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Inscription ordonnée par le Roi sur les parois du mur du temple d’Amon-Rê à Karnak, les Annales de
Thoutmosis III, rédigé par le scribe de l’armée Tjanouny/Tjenen/Thanuny en un texte de 225 lignes,
chacune mesurant 25m de long, ce qui laisse supposer que nous n’en avons ici qu’un extrait.
Bibliographie : Desplancques Sophie. L’égypte ancienne. 6, avenue Reille, 75014 Paris : Presse
Universitaire de France, 3 edition mise à jour, 2016.
Vandersleyen Claude. L’Egypte et la Vallée du Nil ; Tome 2 – De la fin de l’Ancien Empire à la fin du
Nouvel Empire. 108, Boulevard Saint-Germain, 75006 Paris : Presse universitaire de France, 1995.
Corteggiani Jean-Pierre. L’Egypte ancienne et ses dieux – Dictionnaire illustré. Paris : Fayard, 2007.
Guilleux, Joël. http://antikforever.com/ Dernière mise à jour : 06/09/2016. Date de consultation :
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Jacques MÉRAND, « CHAR ANTIQUE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 29 septembre 2019.
URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/char-antique/
Wikipedia
Problématique : En quoi ce texte illustre-t-il l’idéologie politique expansionniste dominante chez les
pharaons de la XVIIIe dynastie, conduisant à l’apogée des possessions territoriales égyptiennes sous le
Nouvel Empire ?
En définitive, si le nombre peu important des victimes ennemis à Megiddo (83 puisque 83 mains
droites furent coupées, couper les mains droites des vaincus étant une pratique courante à l’époque pour
leur ôter symboliquement leur force) semble démonter une certaine brièveté de la bataille, le siège qui
en suivit dura sept mois et les conséquences furent majeurs pour l’Empire Egyptien. Cet extrait des
Annales de Thoutmosis III raconte et embellit très certainement la victoire présentée comme écrasante
des forces égyptiennes, entraînant le contrôle pour l’Egypte de nouveaux territoires nombreux.
Thoutmosis III est jusqu’alors très certainement le Pharaon ayant conquis le plus de nouveaux
territoires de tous les Rois de la XVIIIe dynastie, et cela bien que ses prédécesseurs n’étaient pas tous
particulièrement pacifiques, plusieurs d’entre eux comme Amenhotep I et Thoutmosis I ayant conduit
des incursions militaires en Nubie par exemple. On peut imaginer que c’est en partie grâce à ses
conquêtes que ses descendants entretiendront des rapports d’autant plus nombreux avec les peuples au-
delà du Sinaï. C’est par le biais de ces conquêtes et de plus tard des ces échanges diplomatiques que
l’Égypte étendra son influence sur le Proche Orient, atteignant ainsi l’apogée de sa domination
territoriale.