Vous êtes sur la page 1sur 9

LIVRE I LIBER I

9
a) (I. 10 J = 9 P) : 9. * Aen. I. 267 :
croire de cette histoire :Selon Caton, voici ce qu'il faut. (I, 10 J =9 P) : SERV., ad Verg.habet fides
Enée vint en Italie avec SOn a) historiae hoc
pèrel et, s'étant rendu 1Secundum Catonem propter
coupable de razzias, se battit. ad Italiam uenisse et
contre Latinus et Turnus; Aenearm cum patre Latinum Turnumnque pugnasse,
cours de ce combat. TurnusLatinus
se
trouva la mort au inuasos agros contra
Latinus. 2Turnum postea ad
de Mézence et, fort de son réfugia ensuite auprès in quo proelio periit eiusque fretum auxilio bella
aide, reprit les hostilités ; Mezentium confugisse
Turnus et Enée y périrent en même temps. Turnusque pariter rapti
la guerre fut reprise par Ascagne et Après cela renouasse, quibus Aeneas Ascanium et Mezentium
Mézence mais les in
sunt. 3Migrasse postea certamine
deux hommes luttèrent en un combat dimicasse. 4Et oc
singulier; Ascagne
tua Mézence et on se mit à l'appeler Iule 5, du bella, sed eos singulari uocari, a
ciso Mezentio Ascanium Iulum coeptumn
duvet qui luiétait pousséau moment de sa victoire.premier prima barbae lanugine quae ei tempore uictoriae nas
b) En raison de son courage exceptionnel les Latins cebatur.
XV, 5:
non seulement crurent qu' Ascagne était issu de Jupiter b) Ps.-AVREL. VICT., Origo Gentis Romanae non
mais, en abrégeant son nom et en changeant t rès légè Igitur Latini Ascanium ob insignem uirtutem
rement sa forme première, l'appelèrent Iole puis Iule. solum Ioue ortum crediderunt, sed etiam per dimi
C'est de luique descend la famille Iulia, comme l'écrivent nutionem declinato paululum nomine, primo Iolum,
César dans son livre II et Caton dans les Origines '. dein postea lulum appellarunt. A quo Iulia familia
manauit, ut scribunt Caesar libro secundo et Cato in
9. a) 1. Autres témoignages sur la venue d'Anchise en Italie, outre Originibus.
SERV., ad Verg. Aen. I, 570; III, 711 et IV, 427: STRAB. V, 3, 2;
DiON. HAL., A. R. I, 64, 5; Origo Gentis Romanae X, 5; XI, 1; XIII, 9. a) Gt. SERV.,ad Verg. Aen. I, 570 (= HrGIN., Fab. 260) :
3. Cette tradition remontait, semble-t-il, àNaevius (W. STRZELECKI,
Cn. Naevi Belli Punici carminis quae supersunt, Leipzig, 1964, In hoc autem monte (sc. Erycino) dicitur etiam Anchises
p. xxvU; W. A. SCHROEDER,p. 116-117). sepultus, licet secundum Catonem ad Italiam uenerit. SERV.,
2. Les brigandages des Troyens, présentés ici comme la cause de ad Verg. Aen. IV, 427 : Sciendum sane Varronem dicere
la première guerre du Latium, sont antérieurs chez Tite-Live à la Diomedem eruta Anchisae ossa filio reddidisse, Catonem
donation de territoire par Latinus et sans conséquences néfastes sur autem adfirmare, quod Anchises ad Italiam uenit. SERV.,
les relations entre les Troyens et les Aborigènes (LIv. I, 1, 5-7). L'al ad Verg. Aen. III, 711 : Nam Cato eum (sc. Anchisen) in
liance des Aborigènes et des Rutules contre Énée, également repr1se Originibus ad Italiam uenisse docet.
par Virgile (Aen. VII, 572-640), n'est attestée nulle part ailleurs.
Certainms ont donc voulu voir dans ce passage une erreur de Servius
9. a) secundumn nascebatur codd. SERV. : cui nunc cognomen
(A. ScHwEGLER, Römische Geschichte, I, p. 284, et n. 7; J. PERRET, iulo additur' postquam autem singulari certamine ascanius mezen
Les Origines..., p. 526-529 et J.-CI. RIcARD, Ennemis ou alliés? Les tium occidit, sicut L. Caesar scribit, iulum coeptum uocari (C*:
Troyens et les Aborigènes dans les Origines de Caton, in Hommages d uocari dicunt P) uel quasi loßQ2ov (Duker Schoell : iuboni C* iuuolon
R. Schilling, Paris, 1983, p. 409). L'origine même du nom de Turnus, P), id est sagittandi peritum, uel a prima lanugine quam Loudoy
roi des Rutules d'Ardée (30 km au sud de Rome), a donné lieu à plu (Commel. : tuodov C* ioyon P) graeci dicunt (C* : uocant P),
sieurs explications. A. ALrÖLDI, Early Rome..., p. 190 et 210 y voit la ei tempore uictoriae nascebatur codd. C*P SERV. AvcT. desunt inquaeC
forme latine du mot Tyrrhenos; pour W. BRANDENsTEIN, Turnus, 1fhdes codd. : fidem Jordan || uenisse KA: perue- MIb)
R. E. VII A, 2, 1409, le nom, dérivé de l'étrusque turan, signifie fils codd. : deminutionen Smit Puccioni |l postea om. 0. diminutionem
Wiesbaden ,
de tyran . Selon H. RIx, Das etruskische Cognomen,
1963, p. 304 et n. 71, il s'agit d'un praenomen.
LIVRE I NOTES COMPLÉMENTAIRES 59

