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Avant-propos
Ces notes de cours, conçues conformément aux normes, de la rédaction et
communication commerciale et administrative se veulent être un outil
indispensable à l’Enseignement-Apprentissage et, aussi, à la pratique de la
correspondance commerciale et administrative.

Ce support didactique, pour être explicite et compréhensible, contient deux


parties et plus dix chapitres et exercices tenant lieu de travaux pratique. Ces
derniers sont fonctions de la charge horaire qui nous est impartie.

Aussi, reviendraient-ils aux étudiants de ne fournir aucun effort de lire les cours
et surtout de s’entraîner en reprenant les applications traitées dans ce cours et
dans d’autres manuels de la rédaction et correspondance commerciale et
administrative.

Toutefois, nombreux de certains aspects administratif, commerciaux juridiques


et fiscaux sont beaucoup plus développés dans les cours de la rédaction et
correspondance. Nous en avons évoqués ici à titre d’information.

Nous attendons donc de nos lecteurs des observations judicieuses en vue


d’améliorer et d’enrichir le présent support.

Jean-Claude TAMBU NGETUWA

Assistant
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O. INTRODUCTION

La conception de cours de la rédaction et correspondance est faite de façon à former les


apprenants en suivant le profil de comptable, chef comptable, reviseur comptable, d’une part,
d’autre part les fonctionnaires et tout autre agents de l’administration des affaires et de
communications tant privée que public

En outre, tout étudiant inscrit à l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) est, d’abord, formé
comme enseignant ou formateur dans ses spécialités.

Dans ces optiques, aucun étudiant de G2 SCA ne peut s’acquitter convenablement et avec
efficience de sa (ses taches) tache future (s) que s’il n’éprouve pas de difficultés en rédaction
et correspondance, difficultés relatives, notamment :

 A l’identification et la distinction des documents à tenir lors de l’exercice de sa


fonction ;
 A l’utilisation correct et très rationnelle des ceux dernier.

Les raisons évoquées ci-haut justifient la pertinence de ce cours de la rédaction et


communication commerciale et administrative à ce niveau.

0.2. Objectifs
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0.2.1. Objectif général

Le cours divisé en deux partie vise à faire comprendre, avec des exemples concrets, et à
familiariser, l’apprenant, futur gestionnaire et ou enseignant et administrateur ou administré à
la tenue convenable des documents commerciaux et administratives et des pratique qui
caractérisent le curtius de commerce ou des affaires et d’un côté et de l’administration d’autre
coté ; du respect de norme et de langage.

0.2.2. Objectifs spécifiques

En vue de permettre au futur enseignant ou formateur et aux commerçant, Chef comptable, les
fonctionnaires et agents de l’administration etc., de bien exercé, tout apprenant, à l’issue de ce
cours, doit être capable de :

 Connaitre l’organigramme et les relations existant entre les différents services de


l’entreprises ;
 Maitriser la rédaction et les caractéristiques des différents types de correspondance ;
 Organiser un traitement efficace des courriers ;
 Distinguer et bien manier les différentes correspondances quel que soit l’optique que
l’étudiant choisira

03. Maitrise de cours

En vue de bien maitriser ce cours, chaque apprenant ne doit fournir aucun effort de :

 Participer aux Enseignements-Apprentissages et aux travaux pratiques ;


 Lire ses notes et d’autres documents y relatifs.

Ainsi, pour l’évaluation, la moitié des côtes est réservée aux TP et le reste à l’examen final.

En ce qui concerne les TP, pour ne pas manquer de côtes à la fin de l’année, tout étudiant doit
présenter trois travaux pratiques et deux interrogations, en raison de quatre points par
évaluation.

0.4. Plan du cours

Pour arriver à ces fins, voici le plan

Première partie : rédaction et communication administrative

Deuxième partie : rédaction et communication commerciale.


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INTRODUCTION GENERALE

Dans l’exercice de ses fonctions administrative, et commerciale, tout agent de n’importe


quelle administration est souvent amené à fournir des rapports à ses supérieur, à entretenir
diverses relations et à garantir ses affaires épistolaire avec différents partenaires, clients,
fournisseur, administration, représentant du personnel ect.

Il peut s’acquitter correctement de ces taches que s’il a une bonne connaissance rédactionnelle
en administration et dans les affaires, il doit savoir ou trouver l’information, comment la
formuler, la traduire, la gérer, ou la traiter et la diffuser correctement.
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L’administration, c’est l’ensemble des organes chargés d’assurer le bon fonctionnement d’un
Etat, d’une collectivité territoriale ou d’un service public. Si au XIXéme siècle, elle
fonctionnait sans prendre en compte les besoins de la population, et sans réparer les
dommages qu’elle causait, en imposant sa souveraineté. aujourd’hui, l’idée d’administration a
beaucoup évolué. Son rôle est maintenant celui de satisfaire l’intérêtGeneral. Pour atteindre
une plus grande efficacité, et pour transmettre des messages au nom de l’intérêtgénéral, dans
l’administration et dans les affaires la communication est écrite.Ce qu’il Ya de caractéristique
pour la rédaction, correspondance commerciale et administrative, c’est qu’elles bénéficient
d’un style et d’une langage spécifiques qui découlent de leurs rôle.

La puissance publique affirme à travers ses engagements à les respecter scrupuleusement.


C’est pourquoi, les écrits administratifs sont soumis à certaines normes du point de vue de la
présentation, du contenu du message, qui doit avoir une forme et du style de rédaction, de
plus, ils doivent être rédigés dans un français correct adapté au public adressé. En ce qui
concerne le contenu, le texte doit expliquer les décisions et résolutions liés dans un domaine
approprié, parfois les reformuler, pour les rendre plus accessibles, convaincre de leur
caractère obligatoire plutôt que de contraindre et concilier en cas de conflit. La rédaction et la
communication est un exercice difficile eu égard aux nombreux principes et règle qui la
régissent. Elle est aussi un exercice périlleux dans la mesure où elle confère à son auteur un
pouvoir d’emprunt en mêmetemps qu’elle peut le mettre en situation difficile vis- a vis de ses
supérieurs ou des tiers s’il n’en maitre pas les règles. C’est pourquoi, il est souhaitable que
tout étudiant en rédaction, correspondance commerciale et administrative informé et formé en
la matière

.Le présent cours est divisé en deux parties à savoir : la première est axée à la rédaction et
communication commerciale et ses contours tandisque la deuxième tournera autour de la
rédaction et communication administrative et ses contours.

Premier partie : rédaction et correspondance administrative

Plan :

- les règles général de la communication écrite,-le style administrative,-formule et conseil


généraux,- la lettre administrative,-les règles de la ponctuation,- l’emploi de la majuscule,-la
note,-le bordereau,-lecompte- rendu, le rapport,- le procès-verbal

Objectif spécifique : à la fin de cette premier partie du cours, l’étudiant qui l’aura bien suivie
sera capable de :

¬ Définir la lettre administrative et indiquer clairement ses parties et son importance ;


¬ Distinguer et utiliser aisément les lettres administratives
¬ ; Maitriser le style administratif.
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Chapitre I. LES REGLES GENERALES DE LA COMMUNICATION ECRITE

1.1 Préambule

Lorsque vous écrivez, veillez à :

Ne pas multiplier les objets.

Faire un plan : le plan aide à choisir et à hiérarchiser les informations. Pour le lecteur, le plan
aide à comprendre rapidement la démarche et la logique du texte. L'introduction rappelle
l'objet de la correspondance. Le développement expose les arguments ou la réglementation.
La conclusion fait apparaître la décision prise ou la solution adoptée ;

Tenir compte du destinataire : qui n'a pas forcément connaissance de l'affaire ;

Reformuler sa demande : dans le cas d'une, réponse. Replacer les choses dans leur contexte ;

 Hiérarchiser les informations : Il y a toujours une hiérarchie des informations: ordre


chronologique, du particulier au général, des faits aux opinions, des observations au
diagnostic, de l'essentiel au détail.
 Choisir les arguments : Quand vous écrivez pour convaincre ou pour ordonner,
commencez par lister les arguments que vous allez développer. C'est un bon moyen de
ne pas en oublier, de pouvoir les situer dans la hiérarchie du plan, pour vous
apercevoir que certains d'entre eux sont hors sujet ou peu valides.
 Choisir ses mots : En fonction de votre public, vous choisirez les mots qui font a
priori partie de son langage. Vous éviterez, en général les termes techniques.
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 Respecter les règles de lisibilité : c'est-à-dire :- bannir le jargon de spécialiste et les


mots savants ; - donner la signification d'un sigle dès la première utilisation ;- faire des
phrases courtes et développer une idée par phrase ;- alléger les phrases en réduisant le
nombre des subordonnées ;- veiller à l'équilibre des paragraphes ;- si la
correspondance comporte plusieurs pages, veiller à le faire apparaître clairement
(pagination) ;
 Choisir le ton juste : Dans la plupart des écrits professionnels, vous devez éviter le
ton affectif. Il vous faudra à l'inverse éviter le ton péremptoire. Vous pourrez inclure
dans vos phrases des incidentes, utiliser le conditionnel, des adverbes ou la forme
interrogative.
 Aller à l'essentiel : N'oubliez pas que dans un écrit professionnel, l'objectif visé est
l'efficacité qui exige que l'on aille rapidement à l'essentiel.
 Citer les faits : Citez toujours les faits tels que vous les avez observés ou qu'ils vous
ont été rapportés. Donnez des chiffres, des dates, des statistiques chaque fois que
possible.
 Utiliser des formules positives : A la relecture, efforcez-vous de retraduire vos
formulations négatives en formulations positives. Ne dites pas: notre établissement n'a
eu que 20 % d'échecs au bac, mais dites: notre établissement a eu 80 % de réussite au
bac.
 Limiter la redondance : La répétition' des informations peut parfois être utile et
délibérée. La plupart du temps, elle est involontaire et dénote un manque de rigueur.
En vous relisant, supprimez les répétitions ou les redondances.

