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Selon les termes du passage proposé, la littérature comparée représente une arène

où s’affronte la littérature avec d’autres disciplines frayant ainsi d’autres perspectives de


recherche. L’interdisciplinarité ou pour mieux dire la discipline d’autrui permet de saisir la
complexité de l’un et de l’autre. Cette singularité peut avoir plusieurs aspects : linguistique,
culturel, historique, sociologique…etc.
L’enjeu de l’interdisciplinarité réside donc dans l’échange qui débauche ver d’autres lectures
inédites à travers un élément qu’il importe de citer : la réécriture.
La question qui e pose est de savoir comment la littérature comparée met en dialogue la
littérature avec d’autres disciplines de l’expression pour ouvrir de nouveaux horizons
d’appréciation et d’interprétation de la littérature.
Pal Valéry écrit : « Rien de plus originel, rien de plus soi que de se nourrir des
autres. Mais il faut les digérer. Le lion est fait de mouton assimilé. »
A travers la métaphore du lion et du mouton, Valéry essaie de nous montrer comment une
œuvre ou un texte est le résultat de plusieurs transformations de textes assimilé pour
débaucher sur un seul texte. Cela est mis en œuvre à travers un procédé : l’intertextualité. Il
s’agit de la relation qu’entretiennent les œuvres entre elles. Ainsi, l’objectif du comparatiste
est d’atteindre la source première à travers cette complexité.
Pour mieux nous expliciter, nous allons nous référer à un exposé que nous avons entretenu
cette année dans le module de littérature comparée, dont le thème est « Le soufisme dans le
roman Désert de J.M.G. Leclézio ». En effet, dans cette œuvre, le procédé d’intertextualité
est très apparent. L’auteur essaie a relié le thème du soufisme avec le récit de son œuvre en
reprenant des textes religieux (versets coraniques), des hadiths, des noms de personnalité
comme « Ma el Ainine ».
Dans un autre axe, la thématologie nous montre comment les thèmes voyagent d’une
œuvre à une autre et s’y ajustent. Nous allons nous restreindre à l’exemple de « la colline
oubliée où « M.Mammeri » reprend le thème de la mort à Kateb Yacine. Le fait de faire
mourir son personnage principal « MOkrane » sur la montagne face au pic légendaire de
« Tamgut » n’est pas dû au hasard. (il manque un exemple concret)
De l’autre cote, l’étude diachronique et synchronique des œuvres qui s’est faite faite à
travers une discipline appelée «histoire littérature », vise à montrer comment la littérature
et les textes se sont constitués à travers l’histoire. 
L’étude diachronique estime qu’une œuvre crée sa forme à travers une autre, ou le plus
souvent celle-là se coule dans une autre « Les tonneaux se déforment sous l’influence des
substances qu’on y verse ». L’ « Ode à CHARLES Trouvier » d’André Breton présente des
points de comparaison avec les «Odes de Pindare », et la tragédie lyrique des Grecs, par
l’intermédiaire du théâtre du Sénèque, s’est transformée en tragédie du collège, en tragédie
héroïque.
Sur le plan synchronique, le comparatiste va plutôt s’interroger sur la forme de la civilisation
à laquelle se rattache une littérature : civilisation de cour, urbaine, paysanne. A chacune de
ces types, il verra se rattacher des formes littéraires spécifiques : la poésie courtoise ou
galante, le romans des mœurs, la légende…etc. Il se demandera quelles ont été les opinions
politiques, religieuses, morales du groupe des écrivains (philosophes des lumières,
jansénistes).
Certains écrivains relient le procédé d’intertextualité à l’imitation, voire même au
plagiat qui reprend la totalité des idées d’un autre auteur. D’autre, estiment qu’il s’agit d’un
élément d’appui pour aller vers la rénovation. A ce propos, J.M Bachès écrit «  l’élément
repris est soumis à un nouveau traitement qui en modifie le sens, non pas en référence à
la totalité d’une œuvre nouvelle ».

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