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LYON
IMPRIMERIE MOUQIN-RUSAND
3, Rue Stella, S
1898
#OMSde LIEUX
CEI/TIQUE ET GALLO-HOMAINL
AUXvJ^OQUES
LYON
IMPRIMERIE MOUQIN-RU8AND
3, Hue Stella, 8
1898
LÈS NOMS DE LIEUX
MKSSIKUIIS,
1. — LA MKTIIODK
* —
raisons, l'hypothèse du celtique Seiiibettellum semble préférable.
Quant & Saint-l'otgues, toutes les 'Hyinologie* qui en ont été proiiosëes, par
exempte celle de Dernard qui en fait la corruption de Sanrlntn sepulerum
{ib.. Il, p. 1657), eu celle, plus plaisante, de La Mure qui y voit sannm et
pulerum (!), tombent devant c-* fait que, parallétem'nt h SanUPtdgo et h
Sanl'Porr/o, on rencontre Sa§totgo(G. GuiOtiR, Cari, de-fiefs de l'Église de
Lyon, p. £5, o. (3fîl et nilloiir»), forme probablement plus ancienne.
(1; Si l'on rencontré dans les documents anciens la forme Huât ou (Sat,
il faut l'expliquer comme le cas Sujet dérivé de radus. Il est bien clsfr que
ceux qui ont substitué (in: a Hua dans le nom de la localité dauphinoise,
n'ont pas obéi A ce scrupule d'archaïsme, lequel, d'ailleurs, efit bien été
déplacé Ici, puisque dans Soinl-Âmlrt'de-Gua, le second terme est au c».«
régime.
(2 II serait Inique, évidemment, de rendre ces deux écoles responsables
de tous les méfaits étymologiques des derniers siècles. On a fait de pitoyables
étymologicf, n l'aidé du latin et du grec, avant Ménage, et à l'aide du
celtique, avant Hullet Mais ce sont ces deux noms qui personnifient le
mieux les deux tendances.
— 7 ~ .
(1) Nous avons bien celui du département de l'Ain, par Il.-C. Guigue,
qui a relevé soigneusement tontes les formes anciennes des noms de lieux ;
malheureusement il a nrglipé de les dater, ce qui oblige encore A recourir
directement AUX sources.
— Il -
(I) J'ai tiré profil aussi du substantiel chapitre de M. Ciry sur les nomsde
tieujr, dans son Traité de diplomatique (Paris, 180$, p. 317).
- 12 -
(lj Cari, de Clmy, II, p. S«, a. 091, et Ctrl, de Sue., II, p. Dit. etc. ; la
forme Ambirliicus {Cari. d<eSae.t II, p. U3tf, xi*« s.) est évidemment une
faute de senne, mais intéressante eu ce qu'elle fournit la date approxima-
tive de la substitution de I à f.
{%) t (n agro Ampucictsn&so » {Cari, de CI., I. p. 31,a. 88i. — Amputent,
qu'on trouve fréquemment aa m. âge, est une traduction dM»i/>Ht>,tnftuen*
cée p*r puleus. ~ Je prêstune que le nom d>mplepuls, au in. Age Amplus
FnieuM, représente, par suite d'une méprise analogue, un plus ancien
Antplum Podium.
CM U. Iloldt r indique, comme forme celtique île ce nom. llruitlolst. Mais
nos textes présentent nue forme plus ancienne, llrugdolis {Cari, de Sae.,
ch. 187, a. V77;, de même que Prugillotis pour llrulliote, hameau de l'ouelns
(Loire), (ib., «h. yi8, r. 1OJ0). C'est simplement le diminutif, au pluriel, de
brogitums bois, taillis ».
(i) M. À. Thomas regarde ce mot comme « pcuMtro d'origine celtique •
{Essais de phi toi. fr.t p. l'il.. Il n'est pas raro dans les documents de la
région lyonnaise comme nom commun et dans le sens de « champ cultivé »,
co qui détruit l'explication, par calembour, de campus bonus.
(»; Cclosui {Cari, de CL, I, p. CfO, a. 910). Celusia (U. Chevalier, Cari, de
S. André le-ltas. p. U», u. I03>70). Dans la Cari, de Ctnny, Klosiaeensi
doit é;ra corrigé en Celosiacensi. On voit ce quo devient l'étyrao-
(I, \: tilt)
i<n;ie qui i attachait Solaite i sotalium, lequel n'aurait pu donner, comme il l'a
fuit du re»t»», que soûlas, solas.
Iiî, 1JEUNA HO, Cari. d'Ainay >k lé suite du Car t. de Sac, ch.33, v.KJOO).
