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PARTIE 1 : LES ACTEURS DES RELATIONS INTERNATIONALES

Section 1 : l’État

Définition de l’État : collectivité humaine réunissant des caractéristiques qui lui permettent
d’être identifié sur le plan international comme un État : qualification d’état : première
opération juridique qui va transformer un groupe « naturel » d’individus en une entité
juridique. État : ensemble de personne physique uni durablement par des liens (=population),
vivant sur un territoire délimité (=territoire) et soumis à un pouvoir politique organisé
(=existence d’institutions). Ces critères ont été fixé par l’article 1 de la convention de
Montevideo de 1931 et par la commission d’arbitrage pour la Yougoslavie le 29 novembre
1991.
Capacités du gouvernement à entrer en relation avec les autres états : point de vue externe

Paragraphe 1 : l’identification interne de l’État

A) Le territoire

Territoire : espace de souveraineté exclusif. Deux états (EU et pays bas) réclamait qu’on
reconnaisse leur souveraineté sur l’ile de Palmas (Miangas) car situé sur la route de la soie :
sentence arbitraire rendue par Max Hubert pour voir si cette ile relevait de la souveraineté
autonome, de la souveraineté des EU ou de la souveraineté des pays bas, définit en 1928 cet
espace « l’indépendance relativement à une partie du globe est le droit d’y exercer les
fonctions étatiques, à l’exclusion de tout autre état » : on reconnait un état si il n’y a pas de
concurrence sur ce territoire : souveraineté exclusive qui exclue les autres états.
L’article 2 de la convention de Montevideo dispose « l’État fédéral constitue une seule
personne devant le droit international » car territoire : siège de l’état, quel que soit son mode
d’organisation.
Donc organisation et taille n’importent pas. La continuité de ce territoire n’importe pas non
plus (ex : territoires outra marins pour la France) =tous les États sont égaux. Le territoire
comprend le sol, le sous-sol, l’espace aérien et la mer.
Crise EU/ Iran juin 2019 : EU considèrent que le drone était dans l’espace aérien international
mais l’Iran affirme le contraire. Si le drone était dans l’espace aérien iranien, ceux-ci avaient
le droit de déclarer la guerre.
Si sentence internationale n’est pas acceptée par un état, il ne va pas rien se passer mais celui-
ci va perdre toute crédibilité.

Les frontières : servent à délimiter les territoires


- Naturelles : n’existent pas réellement car on utilise une barrière géographique mais
c’est parce qu’on l’a décidé
- Artificielles : (ex ; frontières africains ; aberrant car mise en place par les colombs
sans tenir compte des ressources, des religions, des cultures…)
- Étanches : (Corée du Nord/ Corée du Sud)
- Perméable : (UE)
250 000 km de frontières dans le monde : environ 50 conflits actuels liés aux frontières
dans le monde

Il existe des espaces sur le globe ou il n’y a aucune souveraineté : la haute mer (quand on
s’éloigne vraiment des côtes et définit par convention de Genève de 1958 : toutes les
parties de la mer qui ne sont pas dans la mer territoriale ou dans les eaux intérieures d’un
état) il s’y applique la libre navigation : coutume internationale au sens de la CIJ de 1949
Affaire du détroit de Corfou (Grande Bretagne et Albanie). Il y a un droit d’accès à la
haute mer réservé aux états enclavés (sans accès à la mer).

Le 2e espace sans souveraineté l’espace, les satellites naturels, les corps célestes (qui ne
peuvent pas être approprié à un état (Traité de l’Espace de 1967)

• L’espace maritime
Problème de montée des eaux
Convention de Montego Bay définit plusieurs zones :
- Les eaux intérieures : derrière la ligne de base (= trait de côte, là où descend la marée
basse) rattachées au sol de l’état
- La mer territoriale : toujours la même distance (12 milles marins), souveraineté totale
de l’état dessus sur le sous-sol de la mer mais aussi sur l’espace qui surplombe l’eau.
(Avant = 3 milles marins= portée de boulet de canon : vocation défensive)
- ZEE (Zone Économique Exclusive) : jusqu’à 200 milles marins, état adjacent peut
réglementer cet espace (notamment pêche)
- Haute mer : au-delà de 200 milles marins

B) La population

Le peuple= les nationaux de l’état, ceux qui ont la nationalité de l’état


La nation= c’est l’ensemble des liens historiques, socio-culturels et spirituel, ne
dépend donc pas du lieu où l’on vit.

