ethnique : Une diversité ethnique ou un groupe ethnique est une population humaine qui
considère avoir en commun une ascendance, une histoire (historique mythologique) , une culture une
langue ou un dialecte, un mode de vie, bien souvent plusieurs de ceux éléments à la fois.
L'appartenance à une ethnie ou ethnicité soit liée à la tradition, les coutumes, le rôle social, l’origine
géographique, l'habillement, la musique et la religion.

Le bilinguisme : Le bilinguisme est la faculté pour un individu ou groupe linguistique d'utiliser deux
langues et d'en faire usage au sein d'une communauté linguistique selon le mode de communication
(relations familiales, administratives ou sociales).Tel est le cas du français et l'anglais au Cameroun,
au Canada. Existe plusieurs formes de bilinguisme Paris lesquels : le bilinguisme africain (l'individu
parle deux langues africaines ou deux langues nationales);le bilinguisme afro-Européen (l'individu
parle une langue africaine et une langue européenne)

Le plurilinguisme : Le plurilinguisme est un phénomène qui nécessite d'être étudier en tenant compte
non seulement des faits linguistiques, car il s'agit d'une simple superposition de langue mais
d'interaction culturels multiple dues à l'apprentissage concomitant de plusieurs langues. Pour cela,
nous devons considérer l'apprenant en langue étrangère comme un être social qui se sert de ses acquis
linguistiques et de ses compétences langagières, mais qui tient aussi compte des contraintes liées à son
environnement et à sa culture. En clair notons que le langage est un fait culturel et joue un très rôle à
l'acquisition de la culture grâce au mot utilisé. La langue et la culture sont des éléments essentiels de
notre identité et unissent les communautés et les nations, elles sont étroitement liées et
interdépendantes, façonnant la personnalité et servant à transmettre le savoir. Elles contribuent à la
perception que nous avons des autres et peuvent déterminer le groupe que nous nous identifions.

L'exogamie : L'exogamie est une règle matrimoniale imposant de chercher son conjoint à l'extérieur
de son groupe social: communauté sédentaire, nomade, clan, groupe territorial, caste, société, milieu
social.

L’insécurité linguistique : la notion de l'insécurité linguistique peut définir brièvement comme


l'inconfort ressenti par une personne autours d'un échange verbal, le plus souvent en situation de
communication Formelle c'est-à-dire assujettie à une norme linguistique précise, correspondant à
l'usage dominant. En réalité, l'insécurité linguistique concerne la grande partie du public constituée de
locuteur no actifs pensant avoir une maîtrise appropriative de la langue légitime. Toute fois chez les
locuteurs natifs et même chez les professionnels et ceux du langage comme les présentateurs qui,
essayant de se conformer à la norme dominante de la langue standard, tombent dans l'erreur.

L’alphabétisation : Elle est l'acquisition de connaissances et de compétence de base donc chacun a


besoin dans un monde rapide évolution et un droit fondamental de la personne humaine. C'est aussi
pour lire et écrire, accueillir des outils pour comprendre le monde et agir socialement culturellement...
Elle s'adresse à toute personne adulte sans distinction d'âge de sexe de religion de culture et d'origine
sociale ne sachant pas ou peu lire et écrire ou ne maîtrisant pas et dans aucune langue, les compétences
et savoirs de base correspondants au niveau de fin d'étude primaire. WALAANDE
Parlant de Walaandé, l’art de partager un mari met en exergue les réalités que vivent au quotidien
les femmes dans un ménage polygamique. Les principaux thèmes évoqués sont : la polygamie,
l’éducation de la femme, la discrimination, la violence à l’encontre des femmes, le mariage précoce et
forcé, la répudiation. L’art de partager un mari (W) et Temps de chien de Djaïli Amadou Amal
montreront que la transgression de la norme standard du français se justifie par le souci de cette
écrivaine de valoriser les identités linguistico-culturelles peules.

Norme endogène/norme exogène : La norme en grammaire française est l’ensemble des « règles
justifiées par des exemples tirés non pas du langage courant, mais des grands auteurs littéraires »
(Poulin, 1980 : 29). On fait cependant mention en sociolinguistique variationnelle de la norme
exogène qui se veut prototypique, centrale, internationale, hexagonale… et de la norme endogène qui
est considérée comme régionale, périphérique. La grammaticalité renvoie à la correction formelle d’un
mot ou d’une phrase, l’intelligibilité renvoie à la compréhension et l’acceptabilité renvoie à
l’adaptation à la situation de communication. Une œuvre bien écrite, selon la norme, doit donc réunir
ces trois critères. De même, une phrase normale dépend de sa structure, de son contexte linguistique et
de sa situation d’énonciation. Pour mieux cerner le phénomène, observons les exemples suivants :

1a. Elle avait ce teint frais, clair, très pâle des peuls.

