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La situation financière à travers le bilan

Définition des états financiers :


Les états financiers sont l’aboutissement d’un processus de traitement de nombreuses
informations et requièrent des travaux de simplification, de synthèse et de structuration.

Ces informations sont collectées, analysées, interprétées, résumées et structurées au


travers d’une agrégation présentée dans las états financiers sous forme de rubriques et de
totaux. L’étendue du principe d’importance significative détermine l’étendue de cette
agrégation, ainsi que l’équilibre entre :

- Les avantages procurés aux utilisateurs par la diffusion d’une information détaillée,
- Les couts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette information que pour
l’utiliser.

Les états financiers sont arrêtés sous la responsabilité des dirigeants de l’entité. Ils
doivent être distingués des autres informations éventuellement publiées par l’entité.

Les états financiers sont obligatoirement présentés dans la monnaie nationale.

Les états financiers fournissent les informations permettant d’effectuer des


comparaisons avec l’exercice précédent. Ainsi :

- Chacun des postes du bilan, compte de résultats et tableau de flux de trésorerie


comporte l’indication du montant relatif au poste correspondant de l’exercice
précédent,
- L’annexe comporte des informations comparatives sous forme narrative descriptive et
chiffrée.

L’annexe des états financiers :


L’annexe est un document de synthèse, faisant partie des états financiers. Elle fournit
les explications nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du compte de
résultat et complète autant que de besoin les informations utiles aux lecteurs des comptes.

L’annexe comporte des informations sur les points suivants, dès lors que ces
informations présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des
opérations figurant sur les états financiers :

1. Les règles et méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et


l’établissement des états financiers (la conformité aux normes est précisée, et toute
dérogation est expliquée et justifiée, l’indication des modes d’évaluation appliqués
aux divers postes des états financiers « amortissements, provisions, suivi des stocks,
…).

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2. Les compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du bilan,
du compte de résultat, du bilan de flux de trésorerie et de l’état de variation des
capitaux propres, exemple : état des amortissements et des pertes de valeur avec
indication des modes de calcul utilisés, des dotations et des reprises effectuées au
cours de l’exercice.
3. Les informations concernant les entités associées, les co-entreprises, les filiales ou la
société mère ainsi que les transactions ayant éventuellement eu lieu avec ses entités
ou leurs dirigeants : nature des relations, types de transactions, volume et montant
des transactions, politique de fixation des prix concernant ces transactions.
4. Les informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l’obtention d’une image fidèle, exemple : risques et pertes non
mesurables à la date d’établissement des états financiers et n’ayant pas fait l’objet
d’une prévision.

Le bilan
C’est un état financier de synthèse décrivant la situation financière de l’entité concernée
à une date donnée. C’est un tableau récapitulatif des actifs, des passifs (externes= dettes) et
des capitaux propres de l’entité à la date de clôture des comptes.

Les actifs du bilan :


Les actifs sont constitués des ressources contrôlées par l’entité du fait d’événements
passées et destinées à procurer à l’entité des avantages économiques futurs.

Le contrôle d’un actif correspond au pouvoir d’obtenir les avantages économiques


futurs procurés par cet actif.

Les éléments d’actif destinés à servir de façon durable l’activité de l’entité constituent
l’actif non courant ; ceux qui en raison de leur destination ou de leur nature n’ont pas cette
vocation constituent l’actif courant.

L’actif courant : L’actif courant comprend :

- Les actifs que l’entité s’attend à pouvoir réaliser (ou vendre ou consommer) dans le
cadre du cycle d’exploitation normal ; le cycle d’exploitation est une période
s’écoulant entre l’ac quisition des matières premières ou des marchandises entrant
dans le processus d’exploitation, et leur réalisation sous forme de trésorerie.
- Les actifs détenus essentiellement à des fins de transactions ou pour une durée courte
que l’entité s’attend à réaliser dans les douze mois suivant la date de clôture de son
exercice,
- Les liquidités ou quasi-liquidités dont l’utilisation n’est pas soumise à des restrictions.

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Les actifnon courants : Les actifs non courant sont par conséquent :

- Les actifs qui sont destinés à être utilisés d’une manière continue pour les besoins des
activités de l’entreprise telle que les immobilisations corporelles et incorporelles.
- Ou les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont pas destinés à
être réalisés dans les douze mois à compter de la date de clôture.

Les passifs du bilan :


Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant d’évènements
passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources
représentatives d’avantages économiques.

Un passif est classé comme passif courant lorsque :

- Il est attendu qu’il soit réglé dans le cadre du cycle normal d’exploitation.
- Ou il doit être payé dans les douze mois qui suivent la date de clôture,

Tous les autres passifs sont classés en tant que passifs non courant.

Les passifs à long terme portant intérêt sont classés en passifs non courants même si
leur règlement doit intervenir dans les douze mois suivant la date de clôture de l’exercice si :

- Leur échéance initiale était fixée à plus de douze mois,


- L’entité a l’intention de refinancer l’obligation sur le long terme et,
- Cette intention est confirmée par un accord de refinancement ou de rééchelonnement
des paiements finalisé avant la date de clôture des comptes.

Les capitaux propres :


Les capitaux propres ou fonds propres ou capital financier correspondent à l’excédent
des actifs de l’entité sur ses passifs courants et non courants, exemple : évaluation des apports
des associés propriétaires, sommes représentant le cumul des bénéfices antérieurs non
distribués aux associés, résultat de l’exercice.

