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Le système comptable définit le bilan comme « une représentation à une date donnée de la
situation financière de l’entreprise ».
Les ressources économiques correspondent aux actifs, alors que les obligations actuelles
correspondent aux passifs qui, avec les capitaux propres, constituent la structure financière de
l’entreprise.
Le bilan est un document de synthèse qui a un caractère essentiellement statique : c’est une
« photographie » de l’entreprise à un moment donné.
La période séparant deux bilans s’appelle un exercice comptable. Pour des considérations
pratiques, il est admis que l’exercice comptable couvre une période de douze mois.
Généralement celui-ci coïncide avec l’année civile (premier janvier au 31 décembre).
Toutefois, avec le développement de l’informatique les entreprises sont habituées à établir un
bilan à la fin de chaque semestre ou trimestre, voire mensuellement pour certaines entreprises.
La date à laquelle est effectué le bilan s’appelle « la date d’inventaire » ou « la date de clôture
d’un exercice ».
1- Présentation du bilan :
Conformément au système comptable, le bilan doit être présenté selon le modèle décrit dans
l’annexe 1 (voir nomenclature des comptes).
L’origine latine du mot bilan indique qu’il s’agit d’un tableau se composant de deux parties
absolument équilibrées.
Par convention, au côté gauche du bilan doivent figurer les ressources économiques, obtenues
ou contrôlées (appelées actifs) et au côté droit du bilan, les obligations actuelles (appelées
passifs) et les capitaux propres.
BILAN
ACTIFS CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
Ressources économiques obtenues ou Capitaux propres (ressources propres
contrôlées : internes)
- Des biens (constructions, meubles, Obligations actuelles (ressources
machines, stocks, liquidités, ...) ou étrangères) : dettes vis à vis des tiers ;
- Des créances provenant des ventes à crédits bancaires, crédits fournisseurs,
crédit par exemple. CNSS, Etat, personnel, ...
(Emplois Provisoires)
(Ressources Provisoires)
2- Caractéristiques du bilan :
Les éléments du bilan sont les grandes masses qui décrivent la situation financière de
l’entreprise. Le bilan se compose de trois éléments :
- Les actifs,
- Les capitaux propres,
- Les passifs.
CAPITAUX PROPRES
ACTFS (Ressources Propres)
(Emplois)
PASSIFS
(Ressources Etrangères)
Cette égalité traduit, en effet, un équilibre appelé équilibre comptable. Deux autres équilibres
peuvent aussi être dégagés :
Passifs courants
On constate qu’il est fait une distinction entre les éléments courants et les éléments non
courants. Cette distinction est retenue aussi bien pour les actifs que pour les passifs.
La distinction entre actifs courants et actifs non courants découle en règle générale de la
destination ou de l’utilisation réelle de l’élément et rarement de sa nature.
Pour une entreprise commerciale : le cycle d’exploitation est constitué par les différentes
opérations d’achat et de vente des marchandises en l‘état (sans aucune opération de
transformation).
Pour une entreprise industrielle : le cycle d’exploitation est constitué par les différentes
opérations d’achat de matières premières et fournitures liées, de leurs transformations en
produits finis et de la vente de ces produits finis.
Remarque :
Les équivalents de liquidités sont des placements à court terme, très liquides, facilement
convertibles en un montant connu de liquidités, et non soumis à un risque significatif de
changement de valeur.
La distinction entre passifs courants et passifs non courants répond essentiellement aux
mêmes critères et objectifs retenus pour la distinction entre les éléments d’actifs.
- Deuxième critère : Règlement du passif dans les douze mois qui suivent la date de
clôture de l’exercice :
Lorsqu’un élément de passif ne peut être rattaché au cycle normal d’exploitation, il faut
distinguer selon que cet élément sera ou non réglé dans les douze mois suivant la date de
clôture du bilan tels que :
Les dettes à court terme autres que celles d’exploitation,
Les découverts bancaires (ayants la forme d’un financement stable),
Les concours bancaires,
Les échéances à moins d’un an sur emprunts non courants,
Les dividendes (partie du bénéfice revenant aux associés) et l’impôt sur les
bénéfices, etc.
Remarques :
- Les découverts bancaires : c’est une situation financière déficitaire du compte banque
(dans la pratique, on dit que le compte banque est en rouge). En effet, les banques
couvrent leurs clients en cas d’absence ou d’insuffisance de provision dans la limite d’un
plafond autorisé et révisé périodiquement.
