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PREMIÈRE PARTIE.

– LES ORIGINES ANTIQUES ET MÉDIÉVALES DU


DROIT
CHAPITRE I. – L’HÉRITAGE ROMAIN

Section I. – Le droit romain archaïque (Des origines au milieu du II e siècle av.


n. ère)
* Époque archaïque : 7ème siècle avant J-C s’achève au 2ème siècle avant
J-C, * Époque classique : 2ème siècle avant J-C, s’achève au 3ème siècle
avant J-C, * Époque post-classique : 3ème siècle après notre ère, s’achève
au 6ème siècle après notre ère.

Paragraphe préliminaire. De la royauté à la République


>1er siècle: roi avec imperium soumis au fas qui joue dans vie juridique
et désignation du roi.
>-509: fin royauté, début republique par patriciens (“nobles” descendant
des fondateurs)
>plébéiens= exclus du pouvoir (90 o/o de la pop), patres (chef de fam)
au sénat 2/an –>mise en commun de l'imperium; accès au statut de pontif
> plèbe se réunit et menace de faire sécession → nouveaux droits:
élisent tribun de la plèbe au sénat sans pouvoir mais défend plèbe. autorité
sacro-sainte
> commis = organe constitue, vote la loi sur ordre du consul et contrôle
du sénat, élisent les magistrat
> république oligarchique
§ I. Le fas et le jus des temps anciens
>jus= droit coutumier, informel, non écrit. droit laïque qui régit les
relations et dépend du fas car si interdit par la religion interdit par le jus
>fas= encadre la vie juridique (procédure, jour de procès etc),
fas=forme et si non respecter procès impossible sauf que règles inconnues du
grand publique
> plébéiens veulent connaître le droit donc crise → publicité du droit +
laïcisation
>essor de la loi au début de la république.
§ II. La mise par écrit partielle du droit
A. La loi des XII tables
>a l’origine de la laïcisation du droit
1. Le processus de rédaction de la loi des XII tables
>-426 campagne pour rédaction des lois
>-454 obtention de la rédaction: suspension consuls et
magistrature
>decemvires (10 H) pour rédiger les lois et diriger la cité
→ -450 propose 10 tables
→ -449 nouvelle commission ajoute 2 tables
>soumise à la validation du peuple, gravée sur la pierre et
affichée au forum.
2. La laïcisation du droit amorcée par la loi des XII tables
>le droit se libère de l’emprise religieuse on écrit le fas en
l’incluant au jus on se rend compte que le droit n’est pas forcément
religieux cpd il reste influencé par la religion car seuls les pontifs ont le
calendrier religieux et interprètent le jus.
>-304 calendrier judiciaire rendu publique
>254/252: premiers grand pontif plébéiens
> 3eme siècle av jc consultation juridique (cours de droit)
pour initier les citoyens au droit
>-150 les pontifs perdent le contrôle définitif
> la loi des XII tables est la première votée par le
peuple

B. Les lois votées par le peuple


1. Le vote des lois ordinaires à Rome
>projet de lois proposé par le consul puis votées par le peuple
puis approuvée par le sénat qui peut empêcher son adoption

>-339 inversion de la procédure loi élaboré par le consul,


présenté au sénat puis soumise au vote du peuple qui aura le dernier mot
2. Les limites de la loi à l’Époque archaïque
> citoyens divisés en comices chargés de voter la loi= les plus
riches dans des petites comices et les plus pauvres dans les grosses → une
comice vote la majorité l'emporte et compte pour une voix.
>loi promulguée par le pdt de l’assemblée puis gravée
> recours à la loi rare et grave

Section II. – Le droit romain classique (milieu du IIe siècle av. n. ère - fin du
IIIe siècle de n. ère)
debut -150
Paragraphe préliminaire. De la République au Principat
>-509 institutions fonctionnent de manière harmonieuse +
agrandissement du territoire. problème = institutions prévues pour une petite
cité pas pour un empire.
>crise institutionnelle: 1er siècle avant jc → guerre civile et dictatures
>dernière dictature fini par octavien qui promet de rétablir la république
et est nommé august par le sénat, fonde l’empire.
> 2 phases du régime impérial
→principat: avant 1er siècle av JC: institutions républicaine: maintien des
comices et magistratures (titre honorifique) sena nouvelles prérogatives;
empereur garant de l’ordre republicain et 1er des citoyens et du sénat
(princeps) et dispose de l’auctoritas, tribun à vie, dispose de l’imperium.
respect de la forme illusoir, princeps omnipotent
→Le domina ; maintient l’organisation républicaine, Auguste garant de l’ordre
et des institutions républicaines
I. Les sources républicaine du droit classique
A. La loi à l’Époque classique
>développement du pouvoir législatif
>nouveaux supports de lois, nouveaux bâtiments pour les stocker
(tabularium)
>changement de fonctionnement: comices votent les lois qd le prince
veut leur avis.
> fin du 2ème siècle: abolition de la loi par désuétude

