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INTRODUCTION
professionnel. L’efficacité de ce cours est directement liée à des modèles que vous
pourrez utiliser comme base de départ. Il vous suffira de les retravailler pour les ajuster
précisément au profil de votre communication écrite.
Dans l’exercice des fonctions administratives qui nécessitent la rédaction des rapports,
toute personne de n’importe quelle administration publique ou privée (fonctionnaire,
enseignent, commerçant, étudiant, etc.) est souvent obligée de fournir des rapports à
ses supérieurs.
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L’expérience montre que plusieurs personnes éprouvent des difficultés à les rédiger et
o ne peut s’acquitter correctement de cette tâche que si on maîtrise les règles et les
principes qui les régissent.
Ainsi, comme l’a si bien mentionné Kika (2001), le mot « rapport » dans la vie
courante, retient plusieurs sens qu’il conviendrait de dégager rapidement avant de
proposer une définition proprement dite. Parmi ces différents sens, il y a lieu de noter :
1.3.1. La note
La note est une brève communication écrite qui ne représente qu’un intérêt
d’information sur un point particulier. Un chef de service dans une entreprise rédigera
des notes pour mettre fin aux prestations d’un agent, le rappeler à l’ordre, ou pour
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apprécier son travail. Aussi, un chef d’entreprise rédigera des notes pour transmettre
des nouvelles vers l’extérieur, soit de l’entreprise vers ses clients.
1.3.2. Le procès-verbal
Le procès-verbal est un document par lequel un agent ayant des pouvoirs à cet effet
relate ce qu’il a fait, ce qu’il a vu ou ce qu’il a entendu. C’est donc un constat écrit
avec exactitude, précision et impartialité.
Le rédacteur doit être extérieur, c'est-à-dire totalement indépendant par rapport aux
événements ou déclarations qu’il est censé enregistrer.
Il finit toujours par une conclusion générale qui synthétise l’ensemble des solutions
retenues sous forme de recommandations ou de propositions de décision à l’autorité
hiérarchique.
Les rapports peuvent être classifiés d’après différents critères dont la forme, le mode
d’exposition ou l’organisation des faits dans l’exposé, l’origine, le caractère
obligatoire ou non et l’objet.
On distingue le rapport verbal ou oral du rapport écrit qui peut être manuscrit,
dactylographié, stencilé ou imprimé sur ordinateur. 1.4.2. Du point de vue mode
d’exposition :
On parle de rapport officiel qui émane d’un organisme à caractère public tel que le
Gouvernement, et de rapport non-officiel qui provient des particuliers ou des
organismes privés.
On peut aussi distinguer de différents types de rapport. Il est cependant difficile d’en
donner une liste exhaustive, étant entendu que les sujets pouvant faire objet d’un
rapport sont multiples et diversifiés. On peut toutefois citer à titre d’exemple :
- les rapports académiques sur l’organisation des cours ; - les rapports administratifs
sur l’organisation des services étatiques ; - les rapports financiers des entreprises de
production ; - les rapports diplomatiques sur l’état des relations d’un pays avec ses
voisins, etc.
Aussi, cette partie du cours essaye-t-il de définir chacune des trois parties d’un rapport,
et d’analyser ses caractéristiques, en examinant son utilité, ses qualités, ainsi que les
défauts à éviter lors de la rédaction.
a)L’exposé ou l’introduction
« Appelé aussi l’entrée en matière, l’exposé ou l’introduction d’un rapport est une
partie du texte qui en fait connaître de manière rapide, mais précise et complète, l’objet
ou le sujet traité ». Lorsque ce dernier peut être clairement saisi de lui-même à la
simple lecture du titre, l’exposé pourrait se réduire à un simple titre porté en tête du
document. C’est généralement le cas des rapports qui traitent de la marche des
entreprises dont les activités sont bien définies et biens connues du public. Par contre,
dans le cas des rapports mémoires qui traitent des problèmes nouveaux non encore
abordés par d’autres personnes, il est important d’exposer clairement l’objet ou la
problématique de l’étude. Et suivant l’importance de cette dernière, l’exposé sera dans
l’introduction générale ou dans un chapitre préliminaire.
b) Le développement ou le corps
« C’est la partie du texte qui énonce, sous une forme claire et rigoureuse, les solutions
ou les propositions du rédacteur telles qu’elles découlent logiquement du
développement ».
1. La préface : elle présente au lecteur le rapport ou l’ouvrage, son auteur, les raisons
qui ont motivé sa rédaction. Une préface est généralement rédigée par une personne
autre que l’auteur de l’ouvrage qu’elle présente ;
2. L’avant-propos : c’est un texte préliminaire écrit par l’auteur d’un ouvrage ou d’un
document, pour présenter les circonstances dans lesquelles ce document est réalisé, et
remercier toutes les personnes qui y ont contribué d’une manière ou d’une autre ;
Tout ce qui précède vient de nous indiquer les parties essentielles d’un rapport, à
savoir : l’exposé, le développement et la conclusion. Ces parties sont obligatoires, elles
doivent donc se retrouver dans tout texte scientifique ou dans tout rapport économique.