seule entité politique. Enfin on a supposé que Servius avait transposé


dans sa propre terminologie les indications de Caton : au Ive siècle
après J.-C. Laurentum est le Vicus Augustanus Laurentum, situé par
la Tablede Peutinger à 6 milles au nord-ouest de Lavinium (J.PERRET.
d VIRGILE, Enéide IX- XII, Paris, Belles Lettres, 1980, p. 226).
Les castra T'roiana sont à identifier avec le lieu-dit Troia où Enée se
serait fixé après avoir débarqué (frg. I, 7). Cf. J. PERRET, Les ori
gines..., p. 531.
3. Soit 680 ha, superficie quipeut correspondre à celle d'un hyp0
thétigue praedium Troianum dont l'étendue serait calculée par Caton
d'après le nombre des Troyens. Selon CAss. HEM. (frg. 7 P2 ap. SoLIN.
II, 14), la dotation territoriale faite à Enée par Latinus était de 500
jugères, soit 126 ha (même chiffre de 500 jugères dans l'Origo Gentis
Romanae XII, 4). Pour Denys d'Halicarnasse et pour Appien il
s'agirait d'un terrain bien plus vaste (DioN. HAL., A. R. I, 59, 1 : un
cercle de quarante stades de rayon, soit une super ficie de 158
APP., Reg. I, 1 :un cercle de quatre cents stades de km²
Sur les divergences entre ces chiffres voir W. A. tour, soit 200 km²).
J. PERRET, Les Origines..., p. 642-643. ScHROEDER, p. 115 et
9 a.
3. Sur Mézence, roi de la ville de
ouest de Rome), une des douze Caeré (Cerveteri, 35 km au nord
Mezentius, R. E. XV, 1511-1514. métropoles étrusques, voir E. MARBACH,
d'un mot formé sur le thème étrusque Mezentius est la graphie moderne
graphe ancienne devait être Messentius mes- de sens inconnu. lortho
(DIoM., Ars Gram. I, p. 422 K,
et VEL., De orthogr., p. 50 K) ou
II, p. 24 H). Med(i)entius (PRISG. II, p. 36 H et
4. Le thème du combat
met aux prises Turnus et Enéesingulier apparait aussi chez Virgile : il
quia
(Aen. XII, 710-952 ; X, 833-908). déjà Chez
éliminé Mézence auparavant
combat singulier entre Ascagne et MézenceDenys d'Halicarnasse, le
est remplacé par le siège
de Lavinium auquel mettront fin
défaite de Mézence (A. R. I, 65, 1une sortie nocturne d'Ascagne et la
sgg.; cf. CASS. DIo ap. ZoN. VII,
1, 5(1, 4 Boiss.) et Origo Gentis
Romanae XV, 3).
5. Sur le surnom de Iulus, cf. LIv, I, 3, 2: VERG., Aen. I,
At puer Ascanius, cui nunc
cognomnen 267-268:
Iulo additur; Ov., Fast. IV,
39-40; Origo Gentis Romanae XV, 5
dule a prima barbae lanugine est (frg. I, 9 b). L'étiologie du nom
quam louÀoy Graeci dicunt; le rapportcomplétée
entre
par SERV. AvCT. :
quisignifie <duvet »avant de Iulus et toUdos, mot
s'appliquer au chaton
pourrait remonter à Caton (J.-CI. RICHARD, Sur de certains arbres,
une triple
p. 117-120). Contra : H. étiologie
u nom Iulus II, in R. É. L. LXI,
1983,
(Prol. p. XXIX-XXx) et H. PeTER dans sa JoRDAN
n. 1) quiont
écarté le passage. première édition (p. cxXXVIII,