I .2 : LA SPECIFICITE DU STYLE ADMINISTRATIF

Le caractère officiel de l'écrit impose un certain nombre de règles.

¬ La courtoisie : doit toujours exister dans les rapports administrateurs-administrés


(éviter tout jugement de valeur).
¬ L'objectivité : les réactions personnelles de la part du fonctionnaire n'ont aucune place
dans les documents officiels.
¬ Clarté : l'Administration ayant pour rôle de préparer ou de prendre des décisions, il
faut que l'action soit exprimée avec clarté pour être comprise de son destinataire.
¬ La logique démonstrative : l'écrit doit être construit comme une démonstration.
Introduction: rappel du courrier précédent ou de l'affaire concernée, Corps de la
lettre : explication, argumentation, Conclusion : décision, solution ou proposition
énoncée clairement.
¬ La responsabilité : le rédacteur écrit au nom de l'autorité publique qui emploie le je,
marque de la responsabilité assumée.
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Chapitre 2. LE VOCABULAIRE ADMINISTRATIF

1. Formules introductives :- j'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre ;- j'ai


l'honneur de vous faire connaître que ;- j'ai été saisi de ;- j'ai été tenu informé de ;-
vous m'avez signalé que.

2. Formules d'exposition (termes précis) :

- ajouter - confirmer - considérer - constater - estimer - noter - observer - préciser


- rappeler - signaler - souligner Ces verbes sont souvent précédés de : je me permets de, je
crois devoir, je ne peux que...

3. Formules d'exposition (termes plus souples) :

- prendre note - se trouver appelé à - il est entendu que - ne pas douter que - ne pas
ignorer que - ne pas manquer de

4. Termes généraux :

- aborder un point - aboutir à une solution - abroger une loi - accéder à un poste - accepter
une solution - accorder une autorisation - ajourner une réunion - allouer une indemnité -
annuler une réunion - apprécier le bien-fondé de - appuyer une requête - assurer la diffusion
- attacher du prix à - confirmer les termes de - constater un fait - décider que - délivre,
une copie - différer la mise en application

5. Formules pour introduire des paragraphes successifs :

- d'une part ..., d'autre part- en premier lieu ..., en second lieu - non seulement …, mais - tout
d'abord... ensuite... enfin - par ailleurs.

6. Expressions qui permettent la transition d’une idée à l’autre, d’un paragraphe ou


d’une prescription :

A titre principal … A titre exceptionnel… A titre secondaire…,A titre d’information

Ex : je vous signale, a titre accessoire, que …

Mot outils qui exprime restrictions et réserves

Cependant…; mais ….. ; Toutefois…..

Expressions apportant une précision d’ordre temporel

Dés maintenant….. d’ores et déjà….. sans délai…… sans tarder…..

La conclusion est en général amenée par des expressions du type : aussi….. Dans ces
conditions,…. En conséquence,…. Suivies de formules différentes selon les cas.
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Il faut notes que l’emploi des différentes formules est directement liée à la position
hiérarchique du rédacteur :

Ainsi d’une manière générale dans une correspondance fonctionnelle on privilégiera l’emploi
du conditionnel : ex : « je souhaiterais vivement que… » (lettre à élu) car la position statutaire
de permet pas de d’exiger ;

Le subordonné s’adressera à un supérieur de la même manière.

En revanche le supérieur pourra (et souhaitera souvent) utiliser le présent de l’indicatif : « je


vous demande de vouloir bien veiller à la bonne exécution de cette directive… »

7. Formules de conclusion (locutions impersonnelles) :

- il convient de - il vous appartient de - il y a lieu de - il est nécessaire, souhaitable,


opportun de - il importe de.

Ex : il ya donc lieu de faire exécuter immédiatement la disposition prévue ; il est


indispensable que vous interveniez efficacement ; il sera opportun que vous sollicitiez….

8. Formules de conclusion (locutions impératives) :- décider que - demander que -


convier à - engager à - inviter à - prier de

9. Formules de conclusion insistantes :

- attacher du prix à - prier de veiller à l'application - je vous serais obligé de

10. Autre locutions :

Je vous enjoins…,je vous convie… ;je vous prie… ;je vous invite… ; je vous engage… ; je
veillerai à… ; j’attacherai de l’intérêt à … ;je vous saurai(s) gré… ;je vous serai (s)
reconnaissant de…

11. Quelques fautes à ne pas commettre:

Expressions incorrectes: expressions correctes

De parpar

Par lettre susvisée par lettre visée. Rappelée référence

Je vous annonce j’ai l’honneur de vous rendre compte

Nous avons convenu de nous revoir nous sommes convenus de nous revoir

Par contre en revanche

Dans le but de afin de

Rapport àà propos de

Baser sur fonder sur

Contacter quelqu’un prendre contacte avec quelqu’un

Solutionner un problème résoudre un problème


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Je vous serai gré je vous saurais gré

Demander à ce que demander que

Informer de ce que informer que

12. La phrase

a) Notion Une impératif : que tous les textes fassent clairement apparaitre des phrases bien
construites allant d’une majuscule à un point.

Les qualités principales du style sont la simplicité et la clarté.Il vaut mieux, en général, faire
deux phrases d’une proposition phrase de deux propositions.

Attention au participe (passé ou présent) en début de phrase

Le participe en début de phrase impose le respect du sujet de la proposition.

Exemple fautif : restant à votreentière disposition, veillez agréer, Madame mes sincères
salutations. Phrase correcte : Restant à votre entière disposition, je vous prie d’agréer…
(Restant n’a pas le même sujet que « veillez »

Attention à l’expression « ci- joint »

Noter la règleparticulière d’accord : l’expression« ci-joint » s’accorde avec le nom auquel elle
se rapport quand elle est placée après ce nom.

Exemple : dont vous trouverez la copie ci-jointe (adjectif, donc accord)

Elle est invariable lorsqu’elle est placée avant ce nom .

Exemple : je vous prie de trouver ci-joint la copie de la lettre (adverbe, donc invariable).
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Chapitre 3. LA LETTRE ADMINISTRATIVE

Notion : La lettre en forme administrative est utilisée lors d'échanges de correspondance entre
des structures administratives, de même qu'elle est utilisée à destination de toute personne
appartenant à l'Administration. Elle comporte les éléments suivants: le timbre figure dans
l'angle supérieur gauche du document. Il a pour objet d'identifier l'administration dont émane
le document. Exemple: Académie d'Orléans-Tours Rectorat Division du Personnel 21, rue
Saint-Etienne 45043 ORLEANS CEDEX Tél : 38.79.38.79

Le lieu d'origine et la date figurent dans l'angle supérieur droit Exemple: Orléans, le 12
octobre 1993 la suscription figure sous le lieu et la date Exemple: l'Inspecteur d'Académie
(émetteur) Directeur des Services Départementaux de l'Education Nationale du CHER à
Monsieur le Principal du collège Anatole France (destinataire) 18000 BOURGES N.B. : La
lettre en forme administrative n'est jamais adressée directement à un fonctionnaire
subordonné, mais à l'autorité responsable. Une lettre en forme administrative fait apparaître
la marque de la voie hiérarchique. Exemple : Monsieur le Principal du Collège A. France à
ORLEANS à Monsieur le Recteur de l’Académie d'ORLEANS- TOURS S/c de Monsieur
l'Inspecteur d’académie Directeur des Services Départementaux de l'Education Nationale du
LOIRET. "Affaire suivie par ..." Cette mention permet au correspondant de connaître son
inter- locuteur. Elle figure sous le timbre, ainsi que le numéro de poste et le numéro
d'enregistrement. Exemple: DOVS n° 282/94

L’objet figure à gauche. C'est la mention très succincte de la question traitée. Exemple:
Réunion de préparation de la rentrée 1994 Rappel: une lettre ne traite que d'un objet. La
référence se place sous l'objet. C'est un rappel des documents antérieurs auxquels se reporte le
rédacteur. Exemple: Votre lettre ART n 0 16 du 15 septembre 1993 Rappel: ne pas
multiplier les références. Les pièces jointes : leur nombre est porté au bas de la première page
du texte à gauche. Joindre en annexe les documents auxquels on se réfère si ce sont des textes
anciens ou peu diffusés; s'il s'agit de textes du RLR, indiquer leur référence B.O. (N° et date).
la signature : Soit le détenteur de l'autorité signe, soit il s'agit d'un autre signataire. Dans ce
dernier cas, plusieurs cas de figure se présentent : - la signature par délégation: cette mention
ne peut être utilisée que lorsque le signataire possède bien ce pouvoir et uniquement dans les
domaines prévus par un arrêté. La délégation peut être donnée pour une durée déterminée ou
permanente. La signature est précédée et suivie des indications de titre et de patronyme de
l'intéressé. Exemple : Pour le Recteur et par délégation Le Secrétaire Général de l:4cadémie
Monsieur X

N.B. : Le titre ne doit pas apparaître s'il est déjà mentionné dans la suscription. - la signature
par autorisation est le pouvoir donné à une personne de signer une catégorie de pièces (lettres,
bordereaux ...) relevant de son service. Exemple : Pour le Recteur et par autorisation Le Chef
de la Division du Personnel Monsieur Y - la signature pour ordre est usitée par le
fonctionnaire qui signe à la place de son chef direct, momentanément empêché ou absent. La
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lettre en forme personnelle est destinée à une personne n'appartenant pas à l'Administration.
Elle peut également être employée entre deux services si on veut insister sur le caractère
personnalisé et courtois de la correspondance. Comme dans la lettre en forme administrative,
sont mentionnés : le timbre le lieu d'origine, la date et le numéro d'enregistrement.
Cependant, elle ne présente ni objet, ni références. Elle débute par une formule d'appel:
Monsieur, Madame, Mademoiselle, et se termine par une formule de politesse: Veuillez
agréer, Monsieur, Madame, Mademoiselle, l'expression de ma considération distinguée...