• Les Français à l’étranger


En France, il y a des nationaux qui ne vivent pas sur le territoire français, il y a
beaucoup d’expatriés français qui vivent à l’étranger. Il existe 11 députés élus par les
Français vivant e dehors de la France.

• Les étrangers en France


Des personnes résident en France qui ne sont pas français, ne vote pas sauf pour
élection municipale ou si leur nationalité est européenne, vote aux élections
européennes.

• L’octroi de la nationalité : compétence exclusive de l’Etat posée par 2 décisions :


CPJI (Cour Permanente de Justice Internationale : maintenant CIJ) qui a rendu
décision en 1925 : Affaire de l’échange des populations grecques et turques ;
confirmée en 1955 par la CIJ : Affaire Notterbohm opposant le Liechtenstein contre
Guatemala).

Pour obtenir nationalité française :


- A 18 ans
- Ne pas avoir été condamné
- Être de bonne moralité
- Justifier de son assimilation à la communauté française
- Adhérer aux principes et valeurs de la république française

Comment devenir français :


- Tout enfant né de au moins un parent français : français par droit du sang
- Enfant né en France avec un parent né en France (pas forcément français) : droit du sol
- Enfant né en France de parents né à l’étranger et étranger : français à 18 ans s’il réside
en France pendant une période d’au moins 5 ans depuis ses 11 ans
- Naturalisation : peut-être demander par étranger résident en France depuis 5 ans ou 2
ans il a réussi ses études en France. Cette nationalité peut être donnée mais aussi
retiré.
- Par mariage
- Par l’âge : personnes résident France depuis 25 ans et étant ascendant de Français
- Naturalisation collective : lors de colonisation d’un territoire

Quels sont les effets de cette nationalité ?

Les ressortissants :

Droits : droit de vote… ; le droit de son état lui est applicable même s’il est à
l’étranger : compétence personnelle
Obligations : payer ses impôts…
Convention existent pour décider du sort des Français vivant à l’étranger : traités
bilatéraux.

On peut renoncer à une nationalité : que s’il en possède une autre : apatride existe pas
mais peut exister

L’État :
Obligations : protéger ses nationaux, ses ressortissants où qu’ils soient : la
protection diplomatique. Notamment lorsqu’un de ses nationaux est maltraité par un
autre État (il peut faire intervenir le CIJ). De plus, au sein de l’UE, si un ressortissant
de l’UE est lésé par un état qui ne fait pas parti de l’UE (un état tiers), il peut
demander à un autre état de l’UE d’exercer la protection diplomatique sur son citoyen.
Mais en pratique, il est plus compliqué pour un État de protéger ses citoyens : des
lanceurs d’alerte dénonçant une pratique ne sera pas protégé par son état, ce sont
d’autres états qui vont les protéger.

Ex : Julien d’Assange à publier doc sur la guerre d’Irak, attaqué par EU et Grande
Bretagne. Il quitte EU et va en Grande Bretagne à Londres où il se réfugie à
l’ambassade d’Équateur, qui le protège et lui accorde l’asile à Londres. Il a même
obtenu la nationalité équatorienne et a vécu 6 ans dans l’ambassade. En 2019 le
gouvernement équatorien à changer et le président à changer : politique à changer. Le
nouveau président ne veut plus protéger julien d’Assange, il va lui retirer sa nationalité
équatorienne et laisser la police britannique entrer dans l’ambassade. Les EU veulent
l’extrader mais Grande Bretagne refuse et l’emprisonne (il est encore en prison).

Ex : Édouard Snowden : analyste travaillant pour la CIA et la NSA. Dans son travail il
découvre que EU procèdent à la surveillance de masse. Snowden a dénoncé cette
surveillance de masse puis quitte le sol américain pour la Chine en mai 2013. Mais
accords d’extradition entre EU et Hong Kong. Mais la Chine ne procède pas à
l’extradition car relations pas au beau fixe. Snowden décide d’aller à l’Équateur mais
avec une escale à Moscou. Quand il est dans l’avion, les EU révoquent son passeport
et Snowden est bloqué à Moscou. Crise diplomatique : Russie en veut aux EU car
Snowden bloqué en Russie. Poutine est outré, offusqué mais il est en réalité content.
Les EU demande à la Russie d’extrader Snowden, ce que la Russie refuse. Snowden
est donc bloqué à Moscou et fait 21 demandes d’asiles, dont la France. Mais celle-ci la
refuse. Toutes les demandes d’asile sont refusées mais Snowden dit que la Bolivie à
accepter sa demande d’asile et qu’il a réussi à prendre l’avion. Tout le monde pense
donc qu’il est dans l’avion. La France ferme son espace aérien, donc tous les avions à
destination de la Bolivie passant au-dessus de la France ne peuvent plus passer et se
met donc à dos la Bolivie. En réalité Snowden n’a jamais pris l’avion et Poutine lui
accorde le droit d’asile. 22 octobre 2020 : accorde à Snowden le titre de résident
permanent. De cette manière, elle a une monnaie d’échange contre les EU.

La France ne laisse JAMAIS un citoyen français se faire condamner à mort par un


autre état. Mais elle a laissé les djihadistes français se faire exécuter en Irak.
29 septembre 2021 : audience à la CEDH pour savoir si la France doit rapatrier les
femmes et enfants de ces terroristes.

Opposabilité de la naturalisation : un ressortissant peut-il contraindre son état à le


protéger ? que se passe-t-il quand un ressortissant a plusieurs nationalités, peut-il en
utiliser une pour se retourner contre l’autre ?
Il est possible pour un seul individu d’avoir plusieurs nationalités. Il peut en avoir
autant qu’il le souhaite, bien que certains états limitent le nombre de nationalité.

Affaire Nottebohm jugée par la CIJ en 1950 entre Liechtenstein et Guatemala. Il


habitait en Allemagne et s’est installé au Guatemala depuis 1905, il y a sa famille, son
commerce… ses affaires l’obligent à travailler en Europe. Mais en 1939 commence la
Deuxième Guerre Mondiale, son commerce avec l’Europe devient un peu compliqué
car il est Allemand. Il va demander au Liechtenstein d’avoir sa nationalité car cet état
est neutre. Il a donc 3 nationalités (Allemand, Guatemaltèque et Liechtenstein). Mais
quand il rentre au Guatemala, il est traité comme un traître et est inculpé avec pour
chef d’inculpation « ennemi de guerre » car il est allemand. Nottebohm est donc
enfermé, ses biens sont confisqués et il est même interné. Il demande donc au
Liechtenstein la protection. La CIJ s’interroge donc si il est recevable que le
Liechtenstein peut introduire une attaque contre la Guatemala. Elle juge qu’il n’est pas
possible que cela se produise car un individu ne peut être protéger que par un état avec
qui il a des liens.

C) Le pouvoir politique organisé

C’est le fait que l’on peut identifier les gouvernés et les gouvernants, ainsi que le mode de
gouvernement, quel qu’il soit.
CPIJ, 7 septembre 1924, Affaire du vapeur Lotus
« Les limitations de l’indépendance des États ne se présument pas » ; cette présomption est
irréfragable : on ne peut pas prouver qu’elle est fausse, elle ne peut pas être renversée
CIJ, 16 octobre 1975, Affaire du Sahara occidental : le Maroc a une façade sur l’océan
Atlantique te Algérie sur mer Méditerranée. L’Algérie aimerait avoir un accès sur la façade
Atlantique en passant par le Sahara occidental. Il y a un conflit car ce territoire est
théoriquement rattaché au Maroc. La CIJ s’est demandé si la Sahara est un état autonome ou
rattaché au Maroc. Il y a bien un territoire, une population (des tribus) mais l’ensemble
politique composé de tribus et d’émirats n’ont pas le caractère d’une entité ou d’une personne
qui juridiquement serait distincte de ces populations, il n’y a donc pas de pouvoir politique
organisé. La CIJ conclue que la Sahara occidental n’est pas un état autonome, la seule autorité
juridique et administrative est marocaine. Les EU aimeraient bien que le Sahara occidental
soit indépendant pour aller chercher du pétrole, l’Afrique du Sud également car les états
suffisamment riches en Afrique pour peser économiquement ne sont pas nombreux, le Maroc
fait de la concurrence à l’Afrique du Sud.

Paragraphe 2 : l’identification externe de l’État

Par principe, l’état préexiste au droit international public (c’est lui qui le créé) ; ce n’est pas le
droit international qui créé les États. Cela signifie que l’État peut exister de façon autonome
en dehors des relations internationales.
Ce qui va ici être déterminant, c’est l’acte de reconnaissance d’un état par les autres états :
grâce à ce mécanisme de reconnaissance, un état va pouvoir agir et développer ses relations
internationales.

A) Le mécanisme de la reconnaissance

La reconnaissance est un mécanisme étant d’abord unilatéral : ce sont les états étant
préalablement dans les relations internationales qui vont décider d’accepter ou non un autre
état dans les relations internationales.
La reconnaissance a un caractère recognitif : l’état procédant à la reconnaissance constate
l’existence d’une situation antérieure, qui est l’existence de l’État.
Ce mécanisme est aussi incitatif ; une première reconnaissance par un État A de l’État B va
entrainer tous les autres états à procéder de la même manière (cela relève de la diplomatie et
non du droit).
La reconnaissance est un acte créateur d’obligations : ce n’est pas un acte gratuit. Quand un
état prend acte et reconnaît l’existence d’un autre état et qu’il accepte de rentrer en relation
avec lui, il va devoir respecter les conséquences qui en découlent, comme son intégrité
territoriale, ou l’engagement à établir des relations diplomatiques, commerciales, politiques.
En tant que tel, le nombre de reconnaissances n’est pas déterminant.
La Suisse, par exemple, s’abstient de participer aux relations internationales ; cela ne
l’empêche pas d’avoir des échanges commerciaux et diplomatiques, et est reconnue comme
un État par les autres.

L’exemple du Kosovo :

En 1999, il y a une guerre au Kosovo, état qui compte 2 millions d’habitants avec une
population très variée, dont la majorité est albanaise. L’ONU intervient en 1999 et son conseil
de sécurité décide d’installer une présence internationale : il envoie des agents et personnels
de l’ONU, des casques bleus et des civils. A ce moment-là, le territoire du Kosovo est
considéré comme une zone de la Serbie. En 2008, un groupe de la population se réunit et
déclare unilatéralement son indépendance de la Serbie. Cette déclaration d’indépendance est-
elle un acte de rébellion isolée ou une vraie déclaration permettant de devenir un état
indépendant ?
La CIJ a été saisie par l’ONU et a rendu une décision le 22 juillet 2010 ; elle reconnaît cette
indépendance du fait des termes employés (« nous »), c’est l’identification d’un peuple, et le
territoire identifié ainsi que le pouvoir politique organisé suit dans la déclaration : il y a tous
les éléments pour former un acte constitutionnel. Le Kosovo doit donc être reconnu comme
un état souverain et indépendant.
Par le mécanisme incitatif, d’autres États vont être amenés à reconnaître le Kosovo. 144 états
ont reconnu le Kosovo, la Fifa l’a reconnu, le CIO (Comité Internationale Olympique), le
FMI (Fond Mondial International). En revanche, le Kosovo n’est pas membre de l’ONU.

L’exemple de la Palestine :

Israël est un état très riche, et la Palestine est un état plus pauvre : il y a un déséquilibre
économique. Jérusalem Ouest est dans le territoire israélien, et Jérusalem Est est compris dans
le territoire palestinien (Cisjordanie). La « ligne verte » est la frontière juridique internationale
déterminée dans les traités. Le trait rouge est une frontière factuelle construite par Israël, et
qui essaie de grignoter sur le terrain de la Cisjordanie.
Les USA ont une position pro-israélienne, ont reconnu Jérusalem comme étant la capitale
d’Israël en décembre 2017, et ont déplacé leur ambassade (auparavant à Tel-Aviv) à Jérusalem
côté Ouest. Cet acte montre la volonté affichée de participer à l’extension des territoires

israélien sur les territoires cisjordaniens. Les USA font de l’ingérence, ils soutiennent
financièrement Israël.
Aujourd’hui, la Palestine est reconnue par 136 États dans le monde. L’intérêt de la
reconnaissance, ce sont d’abords les liens juridiques, commerciaux, financiers, qu’il faut
développer. Ces reconnaissances, conjuguées à la solidité économique diverse de chaque état,
fait que les passeports (autorisation donnée à des individus de circuler entre les états
reconnaissant ces états).

Le meilleur passeport du monde est celui de Singapour, il permet de voyager dans le plus
grand nombre de pays. Les Singapouriens respectent scrupuleusement les règles. En
deuxième position, l’Allemagne, la Finlande et les Pays Bas dont les ressortissants peuvent
voyager dans 165 états sans formalité particulière hormis l’achat d’un VISA, et en 3e, la
France.
Le pire passeport est celui Afghan, avec lequel on ne peut voyager que dans 30 pays.

B) Le principe d’égalité

Il signifie que chaque état est à égalité juridique avec les autres états, ne peut se voir imposer
une volonté et ne peut imposer la sienne aux autres. Une intervention non consentie est une
violation de souveraineté. Article 2 de la Charte de l’ONU : « L’Organisation est fondée sur le
principe de l’égalité souveraine de tous ses membres ». Chaque état est libre d’avoir ou non
relations internationales (CIJ, 17 août 1923, Affaire du Vapeur Wimbledon « la faculté de
contracter des engagements internationaux est précisément un attribut de la souveraineté de
l’État »).
Pacta sunt servanda = le contrat est la loi des parties ; une fois un contrat, pacte, traité signé,
on y est assujetti, obligé de s’y soumettre.

C) Le principe de réciprocité

C’est la conséquence de la reconnaissance de 2 états entre eux, qui s’engagent dans des
traités, et doivent les appliquer de façon réciproque. Ce principe entend que si une partie au
traité ne l’exécute pas, alors l’autre partie a la possibilité de suspendre son exécution (art.60
Convention de Vienne de 1969, « une violation substantielle d’un traité bilatéral par l’une des
parties, autorise l’autre partie à invoquer sa violation comme un motif lui permettant de
mettre fin au traité, de suspendre son application en totalité ou en partie ». C’est ce qui est
appelé en droit des contrats l’exception de l’exécution.
Art.55 Constitution « les traités ou accords internationaux régulièrement ratifiés ou
approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à la loi, sous réserve de
l’application par l’autre partie. »
En droit français, qui est compétent pour apprécier cette clause de réciprocité ?
Exceptions du principe :
Un état doit exécuter un traité international même s’il n’est pas exécuté par les autres parties.
• Première exception : l’exception humanitaire, prévue à l’article 60 de la Convention de
Vienne de 1969, qui dispose « la condition de réciprocité est exclue en ce qui concerne les
dispositions relatives à la protection humanitaire contenue dans les traités humanitaires ».

Le CC français, en 1999, étend cette conception objective aux crimes contre l’humanité
(CC, 22 janvier 1999, Cour pénale internationale).
• Deuxième exception : l’exception économique. On n’appliquera pas la clause de
réciprocité en matière économique ; accords GATT Global Agreement on Tariffs and
Trades. Cet accord prévoit la clause dite de « la nation la plus favorisée » ; elle permet de
protéger les pays en voie de développement, en utilisant en leur faveur, des techniques de
discrimination positive.
• Troisième exception : l’exception structurelle, le droit de l’union européenne. Dans ce
droit, il n’y a pas d’exception d’inexécution. Si un état membre n’exécute pas le droit de
l’UE, il se trouve dans une situation de manquement, qui permet de saisir la cour
européenne.

Paragraphe 3 : les changements de forme de l’État

Les changements de forme concernent les questions internationales.

A) La sécession

C’est la situation où un état survit, mais est divisé, et un nouvel état va naitre de cette
division.
L’empire colonial français et l’empire colonial britannique.
La partie sécessionnaire, qui se détache, et peuvent être très importantes d’un point de vue
territorial et économique.
En droit français, il y a des arguments contre la sécession : l’article 1 de la Constitution
française « la France est une république indivisible ». Malgré cela, il y a une porte ouverte
sur l’autodétermination des peuples, par une décision du CC du 30 décembre 1975 imposant 4
conditions :
- L’initiative de la sécession doit provenir des institutions de la République : ce ne sont
pas juste quelques militants s’autoproclamant, il faut que ce soit une loi adoptée par le
Sénat, l’Assemblée… il faut une origine officielle.
- Il faut respecter un processus constitutionnel
- Il faut adresser et organiser un référendum à destination des populations locales, avec
une question claire et loyale.
- Il faut, finalement, adopter une loi de sécession.
Si ce processus arrive à son terme, une partie du territoire français peut être détaché et
considéré comme un nouvel état. Aujourd’hui, la Nouvelle Calédonie est en cours de
processus de sécession

Exemple de la Nouvelle Calédonie :

