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Charles Tissot

Rapport sur la communication adressée à l'Académie par M. le


lieutenant-colonel de Puymorin (inscriptions de Tunisie)
In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 26e année, N. 4, 1882. pp. 291-
300.

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Tissot Charles. Rapport sur la communication adressée à l'Académie par M. le lieutenant-colonel de Puymorin (inscriptions de
Tunisie). In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 26e année, N. 4, 1882. pp. 291-300.

doi : 10.3406/crai.1882.68827

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1882_num_26_4_68827
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aurait quelque peine à trouver pour ces jeunes gens des fonc
tions dignes de leur talent. L'institut, au contraire, considéré
comme une mission permanente ou les mêmes hommes reste
raient longtemps, est appelé à faire le plus grand honneur à
la science française.
En dernier lieu, la Commission émet le vœu que les travaux
des membres de la mission du Caire lui soient communiqués.

N°IV.

RAPPORT DE M. CHARLES T1SSOT SUR LA COMMUNICATION ADRESSEE À


L'ACADÉMIE PAR M. LE LIEUTENANT-COLONEL DE PUYMORIN (INSCRIP
TIONS
de Tunisie).

DÉCOUVERTE DE LA COLON1 A VC1TANA MAJOR.

M. de Puymorin, lieutenant-colonel du 16e régiment d'in


fanterie, résidant au Kef, a adressé à l'Académie des inscrip
tionset belles-lettres, en sa qualité de président des différentes
sociétés archéologiques formées par les officiers placés sous
ses ordres, plusieurs rapports rédigés par MM. de Balthazar,
Dacri et Robora, présidents de ces sociétés, sur les fouilles
exécutées ou sur les découvertes archéologiques faites dans les
environs de leurs résidences.
M. le docteur de Balthazar, médecin aide-major, détaché à
Bordj-Messaoudi, rend compte, dans un des deux rapports
qu'il a adressés à M. le colonel de Puymorin , des fouilles qu'il
a exécutées à Henchir-Msa, ruines situées à 3 kilomètres Ν. Ν. Ε.
de Bordj-Messaoudi. Deux mausolées ont été fouillés par lui.
Dans l'un de ces monuments, M. le docteur de Balthazar a
découvert quelques fragments de bas-reliefs en marbre, sur
lesquels il ne donne malheureusement que des indications très
sommaires. A l'entrée nord du second mausolée, M. le docteur
de Balthazar a trouvé, sur une pierre de 5o centimètres de
— 292 —

longueur, qui formait sans doute le linteau de la porte de la


chambre sépulcrale, le nom suivant, gravé en lettres de 8 cen
timètres : ■·■■■.
GATAPALIANI

Dans son second rapport, M. le docteur de Balthazar rend


compte d'une excursion faite par lui à Henchir-ed-Douamis,
ruines assez importantes situées à une vingtaine de kilomètres
de Bordj-Messaoudi , dans la direction du nord.
Des sept inscriptions que M. de Balthazar y a copiées, cinq
sont de la plus haute importance, puisqu'elles donnent le nom
de la cité antique dont les ruines sont appelées aujourd'hui par
les indigènes Henchir-ed-Douamis (les Ruines aux Souterrains).
Nous les reproduisons ci-dessous :

1.


'

M · A Τ Τ Ι Ο

CORNELIANO
PRAEFECTOPRAE
TORIO EMINENÎISSIMO
5 VIRO CIVI ET PAÏRONO
OB INCOMPARABILEM
ERG A PAÏRIAM ET CIVES
AMOREM RESPVBLICA
COLONIAE MARIANAE AV
ίο GVSTAEALEXANDRIANAE
vchiTanorvm maiorvm

M(arco) Atlio CorneUano , praefecto praetorio , eminentissimo mrp,civi et


patrono, ob incomparabilèm erga patriam et cives amorem, RespubUca
cohrùae Marianae Augustae Alexandrianae Uchitanorum Majorum.