B. Le droit prétorien
> émane du prêteur qui organise les procès civils, les plaideurs se
présentent à lui pour obtenir le bénéfice d’une action, rôle de créateur de
droit.
1. Le rôle traditionnel du préteur dans le procès civil
>les civils se présentent devant le prêteur pour dde une action prévue
par les 12 tables demande faite avec protocole et validé par le magistrat =
demande formelle puis puis juge désigné parmis les notables qui juge au
fond. → procédure en 2 phases
>procédure rigide et conçu pour une société spécifique mais elle a bcp
évolué
>Évolution de la procédure ancienne jusqu’à la procédure
formulaire, marquant le passage de l’époque archaïque à l’époque classique ;
préteur créateur de droit.
2. Le préteur créateur de droit dans le cadre de procédure formulaire II.
> loi applicable seulement au romains avec droits civils or tous les
procès ne sont pas entre eux donc nécessité d’une nouvelle procédure→
procédure formulaire: loi aebutia créés des actions grâce à des formules
rédigées pour le juge
> deux options soit prévue par la loi et on applique la loi soit pas prévu
et il peut dmd a ce que la loi s’applique pour un non romain mais le non
romain ne peut le demander
> le prêteur peut créer une action par invocation de l'équité et de l’utilité
de la mesure, doit être fait avant l’entrée du magistrat élu par les comices,
l’action créée devient permanente
> prêteurs= candidats élus grâce à un programme affiché au forum au
1er siècle il est en charge de la justice puis jurisconsul en charge de l'édit du
préteur (programme) → il regis tjrs les procès mais ne crée plus le droit il se
soumet à la volonté de l'empereur.
> des le debut du 2eme siècle plus une source de droit vivante donc le
droit romain se ne connais plus de modification.
L’essor de nouvelles sources pendant le Principat
> reconnaissance de la doctrine et entrée de la disposition normative
dans la loi.
A. L’œuvre de la jurisprudence classique
>a rome pas jurisprudence, doctrine (droit créé par des gens dont la
spécialité est de rendre des consultations juridiques)
>jurisconsultes=/= avocats ou juges, juste gens qui étudient et dispense
le droit.
1. Les origines de la jurisprudence sous la République
> d’abord droit sous l’emprise des pontifs, 3eme s libéralisation du droit,
2eme s particulier praticiens/théoriciens du droit (jurisconsuls)
>conquête de la grèce, philosophie étudiée et reprise pour être
appliquée au droit
>droit associé à la réflexion théorique= naissance de la jp qui
correspond à la doctrine actuelle. → les jurisconsuls commentent le droit.
> activité privée non contrôlée, rôle institutionnel
2. L’apogée de la jurisprudence classique
→ a. La méthode des jurisconsultes
>perfectionnement de la méthode, approche scientifique du droit,
définitions, classifications, nouvelles règles naissent par l’application de cas
concrets.
> jurisprudence qui pose débat et se complexifie dans ses oppositions:
pensée se développe
> jp devient source du droit.
→b. La reconnaissance officielle
>durant le principat d’august, il permet à certains jurisconsuls de
contrôler la doctrine “jus publice respondendi”
> rôle évolue: précepts adrien: si 2 jus publice respondendi d’accord:
solution s’impose au juge→ l'opinion des jurisconsuls a valeur de droit=
empereur ctrl la doctrine.
> debut 3eme s nvlle fonction: prefet du pretoir + prestigieuse
B. Le développement du pouvoir normatif du prince à l’Époque classique
>Le vote de la loi par le peuple tombe au début du principat; l’empereur
récupère le pouvoir législatif du peuple, le prince exerce ce pouvoir de
manière indirecte à travers le Sénat.
→Sénat rend des avis appelés « Sénatus-Consultes » au départ dépourvus
de caractère obligatoire, mais autorité suffisante pour que les magistrats le
suivent sans discuter.
→ A la fin de la République le Sénat encourage le préteur à prendre certaines
réformes, les magistrats reçoivent régulièrement des injonctions de la part du
Sénat sous forme de SC, à l’époque d'Hadrien on admet que les SC ont la
valeur d’une loi.
> Depuis l’époque d’Auguste, le prince est tjrs derrière l’action du
Sénat, le SC traduit tjrs la volonté impériale,
>respect apparent de la forme républicaine du régime, La législation
impériale est indirecte, l’empereur décide quelque chose par l’Oracio principis
(prière du prince en vrai un ordre),
>à la fin du IIème siècle le prince abandonne le SC et n'agit plus que
directement sur le droit au moyen de constitutions.
> Il existe 4 sortes de constitutions impériales :