9 b.
1. Sur les
problèmes Paris,
Orugo Gentis Romanae, posés par ce fragment, cf. J.-CI. RIcHARD ;
Belles Lettres, 1983, p. 159-161. L'éty
COLLECTION DES UNIVERSITÉS DE FRANCE
publiée sous le patronage de l'ASSOCIA TION GUILLA UME BUDL

CATON 81BLIOTECA

LES ORIGINES
(FRAGMENTS)

TEXTE ÉTABLI, TRADUIT ET COMMENTÉ

PAR

MARTINE CHASSIGNET
Agrégée de l'Université
Chargée de cours à l'Université de Haute-Alsace

PARIS
SOCIÉTÉD'ÉDITION « LES BELLES LETTRES
95, BOULEVA RD RASPAIL

1986

Aà.o
208 ORIGINES

II. SERV. ad Verg. Aen. XI. 316


Vii, Sisennae et Catonis
auctoritas: Sequenda
nam paeneest potius Li
quae historiae scriptores in hoc consentiunt. omnes anti
Originibus dicit Troianos a Latino Cato enim in
inter Laurentum et Castra Troiana; hic accepisse agrum, qui est
commemorat et dicit eum habuisse iugeraetiam
IIDCCmodum agr
I2. *a) SERV. ad Verg. Aen. I. 267 Secundum
historiae hoc habet fides: Aeneam cum patre ad Italiam
nisse et propter invasos agros contra Latinum
Catonem
Turnumque
II. I passi paralleli citati dalla fonte Servio sono: Liv. I. I, 7-9 e SISENNA f:
2 P altri autori che menzionano l'ager Laurens come luogo di sbarco di Enea
sono HEMINA fr. 7 P= fr. 8 Santini e DioNYS. ant. 1, 45. I/55, I /63. 2: of
VANOTTI p. 188.
Va sottolineatoche il nostro frammento costituisce la più antica menzione del
re Latino nei testilatini: cf. SCHUR, RE XIl. I.coll. 930-93I eCHASSIGNET ed. p. $8.
Per quantoriguarda Laurentum: ScHOLZ Pp. r00-101 ha proposto l'identif
cazione di questa località con quella che in seguito sarà chiamata Laurolai:.
nium, mentre PERRET pp. 530 e 535 Ss. e F. CASTAGNOLI, Enc. Virg, III. p. I50
pongono lidentità Lavinium =Laurentum (si veda supra il fr. 1o). A sua volta. il
topononimo Castra Troiana probabilmente designa la località di Troia di cui
Catone parla nel fr. 10.
Per quanto concerne la dimensione del territorio laurentino: HEMINA fr. 7
P= fr. 8 Santini cit. e Origo gentis Rom. 12. 4 affermano che iTroiani ebbero
da Latino 500 iugeri (cioè circa I.5 km´);: DiONYS. ant. I, 5g. I parla di un terri
torio circolare avente un raggio di40 stadi(circa I60 km);: per APPIAN. reg. I. I
il territorio circolare aveva una circonferenza di 400 stadi (circa 200 km: cf. F.
DELLA CORTE. Opuscula, III, Genova r972, p. I38: ScHRÖDER p. II5: VANOTTI