I.2 LES DIFFERENTS TYPES DE LETTRE

Il existe trois types de lettres : personnelle, professionnelle et administratif.Nous allons


particulièrement nous intéresser à la lettre professionnelle ; la lettre type ; la lettre circulaire ;
et la lettre administrative.Ces trois types de lettre diffèrent par les personnes qu’elles mettent
en communication et par des règles de présentation dont voici le schéma :

3.1.1 La lettre professionnelle : Elle est dactylographiée sur du papier à en- tête ou figurent
les mentions relative à l’expéditeur.Elle comporte :

 Le nom et l’adresse du destinataire,-Fréquemment,- les références qui identifient le


courrier reçu et envoyé,

L’objet qui rappelle en quelque mots l’événement à l’origine du courrier,- Le rédacteur et


signataire peuvent être différents,

Si des documents accompagnent la lettre, on inscrit la mention « Pièces jointes », ou « P.J »

Dans les établissements sanitaires et sociaux, on trouve deux types de présentation :


 Soit la présentation normalisée selon la norme NFZ 11001, format A4,
 Soit une présentation plus ou moins éloignée de la norme et propre à chaque
établissement ou service.

3.1.2 La lettre faisant partie du courrier standardisé

Celui-ci est prévu pour être transmis tel quel ou avec des variantes à plusieurs destinataires.
On a fréquemment recours au courrier standardisé dans les établissements et services
sanitaires et sociaux. En effet, les lettres émises sontsouvent répétitives.

Exemple : confirmation d’une prise de rendez- vous.

3.1.3 La lettre type

Elle est un document pouvantêtre utilisé pour plusieurs personnes avec cependant des
renseignements propre à chaque correspondant. C’est un courrier répétitif, établi à l’avance,
qui sera envoyé au fur et à mesure des besoins. Il est expédié à une personne physique, une
association, un établissement. Il est adressé à une personne physique ou morale. On utilise la
lettre type chaque fois que l’on est appelé à adresser un courrier ayant un même objet à
différentes personnes.

La lettre type comprend des textes fixes valables dans toutes les situations du même genre,
mais aussi des renseignements variables spécifiques à chaque cas et insérés suivant les
besoins. Ainsi, on peut trouver des lettres à choix multiples ou lettres avec des variables à
renseigner.On distingue deux techniques de production pour cette lettre :
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 Technique manuelle : c’est-à- dire que la lettre est dactylographiée, puis reproduite
par photocopie ou impression. Les zones à compléter (zone de repiquage)
correspondent à des blancs ou au pointillé. Les renseignements variables sont
complétés à la main ou éventuellement à la machine ;
 Technique informatique : la lettre est établie à l’aide d’un logiciel de traitement de
texte, puis mémorisée. Ces canevas sontrappelés selon les besoins, puis complété par
frappe directe au clavier, ou introduction automatique de variable à partir d’un fichier,
technique du publipostage ou mailing.

3.1.4 La lettre circulaire : cette lettre a pour but de communiquer une même information à
un grand nombre de personnes. On rédige donc un seul texte anonyme que l’on complète avec
les coordonnées de chaque destinataire.Contrairement à la lettre type aucun blanc n’apparait
dans le texte, seuls sont repiqués, au moment de l’envoi, le nom et l’adresse du destinataire, la
signature, parfois la date, les références et le lettre de civilité ou formule d’appel. Elle peut
être envoyée par courrier, distribuée ou mise à disposition des usagers dans un service.Deux
cas peuvent se présenter :

 Soit la lettre est nominative : chacune des lettres est complétée avec les coordonnées
du destinataire. Ces indications pourront être portées à la main ou obtenues avec un
logiciel de traitement de texte en utilisant la technique du publipostage ;
 Soit la lettre est impersonnelle : chaque destinataire reçoit la lettre sans aucune
mention particulière. Le titre de civilité sera « Madame, Monsieur, »

3.1.5 La lettre administrative :

la lettre administrative en forme personnelle diffère peu de la lettre professionnelle. En


revanche, la lettre en forme administrative ne comporte pas de titre de civilité ni de forme de
politesse.Le style est direct avec l’emploi du « je ».La transmission se fait par voie
hiérarchique avec la mention s/c (sous couvert de)

 La lettre personnelle : elle est manuscrite ou dactylographiée, elle comporte le nom,


l’adresse du signataire, le lieu, la date et éventuellement l’objet. Les verbes sont
conjugués à la première personne du singulier.
 La circulaire : c’est un document d’information interne,le plus souvent : à une
catégorie professionnelle, à un établissement. C’est également un document qui
s’adresse à un grand nombre de personnes dont on ne peut connaitre les coordonnées
(exemple : information relative à la campagne anti- tabac …).

Le texte est reproduit dans son intégralité en autant d’exemplaires que nécessaire puis
distribué, mis à disposition ou envoyé. La circulaire ne comporte aucun renseignement propre
au destinataire.

 Le bordereau : Ce document est destiné à l'acheminement des pièces d'un service


administratif à un autre, chaque fois que cette transmission n'implique pas de
commentaires qui justifieraient la rédaction d'une lettre d’accompagnement.

Présentation du document :- les mentions habituelles de la correspondance administrative


figurent sur ce document (timbre, lieu d'origine et date, suscription, objet, référence, affaire
suivie par ... et ; numéro d'enregistrement),- un texte scindé en 3 colonnes :;- une colonne
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pour l'indication du nombre de pièces ;- une colonne pour la désignation des pièces (qui doit
être suffisamment détaillée) ;- une colonne pour les observations.

Le recours au bordereau est surtout utile : - lorsque la transmission comporte plusieurs pièces,
le double du bordereau permet au service expéditeur de conserver une trace des documents
transmis,- dans le cas d'un envoi conjoint, d'éviter les confusions en regroupant les documents
ayant trait au même objet,- lorsque la pièce transmise est un original, le double du bordereau
permet de situer rapidement le détenteur de la pièce en question.

Dans la colonne "observations", les mentions suivantes peuvent être portées: - copie à ... :
indiquant la liste des destinataires

- pour attribution : dans ce cas, l'expéditeur se dessaisit définitivement des pièces et le


destinataire doit statuer sur l'affaire. Eventuellement peut figurer la mention: en vous priant de
bien vouloir me tenir informé de votre décision ou de la suite donnée à cette affaire.

- pour information : le destinataire n'a pas à intervenir, mais peut conserver pour son
information les pièces qui lui sont transmises

- à toutes fins utiles: le destinataire est libre de donner suite ou non à l'affaire

- en communication: dans ce cas, le destinataire doit renvoyer le document à l'expéditeur


après en avoir pris connaissance

- pour suite à donner: le destinataire est obligé de donner une suite, mais ne rend pas compte

- pour .avis: le destinataire doit donner un avis motivé sur l'affaire qui lui est soumise

- pour signature ou pour visa : transmission à une autorité hiérarchique qui devra signer le
document ou y apposer son visa

- pour éléments de réponse: le destinataire devra fournir sous forme de note ou de lettre les
informations nécessaires au service expéditeur afin de lui permettre de rédiger la réponse à
une question posée.

- pour éléments de réponse: le destinataire devra fournir sous forme de note ou de lettre les
informations nécessaires au service expéditeur afin de lui permettre de rédiger la réponse à
une question posée.

3.1.6 La note administrative: C'est un document administratif d'ordre interne c'est-à-dire qui
circule à l'intérieur d'une même unité administrative et qui traite d'une affaire courante.

Elle est destinée:

- à un supérieur hiérarchique ou à un autre service, soit pour résumer des dossiers ou des
documents, soit pour faire le point sur une question à expliciter.

- à un subordonné pour donner des indications sur un travail à réaliser.La note a pour but de
clarifier une question ou de provoquer des instructions.Dans la mesure où elle est destinée à
l'information, la note doit être brève et concise: son but est de faire gagner du temps au
lecteur; elle doit résumer de façon synthétique l'ensemble de la question; logique: elle doit
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situer le problème, exposer clairement les arguments ou les faits, les discuter et conclure en
proposant des solutions aux problèmes évoqués.

3.1.6.1 Présentation du document

La note obéit aux règles communes aux autres documents administratifs. Les mentions
habituelles figurent (timbre, objet, référence), seul le libellé de la suscription change. Il
comporte le mot NOTE suivi du destinataire qualifié par son titre. Formule de présentation:
Note à l'attention de ...

3.1.6.2 Les différents types de notes :

- la note de service est couramment utilisée. Son but est d'informer tout ou partie du personnel
d'une disposition officielle concernant l'organisation du service. - la note explicative reprend
un sujet déjà traité et y ajoute des explications. Elle sert à donner au destinataire des
précisions qui lui permettront d'agir. - la note impérative, plus directe et plus sèche que la
note explicative, constate des erreurs ou des manquements. - la note de synthèse consiste à
rédiger un document clair, précis et cohérent à partir d'informations diverses, provenant de
sources différentes, voire contradictoires. Les décisions sont souvent prises à partir de notes
de synthèse.

