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Intro
Droit public: rapport de droit entre un particulier et une personnes public ou entre plusieurs personnes public
Droit privée: Règle des rapports juridiques de droit entre des particuliers, entre personnes privées
A) les magistratures
Les magistrats ne sont pas des juges, un magistrat vient de « magistri = au dessus de », ils sont au- dessus des autres dans l'exercice de leur fonction, il
exerce une fonction publique au service de l'intérêt général, il a des pouvoirs particuliers. Contraire de « ministri » qui renvoie à ministre.
Les magistrats ont diverses fonctions, on les appelle « archontes », chaque archontes est chargé d'une mission de la fonction publique (gouvernement,
justice, finance, armée...). Il y a un archonte éponyme qui donne son nom à l'année.
Il y a une spécialisation des tâches et donc une séparation des pouvoirs. Il n'y a pas de hiérarchie entre les archontes.
Il y a le principe d'annualité, les archontes sont la que pour un an donc idée de limiter l'exercice du pouvoir dans le temps pour limiter les abus de
pouvoir.
Les magistrats sont tirés au sort alors que on parle de démocratie à Athènes mais démocratie ne veut
pas dire gouvernement. Les citoyens votent tout de même pour autres choses comme pour la loi. On agit par tirage au sort afin que tout le monde
puisse exercer le pouvoir.
Néanmoins, tous les magistrats étaient tirés au sort sauf les stratèges (magistrats chargés des questions militaires)
B) les Assemblées
Les assemblées avaient déjà un rôle important et dicté des lois, gouverner, créer du droit... -l'Ecclésia (= assemblée du peuple) où il y avait 60 000 ci-
toyens, en théorie tout le monde pouvait venir mais les riches étaient plus présents et siègés plus car les pauvres travaillaient.
-la Boulée
-l'Héliée.
L'aréopage (renvoie à la colline d'Arès) est le conseils des anciens soit l'assemblée des plus vieux du fait que les personnes plus agés ont soit disant
plus d'expériences et de sang froid.
A) les magistratures
magistri = au dessus de = prérogatives particulières = pour l'intérêt général.
B) Les Assemblées
1) le sénat
Assemblée unique avec un pouvoir très fort.
2) Les comices
Déjà sous la royauté et multiplié sous la République. Censée réunir tous les peuples.
B) La législation
1) la loi votée par le peuple
Un magistrat (concul en général) propose une loi, la loi n'a pas le droit d'être amendée (modifier) donc quand le peuple vote, il doit l'approuver ou la
rejeter en bloc, on ne peut pas la changer.
C) le droit prétorien
C'est le droit du prêteur soit le droit créé par le magistrat qui gère la justice.
= source essentielle du droit entre le 2e siècle av-JC et le 2e siècle après-JC, car le prêteur a le
droit d'édicter des choses, de créer du droit en créant des actions, il innove mais avec le dév du pouvoir impérial, il ne pourra plus innover.
L'édit du prêteur est ce qu'il édicte, le prêteur est un magistrat, il est donc soumis à la règle de l'annualité donc idem pour son édit (petit programme
des actions qu'il va proposer durant son année).
Au 2e siècle, en 130, il y a l'édit perpétuelle donc on pourra plus modifier l'édit du prêteur précédent.
D) la jurisprudence
Source du droit essentielle durant la même période que le droit prétorien.
La jurisprudence renvoie à la doctrine = œuvre des personnes compétentes en droit.
= réflexions sur le droit.
Jurisconsultes = donne des consultations en droit.
Certains juristes ont plus d'influences que d'autres.
Sous l'empire, l'empereur approuve à l'avance ce que vont dire les jurisconsultes (= + d'influence).
En 426, loi des citations = compilations de citations ordonnées de différents auteurs (pénal = Upin, succession = Paul...).
→ idée que si tel auteur a dit de faire cela, on fera cela. L'intérêt est que il est plus facile de se fier à un texte ordonné que de devoir réfléchir à cer-
taines anciennes coutumes.
L'empereur est par la suite la source essentielle du droit, il contrôle tout c'est pour cela que au 2e siècle, la jurisprudence n'est plus source essentielle
du droit.
B) La mise en œuvre
1) L'organisation de la rédaction
Tribonien, juriste principale qui a participé à la rédaction des compilations.
Le droit est mis à la portée de tous avec la loi des douze tables (premier corpus de lois romaines écrites) = les patriciens (l'élite) ne peuvent plus men-
tir aux plébéiens sur la loi.
528, rédaction lancée, dès 529, une partie des compilations est prête.
C) Le legs de Justinien
1) La portée immédiate des compilations
Cela reste le prestige du droit romain.
