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LEÇON 1 : LE COMPTE RENDU

Le compte rendu est un document descriptif et non interprétatif. Il sert à


rendre compte soit des faits ou des évènements que le rédacteur a pu
constater, soit d’activités qu’il a accomplies ou auxquelles il a été mêlé.
Le rédacteur doit rapporter ces faits objectivement et sans prendre parti,
sans les interpréter, sans formuler de conclusions personnelles. Le CR
doit être clair, précis, exact, détaillé autant que nécessaire et complet. Il
en existe plusieurs sortes. Les plus fréquents sont le compte rendu
d’activité, le compte rendu d’évènement (d’accident, par exemple), le
compte rendu de réunion. La rédaction d’un compte rendu est motivée
par :
- l’ordre du supérieur hiérarchique qui a confié la mission ;
- l’usage du service qui veut que l’on garde une trace écrite de toute
mission particulière comme de l’activité générale. Cette pratique facilite,
en effet, la réalisation du bilan critique des services qu’il est nécessaire
de dresser périodiquement (sous forme de rapport) ;
- des dispositions légales ou réglementaires qui fixent la périodicité
des comptes rendus d’activités.

1.1 - Le compte rendu d’activité ou de mission

Ce compte rendu est celui que le rédacteur établit soit de sa propre


initiative, soit sur ordre de son supérieur hiérarchique, en vue de relater
de façon détaillée, chronologique et précise un événement, une situation
ou une mission. Il a pour objet de rendre compte à un supérieur et de
conserver une trace écrite. Il doit donc être d’une précision et d’une
exactitude absolue. Le compte rendu d’activité est le compte rendu
détaillé et chronologique de l’activité d’un agent ou de son service
pendant une période donnée. Il constitue pour le supérieur hiérarchique
le moyen de s’informer du fonctionnement de ses services, et pour le
rédacteur le, moyen de justifier de son activité. Ce genre de CR n’est
soumis à aucune règle de forme particulière. Établi sur papier libre, il
comporte toutefois des mentions d’identification qui figurent sur les
lettres administratives, notamment :
• le timbre du service du rédacteur ;
• le titre « COMPTE RENDU », suivi de la désignation de l’activité
présentée et éventuellement du nom et de la qualité de l’agent concerné,
s’il s’agit d’une activité ou d’une activité individuelle ou d’une mission
collective ;

Exemples :
COMPTE RENDU D’ACTIVITÉ
pour la période du 1er octobre au 31 décembre 2003

COMPTE RENDU
de l’activité de Monsieur X…, inspecteur de … pour la
période du 1er au 31 décembre 2001 COMPTE RENDU DE
MISSION
de Monsieur X… inspecteur de …
pour la période du 1er au 18 décembre 2004 dans le
département de Tingréla

COMPTE RENDU
de la mission effectuée
du 1er au 9 décembre 2007 dans le département de
Bongouanou

Cette présentation est préférable à l’emploi de la rubrique « Objet ».

Viendra ensuite le texte du compte rendu qui sera à la fois clair,


concis et précis. On s’efforcera de faire un plan comportant :
- une brève introduction qui précise les circonstances de la question
présentée et les motifs du CR ou l’objet de la mission ;
- un développement qui peut être chronologique, analytique et
synthétique des faits et des évènements relatés. Il peut alors comporter
des divisions en nombre variable et être illustré de tableaux et de
graphiques. Il doit mentionner les personnes rencontrées ou entendues
lors de la mission ;
- une conclusion qui sera un résumé des points présentés, et
éventuellement une appréciation générale de la situation, sans
formulation de propositions de solutions.
NB : Le style du CR est celui de la narration.
• Le lieu et la date de rédaction du CR peuvent figurer aussi bien
sous le texte, avant la signature, qu’en tête de la première page, à droite
en face du timbre ;
• La signature du rédacteur, présentée comme pour une lettre.

