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Département : Maintenance industrielle

Filière : Génie Electrique et informatique industrielle

Rapport des Travaux


pratiques en
Electricité

Préparé par : El Azizi Houda


Numéro en liste : 32
Groupe : 2

Encadré par : Mr.Benbouya

Année universitaire 2019 / 2020

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Introduction

Définition de l'électricité :

L'électricité est une des branches de la physique qui étudie les mouvements de charges
dans la matière, ces mouvements énergétiques sont liés au déplacement des électrons dans la
matière créant des charges positives ou négatives suivant respectivement le manque ou le
surplus d’électrons autour d’un proton.

Historique de l'électricité :

L'existence de l'électricité est connue depuis très longtemps, puisque Platon parle dans le
dialogue du Timée, de l'attraction de l'ambre : le philosophe grec Thalès (vers 600 av. J.-C.)
avait en effet remarqué que lorsqu'on frotte une perle d'ambre sur un morceau de soie, elle
attire des brins de paille vers elle. Le physicien William Gilbert (1544-1603), médecin de la
reine Elisabeth Ière, qualifia les propriétés de plusieurs substances frottées d’électriques,
d'après le mot grec elektron(ambre). En 1733, Charles du Fay découvrit qu'en suspendant
deux perles d'ambre chargées par frottement l'une à côté de l'autre, elles se repoussent, ainsi
que deux perles de verre. En revanche, une perle d'ambre et une perle de verre s'attirent. Du
Fay distingua donc deux types d'électricité : l'électricité "résineuse" et l'électricité "vitreuse".
Vers le milieu du XVIIIe siècle, on put "stocker" l'électricité grâce à la bouteille de Leyde
(ville hollandaise, où vivait l'inventeur Pieter Van Musschenbroek) ; ce fut le premier
condensateur (qui montra par ailleurs que l'électricité peut se révéler dangereuse) . En 1752,
Benjamin Franklin (1706-1790) montra le caractère électrique des éclairs grâce à un cerf-
volant et une petite clef métallique.

L'électrocinétique commença en 1791, à Bologne, où le physiologiste Luigi Galvani


découvrit par hasard l'action de deux plaques de métaux différents sur les muscles de
grenouilles disséquées. C'est en étudiant ce phénomène qu’Alessandro Volta inventa sa
célèbre pile électrique ("organe électrique artificiel" selon les termes qu'il employa devant
Napoléon Bonaparte en 1801 à Paris), constituée d'un empilement alterné de plaques de
cuivre et de zinc, séparées par des tissus imbibés de solution saline, et qui permet en fait de
produire un courant électrique dans un conducteur d'électricité relié à ses extrémités.

L’objectif des travaux pratiques :

Le but des travaux pratiques d’électricité est de maîtriser l’utilisation des appareils de
mesure à savoir : Oscilloscope, multimètre, fréquencemètre, G.B.F, résistance variable,
transformateur, fréquencemètre, voltmètre, inductance…

Le rapport suivant présente les manipulations suivantes :

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➢ Mesure de déphasage à l’oscilloscope.
• Utilisation de l’oscilloscope.
• Mesure de déphasage à l'aide de l’oscilloscope.
➢ Mesure de puissance en courant monophasé.
➢ Mesure des résistances :
• A l'aide de l’ohmmètre.
• Par la méthode voltampermetrique.
➢ Prélèvement du facteur de puissance.
➢ Mesure des tensions et intensités en courant triphasé.

Initiation aux appareils de mesure.

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I– Application : Mesure de déphasage a l'oscilloscope :

1* But :

Cette manipulation a une visée de nous familiariser avec le matériel actuellement utilisé
en électricité : oscilloscope, multimètres digitales, fréquencemètres..., et par la suite
déterminer le déphasage entre i(t) et v(t).
Elle est composée de deux parties :

➢ Utilisation de l’oscilloscope.
➢ Mesure de déphasage à l’aide de l’oscilloscope.

2* Utilisation de l’oscilloscope :

Définition de l'Oscilloscope : c'est un instrument électronique qui permet de visualiser les


variations de tension, ou de courant, d'un circuit électrique ou électronique au cours du temps.
Un faisceau d'électrons émis par un tube cathodique, accéléré puis dévié par un champ
électrique, frappe un écran luminescent. La courbe représentative des variations de la
grandeur mesurée se dessine alors. Cette trace informe l'observateur sur la forme, la phase et
la fréquence du signal.

Montage :
Nous avons relié le fréquencemètre et l’oscilloscope dans le but de voir, à travers ce
dernier, les variations que nous allons appliquer, par le fréquencemètre, sur le courant en
changeant la fréquence et le type de signal : carré, triangulaire et sinusoïdal.

a. signal carré :

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Fréquence prise La période T Fréquence la tension la tension
du prise de Théorique maximale efficace Ue
fréquencemètre l’oscilloscope F =1/T Umax affichée donnée par
(Hz) 10-3 (s) (Hz) par le voltmètre
l’oscilloscope. (V)
(V)
278.04 3.6 277.77 9 9
433.81 2.3 434.78 9 9
589.06 1.7 588.23 9 9

Résultat expérimental :

Ue / Umax = 1 => Ue = Umax

Résultat théorique :

U²e = 4/T0TU²(t)dt
= 1/T0T U²maxdt
= U²max/T [T]
= U²max
D’où :
Ue = Umax

b. signal triangulaire :

Fréquence prise La période T Fréquence la tension la tension


du prise de Théorique maximale efficace Ue
fréquencemètre l’oscilloscope F =1/T Umax donnée par le
(Hz) 10-3 (s) (Hz) affichée voltmètre
par (V)
l’oscillosco
pe. (V)

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225.89 4.4 227.27 7.5 12.99
313.08 3.2 312.5 7.5 12.99
498.16 2 500 7.5 12.99

Résultat expérimental :

Ue / Umax = 3 => Ue = 3 Umax

Résultat théorique :

On a:U(t) = a t + b
et pour t[0,T/4] a=4Umax/T ; b = 0
Alors :
U(t) = 4 Umax t /T
D’autre part :
U²e = 4/T 0T/4U²(t)dt
= (4/T)3 U²max 0T/4t2dt
= U²max/3
D’où :
Ue = Umax/3

c. signal sinusoïdal :

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Résultat expérimental :

Fréquence prise La période T Fréquence la tension la tension


du prise de Théorique maximale efficace Ue
Fréquencemètre l’oscilloscope F =1/T Umax donnée par le
(Hz) 10-3 (s) (Hz) affichée voltmètre
par (V)
l’oscilloscope.
(V)
218.05 4.6 217.39 7 9.9
310.89 3.2 312.5 7 9.9
417.38 2.4 416.66 7 9.9
Ue / Umax = 2 => Ue = 2 Umax

Résultat théorique :

U(t) = Umax sin( t + )


Donc :
U²e = 1/T 0T U²(t) dt
= U²max /T 0T sin2( t + ) dt
= U²max /2T 0T 1-cos(2( t + )) dt
= U²max /T [T/2]
= U²max /2
D’où :
Ue = Umax/2

Conclusion :
D’après ces mesures, nous avons pu tirer les 3 équations liantes les valeurs de Ue avec
celles des Umax pour les différents types de signaux :

Ue = Umax (carré)
Ue = Umax/3 (triangulaire)
Ue = Umax/2 (sinusoïdal)

Aussi, nous avons eu les mêmes valeurs de la fréquence donné par le


fréquencemètre, ainsi que celles calculées à partir de la relation : F= 1 / T.

3* Mesure de déphasage à l'aide de l’oscilloscope :

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a. Schéma du montage :
Voie X

L=
cte

V(t) voie Y

R
UR(t)

b. Mesure direct :

A l'aide de l'oscilloscope on peut déterminer le déphasage entre i(t) et v(t)


directement par la relation suivante:

φ = 2π.ΔT/T

R (Ω) T (ms) ΔT (ms) φ (degré)

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200 20 1.665 29.97
500 20 1.165 20.97

c. Mesure en Lissajous :

La mesure en Lissajous donne le déphasage entre i(t) et v(t) par la relation suivante :

φ = Arcsin(AB/CD)

R (Ω) AB CD φ (degré)
200 1 2 30
500 1.4 3.9 21.03

d. La comparaison:

On peut déterminer la valeur de déphasage entre i(t) et v(t) a partir de la relation suivante:

Tg φ = Lω / Rt

On a : Rt = R + Rbobine et ω = 2π f avec f=50 Hz et L=1 H

R (Ω) R (bobine) ω (rad) φ (degré)

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200 350 314.16 29.68

500 350 314.16 20.28

II– Mesure de puissance en courant monophasé:


1* But :

L’objectif de ce TP c’est de déterminer la puissance active par différents méthodes , cette


puissance est consommée par un récepteur alimente par un réseau monophasé de tension
efficace U et de fréquence f = 50 Hz.