Le territoire de la Nouvelle Calédonie est rattaché à la France depuis 1853. A partir des
années 80 il y a des mouvements indépendantistes et en 1984, après des évènements, Jean
Maris Djibaoui proclame indépendance de la Nouvelle Calédonie. Il y a beaucoup de violence
avec la manifestation de l’indépendance du gouvernement. Le gouvernement Français avec le
Premier ministre décide d’ouvrir les négociations avec la Nouvelle Calédonie en 26 juin 1988

lors desquelles sont signés les accords de Matignon. Ces accords prévoient qu’un référendum
d’autodétermination sera organisé dans les 10 ans. Le référendum ne va pas s’organiser
immédiatement et même au bout des 10 ans, toujours pas de référendum. En mai 1998, les
accords de Nouméa sont validés par un vote en Nouvelle Calédonie et vont mettre en place
une autonomie forte avec un transfert progressif de compétence, on va observer une
différenciation territoriale car ce territoire va recevoir bien plus de compétences qu’une
simple région française. Les accords de Nouméa ont pour but que la France ne conserve que
les compétences. En 2010, la Nouvelle Calédonie adopte un hymne, une devise, change les
billets de banque et adopte un double drapeau français et Kanak
En 2017, les négociations reprennent à Paris avec les 2 gouvernements et il est prévu que soit
organisé au plus tard en novembre 2018, un référendum. La question est de savoir qui sera le
corps électoral. Est-ce que les français vont voter ? est-ce que tous les calédoniens (« pure
souche ») peuvent voter ? Il y a aussi de la question de la formulation de la question posée
dans le référendum puisqu’il faut qu’elle soit comprise par tout le monde. Le 4 novembre
2018 a lieu en NC et tous les habitants de NC ont pu voter : voulez-vous que la Nouvelle
Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? il y a eu 80% de
participation et c’est le « non » qui a emporté avec 56% de vote. Si le « non » l’emporte, il
était prévu qu’un deuxième référendum soit organisé deux ans plus tard. Le 4 octobre 2020 il
y a eu de nouveau 80% de participation avec 53% de « non ». En dépit de ce processus, la
Nouvelle Calédonie reste rattachée à la France.

B) La succession

La succession c’est lorsqu’un état A est remplacé par un état B


Succession= c’est la substitution d’un état à un autre état avec l’endossement par le
second de la responsabilité du premier.
Le nouvel état qui va naître est un état continuateur, exemple : la Russie est qualifié d’état
continuateur en 1991 de l’URSS.
- Pour cela, le nom doit changer
- Le territoire reste le même
- Endossement de la responsabilité prévu par l’article 22 de la Convention de Vienne sur
la succession d’États en matière de traités en 1978 « la substitution d’un État à un
autre dans la responsabilité des relations internationales d’un territoire ». Un état naît,
il s’autodétermine donc il ne peut pas lui être imposer des règles juridique (sauf le Jus
Congens) mais l’article 9 de la Convention de Vienne sur la succession d’États en
matière de biens, archives et dettes d’État en 1983 « Le passage de bien d’États de
l’État prédécesseur emporte l’extinction des droits de cet État et la naissance de ceux
de l’État successeur sur les biens d’État qui passent à l’État successeur ». Les archives
publiques sont constitutives de l’identité de l’État. Le code civil prévoit des
dispositions particulières pour les souvenirs de famille, on ne peut pas, en tant
qu’individu, exister sans mémoire. C’est pareil pour un État, sans attache, sans
histoire, sans mémoire, il est très compliqué de constituer son identité. Le code du
patrimoine prévoit que les archives font parties du patrimoine des biens de la
souveraineté. En 6 juin 1992, l’accord de Moscou est signé pour répartir les biens, les
dettes et les archives entre les 15 nouveaux membres de la fédération de la Russie va

hériter de la totalité des dettes mais également de 61% des biens. L’Ukraine a hérité de
16% des biens, la Biélorussie de 4% et les 12 autres ont hérité de très peu.

C) L’annexion

L’annexion c’est le transfert d’un territoire à un autre.


Par la vente :
Exemple du Groenland :
Il est rattaché au Danemark, il est situé au nord du continent américain. En 1946,
Washington avait proposé de racheter le Groenland eu Danemark et Donald Trump a
proposé 100 millions d’euros pour le proposer et le Danemark a refuser.
Exemple de la Louisiane : France a vendu le territoire de la Louisiane aux États-Unis en
1806.