Désormais, il y a une bonne visions d'ensemble de ce qu'est le droit romain.
Les compilations justinienne renvoie à une codification à droit constant = on n'innove pas, on compile, on réunit des choses qui existaient avant sans
les changer.
Cette portée immédiate des compilations est importante en Orient. Elle est nulle en Occident.
B) Les Assemblées
Idée que le roi se réunit d'abord avec les grands du royaume (comtes, ducs...) soit l'élite de l'époque = la noblesse.
Mais il y a une déclaration de politique générale faites par le roi qui doit être approuvée.
Les comtes étaient des représentants du roi dans les régions et avaient des responsabilités administratives, contribuant ainsi à l'administration locale et
au maintien de l'ordre.
D) La justice
L'administration de la justice était un élément crucial de l'État franque. Le roi avait un rôle central dans la justice, et les décisions judiciaires étaient
rendues conformément aux lois en vigueur.
$2. L'Eglise
L'église devient une autorité internationale puissante et qui peut donc imposer ses vues sur certaines questions. Elle se renforce et se hiérarchise avec
différentes institutions et différents services durant la féodalité.
B) Les corps
En plus d'appartenir à un ordre, on peut appartenir à un corps (ex: monastères).
Ratione persone = règles particulières selon notre ordre + règles particulières selon notre corps.
Par exemple, un clerc a des règles particulières et il aura d'autres règles particulières selon son corps, soit selon son monastère.
Un roturier habitant en ville aura des règles différentes que un roturier habitant à la campagne, deux roturier vivant en ville peuvent également avoir
des règles particulières selon leur profession.
= ratione persone = règles particulières selon nos caractéristiques.
B) à l'extérieur du royaume
1) l'indépendance vis-à-vis de l'empereur
L'empereur germanique prétend restaurer l'empire carolingien et l'empire romain d'Occident. = il prétend donc être supérieur aux autres rois qui au-
raient une délégation du pouvoir par
l'empereur.
Début du XVIIIe siècle, indépendance vis-à-vis de l'empereur qui fait appel au Pape afin que le Pape adopte un texte.
→ décrétale per venerabilem en 1202, très important car il dit que le roi de France ne connaît aucun supérieur au niveau temporel (pouvoir terrestre
des ducs, comtes...).
= le Pape dit à l'empereur qu'il n'a aucune supériorité sur le roi de France mais le roi de France connaît donc un supérieur au niveau spirituelle car c'est
le Pape qui écrit cela.
L'empereur germanique s'allie au roi d'Angleterre contre le roi de France : mais victoire du roi de France contre la coalition de l'empire germanique et
de l'Angleterre, à la bataille de Bouvines en 1214, les vassaux sont obligés d'aller combattre soit les grands du royaume de France.
= idée d'unité, idée de nation du royaume de France. = Fin de la période féodo-vassalique.
2) le Conseil du roi
Le Conseil du roi devient permanent : il a une composition plus stable. Le roi appelle davantage qui il veut.
Le Conseil du roi peut concerner n'importe quelles questions d'administration.
§. 1. L'absolutisme
La monarchie capétienne a été caractérisée par une forme d'absolutisme royal, où le roi détenait un pouvoir centralisé et absolu. Cette concentration
du pouvoir visait à renforcer la légitimité du monarque et à consolider son autorité.
B. L'exercice de l'absolutisme
L'exercice de l'absolutisme implique l'utilisation de divers mécanismes et instruments pour consolider et maintenir le pouvoir royal. Ces instruments
comprennent la centralisation administrative, la création de bureaucraties royales, et l'utilisation de l'armée comme moyen de contrôle. L'absolutisme
se manifeste également à travers des pratiques telles que l'imposition de taxes, la création de lois, et la gestion des affaires judiciaires.
La transmission de la Couronne
La transmission de la Couronne est un aspect crucial de la continuité de l'État. Les mécanismes de succession royale, tels que l'hérédité ou d'autres
formes de transmission, sont étudiés pour comprendre comment la stabilité dynastique contribue à la pérennité de l'État.
2. Les coutumes
Les coutumes locales, en tant que sources juridiques, sont examinées. L'analyse porte sur la nature des coutumes, leur rôle dans la régulation des
sociétés locales, et leur relation avec l'autorité royale.
1. Le droit canonique
Le droit canonique, élaboré par l'Église, joue un rôle important dans la formation du droit. L'étude se concentre sur son impact sur la législation et la
jurisprudence, ainsi que sur les relations complexes entre l'Église et l'État.
2. Le droit civil (romain)
L'influence du droit romain sur le système juridique français est analysée. Cela inclut une exploration de la manière dont le droit civil romain a été
adapté pour répondre aux besoins spécifiques de la société française.