Pour la présentation au bilan, les découverts bancaires qui n’ont pas la forme d’un
financement stable (inexistence d’un contrat ferme garantissant leur stabilité) sont
regroupés dans la rubrique « Liquidités et équivalents de liquidités » à l’actif courant
(évidemment en moins).
- Les concours bancaires : sont des dettes à moins d’un an à l’égard des banques,
contractées en raison de besoins de trésorerie résultant de l’exploitation courante (sous
forme de crédit de mobilisation de créances commerciales, ...).
Exemple 1 :
Début mars 2008, Monsieur Mohamed investi dans une activité commerciale à partir de sa
fortune personnelle. Il loue un local et achète du mobilier pour 6 000 D, une camionnette pour
20 000 D, des marchandises pour 14 000 D, dépose dans un compte bancaire la somme de 9
000 D et dans la caisse 1 000 D.
Présenter le bilan de Monsieur Mohamed.
Actifs courants :
Stocks de marchandises 14 000
Banque 9 000
Caisse 1 000
Total des AC 24 000
Total des actifs 50 000 Total des capitaux propres et 50 000
passifs
Remarques :
- Le local loué n’appartenant pas à Monsieur Mohamed et ne peut pas être enregistré à
l’actif parmi l’ensemble des biens appartenant à l’exploitant.
- Dans le cas d’une entreprise individuelle, la contre partie des apports de l’entrepreneur
au début ou en cours d’activité est enregistrée dans le « Compte de l’exploitant » (ainsi
que pour les retraits personnels et les prélèvements de toutes natures).
- Dans cet exemple, il n’y a pas de dettes, l’apport de Monsieur Mohamed, formant ses
capitaux propres, est égal à 50 000 D (20 000 + 6 000 + 14 000 + 9 000 + 1 000). Cet
apport représente la valeur du patrimoine de l’entrepreneur investi dans cette
entreprise.
- Le patrimoine d’une entreprise comprend l’ensemble des biens, des créances et des
dettes. Sa valeur comptable est égale à la valeur de tous les biens et créances figurant à
l’actif diminuée du montant des dettes figurant au passif. Elle correspond aussi aux
capitaux propres.
- La structure des capitaux propres et passifs formant les ressources de l’entreprise, nous
permet de répondre à la question suivante : D’où vient l’argent ?
Dans notre exemple, les ressources (origine de l’argent) de l’entrepreneur sont tirées
de sa fortune personnelle.
- La structure des actifs formant les emplois de l’entreprise, nous permet de répondre à
la question suivante : Où est l’argent ?
Dans notre exemple, les emplois (destination de l’argent) sont l’acquisition du
mobilier et de la camionnette, l’achat de marchandises et la disposition de provision en
banque et en caisse.
- Ordre de classement des postes d’actifs et de passifs :
Les postes d’actifs sont classés selon le critère de liquidité : la liquidité est
l’aptitude d’un bien à être transformé en monnaie. Les biens les moins liquides
sont classés en haut de l’actif et les biens les plus liquides sont classés en bas de
l’actif. On dit que les actifs sont classés du moins liquide au plus liquide.
Les postes de passifs sont classés selon le critère d’exigibilité : l’exigibilité est la
durée qui sépare une dette du moment où elle devra être remboursée. Les dettes
moins exigibles sont classées en haut du passif et les dettes les plus exigibles sont
classées en bas du passif. On dit que les passifs sont classés du moins exigible au
plus exigible.
Exemple 2 :
L’entreprise « Amir & Cies » est fondée début janvier 2008 par Monsieur Salem qui apporte
100 000 D et Monsieur Ali qui apporte 200 000 D. La société a été dotée d’ateliers pour 95
000 D construits sur un terrain acquis pour 80 000 D, un camion pour 25 000 D, des machines
industrielles pour 60 000 D ainsi que du matériel de bureau pour 13 000 D, des meubles pour
7 000 D, des matières premières pour 30 000 D dont la moitié est achetée à crédit, 45 000 D
ont été déposés à la banque qui accepte éventuellement de prêter sur 5 ans les fonds encore
nécessaires. Enfin, 10 000 D ont été déposés en caisse.
Travail à faire :
Déterminer les fonds empruntés au près de la banque.
Présenter le bilan de l’entreprise « Amir & Cies ».