7) Costobrum se déduit do Cosioere (GUIUUK, Cari, lyoan. I, p. 309, a. 1219.
•et de tUAhobrum (UtthNAiio, Cari, de Sae., Il, p. lOVi, xvi* s.). La persistance
•du f prouve qu'il était appuyé.
*
Grappona (!), Crapoune (Rhône);
Fmlt renoue (2), au moyen Ago Sanleriioii, Sautrenon,
Sua t renon, otc., Sou ternon (Loire) ;
'iconium (IL), au moyen Ago [oing, Oingt (Rhône) ;
hmimia (3), Lo%anne (Hhône);
Melomun, au moyen Age Medono, Meow, liions (Isère);
Modonimn, au moyen Age Moing, Moind, Moingt
(Loire);
Mornantus, Montant (Rhône) ;
Itodumna, au moyen Age iïodenmi, llodemi, Itodaua,
Roanno (Loire) ; t
Taralrum 0), au moyen Age Turadruin, Tararum,
Tararo, Tarare (Rhône) ;
Tarnanlus, au moyen Ago 7'anwni, Tentant, Tcrnantl
(Rhône)(Ô).
li) t'.vwvK. flbil. Lnjil. Fccl., p. Il, SaltreMtus {ib., p. 153). Salternone,
G. GUIGL'K, Cari, des Fief* de t'Fgl. de Lyon, p. 00, a. KWO., , .-
(Hj liKitNAiiD, Gtfrt, ir.li/i., cit. 71, v. 1938. Il comporte pciit-étro la mémo
explication que IAUSOMM [lA>sana\ qui a donné Lausanne (Cf. Hoixen,*. v.),
(fi Tara friim, tarière, mot du lat. populaire* auquel on attribut, à tort ou
a raison, une origine celtique* (A. THOMAS, Rtsalsdephilal.fr,, p. •31! h- Le
nom a-Ml été donné à la bourgade par suite d'une métaphore populaire,
inspirée par sa situation? Dans ce cas, ce serait un nom quelque peu
analogue à celui de Pertuis.
(5j II n'est pas aisé de reconstituer la foimo primitive du nom d'Uzore,
porté par une montagne et par deux communes de la LoirolChalain-d'Uzore
et Saint-Paul-d'Uzorcj; du moins est-il certainement celtique ou ligure. Ou
ne le trouve, que je sache, pas avant le milieu du x* siècle, et il désigne
une villa aussi bien que la montagne, sans qu'on puisse déterminer avec
certitude s'il a été originairement un nom de lieu habité. On peut l'admettre
puisque dès l'an 1M5 c'est le nom II'IIIM: villa et qu'il u'apparail qu'eu 1019
comme nom do la montagne. Quoi qu'il en soit, voici les formes qu'il revêt :
Usourus (Cari. deSav., ch. 7>, a. 915}, Isionro'(a.; 970,, Yzourus fa. 10l0;.
J'imagine que, comme Coutouvre et Solore, il se terminait en obrum, peut-
*
être Itiobrum. En tout cas, il ne semble pas qu'on puisse songer au nom
delà déesse Isl*.
-20 ~
Noms — L'immense
dérivés. majorité do nos noms
do lieux A base personnelle et datant do l'époquo gallo-
romaine, so compose de noms dérivés. I<a dérivation
peut se faire avec un suffixe gaulois, comme avec un
suffixe latin. La constatation est intéressante ; elle prouve
que les noms où un élément gaulois est ainsi soudé A un
(I) IIMINARD, Cari de Sttv.,ll. p. 10GÛ xvi* s.). IJ6 maintien du f dans ce nom
prouve qu'il était redoublé ou appuyé.
(3) Qui a donné son nom au TtJretluncnsis ager. C'est du mémo nom
gaulois, sans doute, que dérive Tolvou (Isère, cant. do Voiron*.
(3) O'ARBOIS DR JUBUNVIU.B,O/>.C, p. XI, 1W,»». Qu'on me permette une
observation à propot de ce nom d'Iccius. il. Holder, à la suite de M. d'Ar-
boisde Jubainville, croit le ictrouver à la base, non seulement d'Issofre, ce
qui est absolument certain, mais encore d'Izeure. La philologie romane ne
• tsiodurum
peut admettre ce processus : Izeuro exige pour point de départ
*
ou Itiodurum, et comme le nom d'Itius est attesté en Gaule, c'est la
secondé formé qui doit être proposée. Ce qui hit illusion, «/est la forme
leioduro (Izéure) de l'époque mérovingienne; mais ont sait qu'à cette date
l'écriture confondait ci et /i.
