Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Polyméres composites ,
renforcés à la fibre de
carbone
Réalisé par :
Fatima zahra bahloul
Mohssine el hailouf
Abir bakhtaoui
1
Plan :
2
Partie I : Polimérisation
I. Introduction :
4
5
6
II. La mise en œuvre de la polymérisation :
dans un outillage qui va donner une première forme au produit : tube, jonc, film,
pièce injectée, etc. Cette matière thermoplastique mise en forme est alors
refroidie, dans certains cas étirée et biétirée, pour obtenir le produit final. De ce
processus de mise en forme, des paramètres d’étirage et de refroidissement,
vont dépendre la microstructure du polymère, et donc ses propriétés.
2/Procédé de polymérisation :
La synthèse des polymères, ou polymérisation, peut mettre en jeu des
réactions différentes : polymérisation en chaîne ou polymérisation par étapes et
8
se faire dans des conditions différentes. Selon le milieu de réaction, on distingue
la polymérisation en masse, en solution ou en milieu dispersé. Ces différents
procédés, ou techniques de polymérisation, dépendent des caractéristiques du
produit désiré, des applications envisagées, de considérations financière et
écologiste.
Polymérisation en masse
Principe
Dans ce cas il n'y a ni solvant, ni diluant. Le monomère est
directement polymérisé sous l'action de la chaleur, de radiations
ou d'un amorceur. On a une augmentation de la viscosité (effet
Trommsdorff), de la chaleur et consommation du monomère.
Selon la solubilité du polymère à synthétiser, la polymérisation en
masse peut être :
9
Les polymérisations par étapes sont souvent réalisées en masse. Le
monomère et le polymère sont fondus, la température pouvant
être assez élevée. Il y a un risque de dégradation des réactifs et la
dépense énergétique peut constituer un frein. C'est également
utilisé (mais plus rarement) en polymérisation ionique.
En polymérisation radicalaire, on synthétise par exemple le PVC. Le
polymère obtenu est sous forme de poudre qui peut s'agglomérer
à cause d'une mauvaise agitation3.
Polymérisation en solution
Description
Dans ce cas, la polymérisation se fait en présence d'un solvant ou
d'un diluant. Selon la solubilité du polymère à synthétiser, la
polymérisation en solution peut être :
10
grande quantité, le risque de transfert au solvant augmente
d'autant4. Comme dit plus haut, la polymérisation est aussi plus
lente.
Exemple
L'éthylène (gazeux) est dissous dans du solvant en présence
d'amorceur sous pression assez élevée pour qu'il reste dissous et à
température suffisante pour dissoudre le polymère.
Polymérisation en suspension
11
Production du PVC par polymérisation en suspension.
On a :
12
Polymérisation en émulsion
13
Au-dessus de la concentration micellaire critique, un
tensioactif forme des micelles dans l'eau. Ces dernières
sont alors présentes en grand nombre. Elles sont de
petite taille devant les gouttelettes de monomère mais
leur surface spécifique est très supérieure. Dans ce cas
les radicaux ou les oligoradicaux formés ont
statistiquement plus de chance d'entrer dans les micelles
que dans les gouttelettes de monomère et ne restent pas
en solution. Leur affinité avec l'eau est en effet de moins
en moins grande au fur et à mesure que leur taille
augmente.
Si le tensioactif est introduit à une concentration
inférieure à la CMC, il n'y a pas de micelles et les
oligoradicaux (enchaînement de quelques unités
monomères dont le dernier maillon porte un radical)
finissent par précipiter en solution.
Ces deux mécanismes de nucléation, appelés « micellaire »
et « homogène » respectivement, sont prépondérant en
polymérisation par émulsion classique. Il est possible de
favoriser l'un ou l'autre de ces mécanismes en contrôlant les
conditions opératoires8.
14
monomère qui sont ainsi consommés progressivement par
déplacement d'équilibre. La croissance des particules
primaires peut également avoir lieu par coagulation de
particules. On obtient à la fin de la réaction un latex de
polymère, c'est-à-dire une émulsion stable de particules de
polymère dont la taille peut varier de 0,05
à 5 μm typiquement. Ce latex peut être utilisé tel quel ou
coagulé.
La polymérisation en émulsion est mise en œuvre
industriellement de manière courante comme dans le cas de
la fabrication du poly(acétate de vinyle). Elle peut être
menée de manière discontinue, semi-continue ou continue.
Comparaison des polymérisations en suspension et en
émulsion
Polymérisation Avantages Inconvénients
agitation à maîtriser
(impact sur la taille
récupération aisée des des gouttes)
Suspension perles grâce à leur taille
réaction lente et
(filtration)
masses molaires
souvent peu élevées
vitesse et masses séparation difficile et
Émulsion
molaires élevées4 coûteuse
Polymérisation en dispersion
Dans ce type de polymérisation, proche de la polymérisation par
précipitation, il n'y a pas de phase dispersée au départ. La phase
continue contient tout ce qu'il faut pour que la polymérisation ait
lieu: amorceur, monomère et stabilisant. Le polymère précipite
progressivement lorsqu'il se forme et forme des particules
stabilisées stériquement par de l'alcool polyvinylique par exemple.