Les éléments dits accessoires ne sont pas obligatoires. C’est la signification et le sens
même du mot accessoire. Cependant, ces éléments peuvent quelquefois être de très
grandes utilités pour donner un cachet particulier au document rédigé (cachet
scientifique, aval d’une personnalité importante, etc.). Il n’est donc pas mauvais de
faire figurer ces éléments dans un rapport, en cas de nécessité.
Selon Robert (1972), curriculum vitae en sigle CV ou C.V., sont des mots latins qui
signifient « course ou carrière de la vie », et qui désignent l’ensemble des indications
relatives à l’état civil, aux capacités, aux diplômes et aux activités passées d’une
personne.
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Cela signifie qu’aujourd’hui, même si vous êtes heureux dans votre entreprise, même
si vous n’avez aucun désir ou aucune nécessité de changer, votre CV doit à tout instant
être prêt à être exploité. Votre employeur vous convoque pour vous proposer une
mutation ? On parle de remaniement dans l’entreprise ? Une fusion est à l’horizon ?
Vous ressentez le besoin de bouger ? Votre CV va vous aider à répondre aux questions
relatives à votre avenir, celles des autres et celles que vous vous posez.
Dans la vie des entreprises, la correspondance revêt une grande importance, car elle
permet de mettre en contact les commerçants entre eux d’une part et avec leurs
fournisseurs, leurs clients et l’administration publique d’autre part.
Si l’on veut que la demande soit traitée avec un maximum d’efficacité, on se limitera à
un seul sujet par lettre. On s’efforcera de traiter le sujet avec beaucoup de précision et
de clarté sans omettre de préciser l’identification de l’expéditeur. Dans le cas d’une
réponse à une administration, on doit rappeler les références figurant sur les lettres
auxquelles on répond.
Donc, la lettre semble être celle qui exige plus d’efforts de préparation et de rédaction.
Aussi, va-t-on lui consacrer l’essentiel de la deuxième partie de ce cours en étudiant
des cas que l’on peut retrouver dans les entreprises à travers les services commerciaux,
financiers, administratifs, des relations humaines.
V. La ponctuation
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Le point est le signe le plus indispensable. Il délimite une phrase qui doit contenir une
seule idée. La virgule marque une pause à l’intérieur de la phrase. Elle s’utilise entre
les éléments d’une série, entre des expressions ou des propositions circonstancielles
d’une certaine longueur, entre deux propositions séparées par des conjonctions.
Le point-virgule marque une pause de moyenne durée à l’intérieur d’une phrase. Il unit
des phrases complètes, logiquement associées. On ne met pas de majuscule après un
point-virgule.
Les points de suspension vont par trois. Ils indiquent qu’une phrase est inachevée. Ils
n’ont pas de raison d’être dans un courrier commercial qui doit être précis. Ils sont
inutiles après etc.
Le trait d’union est, comme son nom l’indique, un signe d’unité. Il s’utilise dans les
mots composés (ex : compte-chèques, laissez-passer). Il s’utilise dans les expressions
interrogatives : « qu’y a-t-il ? » et entre même et le pronom auquel il se rapporte : moi-
même, vous-même, etc. Quand un impératif est suivi d’un pronom qui en dépend, on
les relie par un trait d’union : Dites-le-lui. Mais on ne met pas de trait d’union si le
pronom dépend d’un autre verbe « veuillez lui remettre ce chèque ».
Le tiret : il est plus long, quant à la typographie, que le trait d’union. Il indique une
rupture dans la pensée ou un détail que l’on veut souligner tout en l’insérant dans une
phrase. Lorsque les mots entre tirets terminent une phrase ou une sous phrase (deux
points), le second tiret disparaît.
Les parenthèses s’emploient surtout pour intercaler dans un texte des indications
accessoires. Le lecteur aura donc tendance à survoler ce qui est entre parenthèses. Il est
donc prudent, si l’on veut inclure des informations importantes, de ne pas les placer
entre parenthèses et de faire, dans ce cas, une phrase distincte.
Les guillemets s’emploient pour rapporter les paroles de quelqu’un. Si le passage entre
guillemets demande après lui un signe de ponctuation (point d’interrogation,
d’exclamation, point, deux points), celui-ci se place avant le second guillemet ; si le
passage entre guillemets ne demande pas de signe de ponctuation, la ponctuation se
place après le second guillemet
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CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE