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Lе coût historiquе Ils sont comptabilisés pour lе montant ils sont comptabilisés pour lе
dе trésorеriе ou équivalеnts dе montant dе produits rеçus еn
trésorеriе payé ou pour la justе valеur échangе dе l’obligation
dе la contrеpartiе donnéе pour lеs
acquérir au momеnt dе lеur
acquisitions
Le coût actuеl Ils sont comptabilisés pour lе montant Ils sont comptabilisés pour lе
dе trésorеriе qu’il faudrait payеr si lе montant non actualisés dе trésorеriе
mêmе actif était acquis actuеllеmеnt ou équivalеnts dе trésorеriе
La valеur dе Ils sont comptabilisés pour lе montant ils sont comptabilisés pour lеur
réalisation (dе dе trésorеriе ou équivalеnts dе valеur dе règlеmеnt (non actualiséе)
règlеmеnt) trésorеriе qui pourrait êtrе obtеnu
actuеllеmеnt еn vеndant l’actif lors
d’unе sortiе volontairе
Valеur actualiséе Lеs actifs sont comptabilisés pour lеur lеs passifs sont comptabilisés à la
valеur actualiséе dеs еntréеs nеttеs valеur actualiséе dеs sortiеs dе
futurеs dе trésorеriе quе l’élémеnt trésorеriе nеttеs futurеs quе l’on
génèrе dans lе cours normal dе s’attеnd à dеvoir consеntir pour
l’activité étеindrе lеs passifs dans lе cours
normal dе l’activité
Marché actif Marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence
et un volume suffisant pour fournir de façon continue une information sur le prix.
Marché le plus avantageux Marché qui maximise le montant qui serait reçu pour la vente de l’actif
ou qui minimise le montant qui serait payé pour le transfert du passif, après prise en compte des
coûts de transaction et des frais de transport.
Marché principal Marché sur lequel on observe le volume et le niveau d’activité les plus élevés
pour l’actif ou le passif
La valeur d’utilité : est la valeur actualisée des flux de trésorerie que l’entité attend de l’utilisation
continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité
La valeur de remboursement : est la valeur actualisée des flux de trésorerie que l’entité prévoit de
consacrer à l’acquittement d’un passif
Actif qualifié :est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé
ou vendu
La valeur comptable : d’un actif est le montant pour lequel il est comptabilisé déduction faite des
amortissements et des pertes de valeurs.
L’amortissement : est la répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa durée
d’utilité. Le montant amortissable d’un actif est généralement le coût de cet actif diminué de sa valeur
résiduelle.
La juste valeur : est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties bien
informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.
La perte de valeur est la différence entre la valeur comptable d’un actif et sa valeur recouvrable
Comptabilisation initiale
COUT D’ACQUISITION
Le coût d’une immobilisation corporelle est constitué des éléments suivants :
- Le prix d’achat y compris les droits de douane déduction faite des rabais et ristournes obtenus,
- Les coûts directement attribuables nécessaires à mettre l’actif dans l’état d’utilisation prévue par la
direction tels que :
- Les coûts estimés de démantèlement, d’enlèvement ou de remise en l’état du site sur lequel est située
l’immobilisation,
- Etc.
Le coût d’une immobilisation corporelle produite en interne est généralement déterminé sur la base des
mêmes règles présentées ci-dessus.
Les subventions d’investissement peuvent être déduites du coût d’une immobilisation corporelle selon les
dispositions de la norme IAS 20. Les pièces de rechange en stock sont reclassées en immobilisations
corporelles si l’une des conditions ci-après est remplie :
- Pièces qui ne peuvent être utilisées qu’avec une immobilisation corporelle spécifique. Si les coûts engagés
ultérieurement remplissent les conditions prévues ci-dessus, ils sont comptabilisés en tant
qu’immobilisation corporelle
• Exemple 1
La société Epsilon a réalisé le 1er mars N l’acquisition d’un matériel industriel et a effectué les dépenses
suivantes (en €) :
– frais de transport, d’installation et de montage nécessaires à la mise en utilisation du bien (dont 1 400 €
de TVA récupérable) : 8 400
– frais de transport postérieurs à la mise en utilisation (dont 400 € de TVA récupérable) : 2 400
D’autre part, la société Epsilon a fait l’acquisition de pièces de rechange ne pouvant être utilisées que le
matériel : valeur d’acquisition 3 000 € ; TVA 600 €.
Le matériel acquis n’est pas considéré comme un actif qualifié (actif qui exige une longue période
préparation ou de construction avant d’être utilisé ou vendu).
Les coûts d’emprunts ne peuvent donc pas être intégrés au coût d’acquisition du matériel.
Les frais de transport postérieurs à la mise en utilisation ne font pas partie du coût d’acquisition.
Exemple 2
La société Epsilon a aussi réalisé l’acquisition au 1er avril N d’un ensemble immobilier à rénover et a
effectué les dépenses suivantes :
Terrains
– pour le prix d’achat : 36 000
– une quote-part des droits d’enregistrement : 33 200 ×( 36 000 /(36 000 + 164 000)) = 5 976
une quote-part des frais de notaire et commissions : 8 000 ×( 36 000 /(36 000 + 164 000)) = 1 440
= 43 416
Constructions
– pour le prix d’achat : 164 000
– une quote-part des droits d’enregistrement : 33 200 ×( 164 000 /(36 000 + 164 000)) 27 224
- une quote-part des frais de notaire et commissions : 8 000 × (164 000 /(36 000 + 164 000)) 6 560
– les grosses réparations, lesquelles sont nécessaires avant la mise en état d’utilisation du bien : 110 000
= 319 784
Comptabilisation posterieure
Evaluation à la date d’inventaire : Après la comptabilisation initiale, l’entité doit choisir entre les deux
modèles présentés dans la section ci-dessous relative aux immobilisations incorporelles, à savoir :
Fret 20
Assurance 3
Droits de douane 5
Charge de personnel 20
Utilisés consommés 5
Total 318,3
Comptabilisation initiale :
La comptabilisation initiale est faite sur la base du coût y compris les coûts de transaction. La
détermination du coût est faite sur la base des règles citées dans la norme IAS 16.
Les coûts d’emprunts sont intégrés dans le coût de l’immeuble de placement selon les dispositions
de l’IAS 23
CAS PRATIQUE N° 10 :
Immeubles de placement Durant l’exercice 2013, la société ALPHA a acquis un ensemble
immobilier pour un montant global de 200 000 KMAD. Cet ensemble est décomposé comme suit :
- Terrain : 100 000 KMAD - Structure : 50 000 KMAD - Autres composants : 50 000 KMAD.
L’immeuble est constitué de 10 étages affectés comme suit :
- Siège de la société ALPHA : 5 000 m2 - Sièges pour les filiales d’ALPHA (location) : 2 500 m2
- Locations à des tiers : 2 500 m2 La société adopte le modèle de la juste valeur pour les immeubles
de placement.
TAF : 1- Comptabiliser les écritures IFRS relatives à l’acquisition,
2- Comptabiliser les écritures IFRS relatives aux immeubles de placement au 31/12/2013 sachant
que la juste valeur du m2 de l’immeuble à cette date est de 12 000 MAD/m2
CORRIGE DU CAS PRATIQUE N° 10 :
Comptabilisation à la date d’acquisition au niveau des comptes consolidés de la société ALPHA :
Selon la définition de l’IAS 40, les immeubles détenus pour valoriser le capital sont classés comme
des immeubles de placement et non comme des immobilisations corporelles. En effet, la partie de
l’immeuble louée aux tiers et aux filiales sont des immeubles de placement dans les comptes
individuels d’ALPHA. Dans les comptes consolidés, la partie liée aux filiales est considérée comme
une partie utilisée par le groupe est donc ne fait pas partie des immeubles de placement.
Libellé Débit Crédit
Structure 37 500
A fin 2013, le prix du m2 e carrées a augmenté de 2 000 MAD par rapport à la date d’acquisition.
NB : L’immeuble décomposé sera amorti sur la base des durées d’utilités des composantes
NB : Au moment de la mise en service les coûts d’emprunt peuvent être répartis sur les composantes du
projet proportionnellement à la valeur de chaque composante par rapport au coût global du projet
1. Quelles sont parmi les charges suivantes celles qui sont qualifiées de « Coûts d’emprunt » :
2. La norme IAS 23 ne traite pas du coût réel ou calculé des capitaux propres, y compris le capital
préférentiel qui n’est pas classé en tant que passif.
○ Vrai ○ Faux
3. Selon IAS 23, les coûts d’emprunt peuvent être incorporables dans le coût d’un actif ?
○ Vrai ○ Faux
4. Un ....................... est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être
utilisé ou vendu.
7. Une entité a emprunté 100 000 MAD à un taux de 5 % pour la construction d’un actif. L’actif est un
actif qualifié. L’intérêt était de 5 000 MAD par année. Cependant, en raison de la hausse des taux de
change, L’intérêt est de 5 200 MAD. Lequel des traitements suivants est approprié ?