→les édits : Comme les magistrats de la Répu, l’empereur dispose du droit de


promulguer les Édits, ces édits sont des prescriptions générales applicable à
tout l’Empire et les édits du prince sont en particulier contrairement à ceux des
magistrats il peut prendre des édits à tout moment, mais aussi car ils sont
permanents alors que ceux des magistrats ne s’applique que pendant l’année

→Les mandats : On trouve les mandats qui sont des instructions


administratives envoyées par l’empereur à ses fonctionnaires.

→Les rescrits : ce sont des réponses faites par l’empereur à des questions
d’ordre juridique ou administratif qui sont posées par un particulier ou
fonctionnaire. La réponse donner est généralement directement rédiger en
bas de la lettre envoyer, rescrit signifie écrit en retour. Son progressivement
utiliser par les jurisconsultes et l’admini impérial pour dégager des règles
générales applicables à des cas d’espèces comparables. la constitution du
prince à la même valeur que la loi « ce qui plaît au prince est à valeur de loi.”
L'Édit de Caracalla qui en 212 étant par un édit la citoyenneté romaine à
l’ensemble des Hommes (citoyens et pérégrins) libre de l’Empire. Désormais
ces Hommes libres qui sont devenus citoyens romains peuvent utiliser le droit
civil romain, ils peuvent utiliser leurs coutumes. A partir de 212 le droit de
l’empereur, le droit des romains doit s’appliquer de manière indifférencié sur
tous les ressortissants de l’empire.

→Les décrets : L’empereur prend des décisions particulières qui sont qualifier
de constitutions, certaines de ses décisions sont de nature juridictionnels qui
sont les décrets se sont des décisions de justices rendu par l’empereur dans
son conseil, dans le cadre de la procédure extraordinaire en marge du procès
formulaire, elle ne fait pas venir le préteur mais des juges fonctionnaires
membres de l'admin impérial, l’empereur peut être amené à juger certaine
affaire soit en 1ère instance soit en Appel.

Section III. – Le droit romain postclassique (fin du IIIe siècle de n. ère – VIe
siècle de n. ère)
> 2eme moitié du 3eme siècle; révolution institutionnelle: procédure
extraordinaire deviens procédure normale; prêteur n’a plus aucun pouvoir;
passage du principat au dominat

Paragraphe préliminaire. Le dominat


>235 crise politique sociale et militaire; invasion barbar en gaule
romaine
> réinstauration du pouvoir impérial renforcé en 285: empereur devenu
dominus, maître de rome sacré et idolâtré comme un dieu, régime autoritaire
>conversion de Constantin au christianisme; passe de grand pontif a
"validé" par les évêques. Utilisation de la doctrine chrétienne pour forcer le
caractère monocratqie du régime.
> elimination de toutes les institutions républicaine, les fonctionnaires
qui assument les fonctions publiques sont payé par le dominus donc à son
service
> multiplication des crises donc + de lois mais - respectées et
appliquées → les gens se tirent et l’empire est affaibli.
> tétrarchie: 2 empereurs et 2 adjoints qui s’occupent chacun d’une
partie de l’empire pour accroître le pouvoir impérial.
> rétablissement de l’unité et de la fonction impériale avec 1 empereur
mais nouvelle capitale : constantinople, ça marche pdt quelques décennies.
>395 empereur Théodose meurt et partage sa part entre ses 2 fils
orient et occident qui vont devenir indépendante l’une de l'autre. d'occident
s'effondre en 476 et d'orient en 1453.