La société « Aziz & Cie », est une entreprise industrielle, fondée le 5 mars 2008, par trois
amis ; Ali, Béchir et Aziz. L’objet de la société est la fabrication et la commercialisation des
meubles de bureau.
Associé Ali : Apporte à la société une somme égale à 60 000 D. Le 1/10 de la somme
d’argent a été déposé à la caisse, le reste a été déposé en compte courant bancaire à la Banque
de Tunisie, au nom de la société.
Associé Aziz : Apporte une usine utilisée pour la fabrication des meubles de bureau. Les
éléments de cet apport sont les suivants :
En outre :
- Il a à sa banque 11 500 D, montant qu’il a viré au compte de la société à la BIAT.
- Il doit à la BIAT 54 000 D (emprunt bancaire), à rembourser sur 5 ans.
- Il doit à la BIAT 12 000 D (échéance à moins d’un an sur emprunt non courant), à
rembourser dans 9 mois.
- Ses clients lui doivent 16 000 D. Seulement la moitié de la somme a été retenue en
apport.
- Il doit à ses fournisseurs d’exploitation 29 000 D.
- Il doit à l’Etat (des impôts et taxes) 3 500 D.
- Sa caisse contient 4 000 D d’espèces.
Travail à faire :
1- Calculer les apports nets de chacun des associés.
2- Déterminer le capital social de la société et la part de chaque associé en
pourcentage.
3- Présenter le bilan de constitution de la société.
Remarques :
- Le fonds commercial est une notion purement comptable. Il comprend les éléments
incorporels rattachés au fonds de commerce et qui sont notamment la clientèle et
l’achalandage.
- D’un point de vue juridique ; font partie du fonds de commerce, les biens mobiliers
(corporels et incorporels) affectés à l’exercice d’une activité commerciale. Le fonds de
commerce comprend obligatoirement la clientèle et l’achalandage. Il peut comprendre
aussi, tous autres biens nécessaires à l’exploitation du fonds, tel que l’enseigne, le nom
commercial, le droit au bail, le matériel, l’outillage, les marchandises, les brevets,
marques de fabrique, dessins et modèles, droits de propriété littéraire et artistique. Les
biens immobiliers tels que les terrains et les constructions ne font pas partie du fonds de
commerce.
La clientèle : c’est l’ensemble des clients qu’une entreprise fidélise tout au long de
son existence, à travers ses activités commerciales,
L’achalandage : c’est l’ensemble des clients potentiels c’est à dire ceux qui
peuvent devenir des clients effectifs de l’entreprise,
Le droit au bail : c’est un droit reconnu par la loi au locataire d’un local affecté à
un usage commercial. Ce droit permet au locataire d’exiger le renouvellement de
son bail. A défaut, le propriétaire du local est obligé d’indemniser le locataire
(indemnité d’éviction qui représente le préjudice qu’a subit le commerçant par
suite de son expulsion),
L’enseigne et le nom commercial : sont les marques distinctives d’une entreprise.
L’enseigne peut être un symbole, des lettres, une image, des caractères spéciaux
dont la vision attire l’attention d’une clientèle. Le nom commercial est le nom ou
la raison sociale d’une entreprise,
Les brevets, les marques de fabrique, les dessins et modèles, les droits de propriété
littéraire et artistique : tous ces éléments sont généralement le produit de l’effort
conceptuel et intellectuel de l’homme.
Les brevets d’invention : sont les titres obtenus par l’inventeur d’un nouveau
produit, procédé, schéma, méthode ou autres éléments analogues. Les brevets
d’invention sont inscrits à l’Institut National de Normalisation et de la
Propriété Industrielle (INORPI) ;
Les marques de fabrique : sont des signes apposés sur les produits et qui
permettent d’individualiser le fonds de commerce ;
Dessin : ensemble de dimensions des différentes formes techniques constituant
un produit donné ;
Modèle : ensemble de caractéristiques apparentes d’un produit qui lui donnent
sa forme définitive sous laquelle il est commercialisé ;
Procédé : ensemble des systèmes techniques mis en œuvre pour l’exploitation
d’une activité donnée ;
Licence : autorisation de fabriquer le produit.
Chaque opération effectuée par l’entreprise entraîne la modification de son bilan. Certaines
opérations gardent l’équilibre entre les actifs et les capitaux propres et passifs, d’autres
entraînent une inégalité entre les actifs et les capitaux propres et passifs.