Les particules obtenues ont un rayon de 0,1 à 10 μm
15
1) EXTRUSION :
Figure 2
16
certaine quantité d’air emprisonnée à l’intérieur de la gaine assure son
gonflage, c’est-à-dire son étirage transversal. La gaine est refroidie par un
jet d’air comprimé appliqué en sortie de filière par un anneau de
refroidissement. A partir d’une certaine ligne, appelée ligne de figeage,
elle est entièrement solidifiée et ne se déforme plus.
3/INJECTION :
Le procédé d’injection permet de fabriquer des pièces de géométrie
complexe en une seule opération. Les différentes phases du cycle
d’injection se déroulent de la manière suivante :
• Le polymère est fondu dans un dispositif vis-fourreau semblable à celui
de l’extrudeuse monovis, mais dans lequel la vis possède une possibilité
de mouvement supplémentaire.
• Une fois que le canal reliant la buse de la presse à injecter au moule est
solidifié, il n’y a plus de compactage possible. La pièce continue à se
refroidir dans le moule puis, après éjection, à l’extérieur du moule.
17
Partie II : Polymeres composites
renforcés à la fibre de carbone
a) Introduction :
Composite :
18
Les matériaux comprenant une matrice et un renfort sont
couramment appelés matériaux composites. Le choix de la matrice
peut avoir un grand impact sur les propriétés finales du matériau
19
Les 10 plus importants producteurs de fibre de carbone
contrôlaient en 2013 91% de la capacité mondiale de production.
Toray, qui a aussi repris récemment Zoltek en Hongrie (après
Toray, Zoltek était le 2e plus grand producteur), est à présent et de
loin le plus gros producteur de fibres de carbone, avec une
capacité de production de 38 500 tonnes, et possède en propre
après cette reprise 39% de la production de fibre de carbone. Le
chiffre d'affaires mondial des « fibres de carbone » s'élevait en
2013 à 1,77 milliard de dollars US. À partir de ces fibres peuvent à
présent être fabriquées 79 000 tonnes de composites en fibre de
carbone. Le prix moyen de la fibre de carbone est déterminé par sa
résistance et par ses caractéristiques de module d'une part, et par
le domaine d'application d'autre part (voir tableau plus loin)
20
Certains procédés sont entièrement manuels, et utilisent un moule
ouvert dans lequel un opérateur dépose les fibres et la matrice. Le plus
simple d'entre eux est le moulage au contact : il s'agit de réaliser un
stratifié en déposant, alternativement, des couches de résine liquide et
des couches de tissu (figure 6). L'opérateur comprime le tout avec un
rouleau, ce qui permet d'imprégner le tissu de résine et de chasser l'air.
Une fois la stratification terminée, l'ensemble est mis à solidifier dans
une étuve ou à température ambiante.
Ce procédé est peu coûteux, bien adapté aux petites séries, et permet la
fabrication de très grandes pièces (coques de bateaux, piscines,
réservoirs...). Un de ses inconvénients est qu'il est difficile de bien doser
et de bien répartir la résine ; la qualité de la pièce dépend donc
fortement de l'habileté de l'opérateur, et est dans tous les cas assez peu
contrôlable. Il est possible d'y remédier en utilisant une bâche à vide
pour aspirer l'excès de résine et d'air ; il s'agit de recouvrir le stratifié,
avant solidification, d'un tissu absorbant et de placer le tout sous une
bâche (ou dans un sac) étanche dans lequel on fait un vide partiel à l'aide
d'une pompe (voir figure 7). Cela plaque la bâche contre le stratifié et
chasse partiellement l'excès de résine et les bulles. On parle alors de
moulage sous vide.
21
Malgré l'assistance par le vide, il reste néanmoins difficile de doser
précisément les proportions de fibres et de matrice ; de plus, le moulage au
contact peut exposer les opérateurs à des conditions de travail difficiles
(gestes et postures pénibles) et à des émanations nocives, polluantes et
demandant le port d'équipements de protection. Une technique permettant
d'éviter ces inconvénients est l'infusion, qui utilise elle aussi un moule
ouvert et une bâche à vide ; sa particularité est que l'opérateur ne
positionne que les différentes couches de tissus, et que la bâche à vide est
reliée à un ou plusieurs pots de résine par des canaux d'alimentation (figure
8). Une fois le vide créé, la résine est aspirée sous la bâche et s'infiltre
lentement dans les tissus. Cette technique nécessite une résine peu
visqueuse ; bien maîtrisée, elle permet d'obtenir des pièces de qualité très
correcte avec un outillage réduit, de manière relativement « propre ».