I. Le triomphe de l’empereur sur le droit


> l'empereur a la main mise sur le droit; constitutions de l'empereur
deviennent “legges” (autrefois lois votées par le peuple) et “jusvetus”
désignent les lois antérieures au dominant.
> A partir du 4 siècle, l’empereur est la “loi vivante” (lex animata”, il est
l’incarnation du droit c’est lui qui donne vie à la norme, pouvoir quasi-divin
>role de médiateur, explique et interprète le droit.
II. Les compilations impériales
A. Le Code théodosien
>402 a 450= première codification du droit dans l’empire par théodose
II. objectif= rapprocher orient et occident.
> Il crée une commission de 16 hauts fonctionnaires et juriste pour
réunir toutes les constitutions depuis le règne de Constantin.
> 2 directives:
→organisé: réunir et repartir par titres et matières
→adaptation: suppression de passages, modifications, ajout d’éléments afin
de s’adapter aux besoins de l’époque
>438= promulgation du code théodosien en 16 livres dans les 2 parties
de l’empire. il devient la source officielle du droit. Après la chute de l’empire
d'occident, il reste le principal vecteur du droit en orient.

B. Les compilations de Justinien


> 528: justinien nouveau projet pour compiler l'intégralité du droit afin de
restaurer la grandeur de l’empire, il veut un empire armé par les armes et les
lois.
>nomme une commission de hauts fonctionnaires et de juristes pour
créer un code en latin afin de reconquérir l’occident.
> 533: promulgue le code, le digeste et les instituts + 4eme volume: les
nouvelles publié après la mort de justinien
→ le code: 1ere version en 529, 2eme version en 534, reprend le code
théodosien + argumentation, titres plus précis, répartis en 12 livres, classé par
ordre chronologique.
→ le digest: extrait de jp de l'époque (doctrine romaine), 9 000 fragments des
œuvres des jurisconsults répartit en 429 titres et 50 livres. après sa
promulgation, on considère que ce sont des lois.
→ les institutes: manuel d’enseignement pour les étudiants, résumé des
matières traitées dans le code et le digeste. confère aux instituts la force de
loi.
→ les nouvelles: 555 compilations posthume des constitutions de justinien en
grec

> code rediger en latin et passages traduit en grec. digest et institutes


traduit en greque; reconquête partielle et temporaire; une partie va être
archivée mais jamais utilisée au début du moyen age.

.CHAPITRE II. – ENRICHISSEMENT ET TRANSMISSION DE


L’HÉRITAGE ROMAIN AU MOYEN ÂGE

>Moyen âge débute entre 476 et 1452, haut moyen âge = royauté
franque, moyen âge central= féodalité, moyen age tardif= etats modernes.
continuité de l'héritage romain variable selon les époques.

Section I. – Le pluralisme juridique du royaume franc

>476= chute de l’empire romain d’occident a cause de l’instabilité de


l’empire, des invasions etc
> invasion conduit à une transformation lente des sources du droit, droit
barbare s’ajoute au droit romain, coexistence des deux.

Paragraphe préliminaire. La fondation de la royauté franque

> Avant la chute de l'empire, les peuples barbares avaient la gestion de


certaines parties du territoire. restent soumis à l'empereur même si il délègue
son autorité et les barbares administrent.
> barbare odoacre dépose le dernier empereur de rome, royaumes
barbares deviennent autonomes divisé en 4
→les francs du nord, clovis roi en 481, veut conquérir la gaule romaine, 507
bataille a poitier royaume s'étend aux pyrénées
→le royaume gallo romain de syagrius 486 conquis par clovis
→les visigoths
→ les burgondes
>Jusqu’à la mort de Clovis en 511, le royaume des Francs s’étend sur
un grand territoire sauf les Burgondes. vaincu par les fils de Clovis en 530. Le
royaume des Francs s'étend alors sur l’intégralité de la Gaule.
>clovis adopte la religion orthodoxe; conversion qui lui apporte un gros
soutien de la population et du clergé continuité avec l’empire romain car ils
disposent de formation administrative et prélèvent l'impôt pour clovis.
>victoires militaires + soutien de l’eglise= permission de régner pour les
descendants → dynastie des mérovingiens
> gouvernent un territoir cosmopolite car ils ont une puissance militaire;
donne une pluralité du droit car le roi n’a pas la possibilité de légiférer sur tout
le territoire
I. Le maintien de la romanité du droit dans le royaume des Francs
> rupture de l’occident et de l’orient, compilations pas en vigueur en
occident. droit romain dans le monde franc= version tardive et abrégée
> 6eme s version lacunaire du code théodosien qui sert de base au lois
rédigés par les rois barbares POUR LES GALLO-ROMAINS
> le roi alaric fait rédiger une loi romaine barbare afin de clarifier et
corriger les sources connues → LE BRÉVIAIRE D'ALARIC: reprend le code
théodosien +textes antérieurs au code et extraits de la jurisprudence
classique avec interprétation/explication en latin vulgaire; pas de classification
→ volonté d'alaric de gagner de gagner le soutien des populations romaines.
> bréviaire qui le suis meme apres sa mort: seul source du droit romain
II. L’enrichissement du droit par les populations germaniques
A. Les lois dites barbares
> peuple gérmanique = droit de l’ethnie pas du territoire.
> droit coutumier→ envisagent de le mettre par écrit, se fera en latin
pour faire comme les romains
> droit = coutumes et traditions +traditions juridiques extérieures (droit
roamin) → lois barbares; premier exemple = loi salique au 4eme s droit
barbare + droit romain.
> lois barbares = énumération de compositions (sanctions) pécuniaires
pour remplacer la faida (vengeance privée)

