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DE LA PROVINCE DE LIÈGE
1
MAINTENANCE: MOTEURS
THERMIQUES
Ce cours a été créé par Soto Major,
modifié dans le power point et commenté dans le diaporamas par Pascal Lonneux
OBJECTIFS :
• Introduction à la maintenance
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MAINTENANCE
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MAINTENANCE
CAPACITES TERMINALES :
L’étudiant doit être capable de :
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MAINTENANCE
EVALUATION :
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TABLE DES MATIERES
1er LEÇON.
Ø CHAPITRE I: Généralités.
Passage en revue des ETCS, des crédits ECTS, des acquis d’apprentissage, des compétences, des
indicateurs de performances, des objectifs, du contrat pédagogique, des modalités d’évaluation,
Ø Ils sont également appelés "moteurs à combustion ». Ils sont de deux types:
§ De l’énergie est alors fournie à cet arbre sous forme d’un couple
moteur
Ø Le moteur rotatif WANKEL est le résultat d’une importante d’étude menée de 1945 à 1954 par
l’ingénieur WANKEL sur les différentes possibilités du moteur rotatif.
Ø Avantages
§ Moins de pièces déplacées (inertie plus faible qui permet des vitesses très élevées:
théoriquement max. 18000 tr/min,
Ø Inconvénients
§ Techniquement perfectible.
Ø Moteur Stirling de type bêta. Le rôle du piston intermédiaire (non étanche, de plus petit diamètre), dit
« déplaceur », est de faire passer alternativement le gaz de la source chaude (à gauche, représentée
par des flammes) à la source froide (à droite, représentée par des ailettes de refroidissement). Le
changement de couleur, du bleu au rouge et réciproquement, indique le changement de température. La
roue est un volant d'inertie. Le piston moteur a un retard de phase de π/2 (un quart de tour) par rapport
au piston déplacer.
Avantages
§ Moins de pollution atmosphérique qu’un moteur thermique (plus facile de réaliser une
combustion complète des carburants),
Inconvénients
§ Le prix : non encore compétitif par rapport aux autres moyens bien implantés,
§ Une généralisation de son emploi devrait pallier ce problème (construction en chaine),
§ La méconnaissance de ce type de moteur par le grand public (Seuls quelques passionnés en
connaissent l’existence),
§ La variété́ des modèles empêche une standardisation et par conséquent une baisse de prix.
§ Les problèmes technologiques à résoudre (les étanchéités sont difficiles à résoudre pour des
pressions de fonctionnement élevées.
§ Le choix du gaz idéal (l’hydrogène est léger mais mauvais diffuseur au travers des matériaux).
§ Les échanges de chaleur nécessitent souvent des appareils volumineux.
§ Possibilité d'exploiter l'énergie solaire et la géothermie.
§ Le gaz utilisé dans le moteur n'est pas rejeté́ à l'extérieur (Pas danger pour l'environnement),
§ Une classe de sous-marins Suédois (Gotland) est équipée de moteurs Stirling (faible bruit,
pas de besoin en oxygène).
§
Auteur: Lonneux Pascal. V1. 31/01/2022 25 www.hepl.be
Le moteur 4 temps
2ème LEÇON.
ü Le cycle 4 temps,
ü Caractéristiques des cylindres et pistons,
ü Le couple moteur,
ü Travail et puissance,
ü Analyse fonctionnelle du moteur 4 temps,
ü Etude thermodynamique:
o Le cycle de Beau Rochas
o Le cycle d’Otto
ü Ordre d’allumage.
q 3) Le moteur 4 temps :
q 3.1) Fonctionnement du moteur :
3.1.1 Le cycle :
Le cycle
L’ensemble des phases qui se succèdent dans un moteur est appelé cycle.
Dans le cas présent, le cycle comprend quatre phases ou temps :
𝒄 𝝅𝒅𝟐
𝑽𝒖 =
𝟒
Ø La cylindrée totale (Vt) d’un moteur est la cylindrée unitaire
multipliée par le nombre de cylindres N :
𝑽𝒕 = 𝑽. 𝒏
Où n est le nombre de cylindres.
Notons que la cylindrée s’exprime en général en [cm³].