p. 220. Martine CHASSIGNET, Le personnage de Latinus dans les Origines de Caton.
Tradition et innoration, «Bul. Fac. Lettres Mulhouse» XV (= «De Virgile à J.
Balde. Hommage Me Andrée Thill »), r987, pp. 79-83 ha sottolineato linnova
zione apportata da Catone nella tradizione con l'inserimento della «dote» terri
toriale concessa ai Troiani.
che
Tra i frr. I2-I3 e il fr. I4 non cè concordanza assoluta. È evidente
tuttaI2.la prima parte delle Origines presenta svariati problemi, acausa della la
cunosità della documentazione e di alcune incoerenze e contraddizioni della
tradizione (un idea di tale problematica, che è di tipo archeologico prima ancora
che letterario. fornisce il lavoro diJ. PoUCET, Enée et Lavinium. A propos d'un
livre récent, «Rev. Belge de Philol. et d'Hist.» LXI, I983, pp. I44 SS.); orbene, sulle
contraddizioni esistenti tra ifrr. I2-23 ed il fr. L4 si soffermano JoRDAN ed. pp.
XXVII ss. PETER HRR1, pp. CXXIIss., successivamente in tempi recenti PeR
RET Pp. 526 ss.: SCHRODER pp. 90 Ss. e II6 ss., BARCHIESI pp. 67 ss., D'ANNA Pp.
I00 SS. e poi Virgilio e le antiche tradizioni italiche, in «Atti del Convegno Virg
liano di Brindisi nel Bimillenario della morte (15-18 ottobre 1981)», Perugia
1983. pp. 323 Ss: J-C. RiCHARD, Enemis on alliés? Les Troyens et les Aborigènes
dans les rigines de Caton, in «Hommages à R. Schilling» edd. par H. Zehnac
ker-G. Hentz, Paris 1983. pp. 402-412: BANDIERA pp. 42 ss, SANTINI Pp. L35 Ss..
VANOTTI pp. 248 e 251 55, i quali esprimono opinioni differenti. Intatti. per
limitarci alla bibliografia piùrecente especifica, (A) da una parte, Peter, Perret e
D'Anna (questo ultimo con grande cautela) ritengono che la versione più proba
I, 1-2 299

meglio seguire l'autorevole testimonianza di


L. Edunquee Catone, perché quasi tutti gli storici della
Livio, Sisenna della storia (di Roma) sono concordi su
antica que-
fase più Infatti Catone nelle Origines dice che i Troiani ri-
sto punto. parte di Latino il territorio compreso tra Lau-
cevettero da anzi egli ricorda anche la dimen-
rentum e Castra Troiana:
e dice che esso era di 2.700 iugeri (cioè
sione del territorio
circa 7 km).
verosimilmente
T2, a) Secondo Catone i fatti storicistanno
il padre in Italia e a causa delle scor-
cosi: Enea venne con combattere contro La
rerie effettuate nel territorio dovette

