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SOMMAIRE
DEDICACE
A MA DEFUNTE SOEUR
MBIATAT MBIAMI
CAROLE
REMERCIEMENTS
Au moment où nous achevons cette formation, nous ne saurons nous abstenir d’exprimer
notre gratitude :
-A notre encadreur professionnel Mme Crista TABI ainsi qu’à ses assistants pour leur
disponibilité à nous encadrer chaleureusement durant notre stage;
-A mon frère ainé, monsieur NANA MBIAMI Pascal pour son soutien inconditionnel et ses
sacrifices;
INTRODUCTION
I. PRESENTATION DE L’HCY
1. Historique
L’hôpital central de Yaoundé a été créé en 1933 initialement comme hôpital du jour, il a
subi plusieurs mutations structurales et, à ce jour il est une formation hospitalière de deuxième
catégorie qui met au service de ses patients et visiteurs un ensemble de services et des soins
variés ainsi qu’un plateau technique acceptable avec une multitude de personnels lui permettant
d’être fonctionnel 24h/24 pendant les 7 jours de la semaine.
Cette formation sanitaire a été construite dans un style pavillonnaire et reste la plus
grande institution hospitalière de la capitale du Cameroun abritant :
2. Situation géographique:
L'HCY est situé dans l'arrondissement de Yaoundé IIème plus précisément, au quartier
MESSA (quartier administratif, rue 2008, non loin du camp sic MESSA).
BP: 87 Yaoundé
TEL: (237) 22 23 40 20
(237) 22 22 20 86
Ressources humaines
Le CNO fonctionne avec un ensemble de personnels :
o 01 nutritionniste principale assisté par d’autres personnels diététicienne/nutritionnistes)
o 01 laborantin ;
o 01 médecin généraliste ;
o 04 médecins spécialistes en diabétologie ;
o 01 infirmière major ;
o 01 infirmier spécialiste de la prise en charge des plaies diabétiques ;
o 06 infirmières en consultation interne ;
o 02 infirmières en consultation externe ;
Ressources matérielles
REDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : TCHOUMKEU MBIAMI CHRISTELLE 7
PRISE EN CHARGE DIÉTÉTIQUE DE LA FEMME ENCEINTE OBESE
o Un bio-impédance mètre
o Une toise
o Un mètre ruban
o Un tensiomètre
o Un glucomètre
Le CNO est ouvrable tous les jours de la semaine sauf le mercredi qui est le jour
d'entretien.
Dès leur arrivée, les malades sont d'abord confiés aux infirmières qui ont pour rôle de leurs
accueillir et prendre leurs paramètres que sont :
Le poids
La taille
La tension artérielle
La glycémie pour les patients diabétiques
Après la prise des paramètres, ces derniers sont orientés vers un consultant (nutritionniste ou
médecin).
I/ L'OBÉSITÉ
1-Définition
2-Prévalence
Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’année 2005, 1,6
milliards d’individus (âgés de 15 ans et plus) présentaient un surpoids (IMC>25 kg/m²) et au
moins 400 millions d’adultes étaient obèses (IMC>30 kg/m²) avec une incidence importante
pour les femmes...
Les prévisions jusqu’en 2015 montrent une tendance à la hausse avec 2,3 milliards
d’individus présentant un surpoids et 700 millions d’obèses. Les complications associées, en
particulier le diabète de type 2 (44% des cas imputables au surpoids/obésité), les maladies
cardiaques (23% des cas imputables) et les cancers (entre 7% et 41% des cas imputables au
surpoids/obésité selon les localisations) entraînent le décès d’au moins 2,8 millions de personnes
chaque année.
Dans les pays en voie de developpement, la tendance est également à la hausse depuis
plusieurs années.
Ainsi, le surpoids et l’obésité sont reconnus comme la cinquième cause de mortalité par l’OMS.
a- Diagnostic
Cependant, il existe d'autres critères qui permettent de mesurer l'excès de masse grasse tels
que l'impédencemetrie, la mesure du pli cutanée ou encore le plus significatif qui est la
circonférence abdominale et qui permet de détecter un excès de masse grasse autours des
viscères ainsi que les risques qui y sont associés. Lorsque le tour de taille est supérieur à 100 cm
chez l’homme et à 88 cm chez la femme (en dehors de la grossesse), on parle d’obésité
abdominale.
b- Formes cliniques
-L'obésité androïde ou abdominale: elle est caractérisée par une augmentation du tissus adipeux
au niveau intra-abdominal; c'est la forme la plus dangereuse car elle comporte un risque majeur
de complications cardiovasculaires et métaboliques. Elle est évaluée cliniquement à partir de la
mesure du tour de taille ou circonférence abdominale.