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝑷𝑴𝑩
𝝆=
𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝑷𝑴𝑯
En général, ce résultat est laissé sous forme de fraction. Ex : 8.5/1 ; 11/1 ; 18 /1 ; 22/1
𝑾 𝟐𝝅.𝒏
𝑷= = 𝑻. = 𝑻. 𝝎 [𝑾 = 𝑵𝒎. 𝒔0𝟏 ] = vitesse angulaire
𝒕 𝟔𝟎
du vilebrequin
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Le moteur à combustion interne
3.1.5 Analyse fonctionnelle: Moteur à essence à 4 temps (Nikolaus August Otto 1867)
Le fonctionnement du moteur thermique est assuré par l’association de
quatre grands groupes fonctionnels :
Ø Tous les moteurs à combustion font appel aux transformations thermodynamiques d'une
masse gazeuse pour transformer l'énergie chimique contenue dans le combustible en énergie
mécanique directement exploitable sur l'arbre de sortie du moteur. Cette idée fondamentale a été émise
par le physicien français Nicolas Carnot.
Ø Selon le principe de Carnot, une machine thermique ne peut produire du travail que si elle possède
deux sources de chaleur à des températures différentes :
Ø La source froide, à la température T1 (gaz d'échappement, radiateur, milieu extérieur très proche du
moteur).
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Le moteur 4 temps
3.2.1 Cycle de Beau de Rochas :
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Le moteur 4 temps
Sur le diagramme, les différents travaux sont représentés par des aires :
Ø Le travail uIle est donné par l'aire leur différence (aire CDEBC).
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Le moteur 4 temps
3.2.2 Cycle réel de Otto :
Nous constatons que, dans le diagramme réel, les temps utiles perdent
une partie de leur surface alors que les temps résistants augmentent. Diagramme réel avant réglage
S2 – S1 = Travail utile insuffisant.
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Le moteur 4 temps
Etude thermodynamique (Cycle réel de Otto)
Ø Défauts constatés :
ü Remplissage insuffisant.
ü Compression insuffisante.
ü Pression d'explosion trop faible.
ü Échappement incomplet (contre-pression).
Ø Causes :
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Le moteur 4 temps
Pour remédier à ces inconvénients, il est nécessaire d'augmenter le temps
d'ouverture des soupapes afin d'éviter le freinage des gaz. Le point
d'allumage devra être avancé pour tenir compte du délai d'inflammaIon.
Ø Avance à l'ouverture de l'admission (AOA) : CeQe avance évite l'arrêt
de la veine gazeuse devant une soupape fermée et améliore ainsi le
taux de remplissage,
Ø Retard à la fermeture de l'admission (RFA) : on profite de l'inerIe des
gaz pour augmenter le remplissage et ne refermer la soupape qu'après
le PMB. La diminuIon du temps de compression est compensée par
une pression de début de compression plus élevée,
Ø Avance à l'allumage (AA) : Elle permet de réparIr l'explosion de part et
d'autre du PMH. La pression maximale se trouve ainsi augmentée,
Ø Avance à l'ouverture de l'échappement (AOE) : Elle permet d'avancer
la chute de pression des gaz brûlés afin de limiter leur tendance à la
contrepression,
Ø Retard à la fermeture de l'échappement (RFE) : On profite de l'inerIe
des gaz pour faciliter leur évacuaIon complète. La soupape
d'échappement se ferme donc au début du temps admission.
3ème LEÇON.
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Le moteur 4 temps (Rappel)
Analyse fonctionnelle (Rappel premier cours):
Ø Le système de carburation:
• Il assure l’alimentation du moteur en mélange carburé.
Ø Le système d’allumage:
• Il assure l’inflammation du mélange carburé.
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Le moteur 4 temps (Rappel)
L’ensemble des phases qui se succèdent dans un moteur est appelé cycle.
Dans le cas présent, le cycle comprend quatre phases ou temps :
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Le moteur 4 temps (Rappel)
L’ensemble des phases qui se succèdent dans un moteur est appelé cycle.