1.2 - Le compte rendu d’événement (d’accident, par exemple)

Il est d’un usage courant et a pour objectif l’information du lecteur-


destinataire. Ce CR précisera la nature de l’évènement, la date, le lieu,
les circonstances, l’identité des témoins quand il y en a, les
conséquences présentes ou futures. Chaque détail affichera une
exactitude rigoureuse : toute description imaginaire ou mensongère,
répréhensible par la loi, sera proscrite car certains CR ont une fonction
juridique ou administrative. Chaque point traité doit être clair et précis
pour éviter toute ambiguïté dans l’interprétation. On pourra adopter,
dans la relation des faits, le plan suivant : circonstances, faits, victime(s)
et témoin(s), conséquences et suites. En cas d’accident, par exemple,
qu’il s’agisse d’un accident de personnes, de véhicules ou de machines,
un compte rendu s’impose dans le mesure où il s’agit essentiellement
d’aider à déterminer les responsabilités ; et pour cela d’établir les liens
ou l’absence de liens entre l’accident et le service.
Le texte du compte rendu doit comporter obligatoirement les mentions
suivantes :
S’il s’agit d’un accident de personnes :
- Identité complète de la ou des victimes, âge et profession ;
- Circonstances détaillées de l’accident (date, heure, lieu) et relation
de celui-ci ;
- Conséquences de l’accident (blessures, soins donnés, incapacité
prévisible ;
- Identité et adresse des témoins, s’il en a.
S’il s’agit d’un accident de véhicules :
- Circonstances détaillées de l’accident (date, heure, lieu) ;
- Identification des véhicules et de leurs documents de circulation ;
- Identifications des chauffeurs et des propriétaires des véhicules ;
- Relation de l’accident, au besoin accompagné d’un croquis côté de
la position des véhicules;
- Conséquences de l’accident ;
- Identité et adresse des témoins éventuels ;
- Mention du constat de la police, s’il y a lieu.
S’il s’agit d’un accident de machine :
- Identification de la machine ;
- Circonstances et relation de l’accident ;
- Identité du ou des opérateurs de la machine au moment de
l’accident ;
- Nature, ampleur des dégâts et durée prévisible de l’immobilisation
;
-Mesures prises pour la réparation ou le remplacement de la
machine.

Dans tous les cas, le compte rendu sera signé par son rédacteur et, pour
un accident de véhicules, par les parties en cause si possible.

1.3 - Le compte rendu de réunion

Une autre catégorie importante est celle des CR de réunions qui,


comme les autres CR, sont soumis aux mêmes obligations d’exactitude,
de précision et d’objectivité. Bien qu’il n’y ait pas de règle de
présentation impérative, on doit cependant trouver dans ce type de CR
certaines mentions particulières, en rapport avec leur objet.
En plus du timbre du service, on trouvera ainsi :
- le titre, COMPTE RENDU, suivi des indications d’identifications
de la réunion ;
- la mention précise des lieu, date et heure de la réunion ;
- la reprise de l’ordre du jour ;
- la mention exacte des présents, des absents et des excusés ;
- la mention du président et éventuellement du secrétaire de séance ;
- une formule consacrée (pour clore le compte rendu) donnant
l’heure de levée de séance, suivie de la date de rédaction du CR et de la
signature du rédacteur.
Il existe deux catégories de comptes rendus de réunion qui se
distinguent essentiellement par la manière de relater les débats : le
compte rendu intégral ou « in extenso » et le compte rendu analytique.

1.3.1 - Le compte rendu intégral ou « in extenso »

Il se caractérise par le fait que lors du déroulement de la réunion, la


relation des différentes interventions est faite en style direct, en suivant
le mot à mot des débats, en faisant parler directement les participants.

Exemple :

Le président : Le quorum étant atteint, je déclare la séance ouverte et je


donne la parole à M. Konan qui va vous exposer le premier point inscrit
à l’ordre du jour.

M. Konan : La première question à l’ordre du jour est la suivante …


Comme vous le savez, cette question a fait l’objet de travaux
préliminaires au sein de mon ministère et je voudrais vous présenter les
résultats de ces travaux en précisant les conditions dans lesquelles ils ont
été réalisés. Etc.

La difficulté de ce type de CR est qu’il exige une grande rapidité de


prise de notes. On ne peut le rédiger qu’à partir de notes sténographiques
ou d’enregistrement au magnétophone. C’est pourquoi, il est rarement
utilisé dans l’Administration, au profit du CR analytique.