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Le bilan se présente sous la forme d’un tableau en deux parties :

Bilan au 31/12/N

ACTIF PASSIF
Actif non courant : Capitaux propres :
- Immobilisations incorporelles. - Capital social.
- Immobilisations corporelles. - Réserves.
- Immobilisations financières. - Résultat net de l’exercice.

Actifs courants : Passifs non courant :


- Stocks et en cours. - Emprunts et dettes financières.
- Créances et emplois assimilés. - Provisions et produits comptabilisés
- Disponibilités et assimilés. d’avance.
- Autres dettes non courantes.

Passifs courants :
- Fournisseurs et comptes rattachés.
- Autres dettes.
- Trésorerie passif.

TOTAL ACTIF= TOTAL PASSIF

Dans une optique économique, on peut dire que le passif représente les ressources de
financement de l’entreprise et que l’actif représente les emplois qui en sont fait :

Bilan au 31/12/N

EMPLOIS RESSOURCES

Total des emplois = Total des ressources

Dans une optique juridique, le bilan est appréhendé en terme de patrimoine : le passif
représente ce que doit l’entreprise (dettes au sens large) ; l’actif représente ce que possède
l’entreprise (biens et droits).

Bilan au 31/12/N

BIENS ET DROITS DETTES (au sens large)

Total des biens et droits = Total des dettes

Ensembles des obligations de l’entreprise envers les tiers. C’est ainsi que les capitaux
propres représentent une dette permanente de l’entreprise vis-à-vis des propriétaires associés.

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L’entreprise est débitrice de l’obligation de restituer ces capitaux aux associés en cas de
liquidation.

Définitions :
A. L’actif (emplois) :
L’actif non courant comprend des éléments variés tels que :
 Immobilisations corporelles : Sont des actifs corporels détenus par une entité pour la
production, la fourniture d’actifs ou de services, la location, l’utilisation à des fins
administratives, et dont la durée d’utilisation est censée se prolonger au-delà de la
durée d’un exercice. Exemple : terrains, constructions, installations techniques,
matériels et outillages industriels et les autres immobilisations corporelles.
 Immobilisations incorporelles : sont des actifs identifiables, non monétaires et
immatériels, contrôlés et utilisés par l’entité dans le cadre de ces activités ordinaires. Il
s’agit par exemple de fonds commerciaux acquis, de marques, de logiciels
informatiques ou autres licences d’exploitation, de franchises, de frais de
développement d’un gisement minier destiné à une exploitation commerciale,
concessions et droits similaires, brevets, marques, procédés, droits et valeurs
similaires, droit au bail.
.Immobilisations financières : correspond à un actif :
- Une créance dont le règlement doit intervenir dans un délai supérieur à un an ou,
- Un titre ou une valeur assimilée que l’entité a décidé de conserver sur plus d’un
exercice.
Exemple : les titres de participation, titres immobilisés, prêts, dépôts et
cautionnements versés.

L’actif courant comprend les rubriques suivantes :


 Les stocks dont l’entreprise est propriétaire. Selon le plan comptable les stocks
constituent l’ensemble des biens et services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise pour être :
- Soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir ou en cours ;
- Soit consommés au premier usage.
Il distingue les stocks des produits en cours.
 Les avances et acomptes versés sur commandes qui sont des versements effectués
aux fournisseurs lors de commandes ;
 Les créances sur les clients sont les factures de ventes non encore réglés par les
clients, les autres créances sont les sommes qui restent à payer par les tiers autres que
les clients ;
 Les valeurs mobilières de placement sont des titres acquis par l’entreprise pour en
tirer un revenu dans un but spéculatif. Elles ont la forme d’actions, d’obligations, de
bons à court terme, etc. ;
 Les disponibilités comprennent les avoirs en banque et en caisse. Les découverts
bancaires sont des dettes envers un établissement financier et doivent, quant à eux,
figurer au passif du bilan de l’entreprise.

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B. Le passif (ressources) :
Le passif est composé de deux grandes rubriques : les capitaux propres et les dettes.
a) Les capitaux propres :
Les capitaux propres sont composés principalement les postes suivants :
- Le capital : le capital, est divisé en actions ou parts d’une même valeur nominale,
correspond, à la création de l’entreprise, à la valeur des apports effectués par les
associés ou actionnaires, qui ne peuvent reprendre ceux-ci ; il peut être augmenté au
cours de la vie d’une entreprise ;
- Les primes d’émission : à l’occasion d’une augmentation de capital, la prime
s’analyse comme un droit d’entrée demandé au nouvel actionnaire justifié par le fait
que l’action avant l’augmentation de capital vaut plus que la valeur nominale
- Le résultat de l’exercice indique le bénéfice (ou la perte) que l’entreprise a réalisé au
cours de l’exercice. Il sert de base à la rémunération à laquelle les associés ou
actionnaires peuvent prétendre au titre des dividendes ;
- Les réserves correspondent aux parties des bénéfices des années précédentes qui n’ont
pas donné lieu à distribution de dividendes.

b) Les dettes :
- Les dettes financières comprennent les emprunts contractés auprès des établissements
de crédit ainsi que les découverts bancaires ;
- Les avances et acomptes reçus sur commandes sont des sommes reçus des clients.
Elles sont considérées comme des dettes car l’entreprise doit les rembourser en cas de
non-exécution de la commande ;
- Les dettes fournisseurs comprennent les factures restant à payer aux fournisseurs
d’exploitation ;
- Les dettes fiscales et sociales regroupent les dettes à l’égard de l’administration
fiscale et des salariés ;
- Les dettes diverses comprennent toutes les autres dettes non mentionnés dans les
rubriques précédentes comme, par exemple, les factures restant à payer aux
fournisseurs d’immobilisations.

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