Dans le cas présent, le cycle comprend quatre phases ou temps :
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Le moteur 4 temps
Les moteurs à combustion interne: Moteur à essence à 4 temps (Nikolaus August Otto 1867)
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Le moteur 4 temps
3.3.1 Ensemble bloc-cylindres :
Ø Sa partie supérieure est dressée pour former plan de joint : la culasse vient, en effet, s'appuyer sur le
plan de joint supérieur pour coiffer les cylindres,
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Le moteur 4 temps
3.3.2 Système enceinte – Culasse :
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Le moteur 4 temps
3.3.3 Système enceinte – Culasse :
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Le moteur 4 temps
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Le moteur 4 temps
Le piston se compose :
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Le moteur 4 temps
3.4.2 Parties mobiles – Les segments
Ø La bielle est une pièce mécanique dont une extrémité est liée à l'axe du piston et
l'autre au maneton du vilebrequin. Elle permet de transformer le mouvement
rectiligne alternatif du piston en mouvement circulaire continu du vilebrequin.
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Le moteur 4 temps
3.4.4 Parties mobiles – Coussinets :
Ø Le régule (métal gris) est constitué par des grains métalliques durs (cuivre et
antimoine) enrobés dans un métal tendre (étain, plomb).
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Le moteur 4 temps
3.4.5 Parties mobiles – Graissage des bielles :
Ø Cette huile en s’échappant est projetée sur les cylindres par la vitesse de rotation
de la tête de bielle et assure ainsi le graissage des cylindres et de l’intérieur du
piston.
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Le moteur 4 temps
3.4.6 Parties mobiles – Vilebrequin :
Ø Le vilebrequin est la manivelle qui reçoit la poussée de la bielle et fournit un mouvement rotatif à
partir du mouvement alternatif du piston. La force exercée par la bielle applique au vilebrequin un
couple qui se retrouve au bout de celui-ci sous forme de couple moteur.
Ø A l'une des extrémités du vilebrequin, le couple moteur est utilisé pour entraîner le véhicule.
ØA l'autre extrémité, une fraction du couple disponible est prélevée
pour entraîner les auxiliaires du moteur : la distribution (arbre à cames,
soupapes, etc.), le générateur électrique (dynamo ou alternateur),
le compresseur de climatisation, etc.
Ø Le vilebrequin peut être réalisé :
ü par forgeage, en acier au nickel - chrome ou manganèse;
ü par moulage, en fonte au chrome ou silicium.
Ø Il reçoit des traitements thermiques et les manetons et tourillons sont tournés,
puis rectifiés.
Positionnement angulaire des manetons:
Pour avoir un fonctionnement régulier, les temps moteurs sont répartis de manière uniforme. Le cycle
s'effectuant sur deux tours de vilebrequin, on détermine l'écart angulaire (α) entre deux manetons par :
720
𝛼= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛: 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒𝑠
𝑛
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Le moteur 4 temps
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3.4.7 Numérotation des cylindres :
Ø C'est à partir de ce premier cylindre que tous les autres sont comptés, jusqu'à la sortie de l'arbre
d'entraînement.
Ø Sur les moteurs à deux rangées de cylindres (moteurs en V), le comptage doit être commencé à
partir du premier cylindre de droite, vu de la sortie de l'arbre d'entraînement.
Ø Le sens de rotation est défini, du côté́ opposé à la sortie de l'arbre d'entraînement, comme une rotation
vers la droite ou vers la gauche (Les moteurs tournant à droite sont les plus courants).
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Le moteur 4 temps
3.4.8 Ordre d’allumage :
Ø Pour le moteur à 4 cylindres en ligne il y a deux ordres possibles : 1-3-4-2 et 1-2-4-3. L'ordre
d'allumage le plus couramment utilisé est le premier nommé, pour des raisons de meilleur écoulement
du fluide gazeux.
Ordre
d’allumage 1-3-4-2
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Le moteur 4 temps
3.5.1 Généralité :
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Le moteur 4 temps
3.5.2 Epure de distribution :
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Le moteur 4 temps
Ø Vous noterez ici qu'il s'agit d'un moteur avec deux arbres à
cames même si il n'y en a qu'un seul qui est visible. Il peut
être en fonte spéciale moulée ou en acier forgé ou
cémenté trempé,
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Le moteur 4 temps
Ø Dans la pratique les constructeurs prévoient des repères sur les différents éléments de la
commande de distribution : pignons, roues de chaîne, roues dentées, chaînes et courroies.