- L'obésité gynoïde: la masse grasse s'installe plutôt au niveau des fesses et cuisses. Celle-ci
aurait moins de retentissements sur la santé, entraînant principalement des problèmes articulaires
ou des insuffisances veineuses. Elle est néanmoins plus difficile à vaincre que l'obésité androïde
et touche plutôt les femmes.
-L'obésité généralisée ou mixte: ici la la masse grasse est présente à la fois sur le haut du corps
et le bas du corps.
À côté de ces formes principales, il existe d'autres types d'obésités tels que:
-La cellulite;
-Facteur alimentaire: il implique un déséquilibre entre la balance énergétique: les apports sont
supérieurs aux dépenses à travers une suralimentation ou une alimentation déséquilibrée. Ce
facteur peut également être dû à des prises alimentaires tardives et anarchiques (grignotage).
- Facteurs environnementaux: plusieurs conditions de vie modernes telles que l’avènement des
voitures, télévisions, ascenceurs poussent à des modifications de comportements et favorisent la
sédentarité ou une baisse importante d’activités physiques, ce qui diminue les depenses
energétiques. De plus, les fast foods et les produits Industriels sont à l’origine d’une alimentation
trop riche en calories; également la situation économique et sociales des individus.
-Facteurs psychologiques: jouent un role très important dans la prise de poids ; l’ingestion des
aliments apparaît comme une réponse comportementale à un désordre affectif, une anxiété, une
émotion.
Comme causes psychologiques, on a principalement le stress, la depression, les troubles des
comportements alimentaires comme la boulimie.
-Facteurs médicamenteux: la prise des corticoides, les contraceptifs, les antidépresseurs, les
neuroleptiques, les antiparkinsoniens l’insuline et les antidiabétiques oraux peuvent avoir comme
éffets secondaires la prise de poids.
-Facteurs hormonaux: les pertubations endocrinnienes telles ques l’hypercortisisme,
l’insulinoresistance, l’hypersecretion de la ghreline, les hormones sexuelles et de croissance sont
à l’origine de plusieurs cas d’obésité.
-Le manque de sommeil: une durée de moins de 6h de sommeil par jour multiplierait par 4 le
risque d’obésité comparativement à un sommeil qui dure plus.
-L’arret du tabac qui s’explique par la levée d’inhibition de l’appétit due à la nicotine.
5- Complications
a-Complications générales
b-Complications obstétricales
Au cours de la grossesse, il a été clairement démontré que l'obésité est un facteur de risque
indépendant de survenue d'une HTA gravidique ou d'une prééclamspie.
Diabète gestationel
REDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : TCHOUMKEU MBIAMI CHRISTELLE 13
PRISE EN CHARGE DIÉTÉTIQUE DE LA FEMME ENCEINTE OBESE
De façon physiologique, chez toutes les femmes enceintes il existe une tendance à
l'insulinorésistance à partir du 2e trimestre de la grossesse. L'existence d'un hyperinsulinisme avec
insulinorésistance en cas d'obésité favorise ainsi la survenue d'un diabète gestationnel (DG). Par ailleurs,
il existe une relation linéaire entre l'augmentation de l’IMC et le risque d'apparition d'un DG; En cas de
surpoids, le risque relatif est de 1,7 alors qu'il est de 3,6 en cas d'obésité en comparaison à des patientes
de poids normal.
Maladies thrombolitiques
La grossesse est caractérisée par une diminution de la fibrinolyse et une augmentation des
facteurs de coagulation à l'origine d'un état procoagulant. L'obésité augmente par un facteur 2 à 5
le risque de survenue d'une thrombose veineuse en favorisant la stase veineuse, en augmentant la
viscosité sanguine et l'activation de la coagulation et en générant un état pro-inflammatoire
source de dysfonction endothéliale.