auella formulata da Catone nel fr. I4; similmente, anche Aen. Richard cit.
bile sia I2) ead IV. 620
267 (= fr.
nensa che le testimonianze serviane di ad Aen. I, mentre la tradizione cato
non-catoniana,
= fr. I3) conservino una tradizione Richard trova conferma
di tale tesi
niana sarebbe rappresentata dal solo tr. I4: e
Bandiera cit. ipotizza che la tradi
in Origo gentis Rom. I3, I S.: (B) a sua volta, arrivato in Italia (fr. IA)
zione nota aCatone fosse la seguente: Enea, appenaavrebbe spOsato la figlia e
sarebbe statoaccolto amichevolmente da Latino, ne avrebbe fondato Lavinium:
ottenuto un territorio in cuistanziarsi con iTroiani,
Lazio da parte dei Troiani.
poi. in seguito ad uno sconfinamento e/o razzia nel
stessi ed i Latini alleati con Turno.
sarebbe scoppiata la guerra tra i Troiani guerra che si sarebbe protratta a
offeso per il matrimonio di Lavinia con Enea,
lungo nel tempo; (C) Barchiesi preferisce ipotizzare che le contraddizioni si pos
due diverse redazioni del
sano superare postulando la compresenza in Catone di dell'eroe straniero
mito di Enea, delle quali: una prevedesse l'arrivo pacifico matrimonio
(Enea) ed il suo matrimonio con la figlia (Lavinia) del re locale,
osteggiato dal pretendente locale Turno - e tale versione avallava la teoria di
autoctone e Troiani -: l'altra pre
un patto d'amicizia originario tra popolazioni e nuovi venuti, e
vedesse invece un atteggiamento di ostilità reciproca tra locali
rinviava nel tempo il patto d'amicizia e la conseguente fusione tra popoli di
versi: e va sottolineato che la tesi del Barchiesi è probabilmente quella preferi
bile, dato che trova conforto nella narrazione parallela di Liv. I, I, 6 Ss., ove
Sono parimenti proposte due diverse versioni, molto simili alle due (com)presen
ti inPerCatone.
l'arrivoDiscussione
di Anchiseinin Rasegna pp. 147DIONYS.
Italia cf. anche Ss. ant. I, 64, 5, passo in cui la
ipotesi
1OMASINT pp. I7I-I72 Vorrebbe identificare la presenza di Catone, con
delCatone
tutto incerta: sul problema cf. il cenno della VANOTTI, p. b1.
èil primo autore latino che parli di Turno: discussione in VANOTTI
Pp. 245 Ss.
Mezenzio cf. il fr. I5. La notizia che Turno si rifugiò presso lui chiedendo
utou e anche in LiV. I, 2, 3 Turnus Rutuliaue.. ad. Mezentium regem. confu
THaere. imperitans. (per la narrazione liviana cf. P. GRIMAL, Virgue et
a cura di
TiM.teGigante,
-Live face Napoli
àla Révolution AA.VV., Virgilio e gli augustei
272 ss.J, inpoi brevemente in Ov. fast. IV, 879 ss. Si
iI990, Pp. rOmaine,
i n c h e ALFÖLDI D. 200 n. Ie G THOME. Gestalt und Funktion des Mezen
tius bei Vergil. Mit einem Ausblick auf die Schlusszene der Aeneis, Frankfurt a.
M.- Bern - Las Vegas I979, pp.
IBo Ss. comunque collegata, evidente-
Spiegazione del nome di
mente, con le vicende di Roma.Iulo tra è Enea/Eneadi e Roma è esami-
è varia, ed
Il rapporto
300 ORIGINES

pugnasse, in quo proelio periit Latinus; Turnum


Mezentium confugisse eiusque fretum auxilio bellapostea ad
vasse, quibus Aeneas Turnusque pariter rapti sunt, Migereno
postea in Ascanium et Mezentium bella, sed eos
certamine dimicasse, et 0cciso Mezentio Ascanium ..singulari
coeptum vocari .. a prima barbae lanugine, . quae eiIulterm.
um
pore victoriae nascebatur.
b) Origo gentis Ron. I5, 5 lgitur Latini Ascanium oh in
signem virtutem non solum love ortum crediderunt, sed
etiam per diminutionem declinato paululum nomine, primo
lolum, dein postea lulum appellarunt; a quo lulia familia
manavit. ut scribunt Caesar libro secundo et Cato in Origini.
bus.
De (a) cf. SERV. ad Verg. Aen. I, 570 In hoc autem monte (scil
Erycino) dicitur etiam Anchises sepultus, licet secundum Catonem ad
Italiam venerit (cf. Hygin. falb. 260 Anchises, licet secundum Catonem
ad Italiam venerit); ad Verg. Acn. IV, 427 Sciendum sane.. Catonem..
adfirmare, quod Anchises ad Italiam venit; ad Verg. Aen. III, 7II Cato
eum (scil. Anchisen) in Originibus ad Italiam venisse docet.