élément latin dato bien d'une époque où lo gaulois était
toujours usuel; si l'on trouvo encore le suffixe gaulois
ayts en des mots formés A l'époque mérovingienne, la
maladresse do l'emploi montrera quo co n'est plus qu'un
signe traditionnel (1).
(1) Qulclieral avait cru à l'existence de deux suffixes acus et iacus pendant
la période romaine ; 11. d'Arbois de Jubainville a fort bien démontré qu'il
n'y en avait «u qu'un, acus, et que c'est à l'époque mérovingienne qu'on
forma, par suite d'une méprise, le suffixe iacus (op. e., p. XIV).
(3j Le nom d'Argaotos ou Argentos est entré dans un certain nombre de
nomade lieux, notamment dans Argentorate, l'ancien nom de Strasbourg.
Le genUÎice qui en dérive, Argentius, a formé, dans notre région, le nom
d'Argencieux(hameau de Soucieu-en-Jarcz .
— 30 —
(ch. 30, a. 908, etc., ch. 360, a. 1000, qlc.) qui n'est plus
qu'un hameau de Mornant, le Luet: ib rappelle un pro-
priétaire gallo-romain Jjodius ou'Jj)lus(i).
Acus. — Mais c'est le suffixe acus qui occupe la première
place dans .cette catégorie de noms formés à l'époque
gallo-romaine. Il y a longtemps qu'on soupçonnait à la
base de ces noms de lieux en l'eu, y, é, ia, ay, as, si abon-
dants chez nous, un nom propre de forme latine. Ce n'est
tliic depuis peu qu'ils ont été scientifiquement étudiés et
les résultats de ces études n'ont pas encore été suffisam-
ment vulgarisés. Vous entendez dire encore que le nom
d'Albigny, par exemple, rappelle un Albinus, Mcssimy un
Ma irrius, Lucenay un Lucianus, clc. Tout cela manque
d'e actitude et de précision.
Il faut partir de ce principe que le suffixe gaulois acus
marquant un rapport d'appartenance,se joint d'ordinaire
à un gentilico terminé en tus, comme Albinius ou Caran-
tius, d'autres fois A un gentilice en enus — équivalent de
tus — ou à un nom ou surnom gaulois à radical conson-
nanliqtie. Dans le premier cas, le nom tic lieu se termine
par i-acm : Albini-acus, et dans le second cas, par acus
précédé d'une consonne : Bessen-actts. Cavann-acus. Il
faut soigneusement distinguer, ce qu'on n'a pas toujours
assez fait (2), ces deux catégories de noms, à cause de la
forme à laquelle les a définitivement amenés la phoné-
tique locale S.
l°i-acus. — Dès l'époque de la formation du dialecte
lyonnais, la désinence iacus, a subi, suivant les lieux,
deux traitements différents. Dans une région assez éten-
\) Pour la répartition des noms en ht, voir l'élude de M. le D' Martin, lie
la répartition de arlains noms géographiques daas le dépar. de l'Ain,clc,
Lyon, 1800. (Extrait du C. R. du Congrès national dé Géographie de Bourg,
session de 1888).
(*2) Dans les pooillés lyonnais seulement (Bsn.NAfto, Cari, de Sae., Il) on
relève, pour le xin» siècle, il noms en les et 6 en in, et pour le xtv« siècle,
9en ie»et 33en fa.
•3) Toutes les formes en ies des noms de l'Ain n'ont pas cédé la place aux
formes en ta. Quelques noms, ayant conservé le cas sujet, même après la
disparition de ladéclinaison, ont abouti à i (y. Par exemple, Albinie* (xui*
siècle), malgré Arbignia >xtv«s.), est devenu Arbigny ; Vimies,forme Cons-
tante au moyen Age, devint Vimy auxvt*siècle (nom remplacé par N'euvllle-
sur-Saône au xvn* s) ; et 17»»iV*«*(de Vinieiaeus, propr. des Vinfeius), est
représenténu xri'siècle par WmW.quiest encore la prononciation populaire :
exemple curieux qui prouve qoe Vénissieux (Rhône) n'est qu'une orthogra-
plie administrative, ne correspondant à aucune forme parlée du passé.
D'autres «ont représentés aujourd'hui par des noms en é : exemple, Bau-
- 32 —
(I) Forme attestée dans Guiouu, Ob. Lugd. Eccl. p. G0,à cétô de Seremica
p. 51.