22
Enfin, pour une qualité optimale, il est possible d'utiliser des pré-
imprégnés, eux aussi disposés à la main dans un moule ; l'opérateur n'a
alors plus à se soucier de contrôler le taux de résine, qui est en principe
connu avec précision. La solidification s'effectue à haute température et
sous pression, dans un sac à vide mis au four (figure 9a) ou à l'autoclave
(figure 9b). Le coût élevé de ce procédé le réserve aux applications
exigeantes (éléments structurels en aéronautique, voitures ou bateaux
de compétition...)
b) Procédés mécanisés :
D'autres procédés utilisent des outillages plus lourds et sont donc réservés
aux séries plus importantes. Par exemple, la RTM (pour Resin Transfer
Molding) consiste à disposer les fibres au sein d'un moule fermé dans lequel
on injecte la résine sous pression, à l'aide d'une pompe (figure 10). Il en
existe deux variantes : la RTM « standard » qui utilise un moule très rigide et
23
lourd, et la RTM « éco » ou « light » qui utilise un moule semi-rigide et
s'effectue donc à des pressions moins élevées ; une pompe à vide fournit
alors une assistance supplémentaire pour aspirer la résine. Par rapport à
l'infusion, l'emploi d'un moule fermé permet un meilleur contrôle de
l'épaisseur des pièces, moyennant un outillage nettement plus coûteux.
24
2-procédé de fabrication : matière première,
réaction, type de procédé, technologies,
équipements, diagramme bloc, flowsheet :
a)Matiére premiére :
les composites sont directement fabriquées à partir de
leurs constituants élémentaires : les renforts et la matrice.
Pour les PRFC il sont fabriquer à partir d’une matrice
thermodurcissable qui est souvent la résine epoxy
,renforcé par des fibres de carbone
b)Fabrication de la résine époxy :
25
Les deux composants sont donc pré-mélangés et pré-dosés dans un seul
et même contenant. Cela les rend plus faciles à manipuler mais
contrairement aux bi-composants, elles nécessitent un apport de chaleur
lors de la pose afin d'activer et dissoudre le durcisseur pour permettre la
polymérisation et le durcissement de la colle.
26
La réticulation est le processus de branchement de chaînes de
polymères entre elles par des ponts ou liaisons chimiques, sous
l'action par exemple de la température. L’objectif est de
constituer un réseau de masse moléculaire plus élevée que les
polymères de départ et qui présentent des propriétés physico-
chimiques adaptées aux applications envisagées.
27
L'élément principal du CFRP est un filament de carbone ; celui-ci est produit à
partir d'un polymère précurseur tel que le polyacrylonitrile (PAN), la rayonne ou
le brai de pétrole . Pour les polymères synthétiques tels que le PAN ou la
rayonne, le précurseur est d'abord filé en fils de filament, en utilisant des
processus chimiques et mécaniques pour aligner initialement les chaînes
polymères de manière à améliorer les propriétés physiques finales de la fibre de
carbone terminée. Les compositions de précurseurs et les procédés mécaniques
utilisés pendant le filage des fils de filaments peuvent varier selon les fabricants.
Après étirage ou filage,
les fils de filament polymère sont ensuite chauffés pour chasser les atomes
non-carbone ( carbonisation ), produisant la fibre de carbone finale. Les fils
de filaments de fibres de carbone peuvent être en outre traités pour
améliorer les qualités de manipulation, puis enroulés sur des bobines . [10] À
partir de ces fibres, une feuille unidirectionnelle est créée. Ces feuilles sont
superposées les unes sur les autres selon un drapage quasi isotrope, par
exemple 0 °, + 60 ° ou -60 ° les uns par rapport aux autres.
De nombreuses pièces en CFRP sont créées avec une seule couche de tissu de
carbone doublé de fibre de verre. Un outil appelé pistolet hacheur est utilisé pour
créer rapidement ces pièces composites. Une fois qu'une coque mince est créée en
fibre de carbone, le pistolet hacheur coupe les rouleaux de fibre de verre en courtes
longueurs et pulvérise de la résine en même temps, de sorte que la fibre de verre et
la résine soient mélangées sur place. La résine est soit un mélange externe, dans
lequel le durcisseur et la résine sont pulvérisés séparément, soit un mélange interne,
ce qui nécessite un nettoyage après chaque utilisation. Les méthodes de fabrication
peuvent inclure les éléments suivants:
Moulage :
28
les fibres (également connu sous le nom de pré-imprégné ), soit «peint» par-dessus.
Les pièces hautes performances utilisant des moule
29
utour d'un mandrin jouant le rôle d'un moule intérieur. Un autre
exemple important est la pultrusion (figure 11b), destinée à créer des
profilés de sections quelconques, qui consiste à faire passer des fibres
imprégnées de résine à travers une filière d'extrusion, en les « tirant » à
l'aide de rouleaux (d'où son nom, combinaison de l'anglais to pull et de
extrusion)
30