On constate que le total des actifs et le total des capitaux propres et passifs n’ont pas changé.
Supposons qu’un jour après l’un des fournisseurs, créancier de la société pour la somme de 15
000 D, accepte de s’associer pour cette même somme : dans ce cas, on obtient une
augmentation du capital par conversion de dette.
Règle fondamentale :
Toute opération entraîne un double mouvement. Nous pouvons énoncer un principe
fondamental « principe de la partie double » d’après lequel tout mouvement affectant un
élément quelconque du bilan est nécessairement accompagné d’un mouvement de même
importance sur un ou plusieurs éléments de telle sorte que le total de l’actif soit égal au total
des capitaux propres et passifs.
Il est indispensable de mettre en évidence dans le bilan le montant du bénéfice (ou de la perte)
afin de le distinguer du capital social ou du compte de l’exploitant.
Exemple 1 :
Reprenons le bilan de la société « XYZ » du premier janvier N.
Bilan de l’entreprise « XYZ » au 01/01/N (en dinars tunisiens)
Actifs Montant Capitaux propres et passifs Montants
s
Actifs non courants : Capitaux propres :
Matériel industriel 22 500 Capital social 50 000
Equipement de bureau 10 000 Total des capitaux propres 50 000
Total des ANC 32 500 Passifs :
Actifs courants : Passifs non courants :
Stocks de marchandises 36 000 Emprunt bancaire 30 000
Clients 17 000 Total des PNC 30 000
Banque 10 000 Passifs courants :
Caisse 4 500 Fournisseurs d’exploitation 20 000
Total des PC 20 000
Total des AC 67 500 Total des passifs 50 000
Total des actifs 100 000 Total des capitaux propres et 100 000
passifs
SNC = ACTIFS – PASSIFS
SNC = 100 000 – 50 000
SNC = 50 000 D
Ou encore
SNC = CAPIATUX PROPRES
SNC = 50 000 D
Exemple 2 :
Reprenons le bilan de la société « XYZ » du 31décembre N.
Bilan de l’entreprise « XYZ » au 31/12/N (en dinars tunisiens)
Actifs Montant Capitaux propres et passifs Montants
s
Actifs non courants : Capitaux propres :
Matériel industriel 22 500 Capital social 50 000
Equipement de bureau 10 000 Résultat de l’exercice 7 000
Total des capitaux propres 57 000
Total des ANC 32 500 Passifs :
Actifs courants : Passifs non courants :
Stocks de marchandises 33 000 Emprunt bancaire 30 000
Clients 14 500 Total des PNC 30 000
Banque 19 000 Passifs courants :
Caisse 6 000 Fournisseurs d’exploitation 18 000
Total des PC 18 000
Total des AC 72 500 Total des passifs 48 000
Total des actifs 105 000 Total des capitaux propres et 105 000
passifs
SNC = ACTIFS – PASSIFS
SNC = 105 000 – 48 000
SNC = 57 000 D
Ou encore
SNC = CAPIATUX PROPRES
SNC = 57 000 D
On remarque que la situation nette du 31 décembre 2007 a augmenté de 7 000 D par rapport à
celle du premier janvier 2007. Cette augmentation est due à la réalisation d’un résultat
bénéficiaire.
Exemple 3 :
Soit le bilan suivant de la société « Engi Sarl » au 31 décembre 2007.
Bilan de l’entreprise « Engi Sarl » au 31/12/2007 (en dinars tunisiens)
Actifs Montants Capitaux propres et passifs Montants
Actifs non courants : Capitaux propres :
Terrains 33 000 Capital social 150 000
Constructions 60 000 Résultat de l’exercice 36 000
Matériel de transport 25 000 Total des capitaux propres 186 000
Equipement de bureau 10 000 Passifs :
Autres actifs non courants 12 000 Passifs non courants :
Emprunt bancaire 25 000
Total des ANC 140 000
Actifs courants : Total des PNC 25 000
Stocks de marchandises 66 000 Passifs courants :
Clients 10 000 Fournisseurs d’exploitation 16 000
Clients – effets à recevoir 14 500 Fournisseurs d’immobilisation 20 000
Banque 17 000 Etat, impôts et taxes 3 000
Caisse 2 500 Total des PC 39 000
Total des AC 110 000 Total des passifs 64 000
Total des actifs 250 000 Total des capitaux propres et passifs 250 000
Travail à faire :
1- En utilisant le modèle de l’annexe 1 et les notes au bilan, présenter le bilan normalisé
au 31/12/2007.
