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2.

Rupture non circulaire


Lorsqu’un talus rompt, la surface de rupture est généralement assimilée à
un cercle, principalement pour des raisons de commodité dans les calculs. Mais
toutes les ruptures de talus n’affectent pas cette forme grossièrement circulaire,
principalement dans les massifs non homogènes.

Figure 1 : différents types de rupture de talus

Les types de ruptures non circulaires sont rencontrés lorsque des


hétérogénéités sont manifestes. Ce problème est traité par la méthode des
perturbations, dans laquelle on considère que la contrainte normale n’est pas
constante le long de la courbe de rupture comme c’est le cas des deux méthodes
précédentes. Cette méthode est globale et applicable à une courbe de rupture
quelconque envisagée. Elle est basée sur la simple résolution des équations de
l’équilibre statique avec ajustement automatique de la distribution de la contrainte
normale obtenue par une perturbation de la contrainte normale de Fellenius le long
de la courbe de rupture.
Nous essayerons de faire un bref aperçu sur quelques cas de ruptures non
circulaires que l’on peut rencontrer.
2.1. Rupture superficielle
Ce type de rupture est caractérisé par une surface de rupture peu profonde,
généralement d’une profondeur inférieure à 1,5 mètre sous le terrain naturel. Dans
les sols argileux, il n’affecte que la couche de sol superficielle altérée appelée «
croûte argileuse ». De façon naturelle, il est causé par la saturation des sols lors
de fortes pluies ou de la fonte de la neige. Règle générale, ce glissement se produit
exclusivement dans le talus sans en toucher le sommet. Par contre, ses débris
peuvent s’étaler à la base du talus sur des distances parfois importantes (figures 2
et 3). Bien que ce type de glissement puisse sembler anodin, il peut causer
d’importants dommages aux bâtiments, voire même menacer la sécurité des
occupants.

Figure 2 : Rupture superficielle

Figure 3 : Exemple de rupture superficielle


2.2. Rupture fortement rétrogressives
Les glissements fortement rétrogressifs se produisent uniquement dans les
sols argileux. Ils affectent non seulement le talus, mais aussi des bandes de terrain
de dimensions importantes à l’arrière du sommet du talus (figure 4). Leurs
dimensions peuvent atteindre plusieurs dizaines, et parfois plusieurs centaines de
mètres, et ce, en quelques minutes seulement. Les débris constituent une masse
importante et peuvent s’étaler, dans certains cas, sur des distances considérables.
Les constructions situées sur le terrain affecté par le glissement peuvent être
complètement détruites. De même, les bâtiments et les infrastructures situés sur
le passage des débris peuvent être endommagés.

Figure 4 : rupture fortement rétrogressive

Figure 5 : Exemple de rupture fortement rétrogressive


2.3. Autre type de ruptures

Figure 6 : Autre types de ruptures

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