Malformation congenitale
Macrosomie
La grossesse chez la femme obèse s'accompagne d'un taux élevé de macrosomie foetale,
indépendamment de la notion de DG. Le risque de macrosomie dépend d'une part du poids
antérieur et d'autre part de la prise de poids au cours de la grossesse. Il existe une relation linéaire
entre l'IMC avant la grossesse et l'incidence de la macrosomie. Une prise de poids de plus de 14
kg chez des patientes obèses multiplie par 2 à 3 fois le risque d'avoir un enfant macrosome.
Mortalité périnatale
L'obésité maternelle est associée à un risque accru de mort in utero et de décès néonatal
précoce. Le mécanisme est assez mal compris mais pourrait mettre en jeu plusieurs facteurs :
augmentation des complications vasculaires maternelles avec dysfonction endothéliale et
anomalies de placentation, inadéquation des besoins foetaux aux apports maternels en cas de
macrosomie et augmentation du taux de malformation congénitales. Il est également possible
qu'une moins bonne perception des mouvements foetaux entraîne de plus grandes difficultés de
surveillance.
Il peut également avoir des complications aucours du travail avec un risque de césarienne et
pendant le post partum.
6. Prise en charge
a. La dietétique
Le regime
La notion de régime est généralement associée à celle de contrainte et de restriction
difficilement compatibles avec un changement durable des habitudes. Il est donc important
d’expliquer au patient que la prescription diététique n’est pas synonyme de privation. Il est
possible de consommer une quantité rassasiante d’aliments en réduisant la densité énergétique
des aliments consommés.
Le plaisir de la table doit être maintenu et les occasions festives ne doivent pas être
systématiquement refusées. Cette étape d’information permet au patient de s’approprier les
conseils et le libère de l’anxiété, de la contrainte et le met en meilleure disposition pour la
poursuite de son suivi.
Les regimes les plus courants se situent entre 1500kcal et 1800kcal; l’alimentation sera
donc:
-Hypocalorique et équilibré: La diminution des apports concerne l’ensemble des
macronutriments en respectant la répartition habituelle sur 4 ou 5 repas par jour soit 3repas
pricipaux et 1 à 2 collations.
-Normoglucidique: supprimant ou limitant tous les glucides à indexe glycémique élevé.
-Hyperprotidique par rapport à l’AET: Car en plus de calmer la faim, les proteines contiennent
aussi des fibres, ont un certain volume et se retrouvent dans les aliments peu caloriques.
- Hypolipidique: les lipides sont trop énergetiques meme s’ils calment la faim.
b. L’exercice physique
La lutte contre la sédentarité constitue un levier thérapeutique à part entière et suppose un
programme structuré (fréquence, durée et intensité) d’activité physique adapté aux possibilités du
patient. L’activité physique est un élément du succès de la perte pondérale mais surtout de la
prévention de la rechute à long terme et améliore l’estime de soi.
Il est donc préfarable de pratiquer une activité physique modérée et regulière plutot
qu’intense et passagère.
Faire de l’exercice physique regulier va entretenir le tonus musculaire et améliorer la tolérence à
l’insuline ainsi que le bilan lipidique.
c. L’accompagnement psychologique
Le lien existant entre habitude alimentaire et croyance psychologique n’est plus à
démontrer.
L’accompagnement psychologique doit donc faire partir intégrante des soins des patients
obèses dans le but de les motiver et les encourager à prendre de nouvelles habitudes de vie et
surtout de retrouver leur estimes d’eux.
Les patients ayant les troubles de comportement alimentaires doivent faire l’objet d’un
suivi psychologique particulier.
d. Autres traitements
-Les médicaments
-La chirurgie
-Les aliments de l’est
-La physiothérapie
-La phytothérapie
II/ LA GROSSESSE
a/ Les ovaires
Les ovaires sont deux glandes génitales situées de chaque côté de l'utérus. Ces organes
lobulaires sont responsables de la maturation et de la production des ovules. Lors de la grossesse,
les trompes de Fallope et le bord supérieur externe de l’utérus permettent de relier les ovaires de
la future maman, situés de chaque côté de la cavité abdominale par les ligaments utéro-ovariens.
c/ Le corps jaune
Le corps jaune est constitué de l’ensemble formé par le follicule de De Graaf vide et son caillot
de cellules lutéiniques. En cas de fécondation, les règles supprimées, les glandes mammaires
s’accroîent, le corps jaune produit des hormones régulant le développement du placenta et est
envahit progressivement par des capillaires sanguins en se désintégrant par la suite pour former
le corpus albicans.
