ACT2 : Exploiter des molécules organiques pour obtenir de

l’énergie : le métabolisme des cellules non chlorophylliennes

Correction

1. Etablir un protocole pour montrer que le glucose est bien la source d’énergie des
cellules non chlorophylliennes pour fonctionner.

- Après avoir ouvert le logiciel Datastudio sur l’ordinateur et vérifié que les sondes à O2 et à
éthanol sont bien détectées, placer une solution de levures affamées dans le bioréacteur.

- Fermer le couvercle et ajuster les sondes sur le boîtier.

- Placer le bioréacteur sur l’agitateur magnétique.
- Commencer l’enregistrement pendant 1’30’’, puis injecter du glucose dans l’enceinte
cellulaire grâce à la micropipette.

2. Analyser et interpréter le graphique obtenu lors de l’expérience

Titre : Graphique montrant la variation du taux

de CO2, d’O2 et d’éthanol dans un bioréacteur
contenant une suspension de levures (cellules
non chlorophylliennes) au cours du temps avec
une injection de glucose au temps t= 1’50’’.

Analyse : on distingue 3 phases dans ce

graphique. Une phase sans glucose où le taux de
O2 diminue légèrement de 19 UA à 17 UA et le
taux de CO2 augmente légèrement aussi de 1
UA à 2 UA. A partir de l’injection de glucose, on
voit que le taux de O2 diminue fortement (de
17UA à 1 UA) et que le taux de CO2 augmente
fortement de 2 UA à 15UA. Enfin, lorsque le
dioxygène a quasiment disparu de l’enceinte
cellulaire vers t= 5 min, on observe toujours une
augmentation du taux de CO2 (de 15 UA à 25
UA) et une augmentation du taux d’éthanol de 0
UA à 0,9 UA.

Interprétation : Lorsque les levures sont

affamées, elles font une respiration cellulaire au
ralenti avec de faibles échanges gazeux. Par
contre, lorsqu’elles reçoivent du glucose, leur métabolisme s’accélère et les échanges gazeux
sont rapides et importants au point d’utiliser en quelques minutes tout le dioxygène présent
dans la cuve. Le glucose est bien la source d’énergie du métabolisme cellulaire des levures
notamment pour réaliser la respiration cellulaire. Quand elles n’ont plus d’O2, les levures ne
meurent pas, elles continuent de produire du CO2 et de fabriquer un nouveau produit :
l’éthanol. Elles ont changé de métabolisme en milieu anaérobie (sans O2) : elles font une
fermentation alcoolique en continuant d’utiliser le glucose présent dans la cuve.

3. Quels sont les organites spécialisés de la respiration cellulaire ?

L’analyse du document fourni permet de dire que lorsque les levures n’ont pas mitochondries
(levures de souche D), il n’y a pas de respiration cellulaire car le taux de O2 reste constant
dans le bioréacteur. En revanche on voit que des levures de souche N (possédant des
mitochondries) effectuent une respiration cellulaire normale car le taux d’O2 diminue
fortement.

Les mitochondries sont donc les organites spécialisés dans la respiration cellulaire.