8. Lequel des énoncés suivants est qualifié pour être classé comme des coûts d’emprunt :
9. Les coûts d’emprunt sur les actifs non qualifiés doivent être :
10. Lorsque l’entité utilise des fonds empruntés d’une façon générale, les coûts d’emprunt à intégrer
dans le coût sont calculés sur la base du :
○ Coût du capital ○ Coût d’emprunt moyen pondéré par le coût des actifs qualifiés
○ Taux d’intérêts moyen des emprunts et le coût des actifs qualifiés ○ Taux de rendement interne de
l’entreprise
6. Vrai 7. Immobiliser 5 200 DHS à l’actif 8. Les charges financières sur contrats de location
financement 9. Inscrits en charges 10. Taux d’intérêts moyen des emprunts et le coût des
actifs qualifiés
Le coût de la construction s’est élevé à 500 000 €. Pour financer cette construction, la société Sigma a
effectué deux emprunts, à compter du 15 mars N l’un de 400 000 € auprès de la banque A au taux de 5 % et
l’autre de 150 000 € auprès de la banque B au taux de 6 %. N’ayant pas la nécessité de financer
immédiatement la totalité du projet, elle a placé au taux de 5 % une somme de 300 000 € du 15 avril au
30 juin N, puis une somme de 200 000 € du 1er juillet au 30 septembre.
Les intérêts payés par Sigma pour l’année N (jusqu’au 31 décembre N) s’élèvent à
Les intérêts touchés par Sigma pour l’année N se sont élevés à : 300 000 × 5 % × 2,5/12 + 200 000 × 5 % ×
3/12 = 5 625 €.
Le montant net des coûts d’emprunts pour N est de 15 833 + 7 125 – 5 625 = 17 333 €.
Elle doit être d’abord limitée à la période de construction c’est-à-dire du 1er avril au 1er novembre N.
On tient compte d’un taux moyen pondéré entre les deux emprunts soit :
Il faut aussi déduire les intérêts touchés sur les placements, mais sur 250 000 € et 150 000 € car le total des
emprunts était de 550 000 € (et non de 500 000 €) ce qui donne : 250 000 × 5 % × 2,5/12 + 150 000 × 5 % ×
3/12 = 4 479 €. Le coût d’emprunt directement attribuable à la construction est donc de 17 577 – 4 479
= 13 098 €.
2. Définitions :
Un passif d’impôt différé est le montant d’impôt payable dans le futur résultant des différences
temporelles imposables.
Un actif d’impôt différé est le montant d’impôt recouvrable dans le futur résultant des éléments ci-
après :
Les différences temporelles sont les différences entre les valeurs comptables et fiscales des actifs et des
passifs. Les différences permanentes sont :
3. Comptabilisation :
La comptabilisation d’un impôt différé passif (IDP) doit être faite chaque fois qu’il y a des différences
temporelles imposables sauf dans les cas ci-après :
- Comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans le cadre d’une transaction qui n’est pas un
regroupement d’entreprise et au moment de la transaction n’affecte ni le résultat comptable ni le
résultat fiscal. La comptabilisation d’un impôt différé actif est faite lorsqu’il est probable que l’entité va
les récupérer dans le futur. Le respect du principe du recouvrement futur est très important pour la
reconnaissance et la comptabilisation des impôts différés.
- Des IDP déjà comptabilisés arrivent à échéance durant la période où les IDA sont toujours
récupérables,
- Les résultats futurs attendus permettent de couvrir les IDA comptabilisés dans les comptes
CAS PRATIQUE N° 14 :
Retraitement des amortissements fiscaux Au cours de la période 1, une entité a acquis un bien pour 60
KMAD avec une durée économique de 3 ans. Pour des raisons fiscales, l’entité décide d’amortir l’actif
acquis sur 2 ans. TAF : Calculer les impôts différés sachant que le taux d’imposition est de 30 %
Eléments 1 2 3
Dotations économiques 20 20 20
Dotations fiscales 30 30 -
Différence 10 10 -20
Taux d’impôt 30 % 30 % 30 %
Impôt différés 3 3 -6
Deux remarques :
- Les différences temporelles se neutralisent avec le temps. En effet, la valeur des impôts différés sur la
durée de vie du bien est égale à 0,
- Le calcul peut aussi se faire sur la base de la différence entre la valeur comptable et la valeur fiscale à
chaque date de clôture
CAS PRATIQUE N° 15 :
Calcul des impôts différés Les informations ci-dessous sont tirées du tableau de passage du résultat
comptable au résultat fiscal de la société BETA :
Réintégration
Déductions :
La société a enregistré une perte de l’ordre de 100 000 KMAD, et a payé une cotisation minimale de
l’ordre de 30 000 KMAD.
TAF : Calculer les impôts différés sur la base des éléments cités ci-dessus. Le taux d’impôt à retenir est
de 30 %. IDA : Impôt différé actif / IDP : Impôt différé passif