e/ L’utérus
L’utérus est l’organe le plus important des organes génitaux féminins par sa taille et la
paroi épaisse où se développe le fœtus. Il est constitué de deux parties. La partie supérieure est le
corps de l’utérus et la partie inférieure, s’ouvrant dans le vagin nommée le col de l’utérus, est
située plus particulièrement entre la vessie et le rectum. Au cours d'une grossesse normale, le
fœtus de la femme enceinte se développe dans l’utérus, son volume étant multiplié par trente à la
fin de la gestation. L’utérus se dilate également de jour en jour et après la naissance du bébé,
l’utérus reprend son volume initial en se contractant.
f/ Le col de l’utérus
Le col de l'utérus est obturé au cours de la grossesse par un bouchon de glaire
antibactérien, qui aide à prévenir les infections. Ce bouchon se libère au cours du "travail",
lorsque le col de l'utérus se dilate, voire même bien avant, sans aucune conséquence pour le
bébé.
g/ Le vagin
Le vagin est l'organe femelle de copulation s’étendant entre le col de l’utérus et les organes
génitaux, jusque dans le vestibule vaginale. Pendant l’accouchement, les parois musculaires et
fibreuses du vagin de la femme enceinte se dilatent considérablement.
2. Modifications corporelles
La prise de poids
La prise de poids est sans aucun doute une des modifications corporelles que les femmes
enceintes constatent au cours de la grossesse. Mais cela varie d'une femme à l'autre. Durant les
trois premiers mois de grossesse, ce gain de poids est assez faible en raison des vomissements et
des nausées matinales. Ainsi, le poids augmente en général à raison de 1 kg par mois pour le
1er et le 2ème trimestre puis de 1,5 à 2kg par mois au 3ème trimestre; ce qui fait un gain de
poids de 9kg à 12kg avant l’accouchement pour une femme de poids normal. Ce gain de poids
comprend en moyen:
- 3kg pour la graisse accumulée, qui a servie de précieuse réserve d’énergie pour la mère et le
foetus tout au long de la grossesse
Le changement de métabolisme
Le développement du fœtus exige un apport nutritionnel suffisant et cela entraine des
changements au niveau du métabolisme de la future mère. Les glucides, les acides gras
plasmatiques, la résistance à l'insuline et la sécrétion d'insuline augmentent tandis que la
glycémie diminue. Durant les quatre premiers mois, la croissance du fœtus est encore faible et
l'organisme de la mère peut conserver autant de nutriments et d'énergie.
Le métabolisme basal augmente par la suite de 15 à 30% :
1/4 de cette augmentation correspond aux besoins accrus liés au travail supplémentaire du cœur
et des poumons.
3/4 sont destinés à fournir de l’energie nécessaire à l’unité foeto-placentaire.
Gonflement des seins
Le gonflement des seins fait partie des modifications engendrées par la grossesse. Les seins
grossissent et deviennent sensibles à la douleur sous l'afflux des hormones. Les veines
noircissent et le flux sanguin au niveau des seins augmente. Les mamelons, ainsi que les aréoles
subissent aussi le même éffet au moment où les hormones affectent la pigmentation de la peau.
L’appareil digestif
L'appareil digestif n'est pas épargné par cette modification métabolique maternelle. La
majorité des femmes enceintes subissent des nausées et des vomissements. C'est au premier
trimestre de la grossesse que surviennent ces maux. Cela résulte généralement de l'augmentation
REDIGÉ ET PRÉSENTÉ PAR : TCHOUMKEU MBIAMI CHRISTELLE 21
PRISE EN CHARGE DIÉTÉTIQUE DE LA FEMME ENCEINTE OBESE
cela peut causer le diabète gestational. Les apports en glucides doivent être supérieurs à 250 g/j
en privilégiant les sucres complexes.
observe une forte prevalence de l’anémie fériprive chez les femmes en age de procréer. Le fer
joue un role dans le transport de l’oxygiène vers les cellules son stockage dans les muscles et
préviens l’anémie chez la femme enceinte.
c. Le magnesium
Il contribute à la transmission nerveuse et à la relaxation musculaire après la contraction.