2- Déterminer le résultat de l’exercice 2007.
3- Calculer la situation nette de deux manières.
Annexe 1 :
Stocks
Clients et comptes rattachés ……..
Total des passifs non courants
Autres actifs courants
Placements et autres actifs F.
Liquidités et équivalents de L. Passifs courants :
Fournisseurs et comptes rattachés
Autres passifs courants
Concours bancaires et autres passifs F.
Travail à faire :
1- Déterminer le montant du capital.
2- Dresser le bilan de la société au 15/10/2007.
EXERCICE 3 :
La société « Slim & Cie » a été constituée le premier décembre 2005 entre trois associés qui
ont apporté les éléments suivants à leur société :
Monsieur Slim a apporté les éléments suivants :
- Espèces en caisse : 2 000 D
- Fonds en banque : 20 000 D
- Produits finis : 11 000 D
Monsieur Brahim a apporté les éléments suivants :
- Mobilier de bureau : 2 700 D
- Ordinateur et imprimante : 3 900 D
- Bâtiment : 22 400 D
- Terrain : 12 000 D
- Matériel industriel : 33 500 D
- Camionnette : 6 800 D
- Agencements des constructions : 2 700 D
- Divers impôts et taxes : 5 000 D
Monsieur Chokri a apporté les éléments suivants :
- Fonds commercial : 60 000 D
- Créances ordinaires sur les clients : 22 800 D
- Créances cambiaires sur les clients : 12 200 D
- Fournisseurs d’exploitation, effets à payer : 6 000 D
- Crédit bancaire à moyen terme (sur 3 ans) : 12 000 D
- Dettes envers des fournisseurs d’exploitation : 8 000 D
- Matières premières : 3 000 D
Travail à faire :
1- Déterminer le capital de la société et la part de chaque associé.
2- Présenter le bilan de la société à la date du 01/12/2005.
EXERCICE 4 :
Le 15 mars 2008, Messieurs Chamseddine et Mongi décident de créer une société dénommée
«Meubles SA» ayant pour objet la fabrication et la commercialisation de meubles.
Monsieur Chamseddine apporte :
- Un terrain pour une valeur de : 25 000 D
- Une voiture pour une valeur de : 13 000 D
- Un lot de bois pour une valeur de : 30 000 D
- Deux ordinateurs pour une valeur de : 5 000 D
- Des espèces pour une valeur de : 2 000 D
Monsieur Mongi apporte une usine utilisée pour la fabrication de meubles. Les éléments de
cet apport sont les suivants :
EXERCICE 5 :
La société « Bahri & Cie », est une entreprise industrielle, fondée le premier mai 2003, par
quatre amis ; Ali, Béchir, Sami et Bahri. L’objet de la société est la fabrication et la
commercialisation des tables et des chaises en plastique de tous genres.
Le capital social de la société est de 225 000 D. Les apports des associés étaient répartis de la
façon suivante :
Associé Ali ; Apporte à la société une somme d’argent équivalente au 2/10 du capital social
de la société. Le 1/9 de la somme d’argent a été déposé à la caisse, le reste a été déposé en
compte courant bancaire à la Banque de Tunisie, au nom de la société.
Associé Béchir ; Apporte les éléments suivants :
- Une camionnette d’une valeur de 31 500 D, estimée en apport à 25 000 D.
- Des machines industrielles toutes neuves d’une valeur de 41 000 D.
- Un lot de plastique brut, acheté à crédit, d’une valeur de 17 300 D.
- 3 ordinateurs et 2 imprimantes d’une valeur globale de 8 800 D, estimés en apport à 6
000 D.
Associé Sami ; est un ingénieur en mécanique, ayant une longue expérience dans le domaine
de fabrication du plastique. Il est associé à ses amis uniquement avec son savoir-faire et ses
compétences professionnelles.
Associé Bahri ; son apport représente 48 % du capital social. Il apporte une usine utilisée
pour la fabrication des tables et des chaises en plastique. Les éléments de cet apport sont les
suivants :
- Un fonds commercial estimé en apport à 15 000 D
- Un terrain acquis pour une valeur de 13 000 D, estimée en apport à 30 000 D.