2* Mesure préliminaire :

• Schéma de montage :

Am Circuit
intensité

Vm

Point Circuit
commun tension
U

• Détermination de Rb :

On a : P = Rb. I² Rb = P/I²

Et on a : P = (240*5*5)/120 = 50 et I = (72.5*3)/100 = 2.17 A


AN : Rb = 50/(2.17) ² = 10.61 
• Détermination de L :

On a : U = ZI Z = U/I
Et on a : U = 73.5*3 = 220.5 V et I = 2.17 A
AN : Z = 220.5/2.17 = 101,6 
Sachant que : Z = ((L.w)²+Rb²)1/2 L = ((z²-Rb²)/w²)1/2
AN : L =((101.6²-10.61²)/314.16²) = 0.10 H

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3* Détermination de la puissance active consommée par le
circuit:

• Schéma du montage :

a. Directement a l’aide d’un wattmètre :

La valeur affichée par le wattmètre est : P =(1*240*56.25) /120= 112.5 W

b. Par la mesure de tension, du courant et du cos φ :

On a :U = 219V et I = 1.65 A et cos φ = 0,32


Sachant que : P2 = U.I.cosφ

AN : P = 115.63 W

c. Par la mesure de résistance totale et du courant I :

On a : I = 1,65 A
R = 30
Et : Rb = 10,61 Rt=40.61

Par définition : P3 = Rt.I²

AN : P = 110.61 W

Comparaison :

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On remarque que : P1  P2  P3

Conclusion :

Les trois méthodes donnent le même résultat, avec une petite différence due à l’incertitude
provoquée par les appareils de mesure utilisés et la précision avec laquelle nous avons pris les
mesures.
On peut conclure que la puissance active est dépend au courant I et à la tension V, c’est à
dire, elle dépend à la résistance.

III-mesure des résistances :

➢ A l’AIDE DE L’Ohmmètre
➢ Par la méthode Voltampermètrique

1* But :

Le but de cette manipulation est de mesurer une résistance R en appliquant :


• La loi d’Ohm
• en utilisant un ohmmètre

2* Mesure à l’aide d’un ohmmètre :

Nous avons lié, directement, les bornes d’une résistance variable avec celles de
l’ohmmètre.

Montage :

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Puis nous avons relevé, pour différentes valeurs de R, les mesures suivantes :

R (Ω) Rm (mesurée) ΔR = |Rm - R| ΔR / Rm (%)


10 10.1 0.1 0.99

100 99.58 0.42 0.421

Conclusion:

Nous pouvons dire que cette méthode est précis même qu’il y a une petite incertitude dû à
la fidélité et aux autres caractéristiques de l’ohmmètre utilisé et qu’on peut négliger.

3* Mesure par la méthode Voltampermètrique:

a. Montage courte dérivation ou montage Aval :

• Schéma de montage :

IA I
A
IV
+
- UV V R U

• Tableau des mesures:

Valeur de Uv (V) IA (mA) ΔR / Rm


R (Ω) Rm= Uv / IA ΔR = |Rm - R| (%)
(Ω)
10 4.8 475 10.10 0.1 0.99
100 4.9 50 98 2 2.04

• Conclusion :

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On constate que l’incertitude relative est plus faible pour R =10 Ω (grande précision) par
rapport a R=100 Ω, C’est à dire que le montage Aval le plus adaptable pour la mesure des
petites résistances.

b. Montage longe dérivation ou montage Amont :

• Schéma de montage :

IA
A

UA
+
- UV V R U

• Tableau des mesures:

Valeur de Uv (V) IA (mA) ΔR / Rm


R (Ω) Rm= Uv / IA ΔR = |Rm - (%)
(Ω) R|
10 4.8 460 10.43 0.43 4.12
100 4.8 47 102.12 2.12 2.075

• Conclusion :

On constate que l’incertitude relative est plus faible pour R =100 Ω (grande précision)
par rapport a R=10 Ω, C’est à dire que le montage Amont le plus adaptable pour la mesure
des grandes résistances.