3.1.7 LE COMPTE RENDU : Le compte rendu décrit des faits écoulés. C'est un document
qui restitue tout ou partie du contenu d'une réunion ou d'une activité. Le compte rendu est à la
fois la mémoire individuelle et la mémoire du groupe. En cas de nécessité, on peut s'y référer
pour vérifier ce qui s'est passé.Le compte rendu exhaustif consiste en une retransmission
intégrale du contenu d'une réunion ou d'un débat. Ce peut être par exemple la retransmission
intégrale d’une conférence ou d'un discours.Le compte rendu sélectif, ou relevé de
conclusions, note les décisions prises et rend compte des informations les plus importantes à
retenir. Cette sélection se fait en fonction d'un objectif et des besoins du destinataire.

Quel plan adopter?

1. le plan chronologique : rend compte des événements dans l'ordre exact où ils se sont
déroulés.

2. le plan thématique : est le plus utile pour rendre compte d'une réunion. En effet, quand
une réunion a un thème précis, il est inutile de rapporter les digressions et les répétitions
difficilement évitables dans une discussion.Le rédacteur doit s'imposer un maximum
d'objectivité, même s'il opère des sélections.

3.1.8 LE RAPPORT : C'est une des manières dont on rend compte à une autorité responsable
d'une question importante en lui proposant des solutions. C'est un document qui sert, à partir
de l'étude d'un problème ou de l'analyse d'une situation, à proposer une action. Il se
différencie de la note qui expose toujours brièvement des affaires courantes comme du
compte-rendu et du procès-verbal qui se bornent à décrire ce qui s'est passé.

Le rapport s'appuie sur des faits, événements ou actions décrits pour dégager certaines
informations qui permettront au rédacteur de donner un avis motivé et de conseiller une
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action. Le rapport requiert des qualités de synthèse, de précision et de clarté comparables à


celles de la note ou du compte-rendu. Présentation du document.

On retrouve les mentions habituelles des autres documents administratifs : timbre, date et lieu,
objet, référence. Il arrive parfois que l'on trouve l'objet du rapport incorporé dans le titre.
Exemple : Rapport à l'attention de Monsieur le Recteur sur la préparation de la rentrée
scolaire. Schéma Le rapport est structuré et présente un plan logique avec une introduction,
un développement et une conclusion : - l'introduction pourra comporter la référence aux faits
ou aux instructions qui sont à l'origine du document. Un véritable exposé peut être nécessaire
pour bien faire connaître l'objet du rapport. Néanmoins, l'introduction doit être la plus concise
possible, - le développement, dont le nombre de parties sera adapté à chaque cas particulier,
pourra indiquer les conséquences de ces faits et examiner diverses solutions possibles, - la
conclusion exposera éventuellement des propositions de décision. Le rapport se termine
souvent par une formule d'usage appelant la décision du destinataire. Exemple: si ces
propositions recueillent votre agrément, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me
renvoyer le présent rapport revêtu de votre approbation. Différents types de rapports -
d'activité - d'opportunité - d'évaluation pédagogique, d'inspection, de jury…

Les qualités requises Le rapport doit reposer sur des faits précis, des idées rationnelles et
proposer des solutions recevables. Le rédacteur relatant des faits ou des idées doit d'abord
s'efforcer de produire un document objectif: en ne se fondant que sur des données vérifiées et
tenues pour exactes (on n'affirme rien qu'on ne puisse justifier), complet: en n'omettant aucun
aspect de la question traitée, et synthétique: en examinant les différentes données de la
question pour les présenter sous la forme d'un ensemble cohérent. Le rapporteur doit toujours
viser à l'efficacité, c'est-à-dire rédiger un document utile au destinataire. Dans la mesure du
possible, il répondra aux questions: qui? Quoi? Où? Quand? Comment?

Pour aboutir à des propositions nettes et claires. Même si le rapport implique généralement
une prise de position de la part du rédacteur, le destinataire doit pouvoir, à sa lecture, se
prononcer sans difficultés sur une des solutions proposées.

3.1.9 LE PROCES-VERBAL : Le procès-verbal enregistre le passé. Concis et précis, le


procès-verbal ne comporte ni jugement ni point de vue de son rédacteur. Il enregistre un fait,
un événement dont la trace doit être conservée dans l'intérêt d'une communauté. Le procès-
verbal de réunion, établi par un (ou des) participant(s), permet de garder une trace de ce qui
s'est dit. Il pourra servir de référence en cas de litige ultérieur. Il doit comporter un certain
nombre 4:éléments comme: nom, date, lieu de réunion, nom de la collectivité qui s'est réunie,
nom et qualité des participants, ordre du jour... Pour être valide, le procès-verbal doit être
approuvé par les participants. Le procès-verbal de constatation fait la description d'un fait ou
d'un événement qui pourrait être ultérieurement contesté. C'est sur la base de procès-verbaux
de constatation que des actions en justice peuvent être intentées. Documents officiels, les
procès-verbaux doivent être archivés chronologiquement par catégorie dans un dossier réservé
à cet effet.

Chapitre IV. LA PONCTUATION

La ponctuation dans la communication écrite joue un rôle primordial. En effet, elle permet de
structurer l'exposé grammaticalement et de comprendre le sens de la phrase. L'absence de
signes de ponctuation dans un texte rend celui-ci incompréhensible. Les règles de la
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ponctuation doivent être scrupuleusement respectées comme celles de l'orthographe. Les


signes de ponctuation :

1. Le point (.)

Il marque la fin d'une phrase, c'est-à-dire l'achèvement du développement d'une idée. Il


commande également une pause importante. Il se place aussi après un mot en abrégé.

2. Le point-virgule (;)

Il sépare et relie les parties d'une "phrase composée", à la suite d'une proposition ayant un
sens complet, mais ayant aussi 'ln rapport avec la suivante qui introduit par exemple un fait
nouveau. Le point et le point-virgule équivalent à des stops.

3. La virgule (,)

Elle sépare des éléments semblables (énumérations) ou dissemblables (termes en apposition,


propositions incises). Elle s'utilise également devant les conjonctions de coordination car,
mais, donc, or... * Elle ne figure pas en général devant "et" et "ou".

4. Les deux points (:)

Ils annoncent une explication, une énumération et soulignent un rapport souvent de cause ou
de conséquence. Ils s'emploient parfois pour introduire un discours direct, une citation. Ils
sont alors suivis de guillemets.

5. Le point d'interrogation (?)

Il termine, comme son nom l'indique, les phrases ou les parties de phrases dans lesquelles se
trouve une interrogation. * Attention, l'Administration ignore dans la correspondance les
points d'interrogation (principe de la neutralité). Elle est, en effet, censée répondre aux
questions et n'avoir pas à les poser. Lorsqu'ils interrogent, les documents administratifs le font
indirectement en utilisant des périphrases telles que: "la question se pose de savoir si...". Le
point d'exclamation (!)

Il termine les phrases exclamatives et les interjections.

Les points de suspension (...) Par trois, ils marquent que le message est inachevé ou
interrompu, que la phrase pourrait se poursuivre. * On ne peut employer "etc points de
suspension". Il faut choisir l'un ou l'autre.

6. Les parenthèses ( )

Elles .isolent une explication ou une réflexion, une référence, une digression du texte --
principal. Les tirets Ils sont utilisés de préférence aux parenthèses - en marquant une
séparation moins tranchante - dans une phrase administrative où ils jouent le même rôle.

7. Les guillemets (“)

Ils encadrent une citation, isolent un terme pour le mettre en valeur, marquent l'usage insolite
d'un mot. Ils sont employés également pour citer des titres d'ouvrages ou de journaux. Les
espaces On doit tenir compte non seulement des signes écrits pour marquer la ponctuation,
mais aussi des espaces laissés en blanc. Les blancs Ils servent à séparer les mots. On les
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trouve aussi après les signes de ponctuation, mais non avant, sauf devant le point-virgule et
les deux points. L’alinéa C'est la séparation que l'on établit en allant à la ligne, c'est-à-dire en
laissant incomplète la ligne en cours et en commençant la nouvelle par un retrait. L'alinéa
correspond à une pause très marquée et s'emploie surtout quand on passe d'un groupe d'idées à
un autre.

ChapitreV. L’EMPLOI DES MAJUSCULES

1. Notion
La majuscule est un signal qui permet de marquer les nuances nécessaires à la
compréhension du texte ;elle apporte des informations sur l'articulation du texte, quels
que soient la nature, la catégorie et le sens du mot lui- même.
2. Généralités

. On met obligatoirement une majuscule :

• Au début d'une phrase : le premier mot d'un texte et le premier mot après un point
commencent toujours par une majuscule.

• Après les points d'interrogation, d'exclamation, de suspension s'ils marquent la fin d'une
phrase. Mais ces signes de ponctuation sont considérés comme une virgule ou un point-
virgule, si l'interrogation ou l'exclamation ne finit pas la phrase, ils sont alors suivis d'une
minuscule.

• Au début d'un courrier, après la formule d'appel; Madame,Je vous prie de bien vouloir ...
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• aux initiales et aux sigles. Chaque lettre du sigle peut être suivie d'un point, mais ce n'est
pas une obligation C.R.D.P. ou CRDP.

• Attention; pas de majuscules après deux points (:).