- Un camion d’une valeur de 22 000 D, estimé en apport à 18 000 D.
- Une construction d’une valeur de 45 250 D, estimée en apport à 35 000 D.
- Des meubles de bureau d’une valeur de 8 500D, estimés en apport à 5 500 D.
- Un lot de tables et de chaises finis d’une valeur de 14 500 D.
- Un lot de plastique brut d’une valeur de 35 600 D.
- Des machines industrielles d’une valeur de 28 000 D, estimées en apport à 22 000 D.
En outre :
- Il a à sa banque 9 350 D, montant qu’il a viré au compte de la société à la Banque de
Tunisie.
- Il doit à la STB 16 000 D, montant à rembourser dans 9 mois.
- Il doit à la BIAT 50 000 D, montant à rembourser sur 5 ans.
- Ses clients lui doivent 16 750 D. Seulement les 3/5 de la somme a été retenue en
apport.
- Il doit à ses fournisseurs d’exploitation 22 430 D.
- Il doit à l’Etat (des impôts et taxes) 6 550 D.
- Sa caisse contient un montant à déterminer.
En fin, on vous informe qu’à la constitution, les associés ont réglé par chèques bancaires les
honoraires de l’expert aux apports et de l’avocat pour la rédaction des statuts, ainsi que les
frais de publication des actes constitutifs de la nouvelle société : 7 500 D.
Travail à faire :
1- Comment peut-on qualifier les apports de chacun des associés ?
2- Calculer les apports nets de chacun des associés.
3- Présenter le bilan de constitution de la société.
4- Calculer la situation nette de la société.
5- Sachant qu’au 03/03/2003, la société a vendu, par chèque bancaire, tout le stock
des produits finis pour 20 000 D. Calculer le résultat après cette opération et
calculer la situation nette de la société à cette date.
EXERCICE 6 :
Le premier octobre 2008, trois amis Sofiène, Taher et Mohamed décident de créer une
entreprise industrielle sous la forme d’une société en commandite simple dénommée «Royal
Meuble» dont l’objet est la fabrication et la commercialisation des meubles.
Les parts sociales ont été réparties, entre les trois associés, de la manière suivante :
- Sofiène (commanditaire) : 30 %
- Mohamed (commandité) : 25 %
- Taher (commandité, gérant) : 45 %
Sofiène apporte un local devant servir comme siège social et magasin de vente. La valeur de
ce local a été fixée à 75 000 D (la valeur du terrain représente le 1/3 du montant).
Taher apporte un fonds de commerce de son ancienne entreprise, qu’il a fermé depuis quelles
que semaines. La situation financière, telle que présentée au niveau du dernier bilan (au 15-
07-2008), est la suivante :
- Matériel de transport : 16 000 D
- Equipement de bureau (affecté aux locaux de la nouvelle société) : 5 550 D
- Meubles finis (destinés à la vente) : 25 000 D
- Créances sur les clients : 9 600 D
- Créances sur les clients (matérialisées par des effets de commerce) : 3 650 D
- Emprunt bancaire auprès de la STB : 20 000 D
- (payable sur 5 ans dont 4 000 D sera remboursée dans six mois)
- Dettes envers les fournisseurs d’exploitation : 3 950 D
- Dépôts et cautionnements versés : 1 750 D
- Dépôts et cautionnements reçus : 1 200 D
- Dettes envers les fournisseurs d’exploitation : 6 500 D
(dettes matérialisées par des effets de commerce)
- Charges à répartir : 3 600 D
- Installations techniques, matériel et outillage industriels : 40 000 D
- Stock de bois : 32 400 D
- Dettes envers les fournisseurs d’immobilisations : 6 000 D
(dettes matérialisées par des effets de commerce)
- Compte de l’exploitant : 120 000 D
- Réserves : 5 000 D
- Pertes cumulées (y compris le résultat de l’exercice) : 11 300 D
- Clients – avances et acomptes reçus sur commandes : 1 500 D
- Fournisseurs – avances et acomptes versés sur commandes : 5 000 D
- Espèces en caisse : 2 350 D
- Avoirs en banques : 7 950 D
En outre, il a été convenu entre les trois associés que le reliquat de l’apport de Taher
correspond à la valeur attribuée aux éléments incorporels rattachés au fonds de commerce.
Travail à faire :
1- Que signifie les termes commanditaire et commandité ?