B. La personnalité des lois


>au début des mérovingiens: quand un nouveau territoire est conquis, il
garde son droit, les rois mettent parfois par écrit.
>fin 5e siècle→9e siècle, cohabitations de populations cosmopolites
avec chacune leur droit.= personnalité des lois
> plusieurs lois mais une seule juridiction (le malus) dont la première
question est “sous quel droit vis tu?” Il déclare sa loi en donnant celle de ses
ancêtres.
> conflit: quelle loi appliquer? Sous les mérovingiens on applique la loi
du défendeur et sous les carolingiens celle de la victime.
Section II. De la personnalité des lois à la territorialité du droit

>751: pépin le bref, fin des mérovingiens début des carolingiens, à la tête du
royaume des francs et de l’empire d’occident
> veut réaliser un idéal de justice et d’unité

Paragraphe préliminaire. De l’Empire carolingien à la féodalité

> 800: extension du territoire franc au-delà de l’empire romain. →roi +


august. volonté d'être prince chretien, serviteur de dieu car investi par lui: les
évêques lui expliquent ce que dieu attend de lui.
> Mission divine qui inspire le renouveau à la législation → loi terrestre
= loi divine mise en application qui se superpose à la loi ethnique.
> morcellement du territoire a la mort du fils de charlemagne (3 fils) qui
se battent pour le trône (seul l'aîné devait l’avoir) au final séparer en 3 entités
autonomes ( traité de verdun) mais ainé empereur sur le papier
> royaume de l'aîné re divisé; autorité publique s'affaiblit; sécurité des
peuples par les comtes et ducs qui exercent au nom du roi → insécurité qui
crée des principautés autonomes du roi qui perd le contrôle de ses agents.
> autorité royale dilapidé au profit des capétiens
> seigneuries apparaissent dans des châteaux forts a la tête de milices
privées qui s’emparent de certains pouvoirs publiques (guerre, impôts etc) au
détriment du pouvoir royal
> début de la féodalité
I. L’idéal carolingien d’unité du droit
> personnalité des lois toujours en vigueur mais objectif d'unité amenée par
les capitulaires.
A. Le projet d’unité du peuple par la loi

> unité du peuple entreprise par les empereurs carolingiens (charlemagne et


son fils) importante pour les évêques: ethnie différente mais tous chrétiens →
on considère que même église= même loi divine et terrestre (mise en poeuvre
de loi divine)
> projet d’effacer les lois ethnique pour appliquer la loi commune de
dieu
B. Les capitulaires

>législation carolingienne= prescriptif (regles obligatoires), ennoncées


par l’empereur, discutée par l’assemblée générale (eveques et chefs militaires
du royaume), adoptées par le roi et réuni dans un recueil: le capitualire
> modifient ou amendant la loi salique, sont des regles qui regissent
l’ensemble du territoire
> droit tributaire qui puise son inspiration dans les principes du
christianisme et d’adresse aux populations illettrés (majoritaire car de - en -
éduqué) → lecture publique pendant les sessions judiciaires car NUL N’EST
CENSÉ IGNORER LA LOI
> système qui beug a partir de 1840/50 et qui remet en place a sa chute
la coutume