3. Le nom propre et la majuscule

La majuscule apporte une véritable information, elle est donc nécessaire quand il s'agit d'un
vrai nom propre, d'un nom dérivé d'un nom de lieu pour désigner les habitants de ce lieu et
quand elle joue un rôle nettement distinctif. Le nom Les noms de lieu : villes, villages,
régions, îles, cours d'eau, mers, montagnes. Pays. Rues, monuments, etc. prennent une
majuscule. Les noms de personne, c'est-à-dire les noms de famille et les prénoms. Prennent
une majuscule. Les noms de journaux portent une majuscule. Le Monde Les substantifs
dérivés de lieux pour en désigner les habitants prennent une majuscule : Les Français mais
l'adjectif dérivé d'un nom de lieu prend une minuscule: le peuple français

La majuscule permet de reconnaître une acception particulière d'un mot Certains noms
communs prennent une majuscule quand on leur reconnaît une signification particulière, ils
gardent la minuscule dans les autres cas. Il en est ainsi pour de nombreux termes historiques,
institutionnels, géographiques... On dira : la Révolution pour désigner la révolution de 1789 :
mais “une révolution a éclaté dans le pays” ; l'Etat, le Sénat, la Faculté, prennent une
majuscule quand ils désignent l'institution, la personne morale.

On met d'ordinaire une majuscule aux noms désignant le domaine traité par un ministre, un
ministère... le ministère de l'Education nationale le président de la République le ministre
des Affaires étrangères mais on ne met pas de majuscule à président, ministre... sauf dans les
formules d'appel et de politesse. Les noms d'organismes officiels, d'associations, de sociétés,
ont une majuscule au premier mot.

le Conseil supérieur de la langue française le Conseil des ministres. La majuscule en tant que
signe de considération

• Quand on s'adresse directement à une personne par écrit, on met généralement une
majuscule. Madame, Monsieur...(formule d'appel, formule de politesse, adresse, suscription).
• On la met assez souvent aux noms de dignités, titres et fonctions. Monsieur le Recteur,
Monsieur le Président, Monsieur le Préfet...

• Certains titres honorifiques ont toujours la majuscule. Sa Majesté, son Excellence

• La majuscule de considération se met parfois aux possessifs et aux pronoms personnels. •


Sa Majesté, Votre Eminence.

• Les noms de fêtes prennent une majuscule. Pâques, Pentecôte, le jour de l'An Mais les jours
de la semaine et les mois prennent une minuscule. jeudi 15 janvier. Les autres catégories de
mots et la majuscule. L'adjectif

Il prend une majuscule s'il caractérise un terme géographique (il devient alors un nom propre).
Le mont Blanc, le Bas-Rhin, le lac Majeur, les Pays-Bas u On met une majuscule à l'adjectif
dans Premier ministre en signe de considération.

. L'article
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Il prend une majuscule quand il fait partie d'un nom propre. Le Havre, La Haye L'usage est
plus hésitant en ce qui concerne les noms de famille. Les articles-là, du, des, prennent
généralement une majuscule. La Fayette, Du Barry c' En revanche, de, selon les cas, s'écrira
avec une minuscule ou une majuscule. Monsieur de La Fontaine (particule nobiliaire). Alcide
De Gaspéri (nom d'origine étrangère).

Juin 1994

Deuxième partie : Rédaction et correspondance commerciale

Plan : les documents avant l’achat ; - Intérêt de la correspondance,- Notion d'ordre pratique-
Présentation matérielle d'une lettre commerciale,- Les débuts de lettres commerciales,- Les
finales de lettres,- Les formules de politesse de la lettre d'affaires

Objectif spécifique :

A la fin de ce deuxième partie, l’étudiant qui l’aura bien suivi sera capable de :

 Définir la lettre commerciale et indiquer clairement son importance ;


 Distinguer et utiliser aisément les diffèrent lettre commerciaux ;
 Maitriser le style commercial et ses contours

CHAPITRE I : DOCUMENTATION AVANT L'ACHAT

I- LA LETTRE DE DEMANDE D'INFORMATIONS

- Circonstances qui motivent la rédaction de la lettre.- Structure générale de la lettre


commerciale.- Explication des différentes phases à prendre pour la, Rédaction d’une lettre.

II – REPONSE D’UNE DEMANDE D’INFORMATIONS

– Les circonstances qui motivent la rédaction de la lettre.– Lettre entièrement rédigée.

ECRITS PROFESSIONNELS : LA COMMANDE DES MARCHANDISES.

I- Notions générales sur la commande,- Définition,- Les modes de règlement- Comment peut-
on passer commande ;- Les caractéristiques d’une lettre de commande ?

III- Lettre de passation d’une commande

- Cas motivant la rédaction de la correspondance

- Lettre rédigée suivant le cas posé,- Analyse et commentaire de la lettre, - L’acheteur après
avoir commandé désire modifier lestermes de son ordre.,- Cas d’une acceptation pure et
simple dufournisseur.,- Cas où le fournisseur refuse d’annuler l’ordrereçu.

II- L’ACHETEUR APRES AVOIR COMMANDỂ


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DESIRE MODIFIER LES TERMES DE SON ORDRE :

- Les circonstances qui motivent la rédaction de la lettre

- Lettre entièrement rédigée.

Chapitre II. LA COMMANDE DES MARCHANDISES

I- NOTIONS GENERALES SUR LA COMMANDE

- Définition

- Les modes de règlement ;- Comment peut-on passer commande ?;- Les caractéristiques
d’une lettre de commande

II- LETTRE DE PASSATION D’UNE COMMANDE :

- Cas motivant la rédaction de la correspondance. ; - Lettre rédigée suivant le cas posé ; -


Analyse et commentaire de la lettre

III- L’ACHETEUR APRES AVOIR COMMANDE DESIRE

MODIFIER LES TERMES DE SON ORDRE :

- Cas d’une acceptation pure et simple du fournisseur ; - Cas où le fournisseur refuse


d’annuler l’ordre reçu

A - Intérêt de la correspondance :

La correspondance commerciale constitue l’ensemble des lettres que les commerçants, les
sociétés, les entreprises échangententre eux, ou avec les tiers non commerçants, à l’occasion
de leurs multiples opérations d’achat, de vente , de transport, de règlementetc…..

C’est grâce à la correspondance que naissent, s’établissent et seconcrétisent les relations


commerciales ; c’est alors, que nous voyons arriver dans le monde des affaires, des
intervenants tels que le fournisseur, le client, le banquier, l’assureur, le transporteur qui nese
connaissant pas entre eux que par le biais de la lettre commercialequ’ils ont établie entre eux
au moment d’une opération donnée.La lettre commerciale a joué de tout temps un rôle très
important dans les relations d’affaires. Ainsi, lorsqu’une opération de vente a eu lieu
verbalement, il est d’usage qu’une lettre soit rédigée, afin de transcrire tous les points et tous
les détails, cela, vapermettre aux deux intervenants de confirmer la nature et la portéede la
proposition.

Ainsi, en cas de litige ou de contestation, la lettre est un moyende preuve que l’on peut faire
valoir en toute circonstance. Toutes lescorrespondances échangées, lors des relations
commerciales, ainsi que toutes les copies de lettres envoyées, doivent être classées et
conservées pendant une durée de dix années (code de commerce).

B- Notion d’ordre pratique :

L’élève ne s’attendra pas à ce qu’on lui enseigne une théoriepréparatoire, Mais on s’attachera
davantage à un cas concret, c’est à dire, une situation que l’on rencontre dans la vie de tous
les jours dans les relations d’affaires que les entreprises, les sociétés, ou les groupements
d’entreprises vivent quotidiennement à l’occasion de leur multiples opérations commerciales.
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Les exercices qui vous seront présentés au fur et à mesure des différents chapitres séries sont
des applications directes de règles etde formules courantes.

Les différents thèmes qui vous seront proposés, sont rationnellement étudiés, ils comportent
une solution rédigée à la portée des connaissances de l’élève.

Nous savons que les cours de correspondance, commerciale, s’adressent aux candidats qui se
préparent seuls aux examens. Il estde notre devoir de vous rappeler que chaque solution
proposée, est loin d’être une loi écrite. Ne soyez donc pas figés (èes) ou limités (èes) par les
solutions que nous vous proposons dans chaque leçon, car celles-ci n’en sont que des
exemples, et n’ont de sens qu’en fonction des circonstances précises qui les ont motivées.

C- Présentation matérielle d’une lettre commerciale :

Habituellement, les lettres commerciales sont rédigées, sur dupapier de format normalisé de
210 x 297 mm (norme française).Le format du papier n’est pas obligatoire. Cependant, il
estpréférable, et, plus commode de classer des papiers qui sont tous dela même
grandeur.L’enveloppe qui correspond à ce format doit être :- de 220 x 110 mm si la lettre est
pliée en

trois (3)- de 162 x 114 mm si la lettre est pliée enquatre (4)

1- Le haut de la lettre est toujours imprimé, il comprend:- Le nom ou la raison sociale de


l’établissement ; - L’adresse ; - Le numéro d’immatriculation au registre du commerce (ou au
registre des métiers) de la Wilaya ; - Les numéros de téléphone et du télex ; - L’adresse
télégraphique, la boite postale.

2 - En dessous à gauche, peuvent figurer des renseignements complémentaires (siège


administratif ou agence), toutcela est en principe pré-imprimé.

4 - A la même hauteur et à droite : on trouve ce qu’on appelle la vedette, c’est à dire,


l’adresse du destinataire :nom et titre, rue et numéro, localité, wilaya, code postal.

C’est cette vedette qui apparaît dans certaines enveloppes dites à « fenêtre » et par ce procédé,
on ne se trompejamais d’enveloppe.

3- 4 cm environ au-dessus de la vedette, on écrit la date.

5- A la hauteur de la date, à gauche, il est d’usage de porter les indications suivantes :-


Référence de l’expéditeur et du destinataire ;- L’objet de la lettre ;- Pièces jointes.

Remarque :

- On doit laisser une bonne marge ; - On commence chaque paragraphe avec un retrait de 2 à
3cm ; - On n’écrit pas au dos de la correspondance, mais on prend une nouvelle feuille, et on
numérote chaque page.