(3) Nom dérivé de Delenos, Apollon gaulois; c'est donc un nom d'ori-
gine religieuse, comme Mercurius chez les Romains (Cf. n'Annois DEJLIUIK-
VII.LR, op. c, p. 170-180.. Il nous a donné encore les noms de Déligny
(Rhône) et de Bel lignât (Ain).
(t) Forme attestée par le Cari, de Clmy (II,p. 188,a. A'*), : « in agroCon-
riacense ». — Notons que, dans celle charte, le nom Fumant* doit être
corrigé en Sumonfe i= sut» monte), puisqu'il désigne nettement Semons,
comme Tfpianis y désigne Tupin.
(5/ Nom gaulois, enregistré par M. Holder; Cotio,tpti en est dérivé, a été
trouvé à Lyon (Af.f,MKii et HISMIUD, Inser. ont., I. IV, p. 3£};. 3
- 31.-
*
lliacus, moyen âge Ysiacus, Ysètt, V/.ieux {Loire), nom
gaulois Ititis (1);
Masiactts, Maiseti, Meyzieu (Isère), nom gaulois
Masius (2).
Il faut excepter de la catégorie des noms en iacus :
Charlicti (Loire) qui vient de Cartts locus cl C.unicux
(ham. de Vaugncray) qui s'explique par Cuniculus (3), au
moyen âge Cunils (4).
*
Coniacus, Coiyneu, Cogny (Rhône), gaulois Conios;
lïxcoliacus, Exculiacus, Fscuillcu, Ecully (Rhône), gau-
lois Kxcolios (1) ;
*
Renniacus, Riyniacus, Riniacas, Rincu, Régny (Loiro),
geni. gaulois Rcnnitis pi).
(1) op. e. p. .449, «q. C'est ainsi qu'une vigne du pays des llelvicna s'ap-
pelle ritis Elrenaca (Pline et Col.), comme et le pou rirait s'appeler Eleiaca.
(2) La sifflante e (sa s) du mot Lacenas exige un type arec e redoublé ; jo
le trouve dans/<<r<r<if« 'gentilice gaulois) révélé par Laceiaeus(cL\lotjam,».\.}.
(3> Aurelianum, nom donné à Orliénas par une charte de 861, no peut être
la forme primitive; ainsi que nous le verrons tout à l'heure, Aurelianus,
dans nos pays, aurait abouti à Ortins. M. Holder rattache Juliénas à Juliniacum
(de Jullinus); explication inadmissible, car noni aurions alors JtdUgny,
Jitlligné ou InUignieu. , v
- 38 -
avant l'arrivée des Hurgoudes ; ce sont les llurgondes qui, en repeuplant l'Ile
devenue déserte après la ruine du commerce des vins, l'auraient appelée du
nom d'un personnage notable, Athan, en empruntant le suffixe gaulois ac,
d'où Athanac. Faule de références dans le livredeM.Steycrt,ilest difficile de
discuter point par point les faits allégués. Tenons-nous-en a la question pure-
meniphilologique,en faisant observer toutefois que le texte de saintGrégoire
de Tour*, qui signale pour la première fois le nom d'Ainay(«locusille,inquo
passi sont, Athanaco vocalur, idc&pie et ipsi martyres a quibusdam vocanlur
Alhonacense*.* De glor. mari., 49;, sans être explicite, semble plutôt plaider
en faveur de l'antiquité du nom. L'explication proposée est-elle vraisem-
blable? Je ne le pense pas : il est probable qu'à celte époque tardive, un nom
burgonde, comme Athan, à supposer qu'on eût voulu recourir au vieux
suffixe gaulois pour le transformer en nom de lieu, se serait soudé, non h
acust, maisàiariM, comme c'est arrivé pour Urfé ( Vutf-iacus) et presque tous
les noms de lieux rie cette catégorie dérivés d'un nom germanique; il est plus
probable encore que les Burgondes auraient gardé à Lyon comme ils l'ont fait
aux alentours, et h Ainay comme ils l'ont fait à Fourviére pour le nom de
Flacanges, leur propre suffixe in ga (in^o; voir la estante étude deM.Philipou,
sur l'emploi, dans nos pays, de celsufflxe burgonde {lîerue de plut, franc.
I. XI, p. 109,. Toutes les vraisemblances restent donc en faveur de l'explica-
tion de M. d'Arbois de Jubainville : Ainay doit être considéré comme gallo-
romain et noncommo burgonde. Ajoutons que les règles de notre dialecte
ne permettent pas de dire qu'Ainay se soit jamais appelé Athanae, surtout au
v« siècle. La chute des finales n'a eu lieu qne bien plus lard, et quand ce
phénomène se produisit,ce c était certainement métamorphosé, probablement
or, y, ayo, d'où il resta ay : Ainay.