•M. le docteur de Balthazar a eu, comme on le voit, la


— 293 —

bonne fortune de retrouver l'emplacement, jusqu'ici inconnu,


d'un des quinze oppida civium romanorum de la province d'A
frique indiqués par Pline : « Oppida civium romanorum xv, ex
quibus in Méditerranée dicenda . .. Ucitana duo, majus et minus. » (V,
iv, 4.) C'est bien Yoppidum Ucitanum Majus que nous retrouvons
à Henchir-ed-Douamis. — L'orthographe VCHIT.ANO&VM
pour VCITANORVM est fréquente dans^ les monuments Afri
cains de cette époque ; deux inscriptions récemment trouvées ,
l'une à Zouarin , l'autre à Djezza , en fournissent deux exemples :
ÇHIRTAEpour CIR.TAE, etCHELLENSES pour CELLENSES.
Le nom de Yoppidum et de la colonie, nom qui a produit la
forme adjectivale Ucitanum, Ucitana, devait être Ucis ou Ucita.
Uoppidum Ucitanum Majus de Pline était devenu plus tard,
comme on le voit , la colènia Mariana Augusta Alexandriana.
L'époque de cette transformation est indiquée par le mot
Alexandriana. C'est sous le règne de Sévère-Alexandre, par
conséquent entre les années 222 et 2 35, que Yoppidum Uci
tanum Majus reçut le titre de colonie. Le nom de Mariana est
nouveau comme titre de colonie africaine. Sévère-Alexandre
a-t-il voulu rappeler, par ce surnom de Mariana, l'origine pre
mière de Yoppidum Ucitanum, fondé par des vétérans de Marius ?
Nous ne voyons guère d'autre explication possible. La fonda
tiond'Ucitana se rapporte probablement à la première loi de
Saturninus (a. V. C. 65 1), qui était elle-même la conséquence
de la guerre contre Jugurtha (voir Mommsen, Hist. rom., Il,
201, éd. ail., V, \ηΙχ trad.). Cette loi assurait à chaque vé
téran, dans la province d'Afrique, un lot de 100 jugera (a5
hect. 188).
Cette inscription nous fait connaître en outre le nom d'un
préfet de prétoire, M. Attius Cornelianus, né à Ucis. Nous
serions tenté de voir dans la transformation de Yoppidum Uci
tanum en colonie un des témoignages de cet amor incomparabilis
erga patriam et cives que rappelle la dédicace. M. Attius Corne-
— 29Λ —

lianus avait vécu sans doute sous le règne de Sévère-Alexandre


et obtenu cette faveur pour la cité dans laquelle il était né.
Il ne faut pas oublier que cet empereur avait rehaussé la
dignité de préfet de prétoire en consultant lé Sénat sur le
choix qu'il devait faire du personnage investi de ces import
antes fonctions : prœfectum prœtorii sibi ex Senatus auctoritate
constatât (Lamprid. Alex. 18). Je suis convaincu que la dédi
cace de M. Attius Cornelianus est de l'époque de Sévère-
Alexandre, que lui-même' a été frœfectus prœtorio sous cet
empereur, et que c'est à son influence qu'est due l'élévation
de Yoppidum Marianum Ucttanum au rang de colonie.

2.

I M PC A Ε S · L · D Ο
MlTlO AVRELÎANO
PIO FELICI AVG PON
TlFICI MAX TRI BMMKI
PPPDOCOS RESPV (sic)
BLICA COLMARIANAE
AVG-ALEXANDRINAE
VCHlT MA1ORVM
D Ε V Ο Τ A Ν V M Ι Ν Ι
ίο maiestaTiqve eivs d d Τι