Exemple : modèle d’une lettre de réclamation

MINISTERE DES INDUSTRIES LEGERES SOCIETE

NATIONALE DU TRAITEMENT DE CUIR

S–N–T–C
P a g e | 23

2, rue Hassiba Ben Bouali 25000 Constantine BP 476 TEL 97-12-88

N/Ref/ N°…../DG/SMG/Secr/ Constantine le, 26/11/2002

Objet : Réponse à votre réclamation

V/Ref : Votre lettre du 09 courant

Ref .1050. DG.

AGENCES

ORAN –10 rue Tarik Ibn Ziad

BLIDA – 03 rue de la Victoire……….

TLEMCEN – 20 rue du 1er NOVEMBRE…

BATNA – 35 BdZighoutYoucef …………

SAIDA – 06 Avenue LaskriAhcène.

A,Monsieur le Directeur Général de la SONITEX15, Boulevard Salah Bouakouir

SKIKDA

Monsieur,

Nous regrettons vivement que la défectuosité de la teinture des pièces :–Ref. 100 – 01 noir ,
cuir « supertan » type simple,– Ref. 007 – 20 acajou veau, dit

« Velours », de notre envoi du 16 Août, ait échappé à nos services decontrôle, et vous prions
de bien nous en excuser.

A cet effet, nous vous expédions aujourd’hui même, par

Avion les pièces de remplacement. Accepteriez – vous, de conserver les pièces défectueuses
moyennant un rabais de 50 % sur le prix denotre tarif ?

Si cela ne vous convient pas, voudriez-vous nous renvoyer lamarchandise en port dû.

Nous espérons que notre proposition aura votre accord, et vous prions de croire, Monsieur le
directeur, à nos sentiments dévoués.

ALI IRATNI

DIRECTEUR TECHNIQUE

D– Les débuts de lettre :

Nous devons vous faire constater que le rédacteur d’une lettre peut se trouver à l’égard de son
correspondant dans l’une dessituations suivantes :

a- Il répond à une lettre reçue de ce correspondant.

b- Il écrit pour la première fois au destinataire, ou bien, sa lettre est la première concernant
unenouvelle affaire.
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c- Sa lettre est une suite à une première lettre qui n’apas eu de réponse, ou bien, il veut en
modifier lestermes.

La rédaction du début de la lettre obéit à des règles différentes, dans chacun des cas suivants :

Premier cas : Réponse à une lettre : Il est d’usage d’accuser réception de la lettre à laquelle
onrépond : on rappelle la date, et si c’est possible, brièvement l’objet de la lettre reçue.

Exemple : « Nous accusons réception de votre lettre du 10 courantrelative au règlement de


votre facture du 15 Novembre dernier ».Pourquoi cet accusé de réception est –il nécessaire en
correspondance d’affaire ?

Deux réponses pourraient être données :

d- Il aide le correspondant à situer (localiser), l’affaire dont –il va être question e- Il établit
entre les lettres échangées un lien formel, car la lettre peut constituer en cas de litige un
moyen de preuve .D’autres débuts qui mettent l’accent sur un sentiment, une attitude que l’on
tient à exprimer au correspondant, peuvent êtrepréférés ainsi.« Je suis heureux d’apprendre
par votre lettre du ……. » « Nous vous remercions de l’ordre que nous remet votre lettredu 10
courant ».

« Les termes de votre lettre du …….. Nous surprennent ». Le texte de l’entrée en matière peut
être allégé lorsque la date et l’objet de la lettre reçue sont indiqués dans l’en– tête, en
regarddes mentions spécialement prévues à cet effet.

Exemple :« Dés réception de votre lettre citée en référence, nous avonsdonné toute instruction
utile……..

Les débuts de lettre pour les circonstances les plus courantes de la vie commerciale :

a – Pour remercier le correspondant d’un service rendu :

– « Je vous remercie de………… »

– « Je vous serais gré…………... »

– « Je vous suis reconnaissant (très reconnaissant, obligé…très

obligé…) d’avoir bien voulu………. ».

b– Une lettre du correspondant demandant un service, qu’il est impossible de rendre :

- « Suivant le désir exprimé par votre lettre du….....

– « Conformément à votre demande du 10courant, il nous est impossible de vousrépondre


favorablement ».– « Nous comprenons parfaitement les raisonsqui vous amènent à demander
une remise de20% sur les prix de vente de nos produits ».– « Toutefois, quelque soit notre
désir de vousêtre agréable, nous ne pouvons à notre grandregret, vous donner satisfaction ».

c – Est– il possible de donner une suite favorable à une proposition ou, à une demande ?

Oui mais pas dans l’immédiat : dans ce cas, là, on ne doit jamais commencer la rédaction par
la formule du genre :– « Malgré mon vif désir de vous être agréable, il m’est pas possible de
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vous livrer, pourle ………… ».Dans tous les cas, avant de formuler le refus, il
m’estimpossible de vous livrer, pour le …….. ».

Le début de la lettre préparera le développement par unetournure du genre suivant :- « Votre


lettre du 10 courant a eu toute notre attention.Nous aimerions pouvoir vous livrer le ………
mais malheureusement, nos machines sont à l’arrêt et ne serontremises en fonctionnement que
le début du moisprochain ».

Pour une réponse à une demande de prix, de condition de vente :- « Nous vous remercions
d’avoir bien voulu nousconsulter pour la fourniture éventuelle de …….

Remarque : Fautes à éviter

1- Le style « télégraphique »

- « Reçu votre lettre du 10 : D’accord avec vous - « Votre lettre du 10 : Pouvons vous
fournir……. ».

2- Les incorrections, les impropriétés, les lourdeurs :

- « En main votre honoré (ou votre estimé)du….. »,Ces termes « honoré », puis « estimé »,
sont des qualificatifsque l’on réserve habituellement aux personnes.- Je suis en possession de
votre lettre……..

3 Les tournures puériles :

- « Je viens par la présente……. ».

Deuxième cas :

On écrit pour la première fois à quelqu’un ou bien, il s’agit d’une lettre n’ayant pas de lien
avec la correspondance déjà échangée avec le même destinataire.

Exemples :

a- Pour une commande :

- Veuillez ……. Je vous prie de ……..je vousserais obligé de …., me livrer (envoyer,
adresser,expédier…..).

b- Pour une demande de prix, d’échantillons :

- « Nous vous prions de nous faire connaître vos prix et conditions pour la livraison
(fournitures)éventuelle de ………).

- « Voudriez-vous avoir l’obligeance de m’adresser, le plus tôt possible, des échantillons de


vos diversessortes de …….. ».

c- Pour une demande de service de renseignements :

- « J’ai recours à votre obligeance pour……

- « Je vous serais obligé (reconnaissant) ou très reconnaissant, de bien vouloir me…. ».

d- Pour envoi de valeur ou pour un règlement :


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- « Nous vous remettons, sous pli……

- « Nous vous adressons, sous ce pli séparé, recommandé…

Cas particulier :

Lorsqu’on adresse le même jour, à un correspondant, plusieurs lettres sur le même sujet, il est
bon d’établir unecorrélation entre-elles :

- « Nous vous référons à notre première lettre de ce jour ….. »,

- « Nous vous avons demandé puis fait savoir,……par notre première lettre de ce jour…. ».

- « Nous vous confirmons notre première lettre de ce jour…. ».

Si le destinataire reçoit ces lettres par un même courrier, ilsera en mesure de déterminer
l’ordre dans lequel elles ont étérédigées et de reconnaître celles qui donnent la dernière
attitude del’expéditeur au sujet de la question traitée.

Pour écarter toute confusion ou malentendu, on pourra ajouter à la fin de la rédaction la plus
récente :

- L’offre ci-dessus (ces nouvelles dispositions, ce qui précède…) annule les termes de notre
premièrelettre de ce jour…

Troisième cas : On confirme une lettre restée sans réponse,

Ou on revient sur les termes d’une première lettre :

Lorsqu’une première lettre est restée sans réponse, il faut admettre qu’il n’y a ni négligence,
ni mauvaise volonté de la part dudestinataire.

Quand on lui écrit à nouveau :On rappelle dans la nouvelle rédaction les termes de lapremière
lettre :

- « Par ma lettre du ……., je vous priais de me faire connaître si….. ».

- « Nous vous avons demandé, le……………….Ou bien, on joint à la nouvelle lettre un


duplicata de celle quel’on confirme, ce procédé est le meilleur :

- « Nous vous confirmons notre lettre du 10 Mai dernier, dont ci-joint copie……».

- « Nous vous remettons ci-inclus, la copie, de notre lettredu……. ».

E- Les finales de lettre :

1- La conclusion de la lettre :

Il est presque toujours utile, à la fin de la rédaction d’une lettre d’affaires lorsque les faits,
l’argumentation…..ont été exposés,de marquer avec netteté le sens de la lettre, l’intention qui
à motivés a rédaction, le but qu’elle vise, ce que l’on attend du destinataire.

Dans une phrase sans ambiguïté, on appelle l’attention du destinataire sur la, décision qu’on
attend de lui, le désir qu’on ad’être fixé sur ses intentions, l’espoir d’obtenir son accord sur
laproposition qui lui est soumise…..ou on exprime le regret, de nepouvoir lui donner
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satisfaction, qu’il acceptera le refus qu’on doit luiopposer, le plaisir qu’on éprouve de pouvoir
lui rendre service……

2- La formule de politesse :

Traditionnellement, la rédaction de la lettre se termine par une formule de politesse.

Quelle est son utilité ?

Elle répond à une règle de civilité à l’égard du destinataire.