Il suffit que le monteur associe ces repères pour que le montage soit correct.
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Le moteur 4 temps
Ø Les soupapes sont les organes qui régissent l'entrée et la sortie des gaz dans la chambre de
combustion. Le diamètre de leur tête doit être important. Cette dimension est limitée par la place libre
dans la chambre de combustion, le poids de la soupape qui doit rester minimal, et par sa résistance
mécanique aux chocs et aux déformations.
Ø La portée conique assure une étanchéité parfaite à la fermeture et un centrage correct évitant la
déformation de la tige. Les angles de portée sont d'environ 90°. Les soupapes d'admission qui
subissent des températures moins enlevées peuvent avoir un angle de 120°, protégeant moins bien la
soupape des déformations, mais offrant, pour une même hauteur de levée, une section de passage de
gaz plus importante.
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Le moteur 4 temps
3.5.5.1 Jeux des soupapes :
Ø Le "jeu des soupapes" est l'espace qu'il convient de laisser, moteur arrêté, entre l'extrémité de la queue
de soupape et sa commande pour garantir l'appui de la tête de soupape sur son siège, malgré les variations
de température auxquelles sont soumis les éléments du moteur.
ü D'assurer une fermeture parfaite des soupapes quelles que soient les dilatations,
ü D'assurer avec exactitude l'ouverture et la fermeture des soupapes aux points définis par le constructeur.
Par exemple, un jeu trop important produit une usure anormale par chocs et une diminution des performances du
moteur par diminution des angles de distribution.
Ø Des poussoirs sont interposés entre les cames et les soupapes. Ils servent d'intermédiaire entre le
mouvement de rotation des cames et le mouvement rectiligne des soupapes. Selon la position de
l'arbre à cames par rapport aux soupapes, il est nécessaire d'interposer des culbuteurs et des tiges de
culbuteurs.
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Le moteur 4 temps
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Le moteur 4 temps
A la semaine prochaine !
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Le moteur 4 temps
4ème LEÇON.
Connaître:
ü Le système de lubrification,
ü Le système de refroidissement,
ü Le système d’alimentation,
ü Le système d’allumage.
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Le moteur 4 temps
3.6.2 Caractéristiques d’un lubrifiant
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Le moteur 4 temps
3.6.3 Différents types d’huile moteur :
Ø Les huiles pour moteurs sont classées suivant leur viscosité; les normes de classement sont déterminées
par la S.A.E. (Society Automotive Engineering) :
ü Les huiles multigrades dont la viscosité est donnée pour une valeur de la température. On
trouve des huiles SAE 10W, 15W, 20W, 30, 40, 50,
ü Les huiles multigrades dont la viscosité est donnée pour deux valeurs de la température. On
trouve des huiles.
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Le moteur 4 temps
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Le moteur 4 temps
3.6.4 Circuit de graissage :
Ø Les circuits à graissage sous pression et à bain d'huile, le plus généralement utilisé sur les véhicules
de tourisme.
Ø Le carter inférieur constitue une réserve d'huile. Une pompe aspire celle-ci au travers d'une crépine,
puis, à une pression dont la valeur maximale (environ 4 à 5 bars) est contrôlée par une soupape de
décharge, la refoule successivement vers :
ü Le filtre à huile,
ü La rampe principale qui alimente les paliers de vilebrequin,
ü La rampe de distribution qui permet de lubrifier les contacts cames - patins ou cames - poussoirs.
Ensuite, par des retours prévus à cet effet, l'huile retombe par gravité dans le carter inférieur.
Ø Les circuits à graissage sous pression et à carter sec, réservés à certaines applications particulières
(véhicules tous terrains ou véhicules de compétition).
Ø Ici, l'huile retombe dans le carter inférieur et est aussitôt aspirée par une pompe d'épuisement vers
un réservoir d'huile souvent séparé du moteur. De là, l'huile est aspirée puis refoulée sous pression par
une pompe d'alimentation analogue à celle utilisée lors du graissage à bain d'huile. Le reste du circuit
ne change pas non plus.
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Le moteur 4 temps
EXEMPLE: Circuit de graissage
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Le moteur 4 temps
3.6.5 Pompe à huile :
ü Par un arbre commandé par l'arbre à cames à l'aide d'un renvoi d'angles,
ü Directement en bout d'arbre à cames,
ü A partir d'un pignon situé sur le vilebrequin.