1.3.2 - Le compte rendu analytique

Dans la plupart des cas, pour toutes les réunions très fréquentes qui se
tiennent à différents échelons des services administratifs, on rédige des
CR plus brefs qui ne retiennent de la réunion que les éléments essentiels.
Ces CR sont dits « analytiques », en ce sens que tout en restant
objectifs et non interprétatifs, ils s’écartent du mot à mot du style direct,
séparent l’essentiel de l’accessoire et ne conservent des débats que ce qui
est nécessaire à leur compréhension et à celle des questions traitées et
des solutions retenues. Ils sont rédigés en style indirect. On cite les
propos des participants en les nommant, mais on ne les fait pas parler
directement.
Exemple :

« Après avoir constaté la présence de tous les participants invités, le


président déclare la séance ouverte et donne la parole à M. Koné qui fait
le point des travaux de son service sur la première question inscrite à
l’ordre du jour ».

La relation de la réunion est faite au présent de l’indicatif qui est le


temps le plus intemporel et le plus simple, celui qui conserve aux faits
rapportés toute leur actualité. Cependant, les mentions introductives,
servant à définir la réunion et à en préciser le cadre, sont présentées à un
temps du passé.

1.3.3 – Présentation des mentions spécifiques

• le titre mentionne les mots COMPTE RENDU et la nature et la


date de la réunion :

COMPTE RENDU de la réunion du 15
janvier 2003 relative à la préparation
du cycle de formation administrative des cadres techniques

• L’introduction. Sous le titre, le CR débute par une phrase


d’introduction qui reprend la nature de la réunion, la date, l’heure et le
lieu :
Le lundi 15 janvier 2003 à 9 heures, s’est tenue dans la salle de
conférence de l’École Nationale de l’Administration une réunion relative
à la préparation du cycle de formation administrative des cadres
techniques.

• La liste des participants suit cette introduction. Il doit y être


apporté, le plus grand soin par le rédacteur afin d’éviter de commettre
des erreurs de noms et de fonction, de citer comme absente une personne
présente, et vice-versa, ou de commettre des fautes de préséance dans
l'énumération des participants.

Etaient présents (ou bien : assistaient à la réunion) :


M. A… Directeur de …, Président
B… Chef du service de …, ministère de…
Mme C… Chef du service de …,
ministère de… Etc.

Etaient absents :
M. X…Conseiller pédagogique, ministère de …
Mme Y…Professeur au département de …

Etaient excusés …

• L’ordre du jour sera brièvement rappelé, après l’énoncé des


présents et absents.

Figuraient à l’ordre du jour les questions / points suivants : …


• La formule d’ouverture de la séance qui marque le début du CR
proprement dit. C’est sur cette formule que le rédacteur passe au présent
de l’indicatif.

Exemples :

M. A… qui préside la réunion déclare la séance ouverte et… (suit la


relation de la séance en style indirect).

M. A…, président, déclare la séance ouverte.

M. A…, président de séance, constate que le quorum statutaire des 2/3


des membres est atteint et déclare la séance ouverte (pour les réunions à
caractère statutaire où un quorum statutaire est exigé pour la validation
des décisions prises).
• Le texte de CR sera analytique. Il résumera brièvement chaque
intervention en signalant son auteur, dans l’ordre chronologique.
Lorsqu’une discussion est engagée entre plusieurs personnes, il est
inutile d’en reprendre tous les détails, qu’il n’est d’ailleurs pas possible
de noter dans le feu de la discussion. On résumera ces propos dans une
formule générale en reprenant l’idée principale et la conclusion. A
propos des conclusions dégagées, on signalera également si l’accord des
participants est total ou si certains (à citer) expriment des réserves.
• La formule finale. Le CR se termine par une formule qui constate
l’épuisement de l’ordre du jour et l’heure de levée de séance.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 11h 30.
• La signature du rédacteur précédée de sa qualité et
éventuellement de la date de rédaction, si celle-ci n’a pas déjà été portée
en tête de la première page.
Abidjan, le 15 janvier 2003

Le chef du service de …
Secrétaire de séance

Yao Léon
NB : Le rédacteur a intérêt à rédiger son CR le plus rapidement
possible après la réunion de façon à avoir encore en mémoire tous les
éléments propres à compléter ses notes.
LEÇON 2 : LE RAPPORT DE STAGE

I – APPROCHE GENERALE:

Après leur formation théorique dans un établissement


d’enseignement supérieur (de formation professionnelle) et leur
admissibilité au Brevet de Technicien Supérieur (B.T.S), les étudiants
doivent effectuer un stage pratique dans une entreprise pour avoir des
connaissances pratiques dans leur domaine de compétence. A cette
occasion, ils doivent rédiger un document (comme un livre) dans lequel
devrait être consigné (rapporté par écrit) l’essentiel des activités menées
notamment pendant ce séjour d’apprentissage pratique.
La rédaction de ce rapport de stage doit se faire à partir d’un
thème choisi par l’apprenant ou imposé par l’entreprise d’accueil.
Certaines dispositions indispensables sont donc à prendre pour la
réussite de cette initiative.

II – DISPOSITIONS PRATIQUES :
1 – Outils indispensables : outils de travail à rassembler :
- Ordinateur complet ;
- Plusieurs feuilles blanches, format A4 ;
- Deux (02) feuilles cartonnées (par document), dont l’une de couleur
blanche de préférence ;
- Couverture en plastique (une par document) transparent, rigide.
N.B : Ces éléments doivent être multipliés, en tenant compte du
nombre de documents à constituer.

2 – Investissement humain :
C’est le stagiaire lui-même, le maître de stage, les autres
stagiaires, les personnels de l’entreprise et éventuellement les
professeurs encadreurs disponibles (très importants) qui doivent
contribuer à la rédaction du rapport de stage.

3 – Moment de rédaction :
Le meilleur des réflexes consiste à acheter un cahier (cahier
Etudiant de 300 pages) dès l’instant où l’on est sûr de débuter le stage
très prochainement. Ce cahier devrait servir, dès l’entame du stage, à
immortaliser par écrit, chaque instant de cette aventure didactique (cet
apprentissage pratique). Autrement dit, il est bon de rédiger le rapport
de stage progressivement, au fil du stage. Cette manière de travailler
pourrait éviter au stagiaire d’être submergé par le travail vers la fin.

III – STRUCTURE DU RAPPORT DE STAGE :


1-La couverture :
La couverture est une fiche cartonnée et si possible, couverte
d’une autre, transparente, en plastique. Elle constitue la page de garde.
Sur cette couverture, il faut marquer, notamment, les informations
suivantes :
-L’indication de la République (en lettres capitales), avec la devise en
dessous, suivie du logo correspondant (en haut à l’extrême droite) ;
-Le nom de l’entreprise (l’établissement) ou le service d’accueil,
accompagné de son logo -si possible (sous le nom de la République);
-La précision de la promotion ou l’année académique (sous le nom de
l’entreprise -du service- d’accueil) ;
-Les appellations du Ministère de tutelle et de l’établissement d’origine,
successivement (en haut à l’extrême gauche);
-Le diplôme recherché, la filière ou l’option de l’étudiant concerné
(sous le nom de l’école fréquentée) ;
-Le titre du document, comme suit : RAPPORT DE STAGE (en
grandes polices et au centre de la page de garde) ;
-Le thème du Rapport (encadré joliment au centre, sous le titre du
document) ;
-Les noms du stagiaire, de son encadreur et de son tuteur (alignés de
manière distincte -claire- au bas de la page)
2 – La page de titre (pas obligatoire) :
Elle reprend textuellement la page de couverture. Mais elle n’est ni
cartonnée ni en couleur et est à l’intérieur, en seconde position.

3 – Le sommaire (sur une ou deux pages - et trois tout au plus):


Il porte le plan du Rapport, la liste des principaux titres, et les
numéros de pages correspondantes.
Exemple ( à titre indicatif) de sommaire :
DEDICACE
…………………………………………………………………………..Page 2
REMERCIEMENTS…………………………………………...………………
……Page 3
AVANT-
PROPOS…………………………………………………………………..Page
4

INTRODUCTION………………………………………………………………
…..Page 5

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE


D’ACCUEIL «nommer »
I – HISTORIQUE ET OBJECTIFS :
1- Historique :
2- Objectifs :

II- ORGANIGRAMMES :
1 – Organigramme de l’entreprise d’accueil « à nommer » :
2 – Organigramme du Service « Par exemple : de Comptabilité » :

DEUXIEME PARTIE : ETUDE DU THEME « à préciser »

I – PRESENTATION DU THEME « à préciser »:


1 - ……………………….. «À compléter »
2 - ………………………. «À compléter »

4 – La dédicace (sur une page) :


Ici, le rédacteur se donne l’occasion d’adresser des « mots
sympathiques » à l’endroit de certaines personnes (trois au plus) qui lui
sont chères.