Comment choisir une formule de politesse ? La formule de politesse varie suivant le


destinataire de la lettre (fournisseur, client, à une dame).

Quelques exemples de formules traditionnelles :

1. A un fournisseur :

- « Veuillez agréer (agréez, ……..) Monsieur, mes salutations distinguées ».

- « Veuillez agréer, Messieurs, mes salutationsles meilleures ».

- « Veuillez agréer, Monsieur mes cordiales salutations… ». (Selon l’état des relations) ».

2. A un client :

- « Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments dévoués ».

- « Veuillez croire, cher monsieur, à messentiments dévoués ».

- « Je vous prie de croire, cher Monsieur, à messentiments dévoués ».

3. A une dame :

- Veuillez agréer, Madame, mes respectueusessalutations.

On remarque de plus en plus de nos jours, l’emploi de formules plus sobres. On se contente de
plus en plus d’écrire :- Vos dévoués,- Cordialement (amicalement, fidèlement,
respectueusement…..) votre.

DOCUMENT AVANT L’ACHAT

I- LA LETTRE DE DEMANDE D’INFORMATION :

A- Les circonstances qui motivent la rédaction de la lettre :

Exemple :Demandez à un imprimeur de vous faire connaître à quelprix, il se chargerait de


l’impression de votre catalogue, saisonprintemps Eté.

ETABLISSEMENT CREA MODE

2, BOULEVARD SAID TOUAT

BAB-EL-OUED-ALGER

Alger le, 20 Octobre 1995


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N/REF/N°200/DG/SC/DS

Objet : Impression de catalogue

Printemps - été

Monsieur le directeur commercial imprimerie générale Sud/Ouest

16, Rue de l’indépendanceBISKRAW. BISKRA

V/REF/N°……….

Monsieur ;

Nous venons, d’achever la préparation de notre nouveau Catalogue Printemps-Eté ; Pour cela
nous aimerions que vous nousfassiez connaître, dans le plus court délai possible, quels
seraient vosprix pour des quantités de 3 000, 5 000 et 10 000 exemplaires, semblables au
modèle ci-joint. Les seules modifications à y apporterétant les suivantes :

- Page 01, dans l’en-tête le numéro de téléphone 59.90.26, remplacera désormais l’ancien
numéro (60.16.15).

- Le texte de la page 10 serait à supprimer. Cette page serait réservée à l’illustration.Au cas,
où vous ne disposeriez pas du même papier que celuidu modèle, voudriez-vous joindre à votre
devis, un échantillon dechacune des quantités que vous nous proposeriez en remplacement.

D’autre part, ces catalogues devraient nous parvenir avant le30 Mars, en effet, la diffusion de
notre catalogue campagnePrintemps/Eté a une importance considérable.

Quand au règlement, il se fera selon votre convenance. Veuillez agréer, Monsieur, nos
salutations distinguées.

B- Structure centrale de la lettre commerciale :

On remarquera dans ce premier exemple de lettre une première image, de la structure de la


lettre.Le correspondant écrit, pour s’informer. ET, pour cela, ilcommunique par écrit. On
dégage trois (03) phases habituelles de laconversation directe :

a- On prend contact avec le correspondant.

b- On expose le sujet ou l’objet de la communication

c- On prend congé, par la formule de politesse.

C- Explication de chaque phase : ordre suivi pour la rédaction d’une lettre commerciale

Première phase : Prise de contact :

Comme il est d’usage dans toute correspondance, on dit selon le cas : Monsieur, Madame,
Mademoiselle.On dira, lorsqu’il s’agit d’une société ou, d’un groupe :Messieurs, et, lorsque le
destinataire a une fonction, on ajoute« Monsieur le Directeur ou « Monsieur le Wali » ou «
Monsieur leprésident » etc………
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Deuxième phase : L’exposé de la communication :

Le sujet de la communication est exposé rapidement et clairement, car l’objet de la lettre ne


doit donner aucune ambiguïté.Toute imprécision donnera lieu à des réclamations ultérieures,
desdiscussions, qui amèneront l’expéditeur à préciser sa pensée ou àcorriger son expression,
d’où des pertes de temps préjudiciables à labonne marche des affaires.

On apportera grand soin à la ponctuation. Une virgule mal placée, ou mise à la place d’un
tiret, peut entraîner des conséquencesfinancières redoutables.Il est préférable d’aller à la ligne
chaque fois que l’on changed’idée.La lettre commerciale doit être exacte, rapide.
Onn’annoncera pas par exemple, qu’une marchandise livrée est dequalité supérieure, alors,
qu’elle est de qualité normale. Car le clients’en apercevra très vite et n’appréciera pas
l’exagération. La lettrecommerciale doit se borner à l’essentiel.

Troisième phase : La prise de congé se marque par une formule de politesse :

Le salut qu’échangent deux interlocuteurs avant de se séparer de politesse, qu’on a l’habitude


de retrouver dans toute lettred’affaire. On utilise des expressions simples, mais qui
tiennentcompte du caractère du destinataire de la lettre ainsi.

1. A un client que l’on ne connaît pas :

- « Agréez, Monsieur, mes salutations distinguées ».Ou bien,

- « Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de messentiments dévoués».

2. A un client avec lequel on a des relations amicales :

- « Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs ».

Ou bien, - « Croyez, Monsieur, à mes sentiments les plusamicaux ».

3. A une dame :

- « Agréez, Madame, mes salutations les plus empressées ».

Ou bien,- « Je vous prie d’agréer, Madame, mesrespectueuses salutations ».

Remarque : Il est bon d’indiquer, dans la formule finale, que cette lettre préludera à d’autres
affaires. Ainsi :« Espérant avoir la faveur de vos ordres, nous vousprions…. »Ou encore :«
Nous serions particulièrement heureux de traiter avec vousd’autres affaires, et dans cette
attente, nous vous prions d’agréer,Messieurs, l’expression de nos sentiments distingués
».Dans tous les cas, la phrase de salutations, doit répondreexactement à l’appellation qui a été
utilisée dans l’en-tête. Si vousavez commencé par « Monsieur » etc …..en mettant toujours
cesmots entre deux virgules.Toutefois, une lettre est toujours signée. Le chefd’entreprise, par
abondance du courrier, ne signe pas lisiblement, ilfait ce que l’on appelle : « un griffonnage »
ou un « simpleparaphe ». Dans ce cas, et vous aviez dû le remarquer, on ajoute autampon
(cachet) le nom correctement écrit, du signataire.

II- REPONSE A UNE DEMANDE D’INFORMATION :

A- Les circonstances qui motivent la rédaction de la lettre :


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Monsieur BENSACI de Tamanrasset a reçu le 1er Juin 1994de Monsieur DAHMANI la lettre
suivante :

ETABLISSEMENT SAIDA

SAIDA

13, RUE ZONE INDUSTRIELLE SAIDA WILAYA D ALGER

R.C.B. 405.2

TEL :021.56.87.58

ALGER LE 20 JANVIER2012

N/REF/N°5

Monsieur WITIS SAMY MAISONDELA Publicité

08, Rue DE DOUERA BABA

HASSEN

ALGER

WILAYA D ALGER

Objet : Demande

Monsieur ;

J’ai l’intention de ramener du Sud (Tamanrasset) par route 10 000 roses de sables et 1 000
plateaux en cuivre « doré »fabrication locale, ainsi que 05 services à thé en cuivre « blanc
».Voudriez-vous me faire connaître à quelles conditions vousvous chargeriez du transport de
cette marchandise ?Si vous désirez connaître l’importance du chargement nousaccueillerons
votre représentant le jour qui vous plaira, monfournisseur a déjà été avisé de votre visite.

Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.


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Réponse de monsieur BENSACI aux établissements

« PRESTIGE » :

MAISON BENSACI LAKHDAR

« DECOR »

04, Rue du Houcin dey d’Alger

R.C.500.81

TEL. 021.15.16.00

Tamanrasset le, 3 Juin 1994

N/REF/N°250/

Etablissement « PRESTIGE » DAHMANI

3, Rue BELOUIZDAD ALGER

W.ALGER

Objet : Réponse à votre demande.

V/REF/N°16/

Monsieur ;

En réponse à votre lettre du 20 courant, et à la suite de la visite qui a été effectuée par l’un de
nos représentants, nous vousindiquons ci-après les conditions auxquelles nous
pourrionseffectuer le déplacement de votre marchandise ainsi que le tarifcorrespondant. La
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date de livraison est fixée pour le 1er Août, toutesquantités confondues pour un montant
global de 3 800,00 DA, lesfrais du personnel y compris.

Le paiement s’effectuera le jour de la livraison sur présentation de la facture par le


transporteur. Aussi, nous nouschargerons de l’opération du déchargement jusqu’à votre dépôt.

Espérant ainsi, vous être agréable, nous vous prions decroire, Monsieur, à l’expression de nos
sentiments distingués.

CHAPITRE III. : LA COMMANDE DES MARCHANDISES

I- NOTIONS GENERALES SUR LACOMMANDE :

Dés que la commande est acceptée ou confirmée, la vente est conclue.

Par la commande, on déclenche l’acte de commerce.Le fournisseur livre la commande, le


client, lui paye le prix.

A- Définition :

La commande est un accord écrit ou oral, concernant l’achat d’une marchandise ou


l’exécution d’un service indiquant la quantité,les caractéristiques des biens ou services, les
conditions de prix, lesdélais d’exécution etc.Enfin, pour que la commande ne soit pas
contestée, elle doitdonner lieu à une confirmation par écrit.Il existe de nombreux modes de
passation de commande.

