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HISTOIRE CONSITUTIONNELLE FRANCAIS

Séance 1 (24/01/2022) - Présentation générale du cours et l’Ancien Régime en crise (1)

Section 1 : Propos introductifs et approche du cours

Saisir la portée & les enjeux de la FR constit. Faire des liens entre la répartition des pvrs et la couleurs
du régime mep.

Pvr relater et analyser l’hist constit en la restituant dans une dim juridique, sociale et po.

Pvr situer les pvrs en place dans la vie po => rapport de force entre mvt po.

CapT à analyser le fonctionnement des syst po, et la portée de l’agencement de ces syst.

Def des termes :

Histoire : de la fin de l’AR à 1870. Française : régime appliqué en FR.

Constitution :

 Loi fdmentale de l’E. elle est adoptée et modifiée dans des conditions spéciales et elle
organise le pvr en vue de le limiter.
Objectif de la limitation des pvrs = éviter la confusion des pvrs pouvant mettre en péril la
protection des D&L.
 L’ens des lois fdmentales qui dans un pays règlent l’orga et les rapports des pvrs pbcs et
éventuellement détermine les relations des gvants et des gvés.
Rapport gvants/gvés => rapport au pvr et à l’autorité : détermine ce qui lie les gvants et gvés.
 Sens matériel : un ens des règles écrites ou coutumières qui déterminent la forme de l’E, la
dévolution et l’exo du pvr.
C écrite ou coutumière. Forme de l’E. Dévolution du pvr => légitimité ? : par le peuple ? la
nation ? ; Exercice du pvr. La C  l’ens des institutions po
 Def du prof Gicquel : la C = « C’est la loi des lois car elle fixe d’une part le mode de
désignation des gvants ainsi que leur compétence et d’autre part elle détermine les droits ou
libertés des gouvernés. Tout procède d’elle, telle la norme mère ».

Constitution coutumière : ref à la C qui est issu d’un usage général et prolongé et de la croyance en
l’existence d’une sanction à l’observation de cet usage. Ref à l’idée d’une règle non-écrite résultant
des précédents. C qui existe sans écrits sur l’orga des pvrs.

Constitution écrite : rédigée par le législateur, qui établit l’orga des pvrs. Première C écrite en FR =>
1791. Jette ts les fdmts de notre droit pbc moderne. Pose des pcpes gnrx auxquels l’histoire tentera
de respecter. Sens formel : doc relatif aux inst po dt l’élaboration et la modif obéissent à une
procédure. Renseigne sur le lien qu’à le pvr en place avec les D&L.

Saisir la portée de l’orga des pvrs à la lumière du contexte. Contexte idéologique, social,
international. Etude des insts, leur fonctionnement et leur influence sur le jeu po.

Tps de rupture qui sépare l’AR de la Rev.


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Section 2 : L’AR : une société d’ordres contestée

AR = notion ambiguë, ambivalente. Le terme est en lui-même un anachronisme, càd que ce terme
nait une fois que la période qu’il recouvre n’existe plus. Condamne ce qu’il contient = condamne la
monarchie absolue de droit divin. Débat sur l’origine de l’expression : - Mirabeau => utilise pr la
première fois, terme ‘ancien’ condamne la période et cible le syst po antérieur à la rev. Souligne ce
avec quoi on entend rompre et comment on réagit par rapport à ce que l’on ne veut plus. Souligne la
modernité du nv régime => opp, faire penser à une rupture entre les deux.

Les revR => ‘faire table rase du passé’  rompre avc l’ancien pour installer du moderne.

AR = régime qui commence avec le règne de François Ier (1515-1547) et qui finit en 1789 avec la Rev.
Il repose sur deux piliers : * une S d’ordre * une C tradi qui fonde une monarchie absolue de droit
divin.

Société d’ordre = répartition de la S en trois ordres. Tripartition de la S => tripartition fonctionnelle :


elle est ce qui fait fonctionner le régime.

Au fil des siècle => fragilisation des deux piliers car : * ne vont plus vraiment correspondre à la réalité
écoq, socioq etc du pays. * contestation idéologique de ces piliers. Là ou ils apparaissaient comme
justifiés par la religion, un mvt (mvt des lumières) va établir une contestation qui va faire consensus.

I. Une société d’ordre et de privilèges


La répartition des I en ordres = très ancienne. Dès le Haut MA => orga par trois pans. Idée qui prend
sa source dans le MA => le roi pour le bien de ses sujet et de son royaume doit avoir auprès de lui des
hommes de prières (prier pr le salut du roi. Oratores), des hommes de guerre (conquête, guerre.
Bellatores) et des hommes de labeur (force écoq. Laboratores). Idée qui fonde progressivement
l’orga de la S. origine de cette orga fonctionnelle de la S => chacun a bien une fonction pr le royaume
et le roi.

S d’ordre contestée. A la fin du MA => trois ordres constituent la S. l’appartenance à un ordre


correspond à une orga fonctionnelle de la S. jusqu’en 1789, l’I n’est rien, on n’est que parce qu’on
appartient à un ordre. L’appartenance à un ordre est essentiel => permet une corrélation à trois
fonctions : sociale au sein de l’E (je prie, je me bat ou je travaille), attribuer une place dans la société
po (selon mon ordre je n’ai pas la même vocation po ds le royaume), définir un statut juridique
particuliers (selon son ordre on ne se voit pas appliquer le même droit).

Ces fonctions sont mep par la fonction tripartite.

A. La composition des ordres

3 ordres : clergé, noblesse et tiers E.

Le premier ordre = le clergé : gpe sociale des ecclésiastique. Uniformité de statut, membre du clergé
= ecclésiastique. Ds le clergé => hétérogénéité des situations : d’un côté le clergé qui vit en contact
avec les laïcs (clergé séculier) et de l’autre le clergé retiré ds les monastère ou commu (clergé
régulier).
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Hétérogénéité : distinction entre le haut et le bas clergé. Le bas clergé = d’origine roturière (= non
noble), condition de vie similaire à celles du ‘petit peuple’. Condition de vie est en contraste avec le
haut clergé qui vit dans l’opulence, dispose de revenus conséquents. Ce haut clergé est mis a mal
dans les cahier de doléance av la Rev.

Deuxième ordre : noblesse. Ev, ne fait plus que la guerre => noblesse de robe : ref au robe que
portaient les magistrats => ceux qui avaient de charges adminVes : cette charge se transmettait.

Hétérogénéité des situations : Noblesse de cour (haute noblesse) qui a des cond de vie différentes de
la noblesse rurale ou de campagne. Cette dernière ne vit pas tjrs dans l’opulence. Distinction entre
noblesse de robe, noblesse d’arme, noblesse de cour et noblesse rurale.

Troisième ordre : met du tps à avoir le nom de tiers E. Ts ceux qui ne sont ni dans le premier ni dans
le deuxième ordre. Large diversité : artisan, paysan, ouvrier & la force écoq : commerçant, bourgeois.
Malgré différence ++ des conditions de vie => pas de privilèges.

Partie de la gde bourgeoisie a parfois des conditions de vie bien sup qu’une partie de la Noblesse.

Les ordres ont des privilèges qui sont reconnus par le droit. Pr ns, le droit = égalité devant la loi. Mais
sous l’AR, prise d’appuis sur des privilèges qui sont des supports juridique, pensée sous le prisme de
l’appartenance à l’ordre et de la loi appliquée sous celui-ci.

B. L’existence de privilèges

L’appartenance à une ordre  existence de privilège et de devoirs pr l’ordre considéré.

Privilège : pourrait s’entendre comme un concession d’avantage exprimée sous la forme de rdd.
Etymologie : latin, privata lege. Assumer l’existence d’une loi pv => ne pas admettre la loi commune
et unique.

Privilège = tradition juridique qui prévoit que chaque ordre reçoit sa pp loi.

Cette concession d’avantage vient de la coutume => progressivement ces statuts juridiques
particuliers se sont établis, j’à devenir de réels supports juridiques. Cette idée de droit applicable
selon la catégorie juridique nait également avec les cors de métiers (S corporative et d’ordre). S qui
mep des catégories, abs de lois communes.

Rev => explosion des ordres, chaque I est égal =) loi imperso, commune et unique qui s’applique à ts.
Domaine fiscal => privilèges insupportables. Les ordres privilégiés sont exemptés des impôts. Ceux
qui défendaient le royaume = justifiables. Mais apdu siècles des lumière => plus de justification qui
permettent de fonder cette exemption des impôts.
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II. Des limites de la société d’ordres à l’avènement d’idées nouvelles


Les ordres et les cors = syst corporatif de la monarchie. A la fin de l’AR, ces ordres et ces cors qui sont
issus de la tradition, des habitudes, des coutumes et du passé sont perçus comme des obstacles à la
modernité. La siècle des lumières aspire à la modernité. Chaque tentative pr moderniser la
monarchie et obstruée par le rappel par certains de leurs appartenance à un ordre privilégié et leurs
privilèges.

Nvelles conceptions de l’H, de la S etc => mise à la vue de ts que les privilèges ne sont plus en
adéquation avec la S.

Au sein de chaque ordres => gde hétérogénéité qui conduit à une confusion (ex/ riche bourgeoisie
sans droit po ou juridique). Plus en accord avec la réalité socio-écoq du pays.

Bourgeoisie commerçante et libérale du pays créé la richesse = force écoq du pays. Elle n’en retire
aucun rôle po. Cette force écoq ne va plus se satisfaire de cette situation. Elle est à l’origine des
affaires écoq et ne parvient pas à accéder aux affaires de l’E.

Inégalité des régimes fiscaux qui ne sont plus entendables du fait de prier ou faire la guerre.

Arrivée des idées des lumières : met en avant qu’il faut peut-être mettre de côté l’idée de la sagesse
qui vient de la tradition et du passé mais plutôt mettre la sagesse comme fruit de la raison. La raison
ne peut pas se contenter des abus et privilèges qui n’ont plus de justification ni historique ni
scientifique. Ces privilèges sont alors vus comme des abus et prennent la marque de l’arbitraire.

Là où la naissance faisait la possession sociale, se dev l’idée de la connaissance et la raison doit faire
la position.

Il y a une diversité de courants dans les Lu : Montesquieu est lui un aristocrate, et œuvre au
libéralisme aristocratique. Sa pensée est alors très différente de Rousseau, qui lui œuvre à un
républicanisme.
Il n’empêche, que dans l’immense majorité des cas, les penseurs des Lu sont hostiles à la
construction pyramidale de la société. Cette construction est une entrave au progrès et est surtout
perçue comme une entrave au droit naturel. L’idée de ces droits naturels se voyait chez les
humanistes, à la Renaissance. L’idée est de dire qu’il existe une ordre juridique supérieur vers lequel
le droit positif doit tendre. Cet ordre juridique supérieur diffuse progressivement l’idée que chaque
individu nait avec des droits, et que le législateur doit les respecter, lesquels sont attachés à la
personne même de l’individu. Cette théorie du droit naturel ne va pas être en osmose avec un
individualisme lié par les ordres et les corps.
On voit avec la naissance du droit naturel, que la société d’ordre, la société pyramidale, l’existence
de privilèges, sont des obstacles à la modernité. 

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