Chez la femme enceinte, le magnesium est considéré comme un myorelaxant: il limite les
contractions intra-utérines, les crampes, les jambes lourdes et prévient la constipation.
On veillera également à couvrir les apports en iode, zinc, fluor à travers l’alimentation.
6. Les vitamines
a. L’acide folique ou vitamine B9
Il intervient particulièrement dans le developpement du cerveau et le système nerveux du
foetus dès les premières semaines de grossesse.
La carence en folate aucours d’une grossesse a été associée à des malformations congénitales
telles que les fentes labiales et des malformations du tube neural comme le spina bifida. Il est
donc recommandé de donner une supplementation en folate à toutes les femmes enceintes dès les
premières semaines de grossesse en raison d’au 4mg/jour.
b. La vitamine C
Elle est indispensable pour une meilleure utilisation du fer; La vitamine C stimule le système
immunitaire de la mère, limite les nausées et brulures d’estomac et aide également le foetus à developer
ses tissus corporels.
c. La vitamine A
La vitamine A intervient dans la croissance et le developpement foetal; il faut cependant
faire attention à l’hypervitaminose A qui est très foetotoxique.
d. La vitamine D
Elle est indispensable à l’absorption et le métabolisme phosphocalcique. Les besoins sont
de 10 µg/jour durant la grossesse ou 25 µg au dernier trimestre d’où l’intérêt de la dose du 7ème
mois.
I. ACITIVITÉS MENÉES
Notre stage au service de nutrition du CNO a débuté le 01/08/2019 à 8h30min. A notre
arrivée, nous avons été accueillis par la responsable du service, Mme CRISTA TABI ARREY,
nutritionniste de profession qui nous a aussitôt présenté le service et a pris la charge de nous
édifier sur le fonctionnement et nous briefer ensuite sur les étapes d’une consultation en service
de nutrition/diététique à savoir
- Accueil et installation du patient ;
- Prise des paramètres (anthropométriques, clinique, sociaux économiques)
- Enquête alimentaire
- Les examens supplémentaires
- Une conclusion et des conseils hygiéno-diététiques.
Notre travail était axé sur la prise des paramètres anthropométriques, l’enquête alimentaire
chez les patients en hospitalisation, la présentation des patients et leurs besoins, l’observation des
autres actes posés par nos titulaires.
o Anthropométriques
-Le poids en (kg) des patients est obtenu à l'aide d'un bio-impédancemètre électronique et on
aura l’indice et le pourcentage de graisse par la même occasion.
-La taille en (cm) se mesure à l'aide d'une toise ensuite le calcul de l'indice de masse corporelle
(IMC) dont l’idéal est compris entre 18,5 et 29,9 kg/m² et est fonction de l’âge.
-Le tour de hanche et la circonférence abdominale seront mesurés à l'aide d'un mètre ruban à
double face. Chez l'adulte, l'adiposité abdominale est associée à des complications métaboliques
et vasculaires. Un tour de taille de plus de 88cm chez la femme et de plus de 100cm chez
l'homme caractérise l'obésité abdominale.
Données cliniques
o Glycémie à jeune
La glycémie c’est le taux de glucose dans le sang ou plus exactement dans le plasma
sanguin mesurée en mmol/dl (valeur multipliée par un facteur f= 0,18 pour l’obtention de la
valeur en g/l) la mesure normale est 0,7 à 1,1 g/l
o Tension artérielle
C’est la mesure de la force exercée par le sang sur la paroi des artères dont la valeur idéale
de 120mmHg pour la systolique et 80mmHg pour la diastolique.
Données socio-économique
o Age
o Profession
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PRISE EN CHARGE DIÉTÉTIQUE DE LA FEMME ENCEINTE OBESE
o Sexe
o Réligion
o Statut matrimonial
o Appartenance ethnique
2. Enquête alimentaire
Il se fait primordialement en tenant compte des données socio-culturelles du patient ; elle
consiste à avoir des informations sur la consommation alimentaire quotidienne et disponibles, les
horaires, les quantités etc…
II.CAS PRATIQUE
Dans cette partie, il sera question pour nous de présenter une patiente reçue pour une prise
en charge diététique durant notre stage allant du recueil des données et leurs analyse en passant
par l’enquete alimentaire puis proposer une ration alimentaire en tenant compte des bases d’un
regime et enfin prodiguer queslques conseils a notre patiente.