Imp(eralori) Caes(ari) L(ucio) Domitio Aureliano Pio Felid Àug(uslo), Pont


ifia max(imo) , trib(uniciae) [po]l(estatis). . , p(atn) p(atriaé) ,proco(n)s(uli).
Bespublica col(pniaë) Marianae Augijistae) Alexandri\a\nae Uchit(ano-
rum) Maiorum, devota numini majesîatique eiu». D(ecreto) d(ecurionutn) ,
P(ecunià)1 p(ubUca)1

II faut lire à la cinquième ligne P-PPROCOS et proba


blement à la dernière DDPP.
— 295 —

3.
«viino trivmfi li
berTaTis eT nosTro
RESflTvTORI INVIC
MflS LABORIBVS SV1S
δ PRIVAÎORVM ET
PVBLICAE SALVTlS
(sic) L FLAVIO VALERIO
consTanTino per
peTvo semper avg ρ
ίο COL V M DEVOTORVM
NVMINI MAIESTATl
QVE EIVSHIN AEÏERVM
Iriumphi liberlaiis etnostro reslitulori , invictis foboribus suie , privato-
rtm et publicae salutis, C(aio)l Flavio Valerio Constantino, perpétue
semper Aug(usto). [R(es)]p(ublica) cotfpniae) U(citanorum) M(ajorum) de-
votorum numini majestatique eius [t\n aeternum.

Le texte de cette inscription n'est pas assez sûr pour que


nous essayions de suppléer le premier mot de la première
ligne. Il faut peut-être lire Domino triumphi libertatis et nostro . . .
La phrase serait d'une construction étrange, mais l'inscription
est africaine et date du ive siècle. Nous pensons aussi que la
lettre L qui commence la septième ligne a été mal lue par le co
piste : leprœnomen de Constantin était Caius. Une seule inscrip
tion
de l'Afrique (n° 1781 du Corpus) lui donne celui de
Marcus, qu'il prit après l'adoption de son père parMaximiep.
L(ucîus) n'est donc pas admissible.

U.
AISCV ΛΡΙΟ AVGVSIO SA
D SOI LONIVS Ρ -F- ARNI PVS MARI AN
CONiViVh ET IN PATRIA SVA OMN
OVADRATO SVA PECVNIA FECIT

Aeseu[l\apio Aug(usto) sa[crum]. Z)(?) Sollonius, P(ublit)f(ilws), Arni(ensis),


pius? Marianus? contu.u. . et inpatriasua ornn\ibus honoribusjunclus]
quadrato sua pecunia fecit.

Nous n'essayerons pas davantage de rétablir ce quatrième


texte , très incomplet. II s'agit évidemment d'un édifice consacré
àEsculapé: AESCV[L]APIO AVGVSTO SA[CRVM], et con
struit en pierres de taille, [sqxo] quadrato, par un personnage
du nom de O(ecimus)T SoHonius, de la tribu Arniensis. C'est à
cette tribu, d'ailleurs, qu'appartenait la colonia Ucitana Major,
comme le prouvent les mots in patria sua de la troisième ligne»
mots qui se rapportent certainement au fondateur. Esculape,
FEschmoun punique, était probablement la divinité topique
de la colonia Ucitana. Ce temple, situé sur le point culminant
de la ville, entouré des statues des empereurs et des bienfaf-
teurs de la cité, était évidemment pour la colonia Ucitana ce
qu'était, pour Carthage, le temple d'Esculape, dominant du
haut de Byrsa la ville et le port.
Nous trouvons un autre Aesculapius Auguslus au Municipium
Thîbica (C. I. L. VIII, 765).

5.
D · D Ν Ν FLAVIÔ
VALENT I VICTO
RI AC TRI VMF A
Τ Ο R I · S Ε Μ Ρ Ε R .
5 AVGVSTO
R-P-COL-VCHI
Τ Α Ν Ο R V M MA
I ORVMDEVO
TA

D(ominis) N{ostris) Flavio Valenti victori ac triumfatori , sethper Auguste;


B(es)p{ublica) col(oniaé) Uchitanorum Ma[j]orum devota.