II. L’émiettement territorial du droit : la coutume médiévale

>11e s coutume formée par répétition/ acceptation de comportements


→ force de droit
A. L’émergence de la coutume
→ 1. Les prémices du droit coutumier
> personnalité des lois compliqué car accouplement des ethnies
encouragée par l’eglise. → on ne sait plus quelles lois appliquer.
> territoir plus efficace et pratique que ethnie pour appliquer la loi, un
capitulaire de charles le chauve consacre ça
>10e s = désuétude des lois personnelles → règles nouvelles avec
bribes (anciennes lois) + solutions nouvelles adaptées aux besoins de la
société.
> cadre = territoire puis seigneur
> bribe = droit coutumier en formation

→2. L’apparition des coutumes

>11e s: consuetudo = coutume désigne prérogatives fiscales exercées


par le seigneur (un des aspect du droit de ban): ensemble des taxes et
redevances qu’il peut prélever et délimite son champ d’action, la nature et
ampleur des corvées et le pouvoir de projeter + frein aux abus du seigneur →
puissance acceptée tacitement
> témoigne de la transformation des rapports de force seigneur/ sujets
→ soumission des sujets contre protection et même quand plus besoin de
protection soumission par habitude
> en // nouveau type de coutume, règles qui régissent les rapports des
civils → elle fixe progressivement le statut personnel des individus (sauf droit
de mariage, relève de l’eglise)
> petit à petit elle vient présider tous les aspects sociaux: politique,
juridique,socio économique
> possibilité d’obtention de franchise = protection d’un seigneur contre
un autre qui peut exempter les civils de leurs obligations → coutume devient
obligation envers seigneur = exemption (franchise)
→3. La diffusion des coutumes

>processus de formation lent et sources différentes pour chaque partie


du territoire → grande complexité judiciaire
> différences mais aussi bcp de points communs → grande distinction
nord sud.
> au sud grande influence du droit romain et au nord grande influence
des traditions germaniques → on parle de coutumes au nord et de droit au
sud.
> 11e/12e s apparitions de droit territorial très marqué et distinct du droit
romain et barbare qui se fixe.
B. La fixation de la coutume
> coutume orale et foisonnante donc très souple, instrument juridique
adapté mais comme non écrite difficile à connaître donc mise à l'écrit
→1. Les premières mises par écrit de la coutume
> milieu 12e s renaissance de la coutume, rédaction mais différente au
nord et au sud,
> au sud: initié et controlée par les seigneurs ou autorités urbaines →
statuts urbains qui modernise la coutume et en crée de nouvelles, écrite =
source officielle et applicable du droit
> au nord pas d’autorité locale assez puissante pour imposer la
rédaction, entreprise privée, sans caractère officiel → coutumiers (recueil)
certains justes compilations de coutumes d’autres avec commentaires mais
ne font pas foi en justice

→2. La preuve de la coutume

>fin 12e s certaines coutumes : notoire ne font pas l’objet de


discussions,
>c’est au juge de connaître la notoriété de la coutume, pas au parti
> il peut l’invoquer sans avoir à en apporter la preuve si elle est notoire
sinon il doit montrer son existence (témoignage des plus anciens de
confiance)
> au sud les juges entendent les témoins les uns après les autres
> au nord elle est apporté par un groupe qui suis une procédure →
enquête réglementée par une ordonnance (la turbe) et menée par les
hommes les plus âgés et les plus sages (prud’homme) qui donne un avis
collectif sur l’existence de la coutume et si le groupe est unanime elle devient
coutume notoire. → principale source du droit privé dans le royaume

Section III. – La renaissance juridique de la fin du Moyen Âge


>2 grandes puissances: la papoter et le saint empire qui se reclame vocatioon
universelle a partir du 12e s
> les 2 se neutralisent en s’affrontant et permet a la royauté capetienne
d’affirmer son indépendance fin 13e s→ cadre de la renaissance juridique
marquée par les compilations de justinien et l’essor du droit canonique

Paragraphe préliminaire. La reconstruction de l’autorité royale dans le


royaume de France à la fin du Moyen Âge
A. La reconnaissance du roi au sein de la féodalité
>capétien sacré roi alors que simple prince territorial pas le + puissant.
> féodalité = autorité publique empiéter a cause des liens personnels
vassaliques générateurs de droits et d’obligations réciproques
> utilisation de ses liens par les capétiens : le roi = grand fief du
royaume: au sommet de la hiérarchie, exige que les princes lui prêtent
hommage par son armée et la menace de confiscation du fief
> on reconnaît que le roi ne dois rendre hommage à personne
> le roi fait en sorte d’avoir le vassal de son côté quand il (le roi) est en
désaccord avec son seigneur en leur permettant de se plaindre directement à
lui
> fin 13e s principe féodal renversé au profit du roi → l'arrière vassal ne
peux faire la guerre au roi sauf que le roi soit véritablement en tort, ne peut
plus être atteint par les rapports privés
> une fois la supériorité affirmée, les capétiens s'entourent de juristes
afin de rétablir le pouvoir royal aux dépens du seigneur aux moyens du droit
romain et de la mise en place de nouvelles institutions