1b. Celle donc c’était le tour était aussi chargé [sic] des repas et de superviser le ménage dans le
duplex. (W, 32)

1c. Les jeunes filles parties, Amadou s’assit sur le fauteuil en face du lit ou s’était étendu son cousin.
(W, 72)

Dans la phrase (1a), le mot « peuls » devait s’écrire en majuscule au début, selon ce que prévoit la
norme. Les mots en gras dans les deux derniers exemples (1b et 1c) devaient s’écrire respectivement «
dont » et « où », d’après la norme de la grammaire française. On constate que ces phrases sont
incorrectes, agrammaticales, du point de vue normatif, mais compréhensibles, surtout à l’oral. Le non-
respect de la norme concerne dans ce cas la grammaticalité et non l’intelligibilité. L’acceptabilité
quant à elle dépend du niveau de langue de chaque lecteur ou de chaque linguiste. Toutefois, ce type
d’usage linguistique ne doit pas en tous points se confondre au style, qui suppose un écart volontaire,
même s’il faut comprendre avec Barucco (1979 : 56) que « les valeurs expressives résultent en effet
d’une déviation par rapport aux règles d’une langue :

Discordance du principe sémantico-structural : Sous la plume de Djaïli Amadou Amal, on note


une transgression de cette orthodoxie grammaticale dans l’emploi des majuscules en début des noms
des groupes humains. Selon ce que prescrit la norme, « les noms dérivés de noms propres de lieux
pour désigner les habitants (gentilés ou ethniques) prennent la majuscule […].

2a. « La patience peut cuire un caillou », reprit Sali ne voulant pas être de reste à ce jeu de mot
qu’affectionnaient les peuls.

2b. « Bien que tu sois comme diraient les peuls « le petit jujubier qui a plusieurs cueilleurs ».

2c. Mais les peuls ne disent-ils pas que la place de la femme est dans son foyer ?

2d. Il est certes un blanc mais sa mère est peule.

2e. Elle éclata d’un rire léger. Décidément ce nassara était différent des autres.

2f. Mais le nassara t’aime bien.


Il en ressort que les initiales des mots en gras qui désignent des groupes humains sont écrites en
lettres minuscules. Pourtant, la différence entre majuscule et minuscule est capitale dans le cas
d’espèce en langue française, dans la mesure où elle permet de distinguer le nom de l’adjectif
qualificatif. C’est dans cette logique que Seignobos et Tourneux (2002 : 220) présentent le lexème «
peul » comme terme désignant à la fois un substantif et un adjectif qualificatif. Le mot « blanc » suit
la même règle, c’est-à-dire qu’il s’écrit en majuscule ou en minuscule en initiale selon qu’il dénote un
humain ou qu’il est adjectif qualificatif. Ce qui est dit pour « peul » et « blanc » s’applique également
au mot « nassara » (qui signifie un Blanc en général selon l’usage peul du mot, mais qui signifie
Chrétiens en arabe auquel ce terme est emprunté par les Peuls). En plus de ce nom il y a plusieurs
autres noms étrangers dont la formation du pluriel présente un usage tout à fait imprévisible chez
Djaïli Amadou Amal et dénote la coprésence de différents codes linguistiques dans ses textes.

Alternance grammaticale : Il se dégage également un emploi non-conforme du pluriel des noms


étrangers dans les textes de Djaïli Amadou Amal. Grevisse et Gosse (2011) expliquent qu’en
grammaire normative les noms étrangers suivent la forme plurielle de la langue d’origine, étrangère,
cible ou le système morphologique de langue d’accueil, du français. Par exemple, on peut dire les
taximen, suivant la forme irrégulière du pluriel en anglais ou les taximans en ajoutant le S à la forme
singulière de l’anglais, et cela selon le système morphologique du français. Un type d’usage irrégulier
de cette règle, relevant du style d’entre-deux, ressort des exemples qui nous sont livrés dans les
occurrences ci-dessous :

3a. Elle ne va pas chez lui pendant ses walaande.

3b. Le tour de chacune ou son walaande commençait à dix-sept heures pour s’achever à la même
heure le lendemain. (W, 23)

3c. Chaque fois que c’est ton Deefende, il faut que tu me tapes sur les nerfs. (W, 32)

3d. Ce dernier, à grand renfort de prières, de sacrifices et des gaades, implora la grâce divine pour sa
fille aînée, non comblée par le destin.

3e. Dodo lui a administré ses gaade et c’est Moussa lui-même qui l’a incriminé.