Quoiqu'il y ait dominis nostris, le nom de Valèns figure seul


sur ce monument, celui de l'autre empereur ne s'y trouve pas;
— 297 —

mais il est très probable qu'il avait sa statue à côté et que la


formule initiale s'appliquait aux deux.
Cependant, comme le nom de Valens est immédiatement
après DD NN, c'est le nom de Gratien, son neveu, qui devait
être le second, car Valentinien Ier, étant l'aîné, se trouve tou
jours placé avant son frère, Valens. Si Gratien, fils aîné de
Valentinien Ier, était sur le second piédestal , il devait y avoir
sur ce dernier : ET FLAVIO GRATIANO TRIVMFATORI
SEMPER AVGVSTO-R-P-COL, etc., ce qui daterait notre
monument de 3^5 à 378.
La position de YUcitanum oppidum est des plus importantes
au point de vue stratégique. Elle commande le col qui réunit
le massif du Ghorrâat-Azrou (le Djebel-Korra de la carte de
l'État-major) au massif du Kef, et se trouve commander ainsi,
au nord, le bassin de la Medjerda; au sud, la belle plaine de
Ghorfa. Elle est, en outre, la clef de la route qui conduit du
second de ces bassins dans l'autre. (La route de Nebeur était
fort difficile avant que nos troupes l'eussent réellement, non
réparée, mais construite *.)

M. lé docteur Dacri, médecin-major au 73e régiment d'in


fanterie, envoie dix-neuf fragments trouvés à El-Matriah, loca
lité dont il n'indique pas la position et qui ne figure pas sur
nos cartes.
Les fragments 1 et 2 paraissent appartenir à une inscrip
tion
en l'honneur d'Hadrien. La double mention Trib. Pot. VIII
cos. III indique l'année 12a.
Les dix-sept autres fragments n'offrent pas d'intérêt.

Le troisième envoi fait à M. le colonel de Puymorin com-

1 Deux leçons ont été faites au Collège de France , par notre confrère Ernest
Desjardins, sur la découverte d'Henchir ed-Douamis, les vendredis 8 et ι5Λό-*
eembre 188a.
— 298 —


prend 34 inscriptions ou fragments d'inscriptions recueillis
par M. Robora , à Chaouach , ville berbère bâtie sur les ruines
d'un bourg antique dans les montagnes de la rive gauche de
la Medjerda, à 1 1 kilomètres de Medjez-el-Bab (Membressa).
Les nos 8, 21, 3a et 34 sont les n05 i3n, 1309, *3ι5
et i3i3 du Corpus. Les trente autres fragments sont inédits.

Le n° 1 , portant les seuls mots AVRJELI COMMODI , paraît


appartenir à l'inscription i3i2 du Corpus. La hauteur du
fragment et la dimension des caractères sont les mêmes.

Le n° 9 est une dédicace à Vénus Victrix. Les dedicantes sont


deux membres d'une famille dont le nom revient plus d'une
fois dans les monuments funéraires de Chaouach, les Popilii.
Outre le Primus et le Faustinus, qui figurent dans cette dédi
cace, l'épigraphie locale nous fait connaître un P. Popilius
Maximus (n° ik), un P. Popilius Maximus Gallm, mort à l'âge
de 102 ans (n° 17), un C. Popilius Maximus (n° 18), un
Popilius Victor, Maximi Gallifilius, mort à 9 3 ans (n° 26).
L'inscription de Lambsesis {Corpus inscriplionum latinarum,
t. VIII, a853) nomme une Popilia Galla, et une Popilia Maxima
figure dans un autre texte de Thibilis {Corpus inscriptionum
latinarum , t. VIII , 5 5 5 k ) .