— i
I.ymt. Imp. Motijrin-llii-'ai»!. rws/lla^S
Index des Noms de Lieux
Agny S.-Laurent d'.,
Aiguerande,
Ain,
Ainay,
Albigny,
Ambérieux,
Ambierle,
Ambronay,
Ameizieu,
Amplepuis,
Ampuis,
Arbigny,
Arbuissonnas,
Argencieux,
Argentière L,
Arnas,
Arthun,
Asnières,
Attignal,
Aubusson,
Auzon,
Aveize,
Aveizieux,
Avenas,
Azergues,
Azieu,
Bâgé,
Bagnols,
Balbigny,
Bans,
Béligneux,
Béligny,
Bellignat,
Bessenay,
Bibost,
Blandin,
Blanzy,
Boeuf (S.-Pierre-de),
Bourbre,
Bourg Argental,
Bouthéon,
Breuil (Le,
Brévenne,
Briançon,
Brignais,
Brindas,
Brultiole,
Brullioles,
Bussières,
Certines,
Cervières,
Chalaroune,
Chalay,
Chambéon,
Chamboeuf,
Chambon (Le),
Chambost,
Champagne,
Champdor,
Chaponnay,
Chaponost,
Charancieu,
Charantay,
Charbonnières,
Charlieu,
Charly,
Charnay,
Chassagne (La),
Chasselay,
Chavanay,
Chavannes,
Chavanoz,
Chazay,
Chazelles,
Chazey,
Chemilleu,
Chères Les,
Chèruy,
Chessy,
Chevinay,
Chevrières,
Chimilir,
Chirassimont,
Civrieux,
Cogny,
Coise,
Collonges,
Conan,
Condute,
Condrieu,
Cottance,
Courzieu,
Coutouvre,
Couzon,
Craponne,
Cublize,
Cunieux,
Cuzieux,
Denicé,
Donzy,
Douvres,
Ecu eux,
Ecullieux,
Ecully,
Egarande,
Esguerande,
Essertines,
Eyzin,
Farges,
Faverges,
Favières (S.-Cyr-de.,
Feurs,
Firminy,
Fleurieux,
Flévieu, .
Flévin,
Fleyriat,
Forez,
Fourneaux,
Frontenas,
Furens,
Genas,
Germagnat,
Gier,
Gleizé,
Grenoble,
Grézieux,
Grigny,
Gua (S.-André-le),
Guillotière (La),
Huillieux,
Igny (Saint),
Iguerande,
Irigny,
Issoire,
Izenave,
Izernore,
Izeure,
Izieux,
Jarnioux,
Jarnosse,
Juliénas,
Jullié,
Juré,
Lacenas,
Lagneu,
Leigneux,
Lentilly,
Létra,
Lestra,
Leyssard,
Lézigneux,
Lignon,
Loire,
Lozanne,
Lucenay,
Luet (Le),
Lunna,
Luré,
Luzinay,
Lyon,
Machezal,
Màcon,
Marcoux,
Mardore,
Marsonna ,
Marverand,
M um, .
Mépien,
Mépin,
Mespil iat,
Messimy,
Meximieux,
Meya,
Meyzieu,
Mezerin,
Mions,
Moingt,
Moiré,
Montagnat,
Mont-d'Or,
Morancé, .
Morin,
Morinand,
Mornant,
Neaux,
Neulise,
Odenas,
Oingt,
Olmes (Les),
Onzon,
Orliénas,
Ouilly,
Oullins,
Ozon
Pacaudière (La),
Panissières,
Pinay,
Polgues (Saint),
Pollionnay,
Pomeys,
Pommiers,
Poncin,
Poncins,
Pouillat,
Pouilly,
Précieux,
Quinc é,
Quincieux,
Quinsonnas,
Rancé, .
Régnié,
Régny,
Rignat,
Rigneu, .
Rignieux,
Rivoire (Haute),
Roanne,
Romanèche .
Sain-Bel,
Saône,
Semons,
Sérézin,
Serin,
Solaise,
Solore,
Sorbiers,
Sornin,
Souternon,
Tarare,
Ternand
Theizé,
Thizy,
Thoranchin,
Tolvon,
Tourvéon,
Trambouzan,
Tullins,
Tupin,
Urfé,
Usson,
Uzore,
Vaise,
Vaugneray,
Vénissieux,
Verdun (Mont),
Vernay, .
Verrières,
Veyriat,
Veyziat,
Vieu-d'Izenave,
Villechenève,
Villeurbanne,
Viriat, .