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Le moteur 4 temps
3.6.5.1 Pompe à engrenages extérieurs :
Ø C'est le type de pompe le plus utilisé dans les moteurs de véhicules modernes, c'est aussi le plus simple.
La pompe se compose essentiellement de deux pignons cylindriques engrenant l'un dans l'autre et
contenus dans le corps de pompe.
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Le moteur 4 temps
Avantages:
Haute
HauteEcole
EcolededelalaProvince
ProvincededeLiège
Liège– –Cours
Coursthéorie
théoriehydraulique
hydraulique– –Mise
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Lonneux
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Pascal
Lonneux
_-Version
Pascal
1 –_-Version
Janvier 2017
8 – Septembre 2020
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Le moteur 4 temps
Inconvénients:
Ø Parfois bruyantes. Certains fabricants utilisent des engrenages à denture hélicoïdale ou à chevrons,
Haute Ecole de la Province de Liège – Cours théorie hydraulique – Par Lonneux Pascal _-Version 1 – Janvier 2017
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Le moteur 4 temps
Ø Le volume d'huile des zones formées par les palettes entre le stator et
le rotor varie durant la rotation.
Ø Quand c'est A qui va vers B, le volume diminue et l'huile est refoulée du côté pression.
Ø La longueur de l'arc de cercle MN entre l'orifice d'aspiration et l'orifice de refoulement doit au moins
être égal à la longueur d'une zone de fluide augmentée de deux fois l'épaisseur « d » des palettes,
pour éviter le reflux de l'huile vers le côté aspiration.
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Le moteur 4 temps
3.6.5.2 Pompe à palettes :
Avantages :
Ø On peut le plus souvent les faire tourner dans les deux sens.
Inconvénients:
Ø Elles sont plus chères que les pompes à engrenage de mêmes caractéristiques,
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Le moteur 4 temps
3.6.5.3 Pompe à rotor :
Ø Les dimensions du pignon et de la couronne dentée sont choisies de telle façon que les diamètres
extérieurs du pignon et de la couronne coïncident.
Ø Le pignon possède une dent de moins que la couronne et l'afflux ainsi que l’écoulement de l'huile
s'effectue par les orifices latéraux. Le fonctionnement est analogue à celui de la pompe à engrenages
extérieurs.
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Le moteur 4 temps
3.6.5.3 Pompe à rotor :
Ø Ce rotor comporte quatre dents et est excentré par rapport au boîtier. C'est une sorte de pignon à quatre
dents qui entraîne une roue à denture intérieure à cinq dents.
Ø La rotation de cette roue devant les canalisations d'aspiration et de refoulement engendre une variation de
volume qu’assure l'entrée et la sortie d'huile.
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Le moteur 4 temps
3.6.5.4 Pompe à engrenage intérieur :
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Le moteur 4 temps
3.6.5.5 Pompe à piston :
Ø Le piston est commandé par une bielle actionnée par un excentrique monté sur l'arbre de commande.
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Le moteur 4 temps
3.6.6 Filtre à huile :
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Le moteur 4 temps
3.6.6 Système de refroidissement – Introduction
Ø Le rendement du moteur (le rapport entre l'énergie fournie par l'arbre moteur et l'énergie apportée par la
combustion) ne dépasse généralement pas 30% dans les moteurs à allumage commandé. La quantité
d'énergie à évacuer par le refroidissement varie en fonction de la charge du moteur. Au cours du cycle, la
température des gaz au sein du cylindre varie de quelques degrés à 2000ºC.
Ø Avantages du refroidissement:
Ø L'expérience montre qu'il est mieux de maintenir la température des parois autour de 120ºC pour les
chemises autour de 180 à 240ºC pour la culasse.
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Le moteur 4 temps
3.6.6.1 Différents systèmes de refroidissement
Ø Le refroidissement par eau : Une circulation d'eau interne refroidit le moteur, ensuite l'eau est refroidie dans un radiateur,
Ø Le refroidissement par air : Un courant d'air frais passe sur le moteur et le refroidit.