Le n° 26 est également dédié par Primus et Faustinus Po


pilius à Hercule.
hercvli con
servaTori

I IS POPILII PEU
5 MVS ET FAVS
TINVS S Ρ F

HercuU Conservatori , \Genio\ C^vt\tatis, PopiKi: Primus et Fauttinus,


s(tta) p{ecunid) /(ecerunt).
— 299 —

II faut sans doute lire à la troisième ligne GENIO CiVITATIS.

Les n0l> 97, 98 et 3i appartiennent à une inscription men


Humentale en l'honneur de Caracalla et de Julia Domna.

Le n° 9 5 est une pierre funéraire représentant une tête de


femme d'un style barbare avec l'inscription SECVNDA GALLI·
F-VIX A XX. Les deux formules Τ Τ L S (Terra tibi levis
sit) et Ο Τ Β Q_(ossa tua bene quiescant) sont gravées en
colonnes verticales à droite et à gauche du buste.
M. le colonel de Puymorin a joint à son envoi trois dessins
représentant les monuments mégalithiques $El-Lez déjà s
ignalés par Barth, qui ne s'en expliquait pas l'origine. Ce sont
des dolmens accolés formant une série de chambres contiguës
sans communication. — A ces dessins sont joints un plan à'El-
Lez et une vue cavalière des environs , qui précisent les points
au se trouvent ces monuments, que l'auteur des croquis qual
ifie de «pélasgiques v. Croquis et plan sont exécutés avec soin l.
En somme, la communication adressée à l'Académie par
M. le colonel de Puymorin et par ses collaborateurs offre un
très' grand intérêt et fait le plus grand honneur au zèle archéo
logique de nos officiers. Elle représente beaucoup de travail.
Qu'il nous soit permis de regretter que ce travail ait été parfois
inutile, en ce sens que nos correspondants se sont évidemment
donné beéTucoup de peine pour copier des inscriptions qu'un
estampage aurait traduites plus fidèlement et à moins de irais.
L'Académie jugera sans doute à propos, en transmettant ses
remerciements à M. le colonel de Puymorin, ainsi qu'aux offi
ciers placés sous ses ordres, de leur rappeler l'utilité des estam-

1 Publiés par Catherwood, Remains of ancient structure at Eless, in the sou-


thern part of the Regency of Tunis (visited in may 1 83a ) ; imprimé dans ie pre
mier volume des Transactions of the american ethnological Society, New-York,
ι8Λ5, in-8°, p. 48g.
— 300 — ■

pages que rien ne peut remplacer. Elle exprimera également le


vœu que M. le docteur de Balthazar complète son excursion si
fructueuse à El-Douamis en y prenant l'estampage des deux
inscriptions qu'il n'a pu déchiffrer, et qu'il fouille le temple
d'El-Khima dont il a envoyé un plan. Il devra rechercher
l'oppidum Ikitanum Minus, qui ne saurait être très éloigné de
Yoppidum Ucilanum Majus.
Elle exprimera enfin le désir que la situation des localités
soit désormais indiquée avec précision, et que l'orthographe
des noms indigènes soit vérifiée par les interprètes attachés à
nos différents corps *.
Je saisis d'ailleurs cette occasion de signaler à l'Académie le
zèle avec lequel notre agent consulaire au Kef , M. Roy, a
recueilli depuis longtemps déjà un certain nombre d'inscrip
tions
appartenant, soit à Sicca Veneria, soit aux localités voi
sines. M. Roy a mis au service de nos explorateurs, avec une
abnégation qu'on ne saurait trop louer, sa connaissance par
faite du pays de sa résidence et les excellentes relations qu'il
a su s'y créer.

1 Le nom de YOued Elloiu, par exemple, devrait être écrit Oued-eLLouz, la


κ rivière de l'amandier».
POSITION COLONIA
VCITANORVM IY1AIORVM
Henehir ed Douamis
DE LA COLONIA UCITANA MAJOR

Rapport de M. CH. TISSOT,

Membre de l'Institut.

1882.

10 kilomètres.

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