- Bulletin de commande : formulaire imprimé que le fournisseur adresse au client ; - Bon de


commande : imprimé fait au nom de l’acheteur, on y trouve inscrits tous les
élémentsnécessaires pour passer correctement unecommande.

B- Les modes de règlement :

Le règlement d’une commande donnée, peut avoir lieu soit :

- Au comptant ; - A crédit.

1- Dans une vente au comptant :

L’acheteur paie une marchandise, il en prend ou en reçoit,livraison.

On admet que le paiement ne puisse pas se faireimmédiatement, et c’est la formule de contre


remboursement.Comment cela se réalise-t-il ?

Le paiement est ajourné à une ou plusieurs dates déterminées, fixées à l’avance.Les ventes
peuvent être faites également :
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Vente en port dû :C’est-à-dire, que la livraison est faite au domicile du vendeur.La


marchandise envoyée à l’acheteur est faite aux frais etrisques du client.

La vente en port payé : C’est à dire que la livraison est faite au domicile del’acheteur.Le
port est payé par le vendeur, qui sauf stipulations contraires est responsable de la marchandise
jusqu’à destination.

C- Comment peut-on passer commande ?

On peut passer commande par :

- Téléphone, - Télégramme Dans les deux cas onconfirme par écrit : - Par bulletin imprimé ; -
Par lettre ordinaire

D- Caractéristiques d’une lettre de commande. (Que doit-elle contenir)

La commande remise au fournisseur doit être sans erreurs,sans omission, sans clause
imprécise ou ambiguë, elle doit contenirtoutes les indications dont celui-ci a besoin pour
l’exécution del’ordre telle que :- Référence et quantité de la commande (ou de l’ordre) ;- Date
et délai de livraison ;- Mode d’expédition ;- Rappel du mode de paiement choisi.La rédaction
d’une commande est claire, nette, et précise.Elle ne contient que ce qui est strictement utile au
fournisseur. Il est nécessaire de mettre en relief, dans le texte d’unecommande, les points les
plus importants de l’ordre remis, d’attirerl’attention du correspondant sur certaines exigences,
ou certainesclauses que l’on tient essentiellement à voir respectées.

Exemple :

Caractéristiques de qualité, de dimension, de forme….de l’article commandé, un délai de


livraison impératif.

II- LETTRE DE PASSATION D’UNE COMMANDE :

A- Cas motivant la rédaction :

Monsieur KADDOUR Ali de Constantine, constructeur

D’immeubles d’habitation, àdemander à plusieurs entreprises de lui faire connaître à quelles


conditions de prix et de règlement elles luifourniraient un lot de 16 000 m2 de faïence de
premier choix.C’est l’entreprise de Relizane qui lui propose de livrer la

faïence demandée aux conditions suivantes :

- Prix 100,00 DA le mètre carré. Ce prix s’entend pour la marchandise vendue par les soins
duvendeur sur l’un des chantiers du constructeur ; - Et pour 80,00 DA le m2, lorsque le client
se charge du transport de la marchandise sur leslieux de la construction ; - La faïence est dés
maintenant disponible ; - Le règlement aura lieu par lettre de change à 30 jours fin de mois de
livraison.

B- Lettre rédigée suivant le cas posé :

Monsieur KADDOUR Ali, accepte ces conditions, et adresse

à Monsieur LAKHDARI Omar la lettre de commande suivante :


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ENTREPRISE DE REALISATION

KADDOUR ET FILS

16, RUE DE LA REVOLUTION – CONSTANTINE

R.C. 160. 82

TEL. 95. 16. 15

Constantine le, 10 Août 1994

N°/REF/N°05/94

Objet / : Commande

V/REF/N°100/du 3 courant

Monsieur LAKHDARI Omar

Entreprise du bâtiment et ses

annexes

Route n° 18 – Relizene

W. RELIZANE

Monsieur ;

Veuillez me livrer 16 000 mètre carré de faïence de premier choix, de couleur mauve, aux
conditions indiquées dans votre lettredu 03 courant à savoir :

- Prix 80,00 DA le mètre carré, - L’enlèvement de la marchandise sera à ma charge,et, ce


avant le 15 du mois prochain sur monchantier du Boulevard des Martyrs à Constantine.

- Règlement à 30 jours fin de mois de livraison par lettre de change domiciliée à la B.N.A En
vousremerciant à l’avance.Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

C- Analyse et commentaire de la lettre :

1- L’objet de la lettre :

Il s’agit d’une décision d’achat bien arrêtée que l’acheteur porte à la connaissance du vendeur.

2- Pourquoi cette lettre est-elleimportante ?

Elle est importante, parce qu’elle fait naître pour chacune des parties (le vendeur et l’acheteur)
des obligations formelles à savoir :

- Le vendeur devra respecter les clauses inséréesdans la lettre portant sur les conditions de
vente ; - Tandis que l’acheteur prendra en possession lamarchandise et en payera le prix.Ce
sont là, des obligations de vente fixées par la loi enmatière de vente.

3- Le contenu de la lettre :
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- L’acheteur doit formuler d’une manière précise, etsans équivoque sa décision d’achat. Ainsi,
il oitmentionner clairement les conditions auxquelles ilentend se porter acquéreur.

- Le vendeur doit trouver dans le texte même de lalettre qu’il reçoit, toutes les informations
qui luisont nécessaires pour assurer et exécuter l’ordrecorrectement.

III- L’ACHETEUR APRES AVOIR COMMANDE, DESIREMODIFIER LES


TERMES DE SON ORDRE :

Le client qui vient d’adresser un ordre à un fournisseur à lapossibilité soit de le maintenir, soit
de l’annuler partiellement, outotalement.La position du fournisseur est toujours assez forte.
C’est à luiqu’appartient le dernier mot.Entre un refus catégorique et une acceptation sans
réserves’échelonnent des solutions nuancées qui, en fait, tiennent comptenotamment :

- De la nature de la marchandise en cause : est-elled’un type courant, facile à écouler ? A-t-


elle étéfabriquée spécialement pour l’intéressé ?

- De la personnalité de l’acheteur, client important, client occasionnel.

- De l’importance de la commande.

- De la situation propre de l’entreprise.

A- Le fournisseur accepte d’annuler lacommande purement et simplement :

Exemple :

Monsieur ;Nous avons bien reçu votre lettre du ….. et selon otredésire,nous annulons votre
ordre (purement et simplement) du 15 courant.Heureux d’avoir pu vous donner satisfaction,
nous vousrenouvelons, Monsieur, l’assurance de nos sentiments dévoués.

B- Le fournisseur refuse d’annuler l’ordrereçu :

1- Motif du refus :

Il a fallu constituer pour l’exécution de la commande reçudes approvisionnements spéciaux.

Plan à suivre :

Accuser réception de la lettre du client.

«Nous accusons réception de votre lettre du…..relative àvotre ordre du… »Ou bien« Votre
lettre du…., relative à votre commande du…., a eutoute notre attention. »

2- Raisons qui ne permettent pas de répondreaffirmativement :

Exemple :

« Les marchandises que vous aviez commandées, ont étéfabriquées spécialement selon vos
intentions, Ainsi, les côtes quevous aviez exigées, sont sensiblement différentes de celles qui
nenous permet pas de placer de tels articles auprès de notre clientèleordinaire ». Ou alors «
Etant donné le court délai que vous nous accordez pour lalivraison de vos articles de sport,
nous avons passé dés la réceptionde votre ordre, à nos fournisseurs, des commandes
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spécialesd’approvisionnement. Comme vous ne l’ignorez sans doute pas, cesarticles sont


d’une utilisation peu courante ».

3- Le refus lui-même :

« En conséquence, nous ne pouvons donner une suitefavorable à votre lettre du …. Nous le


regrettons vivement ».

4- Intérêt pour le client à maintenir son ordre :

On doit attirer son attention sur les conséquences quidécouleraient en cas d’annulation d’une
commande passée.

Exemple :

« Votre ordre est en cours de fabrication. Son annulationnous contraindrait à appliquer la


clause de nos conditions générales,relatives aux pénalités prévues en tel cas ».« Il nous
semble, qu’en présence des répercussions de ladécision que vous envisagez, il nous paraîtra
plus avantageux demaintenir votre ordre, dans les termes où nous l’avons noté ».
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Question d’application

Consigne :

 Lisez le cours et tous les autres supports de la rédaction, correspondance commerciale


et administrative
 Évitez le plagia et les copies conforme ;car elles vaut l’annulation du travail présenté
ou mérite un cote très médiocre

Question

1. définissez une phrase selon le contenu de ce cours ?

2. Donnez dix noms honorifiques qui prennent toujours la majuscule au début lors de la
correspondance ?

3. donnez la définition technique deces documents et représentez pour chacun un exemple il


s’agit de : la note, le bordereau, le compte rendu, le rapport, le procès- verbal ?

4. Quelle différence faite vous entre les concepts suivant : la lettre professionnelle, la lettre
administrative ?

5quels sont les documents commerciaux qu’on utilise. Lorsqu’il s’agit d’une opération
commerciale de livraison, de la réception, et de la demande du catalogue ?

6.representez avec exactitude les documents commerciaux ci-après : la demande de prix de


produit brassicole au directeur de production de la bralima,cout de transport d’un service à un
agence de transport adresser au directeur technique de transco ,la lettre de commande à
l’entreprise marsavoco adresser du directeur général
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Sources et bibliographie

le style administratif Robert CatherineEdition Albert Michel 1988

La correspondance administrative et commerciale, Académie D’Oléane Tour, juin 1994

La rédaction administrative livre I CDFA, MJENR ;

La lettre administrative livre II CDFA, MJENR

Guide pratique de la correspondance commerciale et administrative, Pierre Verdier, Edition


Berger- Levrault.
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