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4* Comparaison des trois méthodes et Conclusion :

D’après les expériences précédentes, nous pouvons en déduire que :

✓ L’utilisation de l’ohmmètre est la méthode la plus précis pour la


mesure des résistances en générale, et surtout celles qui ont des
valeurs moyennes.
✓ Le montage aval est le plus précis pour la mesure des petites
résistances.
✓ Le montage amont est le plus précis pour la mesure des grandes
résistances.

IV-Relèvement du facteur de puissance :

1* But :

Ce TP a pour but de relever le facteur de puissance et étudier la puissance réactive en


relation avec ce facteur.

➢ Rôle du condensateur :

Le condensateur est un composant passif qui se distingue de la résistance tant par son
usage et son fonctionnement que par sa fabrication.
Le montage en parallèle d’un condensateur additionne l’inverse des capacités.
Le montage en série d’un condensateur additionne directement les capacités.
La tension appliquée au bornes de chaque condensateur reste variable ce qui
affirme les relations suivantes :

U = q/c et q = di/dt

q : charge en Colomb.
c : capacité en farads.
U : différence de potentiel en volts.

Le condensateur a le pouvoir de fournir une puissance réactive, pour relever le facteur de


puissance on branchera dans le circuit un condensateur de façon que celui ci fournisse au
circuit de l’énergie réactive.

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2* schéma du montage :

On fixe le courant I à une valeur quelconque en faisant varier le Rhéostat de charge.


Ensuite, en agissant sur la self de façon à avoir It…

➢ Résultat obtenu :

Après avoir réaliser le montage précèdent on obtient les valeurs suivantes :

✓ U= (76*300)/100=288V
✓ I= (9*12.5) /25=4.5 A
✓ P= (5*240*60)/120=600W

➢ Calcul de cos φ :
On a : cos φ = p /s
Et : S = U*I
S cos φ = p /(U*I)
Q AN :
φ
cosφ =600/ (288*4.5)
P =0.46

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➢ Calcul de la capacite du condensateur nécessaire a avoir
cos φ = 0.8 :

Qc

U.I Q

φ φ'
P
« vecteurs de Fresnel »

On a : tg = (Q - Qc) / P P * tg= Q - Qc


tg = Q / P Q = P * tg
Donc : (P * tg) - Qc = P * tg
Qc = (P * tg) – (P * tg)
-CWU² = (P * tg) – (P * tg)
C = ((U *I )*( tg - tg)) / (WU²)

AN : C = (( 288 * 4.5)*( 0.75 –1.93)) / (2*50*288²) = F

3* Conclusion :

Selon la relation P = UIcos, on déduit qu’il existe une certaine proportion entre P (la
puissance active)et cos.
En ce qui concerne la puissance réactive Q, elle est proportionnelle avec sin parce que Q =
UIsin.

En effet, si cos a une grande valeur implique que sin est de petite valeur. Ce qui
signifie que P est grande et Q est faible. Par contre si cos a une petite valeur alors, sin a
une grande valeur, ce qui implique que P sera faible et Q sera grande. Cependant, il faut
brancher un condensateur pour obtenir une valeur de cos grande proche de 1 de telle sorte a
faire diminuer la valeur de la puissance réactive Q consommer dans les installations
industriels par les moteurs, les transformateurs…

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Un condensateur est nécessaire pour augmenter la facture de puissance (donc démunie φ)
c-à-d la puissance réactive démunie.

Cette manipulation a pour but de mesurer l’intensité de ligne, celle de branche les tensions
composés et simples et vérifier ainsi la relation entre ces différentes grandeurs.

V- Mesure des tensions et intensités en courant triphasé :

1* But :

Tout récepteur, pour fonctionner dans des bonnes conditions, doit avoir à ses bornes une
tension correspondant, à la valeur maximale prévue; toute surtension ou sous-tension
importante peut provoquer une destruction totale ou partielle, ou une limitation de la durée de
vie du récepteur.
D'autre part, pour régler et calibrer les dispositifs de protection, la connaissance des intensités
en ligne et dans chaque récepteur élémentaire constituant le système triphasé est
indispensable.