2. Un apport considérable
L'importance des apports doctrinaux à la formation du droit est mise en évidence. L'étude explore comment ces idées ont été intégrées dans la société
et ont influencé les pratiques juridiques.
Malgré le pluralisme, l'ancien droit a connu l'émergence d'un droit commun français. Ce processus a été favorisé par des tentatives de codification et
d'unification pour créer une base légale commune à l'ensemble du royaume.
A. La législation
B. La jurisprudence
L'évolution du rôle de la jurisprudence dans la formation du droit est étudiée. Cela inclut l'interaction entre la jurisprudence et les autres sources du
droit, en mettant en évidence son rôle dans la clarification et le développement des normes.
Le découpage administratif
La contestation de l'Ancien Régime commence par une remise en question du découpage administratif. Les provinces et les régions, souvent héri-
tées du passé médiéval, sont critiquées pour leur inégalité et leur manque d'efficacité. L'examen détaillé des critiques révèle les problèmes de gouver-
nance liés à cette organisation.
La fiscalité
La fiscalité, principalement sous la forme de lourdes taxes, devient une cible majeure de la contestation. L'examen des critiques porte sur l'injustice
fiscale, l'évasion fiscale de certaines classes privilégiées, et les répercussions économiques et sociales de ces pratiques.
La Justice
La remise en cause de l'action de l'État monarchique s'étend à la sphère judiciaire. Les critiques portent sur la partialité du système judiciaire, la cor-
ruption, et l'influence de la noblesse dans les décisions judiciaires.
La Révolution française a engendré une consécration d'un nouveau régime en France, caractérisé par la refondation des institutions publiques et la
mutation des sources du droit. Les étapes clés comprennent la formation de la Première République en 1792, la période de la Terreur, l'établissement
du Directoire, le coup d'État de Napoléon en 1799 et l'avènement du Consulat, qui a évolué vers l'Empire en 1804. Ces changements ont été
accompagnés de réformes institutionnelles majeures et d'une redéfinition des fondements juridiques, illustrée notamment par la Déclaration des droits
de l'homme et du citoyen en 1789. Ces transformations ont laissé un impact durable sur la structure politique et légale de la France.
L'œuvre de la Constituante
L'examen des travaux de l'Assemblée constituante met en lumière la rédaction de la Constitution de 1791 et la mise en place des premières institu-
tions de la République. Les choix politiques et constitutionnels sont analysés pour comprendre la transition vers une nouvelle forme de gouvernement.
La Constitution de 1791
La Constitution de 1791, document fondateur de la nouvelle République, est étudiée dans ses détails. L'analyse porte sur les principes constitutionnels
établis, tels que la séparation des pouvoirs et la garantie des droits individuels, et leur impact sur la gouvernance.
L'œuvre de la Législative
Les actions de l'Assemblée législative dans la consolidation du nouveau régime sont examinées. Les lois et réformes promulguées pour mettre en
œuvre les principes constitutionnels sont analysées pour comprendre la transition vers une monarchie constitutionnelle.
§. 1. De nouveaux paradigmes
La transition vers ce nouveau régime s'est effectuée à travers l'émergence de trois paradigmes fondamentaux qui ont redéfini la conception même du
droit.
La Nation souveraine.
En premier lieu, la Révolution a instauré la Nation en tant qu'entité souveraine. Cette reconnaissance a ébranlé les bases traditionnelles du pouvoir,
consacrant le peuple comme détenteur ultime de la souveraineté, conférant ainsi une légitimité nouvelle à l'édification du droit.
La séparation des pouvoirs
De manière tout aussi révolutionnaire, le concept de séparation des pouvoirs s'est solidifié. Inspiré par Montesquieu, ce principe visait à établir un
équilibre au sein de la gouvernance, prévenant les abus de pouvoir en répartissant les responsabilités entre les législatif, exécutif et judiciaire.
L'égalité
Un autre pilier de cette mutation des sources du droit est l'égalité. La Révolution a proclamé l'égalité de tous les citoyens devant la loi, renversant ain-
si les distinctions sociales préexistantes et faisant de ce principe une pierre angulaire de la nouvelle législation.
§. 2. Un moyen : le légicentrisme
Au cœur de cette reconfiguration des sources du droit, le légicentrisme se présente comme un moyen privilégié pour façonner et régir la société.
Le monopole de la loi
Le légicentrisme confère à la loi un monopole sans précédent en tant que source principale du droit. L'expression de la volonté nationale à travers la
législation devient le fondement central sur lequel repose l'ensemble du système juridique.