Elle a revelé d’etre en surpoids depuis le debut de son travail il y’a environ 5ans et qu’avant sa
grossesse elle avait un poids égal à 70kg.Elle ne pratique aucune activité physique.
-Analyse
D’après ces elements, Mme X aurait deja pris 9kg en 6mois de grossesse et a une
glycémie supérieur à la normale ce qui pourra l’exposer également à un diabète gestationnel avec
une TA à surveiller et son niveau d’activité physique est sédentaire
b. Enquete alimentaire
-Intérrogatoire
Dans notre cas notre patiente mange de manière peu controlée.
Elle consomme des aliments telsque le pain blanc, le riz, le plantain; les pates alimentaires, les
pommes de terre à ses différents repas de la journée accompagnés des oeufs, des rotis,
grillades,eru
etc... Elle mange peu de légumes, prend des fruits occasionnelement, consomme moins d’1,5L
d’eau par jour et préfère des boissons gazeuses et sucrées. Elle avoue manger également assez
saléé et huilée, aiment les patisseries et les vienoiseries, elle grignote en journéé et mange
souvent jusqu’à très tard dans la nuit.
-Analyse
A la suite de cette enquete, nous pouvons dire que Mme X a une alimentation très peu
variée et pauvre en légumes et fruits qui regorgent pourtant des fibres qui vont lui faciliter la
digestion ainsi que des vitamines. L’excès de glucides et de lipides dans son alimentation ainsi
que la prise des repas à des heures irrégulières vont certainement augmenter son risque de
surcharge pondéral en dehors du poids lié à la grossesse.
c/ Bases du regime
-L’AET de Mme X sera à 2000kcal car elle est déjà à la fin de son 2ème trimestre de grossesse
avec une repartion journalière en 3 repas principaux et 2collations.
-Regime normoglucidique : 50% de l’AET en privilégiant les glucides complexes.
-Regime normolipidique : 30% on utilisera les graisses végétales riches en acides gras
éssentiels.
-Regime hyperprotidique : 20% en associant les protéines végétales et animales et en
privilégiant les poissons et viandes maigres.
- Les apports en vitamine B9 (4mg/jour) pour le developpement de la colonne vertébrale et le
cerveau du fœtus.
- La vitamine D (10 µg/jour) avec pour principale source le soleil, pour assurer l’absorption
phosphocalcique et la croissance des cellules.
-La vitamine C pour l’absorption du fer et le renforcement du système immunitaire.
-La vitamine A pour le developpement foetal.
-Les sels minéraux: on veillera sur les apports en fer (20mg/jour) pour prévenir une éventuelle
anémie; le calcium (1200mg/jour) nécessaire pour la construction du squelette fœtal.
On veillera également à un apport suffisant en iode (croissance du cerveau fœtal et fabrication
des hormones thyroidiennes), en zinc et en magnésium.
-Les fibres pour diminuer les risques de constipation.
-L’eau: 1,5 à 2L d’eau par jour afin d’équilibrer la balance hydrique et prévenir la constiopation.
d/Calcul de la ration
Il est à noter que chez la femme enceinte, l’IMC tout comme le poids ideal ne sont pas
calculables vu les modifications physiologiques et corporelles liées à la grossesse.
Pour notre patiente, nous lui avons proposé une ration de 2000kcal/jour, l’objectif étant de
corriger son obésité.
Fruits 5 1 1 1 1 1
Féculents 7 2 / 4 / 1
VPO 6 2 / 2 / 2
MG 11 1 2 4 1 3
Lait et Lait écrémé; demi-écrémé; yaourt maigre; Lait concentré sucré, lait entire,
produits fromage nature/blanc fromage à double/triple crème…
laitiers
Viandes Viande maigre, volaille, jambon blanc Viande de brousse, viande avec
graisse, charcutérie..
Poissons Poisson maigre (Bar, carpe, morue…) Poisson gras
Légumes Légumes verts (epinards, haricots vert, Légumes cuisinés avec arachides et
folon;zom, courgette, etc...) pistache..
carottes,aubergine, choux etc…
Fruits Papaye, orange;pastèque, /
pomme;mandarine;ananas etc…
Oeufs Oeufs de poule, oeufs de caille /
Féculents Pomme de terre, Banane plantain, igname, Féculents frits
melon..
