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Primitivement occupée par les peuples Khoïsan puis Bantous, cette région fit
l'objet de plusieurs vagues de colonisation européenne qui ont laissé leur traces
dans le dessin des frontières politiques actuelles de la région.
Dans notre plan de cet exposé nous allons clarifier l'Afrique australe a la veille du
XIXè siècle.
Si des traces d'activités ont été repérées en différents points d'Afrique australe
dès le paléolithique, des structures politiques ont laissées des traces
ultérieurement avec les civilisations toutswe et l'ancien royaume
de Mapungubwe, dans le bassin du fleuve Limpopo. Le plateau du Zimbabwe a
été également le lieu d'une civilisation importante du xiiie siècle au xve siècle,
avec le peuple San, les Bantous, le Royaume de Butua, l'Empire du Monomotapa,
etc.. Plus tard, du xvie siècle au xixe siècle, les formations politiques liées au
peuple Nguni vont être agrégées, de force, par le royaume zoulou de Chaka, avec
une ascension marquée par le cycle de guerres et de migrations Mfecane.
Après l'apartheid
Au sortir de l’apartheid, d’importantes mesures de redistribution ont été
engagées dès 1996 sous l’égide du « Reconstruction and Development Program »,
comme la construction massive de logements, la garantie de l’accès aux services
de base (eau, électricité, hygiène) et à l’éducation. En 1998, l’adoption du
programme « Growth Employment and Reconstruction » marque l’adoption
d’une orthodoxie néolibérale par le gouvernement ANC. Ce programme a pour
objectif d’allier croissance économique et politiques redistributives afin d’inscrire
davantage l’économie sud-africaine dans les logiques de la mondialisation. Il
s’appuie sur la mise en place de politiques macro-économiques attractives pour
les investisseurs, la redistribution étant appréhendée comme une conséquence
de la croissance économique. Les politiques de développement apparaissent
davantage ciblées spatialement, et tendent à privilégier les espaces connaissant
déjà une forte croissance.
Conclusion
Au XXIe siècle, les inégalités sociales comme les logiques ségrégatives sont encore
particulièrement fortes dans l'Afriqueaustrale.