B. L’affirmation d’un roi souverain


> roi souverain édifié avec droit romain redécouvert au 12e s, défini les
attributs du prince avec auctoritas et potestas
→ auctoritas = autorité politique et juridique suprême
→ potestas = puissance administrative
> Certains seigneurs ont une certaine potestas le roi dispose de
l’auctoritas →juristes affirment la souveraineté du roi face aux seigneurs mais
aussi au pape et à l'empereur qui conduit à l'indépendance politique et
juridique de la france.
>juristes du saint empire revendiquent aussi la plénitude → l’empereur
à l'auctoritas et les rois la potestas
> le roi de france n’est pas soumis à cette emprise il n’a pas de
supérieur temporel. Il est empereur de son royaume juriste utilise droit romain
avec le soutiens involontaire du pape pour l’affirmer.
> intervention du roi dans les affaires de l’eglise, l’eglise de france
devient indépendante et reconnaît la souveraineté royale → contexte du droit
canonique.

I. L’essor du droit romano-canonique


> 12e s, réveil culturel de l’occident, droit romain et canonique devient objet
d'étude et constitue une doctrine savante et influente: elle veut faire apparaître
un droit commun universel
A. La renaissance de la science du droit
→1. La redécouverte du droit de Justinien
>seconde moitié 12e s réanimation du droit romain avec les
compilations de justinien qui n'avait pas disparu mais était restée
confidentielle car dite vulgaire car altérée par le temps.
> diffusion dans toute l’europe
>en // l’église se réforme pour affirmer l’autorité du pape, comme le
code justinien parle de la discipline de l'église: source de légitimité spirituelle
et politique. RÉFORME GRÉGORIENNE
→2. L’essor du droit canonique
*a. La formation du droit canonique avant le XIIe siècle
>1er s de l’eglise pas vrmt de pape, l'évêque a une autorité supérieure.
> dès son premier siècle d'existence, l'église légifère sur tous les
aspects de la vie courante (morale, religieuse) → compilations canoniques.
> DROIT CANONIQUE =
→décisions prises par le pape et les conciles (les évêques) prennent des
dispositions = canon du concile
→ pape écrit des décrétales rescrits de l’empereur: les évêques lui posent des
questions et il leur écrit pour leur répondre.
→ecrits des pères de l’eglise qui comprennent règles sur l’organisation de
l’eglise et la discipline des clercs.
>regroupement de tout au 5e s → collection canonique; initiative privée
à vocation pratique
>compilation = subjective car textes choisis en fonction des croyances +
faux textes pour défendre l'eglise face aux laïcs
> début 11e s plus de textes et regroupés en ordre méthodiques
.
*b. L’expansion de la science canonique à partir du XIIe siècle
>12 e s: réforme grégorienne → découvrir les textes juridiques anciens,
développement de la législation consulaire et pontificale
>nouvelles collections nécessaires: → décret de gratien 1140
compilation de textes anciens et résoudre les contradictions des textes,
synthèse des textes
> hiérarchie des sources afin de trouver une cohérence
> reconnue par le pape fin 12e s créé réveil de la législation
écclésiastique
>après création de 5 compilations privées (+ celle de gratien)et de
nouvelles écoles, en 1234 une est demandée par la papauté pour réunir les 5:
le liber extra
>1298: la sexte compilation des decretales avant le liber extra →
considéré comme le 6eme livre du liber extra
> les clémentines en 1317 ; les extravagantes en 1324 ajoutées au liber
extra →corpus juris canonici.
B. L’enseignement du droit romano-canonique
→1. L’apparition du droit dans les écoles (XIIe siècle)
*a. Le berceau : Bologne
> fin 11 eme debut 12 eme s, bologne = centre de l’instruction du droit
romano canonique
> enseignement du latin par une étude du digest.
>méthode éxégetique: la glose = definir le texte puis expliquer et
donner son opinion dessus. → se questionner sur le texte et y répondre.
> 2 fromes de glose:
→ de somme = étudiants recopie les idées principales du prod
→ de l’apparat = regroupe les textes du digest et les glose de plusieurs
auteurs.
*b. L’extension du XIIe siècle
> enseignement se diffusera en europe de l’ouest.
> 1139 premières traces en angleterre: vacarius créé un abrégé du
digest et du code pour les étudiants → livre des pauvres.
> a paris en 1160 on étudie le droit canonique et début 13e s le droit
romain mais disparaît en 1214
> zone méridionale ouverture d'école du droit romain en 1130
→2. L’épanouissement de la science juridique dans le cadre universitaire
(XIIIe-XVe siècle)
*a. Le renouvellement méthodologique du XIIIe siècle
> la glose de bologne se répand massivement synthèse des gloses
antérieurs par achurs est reproduite en marge de toutes les compilations de
justinien: corpus juris cimilis
>pb = tout est écrit donc plus rien à apprendre dans les universités de
bologne
> enseignement du droit se développe à orléans car le pape l’interdis a
paris pour des raisons économiques
> à orleans nouvelle méthode de commentaire du droit romain, plus
critique et plus grand (commentaire de texte)