Par les traités :


Peut se passer par des traités avec le transfert de l’Alsace-Lorraine vers l’Allemagne en
1871 avec le traité de Francfort puis en 1919 avec le traité de Versailles vers la France

Par la violence :
Peut se passer le recours à la force et à la violence : debellatio. Le recours a la guerre est
proscrit au sein des relations internationales par Briant Kelog. Lorsqu’un territoire est
occupé par des forces ennemies, alors ça peut être justifié pour un recours aux forces
armées.
Exemple du conflit israélo palestinien : aujourd’hui Israël veut coloniser la Cisjordanie
pour étendre son territoire : le conflit se situe entre la ligne verte et les territoires se
trouvant à l’Est. La construction du mur prévu par l’Israël est illégale.
Le 22 novembre 1967, le Conseil de sécurité de l’ONU avec la résolution 242
« l’acquisition du territoire par la guerre est inadmissible », il appel au retrait des forces
israéliennes des territoires occupés et la cessation de toute assertion de belligérants de tous
les états de belligérance. Mais Israël ne suit pas et le 30 juillet 1980 adopte une loi
fondamentale qui fait de Jérusalem « la capitale entière et réunifiée d’Israël. Le conseil de
sécurité de l’ONU déclare que Cette loi fondamentale est une violation du droit
international public. Le 26 novembre 1994 est signé un traité de paix entre l’Israël et la
Palestine ajustant la ligne verte. Il était prévu que Israël transfert des pouvoirs au
Palestiniens sur les territoires occupés, ce qui témoignait de la volonté de retrait de
l’Israël. Ces transferts ont bien eu lieu mais ils sont limités et la CIJ est intervenu
« conséquence juridique de l’édification d’un mur sur le territoire occupé est la
manifestation concrète d’une occupation violente, contrainte et forcée ».
Israël doit immédiatement mettre un terme aux travaux d’édification du mur et le
démanteler. Il doit également réparer tous les dommages causés par la construction du
mur, restituer toutes les terres spoliées. Les états tiers ont également des obligations telles
que de ne pas reconnaître que les territoires occupés sont israéliens, de ne pas porter
assistance au maintien de cette situation, et ont l’obligation de contribuer à faire respecter
le droit international par Israël.
Pour autant, la construction du mur est toujours en cours.

Le conflit au Haut-Karabagh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan :

Au Haut-Karabagh sont implantées des populations uniquement arméniennes souhaitant


être rattachées à l’Arménie. La Russie soutient l’Azerbaïdjan qui ne souhaite pas que le
H-K soit rattaché à l’Arménie. Depuis la dislocation de l’URSS, la H-K lutte pour être
rattachée à l’Arménie alors que dès le 2 septembre 1991, il avait déclaré son
indépendance. Le 10 novembre 2020 il y eu un cessé le feu après une guerre entre
l’Arménie et l’Azerbaïdjan proclamant la défaite de l’Arménie.
Aujourd’hui, le territoire du H-K reste sous le contrôle de l’Azerbaïdjan mais la
population de ce territoire a toujours la volonté de rattaché leur territoire à l’Arménie.

L’Ile de Taiwan : son statut est, du point de vue de Taiwan, une ile indépendante et
considère qu’il a été illégalement annexé par à Chine. Du point de vue de la Chine,
Taiwan a fait une sécession illégale et elle voudrait le conserver dans son territoire.
La Chine fait des incursions militaires aériennes avec 150 avions envoyés en quelques
jours dont des bombardiers nucléaires survolant l’ile. La présidente de Taiwan a déclaré
que « personne ne peut forcer Taiwan à emprunter la voie tracée par la Chine ». La chine
prévoit une réunification inéluctable.

Section 2 : les associations d’États

Ce sont des personnes morales de droit public en relations internationales. 100% sont
créées par les États, elles ne peuvent pas préexister aux États.
Ce sont des organisations internationales.