5 – Les remerciements (sur une page):


L’usage veut que l’on remercie sur une page réservée à cet effet,
tous ceux qui ont apporté, dans la mesure du possible, une aide
quelconque à la réalisation de l’ouvrage.
6 – L’avant-propos (sur une page):
C’est un chapitre dans le Rapport. Il permet au rédacteur de situer
dans le temps et l’espace, les motivations de sa formation qui a pour
finalité ce Rapport de stage, fruit d’un séjour d’apprentissage pratique
en entreprise.

7 – L’introduction (sur une ou deux pages):


C’est un texte clair et concis par lequel débute véritablement le
Rapport de stage (soutenance). Il a pour ambition de susciter l’intérêt de
tout lecteur. Dans ce texte, le stagiaire peut expliquer brièvement les
raisons profondes du choix de son thème. Par la suite, il est bon de
mentionner exactement le thème du Rapport de stage.
L’introduction doit aussi servir à présenter l’angle sous lequel ce
thème sera traité, en précisant les grandes lignes sous la forme d’une
annonce du plan du document. Autrement dit, il faut finir l’introduction
en annonçant les grands titres que contient le Rapport de stage.
Exemple de schéma d’introduction :
-Situer le thème à étudier dans un contexte (spatio-temporel)
approprié ;
-Enoncer exactement ce thème ;
-En parler brièvement ;
-Annoncer les grandes lignes du rapport sous forme de plan.
8 – Le texte du Rapport ou Texte principal (sur plusieurs pages
relatives):
C’est le contenu détaillé du plan rédigé dans le sommaire. C’est dans
cette partie du document que des phrases déclaratives doivent être
utilisées pour rédiger, de façon plus large, le plan du rapport. Ces écrits
doivent apporter, notamment, des explications détaillées sur les activités
menées lors du stage en entreprise.

9 – Les critiques et suggestions :


Ici, le stagiaire peut formuler d’abord des critiques portant sur
l’atmosphère générale dans laquelle s’est déroulé son travail
(Critiques). Ensuite, il propose des voies de solutions aux problèmes
rencontrés au cours de ses activités en entreprise (Suggestions).
Par souci d’efficacité, ces critiques et suggestions peuvent être
regroupées par couples contrastés (Exemple : Critiques négatives /
positives).

10 – La conclusion :
C’est ici que le stagiaire doit dresser le bilan de tout ce qu’il a pu
dire d’essentiel dans le texte principal. Il doit ressortir ce que l’on en
retient. Il est également permis au rédacteur du document de se
prononcer clairement et personnellement sur le thème qu’il a exploré.
Vers la fin, il faut penser à actualiser le thème étudié (si possible, pas
obligatoire).
En définitive, il faut veiller à créer un lien logique entre
l’introduction et la conclusion du rapport de stage, tant au niveau de la
forme qu’au niveau du fond. Cela est important car il peut arriver que
certains lecteurs pressés lisent d’abord l’une et l’autre à la suite avant de
décider de poursuivre leur lecture ou de l’abandonner.
Exemple de schéma d’une conclusion :
- Faire le bilan de tout ce qui a pu être dit dans le texte principal ;
- Se prononcer clairement sur le thème exploré ;
- Actualiser si possible, le thème étudié.

11 – Les annexes :
Ce sont des documents additifs (reçus, tableaux, factures, etc.) que
l’on peut joindre comme preuves, à la fin du rapport de stage. Ces
documents annexes ne doivent pas être nombreux et ils doivent être mis
après le texte de la conclusion.

IV – REDACTION (SIMULEE) D’UN EXEMPLE DE RAPPORT


DE STAGE COMPLET :
Les stagiaires trouveront certainement sur leurs lieux de stages des
Rapports déjà rédigés par leurs prédécesseurs et déposés en souvenirs
dans l’entreprise d’accueil. Ils pourraient s’en inspirer pour rédiger les
leurs (voir modèles sur les lieux de stage ou dans les écoles d’origine).

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