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Introduction
Définition de l'électricité :
L'électricité est une des branches de la physique qui étudie les mouvements de charges
dans la matière, ces mouvements énergétiques sont liés au déplacement des électrons dans la
matière créant des charges positives ou négatives suivant respectivement le manque ou le
surplus d’électrons autour d’un proton.
Historique de l'électricité :
L'existence de l'électricité est connue depuis très longtemps, puisque Platon parle dans le
dialogue du Timée, de l'attraction de l'ambre : le philosophe grec Thalès (vers 600 av. J.-C.)
avait en effet remarqué que lorsqu'on frotte une perle d'ambre sur un morceau de soie, elle
attire des brins de paille vers elle. Le physicien William Gilbert (1544-1603), médecin de la
reine Elisabeth Ière, qualifia les propriétés de plusieurs substances frottées d’électriques,
d'après le mot grec elektron(ambre). En 1733, Charles du Fay découvrit qu'en suspendant
deux perles d'ambre chargées par frottement l'une à côté de l'autre, elles se repoussent, ainsi
que deux perles de verre. En revanche, une perle d'ambre et une perle de verre s'attirent. Du
Fay distingua donc deux types d'électricité : l'électricité "résineuse" et l'électricité "vitreuse".
Vers le milieu du XVIIIe siècle, on put "stocker" l'électricité grâce à la bouteille de Leyde
(ville hollandaise, où vivait l'inventeur Pieter Van Musschenbroek) ; ce fut le premier
condensateur (qui montra par ailleurs que l'électricité peut se révéler dangereuse) . En 1752,
Benjamin Franklin (1706-1790) montra le caractère électrique des éclairs grâce à un cerf-
volant et une petite clef métallique.
Le but des travaux pratiques d’électricité est de maîtriser l’utilisation des appareils de
mesure à savoir : Oscilloscope, multimètre, fréquencemètre, G.B.F, résistance variable,
transformateur, fréquencemètre, voltmètre, inductance…
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➢ Mesure de déphasage à l’oscilloscope.
• Utilisation de l’oscilloscope.
• Mesure de déphasage à l'aide de l’oscilloscope.
➢ Mesure de puissance en courant monophasé.
➢ Mesure des résistances :
• A l'aide de l’ohmmètre.
• Par la méthode voltampermetrique.
➢ Prélèvement du facteur de puissance.
➢ Mesure des tensions et intensités en courant triphasé.
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I– Application : Mesure de déphasage a l'oscilloscope :
1* But :
Cette manipulation a une visée de nous familiariser avec le matériel actuellement utilisé
en électricité : oscilloscope, multimètres digitales, fréquencemètres..., et par la suite
déterminer le déphasage entre i(t) et v(t).
Elle est composée de deux parties :
➢ Utilisation de l’oscilloscope.
➢ Mesure de déphasage à l’aide de l’oscilloscope.
2* Utilisation de l’oscilloscope :
Montage :
Nous avons relié le fréquencemètre et l’oscilloscope dans le but de voir, à travers ce
dernier, les variations que nous allons appliquer, par le fréquencemètre, sur le courant en
changeant la fréquence et le type de signal : carré, triangulaire et sinusoïdal.