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Le moteur 4 temps
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Le moteur 4 temps
Le refroidissement par air :
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Le moteur 4 temps
3.6.7 Système d’alimentation– Introduction :
Ø Le système d'alimentation a pour rôle d'amener au niveau du moteur l'air et l'essence nécessaires à une
bonne combustion.
ü Système à carburateur : le mélange air - essence est obtenu dans le carburateur puis introduit dans
le cylindre de moteur,
ü Système d'injection : le mélange est réalisé dans la pipe d'admission, puis l'air est acheminé par
voie classique et l'essence est injectée sous pression par des injecteurs (un par cylindre).
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Le moteur 4 temps
3.6.7.1 Système d’injection
Ø L'injection d'essence consiste à introduire l'air par une tubulure d'admission de forte section et à injecter le
carburant:
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Le moteur 4 temps
3.6.7.1 Système d’injection : avantages:
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Le moteur 4 temps
3.6.7.2 Système d’injection électronique :
Ø En 1967, l'injection électronique remplace l'injection mécanique dans le but d'améliorer le rendement moteur, grâce à un
calculateur électronique. Ce dernier décide de la durée de l'injection, et donc de la quantité de carburant injectée, pour
optimiser le mélange air/essence. Le rapport théorique idéal air/essence pour le moteur à explosion est de 14,7 parts d'air
pour 1 part de carburant. On parle alors de mélange stœchiométrique. Pour obtenir une combustion idéale et permettre
une économie de carburant, on brûle une proportion air/essence de 14,7:1.
Ø La gestion de l'injection se fait à l'aide d'un E.C.U.(de l'anglais Electronique Control Unit soit unité de contrôle électronique)
qui reçoit les informations des capteurs (sondes) tels que enfoncement de la pédale d'accélérateur, température du moteur,
de l'air, le taux d'oxygène, etc. À partir de ces informations, il agit sur des actionneurs (injecteurs, volets d'admission d'air,
etc.)
Ø Inconvénient: Complexité.
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Le moteur 4 temps
3.6.7.3 Les injecteurs :
Ø Le calculateur calcule et commande les impulsions électriques d'ouverture et de fermeture des injecteurs à
l'aide des données des capteurs correspondant à l'état de fonctionnement momentané du moteur.
Ø Les injecteurs se composent d'un corps qui renferme un enroulement magnétique et un guidage pour
l'aiguille d'injecteur, de même qu'une aiguille d'injecteur avec un induit magnétique.
Ø Lorsque le calculateur applique une tension à l'enroulement magnétique, l'aiguille d'injecteur se soulève de
son siège et libère un perçage de précision.
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Le moteur 4 temps
3.6.8 Système d’allumage– Introduction :
Ø La fonction de l'allumage est de produire un apport de chaleur dont l'énergie soit suffisante pour déclencher
l'inflammation du mélange gazeux en fin de compression. Cet apport de chaleur est obtenu par la création
d'un arc électrique.
Ø La tension minimale nécessaire à l'amorçage de l'arc est d'environ 15 000 V. Pour obtenir une telle tension,
il est nécessaire de faire appel à un transformateur de tension : la bobine d'allumage.
Ø C'est une alimentation à découpage de type Fly back (page suivante), c’est-à-dire deux circuits
magnétiquement couplés dont l'un, appelé enroulement basse tension, comportant peu de spires est relié à
l'alimentation, alors que l'autre, connecté à l'utilisation, comporte beaucoup plus de spires et porte
généralement le nom d'enroulement haute tension.
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Le moteur 4 temps
Ø Le fonctionnement se fait en deux temps :
ü Phase d'accumulation:
Lorsque le rupteur T est fermé, l'énergie magnétique est stockée dans l'enroulement basse tension
jusqu'à ce que la quantité d'énergie atteigne un optimum qui dépend du nombre de spires et du circuit
magnétique.
ü Phase de restitution:
Lorsque le rupteur ouvre brusquement le circuit primaire, l'énergie magnétique accumulée qui ne peut
subir de discontinuité, force l'apparition d'un courant dans le deuxième enroulement sous une tension
égale au produit de la tension primaire par le rapport des nombres de spires, qui a pour effet de générer
une étincelle entre les électrodes de la bougie.
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Le moteur 4 temps
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Le moteur DIESEL
5ème LEÇON.