*b. La doctrine savante de la fin du Moyen Age

> la nouvelle méthode est importée à bologne et elle commente aussi le


droit canonique et la coutume: on ne cherche pas a comprendre le droit
romain mais à comprendre un droit nouveau orienté vers la vie juridique du
14/15e s
> traitement croisé du droit romain et canonique créé le droit romano
canonique: adaptation des sources anciennes à la vie de l’époque.

C. Le jus commune et les jura propria

>Droits communs et droits propres.


> achurs affirme que tout se trouve dans sa glose sauf que l'école
d'orléans dement car elle forme les cadres de l’administration royale; les
juristes sont donc obligés de reconnaître ce qu’il y a en dehors de la glose
(coutume, législation royale, jurisprudence, pratiques locales) qui seront
incorporés au civilis
> juristes orléanais créent un nouveau système cohérent qui incorpore
toutes les sources du droit.
> théorie du jus commune = droit commun général romain
>jura propria = droits locaux quand les deux ne coincides pas le droit
local devient exception au droit romain
> à l’époque, hiérarchie des sources: droit local (exception) prime sur
droit romain (commun)
>droit romain et canonique = s’impose aux autres sources du droit
II. L’intervention royale sur le droit à la fin du Moyen-Âge
A. La législation capétienne
> depuis 884 aucune loi n’est promulguée par les rois jusqu’au 12e s ou
il reprend le pouvoir législatif mais avec l’accord des grands princes du
territoire
> le roi ne peut légiférer que sur le droit public car droit privé régis par la
coutume.
>nouvelle législation réformatrice mais prévue pour restaurer la justice
dans le pays et évincer la corruption
B. L’intervention traditionnelle du droit sur la coutume
> respect de la coutume s’impose au roi, il à le devoir de les
sauvegarder.
> il s’assure le respect de la bonne coutume et censure la mauvaise,
jusqu'à la mise par écrit de celle ci qui deviendra immuable car inscrite dans le
droit.
DEUXIÈME PARTIE: la formation des systèmes juridiques modernes.
chapitre 1: l’essor du droit français
section 1: la remise en cause des droits universels

I- le déclin du droit canonique


> réforme protestante met fin a l’unité religieuse sur le territoire; elle se
developpe en france et accroit la doctrine gallicane
>autorité monarchique exige que le droit canonique émane du roi (strl
du pape) ainsi le roi peut décider de l’organisation de l’eglise francaise. →
nouvelle branche du droit: le droit écclésiastique.
II- la contestation du droit romain
> évolution complexe car sans cesse renouvelée par la pratique
> plus present dans le sud du pays car ils trouvent ses solutions plus
adaptées que les coutumes → coutumes coummune
>nouvelle méthode humaniste d’étude dites francaise = reconstitué le
droit romain par ordre chronologique afin de mieux les expliqués: multiplicité
de solutions juridiques.
> conduira paradoxalement a la perte du droit romain car doctrine
francaise tres attachée a la coutume et aux droit national.

section 2: la formation d’un droit national


I- La promotion du droit coutumier
A-La redaction officielle des coutumes
→1-La procédure de mise par écrit:
>1453 ordonnance de mise par écrit des coutumes du royeaume
> le roi rrapl ainsi son role de gardien de la coutume et qu’il est celui qui
la ctrl car certains seigneurs commencent a essayer d’en créé.
> chaque coutume est ctrl par le roi et le conseil du roi et le parlement
de paris

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