a. signal carré :
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Fréquence prise La période T Fréquence la tension la tension
du prise de Théorique maximale efficace Ue
fréquencemètre l’oscilloscope F =1/T Umax affichée donnée par
(Hz) 10-3 (s) (Hz) par le voltmètre
l’oscilloscope. (V)
(V)
278.04 3.6 277.77 9 9
433.81 2.3 434.78 9 9
589.06 1.7 588.23 9 9
Résultat expérimental :
Résultat théorique :
U²e = 4/T0TU²(t)dt
= 1/T0T U²maxdt
= U²max/T [T]
= U²max
D’où :
Ue = Umax
b. signal triangulaire :
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225.89 4.4 227.27 7.5 12.99
313.08 3.2 312.5 7.5 12.99
498.16 2 500 7.5 12.99
Résultat expérimental :
Résultat théorique :
On a:U(t) = a t + b
et pour t[0,T/4] a=4Umax/T ; b = 0
Alors :
U(t) = 4 Umax t /T
D’autre part :
U²e = 4/T 0T/4U²(t)dt
= (4/T)3 U²max 0T/4t2dt
= U²max/3
D’où :
Ue = Umax/3
c. signal sinusoïdal :
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Résultat expérimental :
Résultat théorique :
Conclusion :
D’après ces mesures, nous avons pu tirer les 3 équations liantes les valeurs de Ue avec
celles des Umax pour les différents types de signaux :
Ue = Umax (carré)
Ue = Umax/3 (triangulaire)
Ue = Umax/2 (sinusoïdal)
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a. Schéma du montage :
Voie X
L=
cte
V(t) voie Y
R
UR(t)
b. Mesure direct :
φ = 2π.ΔT/T
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200 20 1.665 29.97
500 20 1.165 20.97
c. Mesure en Lissajous :
La mesure en Lissajous donne le déphasage entre i(t) et v(t) par la relation suivante :
φ = Arcsin(AB/CD)
R (Ω) AB CD φ (degré)
200 1 2 30
500 1.4 3.9 21.03
d. La comparaison:
On peut déterminer la valeur de déphasage entre i(t) et v(t) a partir de la relation suivante:
Tg φ = Lω / Rt
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200 350 314.16 29.68
2* Mesure préliminaire :
• Schéma de montage :
Am Circuit
intensité
Vm
Point Circuit
commun tension
U
• Détermination de Rb :
On a : P = Rb. I² Rb = P/I²
On a : U = ZI Z = U/I
Et on a : U = 73.5*3 = 220.5 V et I = 2.17 A
AN : Z = 220.5/2.17 = 101,6
Sachant que : Z = ((L.w)²+Rb²)1/2 L = ((z²-Rb²)/w²)1/2
AN : L =((101.6²-10.61²)/314.16²) = 0.10 H
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3* Détermination de la puissance active consommée par le
circuit:
• Schéma du montage :
AN : P = 115.63 W
On a : I = 1,65 A
R = 30
Et : Rb = 10,61 Rt=40.61
AN : P = 110.61 W
Comparaison :
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On remarque que : P1 P2 P3
Conclusion :
Les trois méthodes donnent le même résultat, avec une petite différence due à l’incertitude
provoquée par les appareils de mesure utilisés et la précision avec laquelle nous avons pris les
mesures.
On peut conclure que la puissance active est dépend au courant I et à la tension V, c’est à
dire, elle dépend à la résistance.
➢ A l’AIDE DE L’Ohmmètre
➢ Par la méthode Voltampermètrique
1* But :
Nous avons lié, directement, les bornes d’une résistance variable avec celles de
l’ohmmètre.
Montage :
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Puis nous avons relevé, pour différentes valeurs de R, les mesures suivantes :
Conclusion:
Nous pouvons dire que cette méthode est précis même qu’il y a une petite incertitude dû à
la fidélité et aux autres caractéristiques de l’ohmmètre utilisé et qu’on peut négliger.
• Schéma de montage :
IA I
A
IV
+
- UV V R U
• Conclusion :
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On constate que l’incertitude relative est plus faible pour R =10 Ω (grande précision) par
rapport a R=100 Ω, C’est à dire que le montage Aval le plus adaptable pour la mesure des
petites résistances.
• Schéma de montage :
IA
A
UA
+
- UV V R U
• Conclusion :
On constate que l’incertitude relative est plus faible pour R =100 Ω (grande précision)
par rapport a R=10 Ω, C’est à dire que le montage Amont le plus adaptable pour la mesure
des grandes résistances.
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4* Comparaison des trois méthodes et Conclusion :
1* But :
➢ Rôle du condensateur :
Le condensateur est un composant passif qui se distingue de la résistance tant par son
usage et son fonctionnement que par sa fabrication.
Le montage en parallèle d’un condensateur additionne l’inverse des capacités.
Le montage en série d’un condensateur additionne directement les capacités.
La tension appliquée au bornes de chaque condensateur reste variable ce qui
affirme les relations suivantes :
U = q/c et q = di/dt
q : charge en Colomb.
c : capacité en farads.
U : différence de potentiel en volts.