*I3. SERV. ad Verg. Aen. IV, 620 Cato dicit iuxta Lauro
lavinium cum Aeneae socii praedas agerent proelium com
missum, in quo Latinus occisus est; fugit Turnus et Mezentii
auxilio conparato renovavit proeliumn, quo victus quidenm est

nato particolareggiatamente da BANDIERA pp. I5-61, che sviluppa iseguenti


punti: a) Catone conosce la presenza di Ascanio in Italia (su questo punto cf.
anche VANOTTI, pp. I32-133): b) nonostante l'esplicita testimonianza dei due
luoghi SERV. ad Aen. I, 267e Origogentis Rom. I5, 5, è improbabile che Catone si
occupasse delle diverse etimologie del nomen Iulus, le quali risalirebbero piutto
sto a Giulio Cesare (Iulus da ioßooG oppure da iovàoç oppure a rege lo oppure
Silvi
alove otus): c) èprobabile che il complesso delle notizie sulla dinastia dei
riferito dalle fonti alle Origines di Catone vada sfrondato e ridotto semplice
mente alla testimnonianza di Servio presente contemporaneamente in ad den. l.
sCHNÁO
620 (= fr. 13) e ad Aen. VI, 760 (= fr. 14) Primo bello perit Latinus, questo nucleo e
pariter Turnus et Aeneas, postea Mezentium interemit Ascanius -e
HALL. The Original Ending of the tencas
preso per valido e evidenziatoda |.E. Classica» l. 1Q91.
Tale: Cato and Ilistoriographical Tradition of Aeneas, «Syllectaessere presente in Catone
doveva
PP. I3-20 d) tuttavia la dinastia dei Silvi relativo commento). Sull'etiologia de
come si evince dai frr. 14 e 20 (si veda il ne triple étiologie dh
nomen ulus si sono soffermati L C, RICHARD, Sur
e, Sulle sue orme, Maria Gtt
Ilius, 1, «Rev. Et. Lat.» LXI, 1983, pp. 1o8-121 prospettando tra l'altrola tesii
cheil
TIBILETTI BRUNO, Enc. Virg, III, pp. 62 03. (luogo di origine degli lu:
nome sia da collegare con la divinità di Borillae dunque lulus
cioè Ved)iovis, nel quale teonimo e avrebbe valore diminutivo:
I, 12 13
301

tino eTurno; nello scontro mori Latino. Poi Turno si rifucii


presso Mezenzio e grazie al suo aiuto riprese la guerra, in cui
virono sia Enca che Turn0 stesso. Successivamente la
guerra passo nelle mani di Ascanio e Mezenzio, e essi deci-
oro di misurarsi in singolar tenzone; ucciso Mezenzio Asca
pominciò ad essere chiamato lulo dalla prima lanugine
dolla barba, che gli stava spuntando proprio nel periodo in
cui riportò la vittoria.
b) Pertanto i Latini, in virtù dell'eccezionale valore di
Ascanio, non solo ritennero che egli fosse discendente da
Ciove ma. abbreviando e trasformando leggermente il nome.
lo chiamarono dapprima lolo, poi Iulo; da lui discese la fa
miglia Giulia, come scrivono Cesare nel libro II e Catone
nelle Origini.
I3. Catone dice che mentre i compagni di Enea si dava
no al saccheggio nei pressi di Laurolavinium, si ingaggiò una
battaglia in cui perì Latino; Turno fuggì e grazie all'appoggio
di Mezenzio riprese la guerra, in cui fu sconfitto da Enea, il