Cette manipulation a pour but de mesurer l’intensité de ligne, celle de branche les
tensions composés et simples et vérifier ainsi la relation entre ces différentes grandeurs.

➢ Matériels utilisés :

✓ Ampèremètre
✓ Voltmètre
✓ Multimètre digital
✓ 6 lampes

2* Etude du montage étoile (équilibré):

Pour avoir le montage étoile il faut :

✓ Fermer les interrupteurs (I1, I2 et I3).


✓ Ouvrir les interrupteurs (I4, I5, I6, I7 et I8 ) .
✓ Fermer le disjoncteur principal pour mettre le circuit sous tension

Après ces opérations on va avoir un montage étoile équilibré avec le fonctionnement des
lampes (L1, L3 et L5).

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➢ Tableau des mesures :

I Le courant de U Tension V Tension U/V


ligne composée simple
I1=0,1 U12=(41*1000)/100=410 V1=230 U12/V1=3
I2=0,1 U23=(41*1000)/100=410 V2=230 U23/V2=3
I3=0,1 U13=(41*1000)/100=410 V3=230 U13/V3=3

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➢ Remarque:

On constate que :
I1 = I2 = I3
U1 = U 2 = U 3 =U
V1 = V2 = V3 = V

U= 3 V

➢ Démonstration de la relation :

Dans un système triphasé les tensions composées sont en avance de 2/3 aux tensions
simples.

U12= V1- V2 U12=cos(2/3).V1 = 3 .V1


U23= V2- V3 U23= cos(2/3). V2 = 3. V2
U13= V1- V3 U13= Cos(2/3). V3 = 3 .V3

D’où U = (3) . V

3* Etude du montage triangle (équilibré):

Pour avoir le montage étoile il faut :

✓ Fermer les interrupteurs ( I4,I5 et I6 ).


✓ Ouvrir les interrupteurs ( I1,I2,I3,I7 et I8 )
✓ Fermer le disjoncteur principal pour mettre le circuit sous tension

Après ces opérations on va avoir un montage triangle équilibré avec le fonctionnement


des lampes (L1, L2, L3, L4, L5 et L6)

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➢ Tableau des mesures :

‘I’ courant ‘J ’ courant de I/J ‘U’ Tension ‘V ‘Tension U/V


de ligne branche composée simple

I1=0.16 A J12=0.09 A 3 U12 =400 V V1 =400 V 1


I2=0.16 A J23=0.09 A 3 U23 =400 V V2 =400 V 1
I3=0.16 A J13=0.09 A 3 U13 =400 V V3 =400 V 1

➢ Remarque:

On constate que :
J = J 1 = J 2 = J3
I1 = I2 = I3 = I
U1 = U 2 = U 3 =U
V1 = V2 = V3 = V =U

I = 3 J

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➢ Démonstration de la relation :

Dans un système triphasé les courants de phase sont en avance de 2/3 aux courants de
ligne.

I12= J1- J2 I12=cos(2/3).J1 = 3 .J1


I23= J2- J3 I23= cos(2/3). J2 = 3. J2
I13= J1- J3 I13= Cos(2/3). J3 = 3 .J3

D’où I = (3) . J

VI. Conclusion générale :

Après avoir détailler ces manipulations pratiques, et après avoir des résultats et des
mesures dites logiques, nous pouvons dire que nous sommes arriver à notre but principal qui
consiste à valider, expérimentalement, les relations et les équations théoriques…

Aussi, avons nous pu avoir accès aux pluparts des appareils et instruments de mesure
utilisés fréquemment dans le domaine d’électricité et savoir comment les bien manipuler, tous
ça en ressentant la notion de l’incertitude due à l’opérateur et au matériel utilisé.
Ces travaux pratiques ont été très utile dans notre formation .

Remerciement :
Je tiens à remercier dans un premier temps l’équipe pédagogique de L’EST et les intervenants
responsables de notre formation pour avoir assurer la partie théorique de celle-ci. J’adresse
mes remerciements profonds à mon professeur M.BENBOUYA car grâce à votre généreux
travail, le T.P a été bien acquis.

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