Matières Huiles végétales ( olive,tournesol,colza…) Graisse animale
grasses
Céreales Riz complèt, céréales completes,flocon Céréales raffinés, Blé ..
d’avoine, sorgho,mil…
Boisson Eau,Thé vert, Jus de fruits Boissons gazeuses et alcoolisées.
Autres Epices, aromates Bouillon cube,
viénoiserie,confiserie,sucrerie,sirop,
produits industriels…
A/ Difficultés rencontrées
Etant donné que nous avons effectué notre stage en période de crise sanitaire liée au
covid19, nous avons été confrontés à certaines difficultés, notamment celles relative au respect
des mesures barrières
De ce fait, étant nombreuux en tant que stageaires, notre encadreur nous a reparti en groupe, ce
qui a considérablement réduit le nombre de jour passé au service.
Nous avons également noté:
Une absence de restaurant pour la conception des repas adaptés aux patients.
Une absence de registre et fiches de suivi des patients.
B/ Suggestions
Au regard de ces difficultés, nous suggerons humblement aux différents acteurs de notre
formation de bien vouloir dans la mesure du possible:
CONCLUSION
Dans le cadre de notre formation, la période de stage nous permet d’associer les cours
magistraux à la pratique dans le milieu professionnel. C’est à cet éffet que nous avons effectué ce
stage au centre national de l’obésité de l’HCY d’où nous en sommes sorties avec le thème
portant sur “ La prise en charge diététique de la femme enceinte obèse”. Developper ce thème à
travers le présent rapport est passé tour à tour par la présentation de la structure d’accueil, les
généralités sur le thème, les travaux éffectués et les difficultés rencontrés auxquelles nous avons
émis quelques suggestions. Il en découle que l’obésité est un état pondéral pathologique
comportant plusieurs risques pour la santé en général et plus encore pour celle de la femme
enceinte car elle expose celle-ci et son bébé à de nombreuses complications pour l’évolution de
la grossesse, l’accouchement et meme le post partum. Il revient donc à la femme enceinte
d’adopter une alimentation saine et équilibrée propre à son état physiologique afin de couvrir
tous ses besoins en macronutriments, en minéraux et vitamines dans le but de prévenir ou
corriger une surcharge pondérale et bien-sur se faire accompagner par un professionnel de la
nutrition.
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
a. La dietétique....................................................................................................................................15
b. L’exercice physique.........................................................................................................................17
c. L’accompagnement psychologique.................................................................................................17
II/ LA GROSSESSE...........................................................................................................................18
1. Physiologie de la femme enceinte................................................................................................18
b/Les follicules de De Graaf................................................................................................................18
c. Le corps jaune..................................................................................................................................19
d. Les trompes de Fallope...................................................................................................................19
e.L’utérus.............................................................................................................................................20
f.Le col de l’utérus...............................................................................................................................20
g.Le vagin.............................................................................................................................................20
2. Modifications corporelles................................................................................................................20
3. Les besoins nutritionnels de la femme enceinte.............................................................................22
a. Apport energétique total(AET)...................................................................................................22
2. Les glucides: 50-55%.......................................................................................................................23
3. Les lipides: 30-35%.........................................................................................................................23
4. Les proteines: 15- 20%....................................................................................................................23
5. Les sels minéreaux...........................................................................................................................23
a. Le calcium (Ca²+)...........................................................................................................................23
b. Le fer.............................................................................................................................................24
c. Le magnesium..............................................................................................................................24
6. Les vitamines....................................................................................................................................24
b. La vitamine C..................................................................................................................................24
c. La vitamine A...................................................................................................................................25
d. La vitamine D....................................................................................................................................25
CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES.........................................................................................26
I. ACITIVITÉS MENÉES..............................................................................................................26
1. Prise des paramètres.......................................................................................................................26
2. Enquête alimentaire.....................................................................................................................27
II.CAS PRATIQUE.............................................................................................................................28
a. Recueil des données.....................................................................................................................28
b. Enquete alimentaire........................................................................................................................29
CHAPITRE IV DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS..........................................36
A/ Difficultés rencontrées....................................................................................................................36
CONCLUSION........................................................................................................................................38
BIBLIOGRAPHIE..............................................................................................................................39
ANNEXES................................................................................................................................................40
TABLE DES MATIERES.......................................................................................................................45