lcioè *Iorilus / *uvilus] = Iuppiter iuvenis (un differente rapporto tra Iulus e
Iuppiter postulò F. RIBEZZO, L'etimologia di Iulus da Iu-piter in Cesare e Virgilio,
«Riv. Indo-Greca Italica» XVI, I930, p. 74); il Richard pare propendere per la
tesi che Catone conoscesse solamente T'etimologia Iulus < iovÀoc, e cosi anche
SCHRÖDER Pp.33-34 e 121-122: comunque, che Catone conoscesse il nome Iulias
è sostenuto dal D'ANNA pp. I02-I03 (cf. anche il commento del D'ANNA al
passo cit. dell'Origo, Milano I992, pp. IIO-III). Discussione in Rassegna pp. I48
L49: sull'interesse di Catone per la ricerca etimologico-eziologica ct. 'trodu
zione. nota 263.
Naturalmente l'osservazione dell'Origo circa la discendenza della gens Iulia
da Iulo non puòessere attribuita a Catone, ma saràdovuta a erronea retroproie
zione di ideologie successive, come rilevava già PERRET Pp. 569-570.
I3. Il passo liviano, cui allude Servio in ad Verg. Aen. IX, 742, è I, 2, 3 Tur
nus Rutulique diffisi rebus ad florentes opes Etruscorum Mezentiumque regem eorum
confugiunt. Aconfronto di Servio si può porre CIL E, p. 180 In \bello Lauren i
ges]to non conlpa]ruit appelllatuslque est indiges..
Per il contenuto del frammento cf. supra, comm. al fr. 12. Per Catone (e altri)
Enea scomparve in battaglia, mentre una tradizione diversa sapeva della sua
caduta (e conseguente morte) nel fiume Numico: discussione in SCHRÖDER pp.
126 ss. e VANOTTIpp. 257 s. Per l'identificazione di Laurolavininmn con Lauren
tm ci. supra, commento al fr. II; ma va ricordato che PHILIPP, RE XII, col.
To05 (dopo NIsSEN II, 2, p. 573) ha proposto l'identificazione della localitàcon
amim, che altri ha invece identificato con Troia (ct. il comm. al fr. 10). E
dunque chiaro che si tratta di materia controversa. Contro lopinione comun
che le testimonianze di SERV. ad Aen. IV, 620e ad Aen. IX, 742 siano reciproca
iente in contrasto, SCHOLZ pp. I02-103 ne sostiene la reciproca compatibilita,
Credo a ragione (cf. anche Rassegna p. I50).
O-EDITRICE
UNIONE
TORINESE

MARIA Marco
TERESA
Porcio
secondo
Volume CUGUSI
PAOLO
CURA DI
A
OPERE
SBLENDORIO
E
Catone di

CUGUSI
Censore
tampa: del riproduzione
Tel. zione Leque LEditore a qualsiasi e-mail: Sito
tiche), utet(@utet.it coIso ©
7BN
Torinodell'ingegno
osizione: riprodurre diritti I
richiestepresente
e pagine, Internet 2001
FaxItaliana sono
fficine02/809506 di Raffaello,
potrà mezzo.
traduzione, Unione
(AIDRO), volume una riservati
di e Utet:
riproduzione per
concedere(compresi di
afiche porzione
i www.utet.com 28
Diritti e adattamento
per Tipografico-
fno
101 -
via di
tutti
memorizzazione
oriali delle di a a
non microfilm i
vanno pagamento un 25
Riproduzione
Erbe, superiore Paesi. i Torino
massimo totale Editrice
inoltrate
egno
2 e
l'autorizzazione le o
20121 di a elettronica,
copie
parziale,
dellesettantacin un
allAssocia Torinese
rino - Milano
Opere
decimo fotosta
con
di

Vous aimerez peut-être aussi