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2* schéma du montage :
➢ Résultat obtenu :
✓ U= (76*300)/100=288V
✓ I= (9*12.5) /25=4.5 A
✓ P= (5*240*60)/120=600W
➢ Calcul de cos φ :
On a : cos φ = p /s
Et : S = U*I
S cos φ = p /(U*I)
Q AN :
φ
cosφ =600/ (288*4.5)
P =0.46
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➢ Calcul de la capacite du condensateur nécessaire a avoir
cos φ = 0.8 :
Qc
U.I Q
φ φ'
P
« vecteurs de Fresnel »
3* Conclusion :
Selon la relation P = UIcos, on déduit qu’il existe une certaine proportion entre P (la
puissance active)et cos.
En ce qui concerne la puissance réactive Q, elle est proportionnelle avec sin parce que Q =
UIsin.
En effet, si cos a une grande valeur implique que sin est de petite valeur. Ce qui
signifie que P est grande et Q est faible. Par contre si cos a une petite valeur alors, sin a
une grande valeur, ce qui implique que P sera faible et Q sera grande. Cependant, il faut
brancher un condensateur pour obtenir une valeur de cos grande proche de 1 de telle sorte a
faire diminuer la valeur de la puissance réactive Q consommer dans les installations
industriels par les moteurs, les transformateurs…
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Un condensateur est nécessaire pour augmenter la facture de puissance (donc démunie φ)
c-à-d la puissance réactive démunie.
Cette manipulation a pour but de mesurer l’intensité de ligne, celle de branche les tensions
composés et simples et vérifier ainsi la relation entre ces différentes grandeurs.
1* But :
Tout récepteur, pour fonctionner dans des bonnes conditions, doit avoir à ses bornes une
tension correspondant, à la valeur maximale prévue; toute surtension ou sous-tension
importante peut provoquer une destruction totale ou partielle, ou une limitation de la durée de
vie du récepteur.
D'autre part, pour régler et calibrer les dispositifs de protection, la connaissance des intensités
en ligne et dans chaque récepteur élémentaire constituant le système triphasé est
indispensable.
Cette manipulation a pour but de mesurer l’intensité de ligne, celle de branche les
tensions composés et simples et vérifier ainsi la relation entre ces différentes grandeurs.
➢ Matériels utilisés :
✓ Ampèremètre
✓ Voltmètre
✓ Multimètre digital
✓ 6 lampes
Après ces opérations on va avoir un montage étoile équilibré avec le fonctionnement des
lampes (L1, L3 et L5).
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➢ Tableau des mesures :
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➢ Remarque:
On constate que :
I1 = I2 = I3
U1 = U 2 = U 3 =U
V1 = V2 = V3 = V
U= 3 V
➢ Démonstration de la relation :
Dans un système triphasé les tensions composées sont en avance de 2/3 aux tensions
simples.
D’où U = (3) . V
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➢ Tableau des mesures :
➢ Remarque:
On constate que :
J = J 1 = J 2 = J3
I1 = I2 = I3 = I
U1 = U 2 = U 3 =U
V1 = V2 = V3 = V =U
I = 3 J
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➢ Démonstration de la relation :
Dans un système triphasé les courants de phase sont en avance de 2/3 aux courants de
ligne.
D’où I = (3) . J
Après avoir détailler ces manipulations pratiques, et après avoir des résultats et des
mesures dites logiques, nous pouvons dire que nous sommes arriver à notre but principal qui
consiste à valider, expérimentalement, les relations et les équations théoriques…
Aussi, avons nous pu avoir accès aux pluparts des appareils et instruments de mesure
utilisés fréquemment dans le domaine d’électricité et savoir comment les bien manipuler, tous
ça en ressentant la notion de l’incertitude due à l’opérateur et au matériel utilisé.
Ces travaux pratiques ont été très utile dans notre formation .
Remerciement :
Je tiens à remercier dans un premier temps l’équipe pédagogique de L’EST et les intervenants
responsables de notre formation pour avoir assurer la partie théorique de celle-ci. J’adresse
mes remerciements profonds à mon professeur M.BENBOUYA car grâce à votre généreux
travail, le T.P a été bien acquis.
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