3f. « Ayant donc diagnostiqué l’étrange mal de l’enfant, j’ai utilisé un autre gaadal qui accorde la
clairvoyance »

Il convient avant toute chose de savoir que le pluriel de walaande (3a, 3b) est balaande, en fulfulde.
On devait normalement voir le pluriel balaande, selon la grammaire du fulfulde ou walaandes, avec s,
selon la grammaire du français. Le terme Deefende (3c), qui signifie littéralement tour de cuisine, suit
la même règle. Il devient defaande. Le mot singulier change morphologiquement et phonétiquement.
Cette irrégularité de la forme plurielle des mots peuls est visible à partir du terme gaadal (3f) qui
devient gaades (3d), gaade (3e) au pluriel.

Le non-respect du régime verbal : Il existe en français des verbes dits auxiliaires, qui servent à
conjuguer d’autres verbes aux temps composés ou passifs. Ce sont précisément les verbes « être » et «
avoir ». La culture linguistique du français décide que certains verbes se conjuguent aux temps
composés essentiellement avec l’auxiliaire « être » et d’autres avec l’auxiliaire « avoir », d’autres
encore avec les deux auxiliaires selon le sens.

4a. C’était commode de faire semblant, mais Sakina n’était pas dupe. Elle savait qu’Alhaji
culpabilisait. Il se savait responsable de la mort de Yasmine. (W, 113)
4b. Ils culpabilisaient de ne s’être pas opposé en temps opportun à Dodo.

4c. Elle se rappela les mots de sa mère chargée de lui annoncer que son père l’avait promise.

4d. « …Il faudrait que tu cherches des écorces pour te laver les seins. C’est sûr que ton lait a tourné
». (W, 14)

4e. Goggo Aïssa frottait son pagne et se souvient. (M, 16)

On observe que les verbes en gras dans (4a et 4b) ne sont pas utilisés selon le régime qui leur est
reconnu, celui de transitivité directe. Ils devaient avoir chacun un COD. Qu’est-ce qui explique donc
cette discordance syntaxique ? Simplement, elle se justifie par le fait que ces verbes sont désémantisés.
Le verbe « culpabilisait » n’est pas employé dans son premier degré de signification. Il y a eu ce qui
est convenu d’appeler transfert des traits sémantiques du verbe en question. Il signifie ici « regretter »
et ce verbe ne s’accompagne pas d’un COD en fulfulde. Également dans (4c) il y a absence de
COS du verbe « promise ». Cette absence du COS est due en réalité au fait que dans la culture peule
quand on dit « son père l’avait promise », c’est pour dire que son père a donné sa main à quelqu’un,
pour un mariage arrangé à l’avance.

CONCLUSION : En définitive, il ressort que Djaïli Amadou Amal recourt à la transposition


morphosyntaxique dans la construction de certaines phrases et expressions. Ce procédé linguistique
trouve son origine dans le souci de restituer la sémanticité intrinsèque du discours tenu en fulfulde
dans l’œuvre et est révélateur de la figuration d’une mosaïque de cultures par lesquelles est influencée
cette auteure. La langue française est domestiquée pour exprimer des réalités socioculturelles peules.

PARLERS HYBRIDES

Au sens général, la langue hybride désigne un parler qui emprunte certains traits à deux ou plusieurs
langues. Certains auteurs rétrécissent cette acception courante en appelant langue hybride, un parler
constitué d’un mélange de codes qui résulte du contact des langues.

Langue douala : La langue bantoue à fonction véhiculaire, le douala est parlé au Cameroun par le
groupe ethnique des douala dans la région de littoral. Comme exemple, le terme makossa symbolise
l’élément de la nature et une forte présence linguistique de l’Afrique centrale dans le texte de Calixthe
Beyala. Il faut signaler que le makossa est un genre musical moderne élaboré dans des années 50 à
Douala. Par la suite, les influences du high-life aux rythmes traditionnels de l’Ambassibey de Douala
et se métisse volontiers de Rumba Congolaise (notamment au niveau de la guietore). Le célèbre
musicien camerounais Manu Dibango, de son vrai nom Emmanuel Ndjocké Dibango y a introduit une
touche Funky très américaine.

La langue Béti : Le béti est un continuum (sans relâche) linguistique de langues bantoues parlées dans
la partie sud du Cameroun, au Congo Brazzaville, au Gabon, en Guinée équatoriale. Les dialectes qui
composent la langue Béti sont ainsi assez nombreux : L’Eton, le Bulu, le Ntum, l’éwondo, le fong…
L’exemple ci-après le témoigne : Ah, tu protèges ce joueur de Mvet ? Ne me dit pas que tu l’aimes
(Asseze l’africaine, p.204)

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