Ø La différence essentielle entre un moteur du type diesel et un moteur à essence réside dans le mode
d'inflammation du carburant et de la caractéristique d'auto inflammation de celui-ci.
Ø Si on introduit un combustible finement pulvérisé dans une masse d’air suffisamment comprimée pour
que sa température atteigne une valeur déterminée, la combustion se déclenche par auto inflammation.
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Le moteur DIESEL
4.1.1 Comparaison entre moteur diesel et moteur à essence :
105
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Le moteur DIESEL
4.1.2 Gros moteurs Diesel lents - Cycle à pression constante : Fonctionnement théorique
Ø 1er temps: Aspiration de la charge à la pression atmosphérique;
contrairement à ce qui se passe dans un moteur à explosion, le moteur
n'aspire pas un mélange préalablement préparé, mais de l'air pur.
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Le moteur DIESEL
Essence Diesel
107
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Le moteur DIESEL
4.1.4 Gros moteurs Diesel lents - Cycle à pression constante : Fonctionnement réel
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Le moteur DIESEL
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Le moteur DIESEL
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Le moteur DIESEL
4.1.7 Gros moteurs Diesel lents - Cycle à pression constante : Avantages et inconvénients
111
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Le moteur DIESEL
Les moteurs diesel sont classés selon le type d'injection et de chambre de combustion qui les équipe.
L'injection directe, qui désigne tous les procédés ne comportant pas de fractionnement de la chambre de combustion
(l'injecteur pulvérise le combustible directement dans la chambre principale du cylindre);
L'injection indirecte, regroupant les différentes solutions de chambres de combustion divisées (l'injecteur pulvérise le
combustible dans une chambre auxiliaire où a lieu le début de combustion), les gaz rejoignant ensuite la chambre de
combustion principale à travers un passage ou des canaux de liaison.
112
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Le moteur DIESEL
Par énergie des jets d'injecteur : utilisé dans les gros moteurs lents, l'injecteur central comporte de 6 à 8 trous, pulvérise
le combustible (tarage de 200 à 350 bars) à la circonférence de la chambre de combustion de grand diamètre et peu
profonde du piston. Le système fonctionne sans tourbillon d'air, mais exige une grande précision du positionnement de
l'injecteur (à proximité de la chambre) et un excès d'air très important.
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Le moteur DIESEL
Par mouvement tourbillonnant de l'air (swirl) : c'est le procédé le plus utilisé sur tous les moteurs modernes. Le
mouvement tourbillonnant de l'air est amorcé par la forme du conduit d'admission et la chambre de combustion dans le
piston est plus réduite, et comporte une forme variable selon le constructeur, en perpétuelle évolution en fonction de la
normalisation antipollution, afin d'améliorer sans cesse l'homogénéité du mélange air - combustible. L'injecteur utilisé est
du type à trous multiples (3 à 6).
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Le moteur DIESEL
L'injecteur du type à téton est placé sur la culasse et dans une cavité
non refroidie appelée "préchambre". Elle communique avec le haut du
cylindre par un ou plusieurs orifices de passage restreint, et représente
entre 20 et 30% du volume de compression. Le combustible injecté dans
cette préchambre commence à brûler puisqu'elle contient de l'air
préalablement comprimé et élévation de pression résultant de cette
précombustion expulse le mélange vers le cylindre où la combustion se
poursuit. Cette combustion étagée assure un fonctionnement moins
bruyant car les pressions d'injection sont modérées (100 à 150 bars) et le
rapport volumétrique varie de 12/1 à 15/1. Le démarrage s'opère
généralement à l'aide d'une bougie de préchauffage car le taux de
compression adopté ne permet pas de porter l'air ambiant à une
température suffisante lorsque la culasse est froide.
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Le moteur DIESEL
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Le moteur DIESEL
La réserve d'air communique avec le cylindre par un orifice important mais l'injecteur est placé en dehors de cette chambre
et il est disposé de façon telle que le jet de combustible vienne à la rencontre de l'air comprimé qui sort de la chambre. Il en
résulte une grande souplesse de fonctionnement car un brassage énergique de l'air et du combustible favorise la
combustion. Cependant, ces systèmes, très complexes, ont été abandonnés depuis plusieurs années.
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BIBLIOGRAPHIE