Paragraphe 1 : les principes communs des organisations internationales

Ce sont les associations d’états qui décident par traité de créer de nouvelles institutions
qui auront la fonction d’accomplir des missions particulières sur la scène internationale
(ex : UNESCO pour la culture).
Les états concernés sont les seuls à avoir signé le traité. Il existe environ 300 OI dans le
monde (plus que les états eux-mêmes) qui couvrent des champs très variés (santé : OMS/
sportif : FIFA…)
Historiquement la toute première relation internationale constituée entre les états était en
1815 : la Commission centrale pour la navigation sur le Rhin.
1865 et 1878 sont créées deux organisations internationales : union télégraphique
internationale et union postale universelle (= besoin d’échange entre les états et donc
d’une organisation). Ces organisations reposent sur des systèmes de réseau.
1919 : création par le traité de Versailles de la SDN, c’est la première organisation
internationale qui a une vocation universelle pour réunir le plus d’états car elle aurait un
champ de compétence international. On sort d’un conflit international et les économies
sont réunies. La SDN disparaît avec la fin de la Seconde guerre mondiale : ont créé
l’ONU.
Les buts des organisations internationales :

- Coopérer pour atteindre un optimum dans la gestion des ressources en réseau


international.
- Favoriser la paix et a sécurité internationale en créant des repaires normatifs.
- Pour les états puissants à un instant T, ils ont intérêt à signer des traités au moment de
leur puissance pour fixer leur position dominante.
On les distingue selon si ces organisations sont universelles ou spécialisés, selon leur champ
d’application (mondiale ou régionale), entre les organisations de coopérations ou
organisations d’intégration avec transfert de souveraineté (comme UE).

A) La charte constitutive

C’est le traité signer par les états par lequel ils décident de créer une organisation
internationale. S’il n’en existe pas, alors il n’y a pas d’organisations internationales mais
des « clubs ».
Le conseil de l’Arctique est issu d’une déclaration d’Ottawa : création du conseil de
l’Arctique : il n’existe pas de charte constitutive, il n’existe pas juridiquement parlant.
Le G7 ou le G20… n’existent pas non plus juridiquement. Quand le G7 s’est réuni à
Biarritz en 2019, Macron a précisé que le G7 était un club informel.
Le G20 représente 2/3 de la population mondiale et 85% de l’économie mondiale.

B) Les membres de l’association

- Les membres originaires : ont participer à la négociation du traité constitutif (ex :


ONU= 51 états originaires sur 300)
- Les membres admis : ceux qui ont rejoint l’OI au terme d’une procédure d’admissions
qui peut être contraignante.
- Les membres exclus : l’exclusion est une mesure de sanction
- Les membres retirés : les membres se sont retirés de l’organisation internationale
(toutes organisations nationales confondues, il n’y a eu que 250 retraits)

C) Une personnalité juridique particulière

Quels sont les états liés aux organisations internationales ? quand un état fait partie d’une
organisation internationale, les règles qui y sont adoptés lui sont opposable mais si l’état
n’en fait pas parti, elles ne lui sont pas opposables.
La personnalité juridique internationale des organisations internationales :
- Autonomie : elles sont distinctes des états qui la compose
- On considère par présomption que la personnalité morale existe dès que l’organisation
internationale est créée Masi si elle est confirmée dans une charte institutive, c’est
mieux. Ex : art 47 du traité de l’UE (TUE) dispose : « l’union a la personnalité
juridique ». En vertu de cette personnalité juridique, l’organisation internationale va
pouvoir passer des actes juridiques.
- La personnalité juridique morale des organisations possède 5 attributs spécifiques :

• Elle a la possibilité de conclure des engagements internationaux : elle peut devenir


membre d’une autre organisation internationale (UE membre du Conseil de
l’Europe et de l’ONU)
• Elle a l’obligation de protéger ses agents : protection diplomatique
• Elle peut présenter des réclamations internationales, elle peut conduire des
négociations, intervenir dans le jeu diplomatique
• Elle peut ester en justice, les organisations internationales sont des justiciables
• Elle peut engager sa responsabilité internationale
- Subjectivité : La personnalité internationale d’une organisation internationale n’est
opposable qu’aux états qui ont reconnu l’organisation internationale en signant le
traité dont elle émane. Elle est reconnue par certains sujets de droit.

Il est nécessaire est impératif que les organisations internationales arrivent dans chaque état
membre à rentrer dans une catégorie de personnalité morale publique ou privée. C’est
l’aptitude à disposer de la personnalité juridique dans chaque état.

Art. 104 de la Charte de l’ONU : « l’organisation jouit, sur le territoire de chacun de ses
Membres, de la capacité juridique qui lui est nécessaire pour exercer ses fonctions et atteindre
ses buts. »
Art. 335 du TFUE : « dans chacun des États membres, l’Union possède la capacité juridique
la plus large reconnue aux personnes morales par les législations nationales ; elle peut
acquérir ou aliéner des biens immobiliers et mobiliers et ester en justice. »

Les organisations internationales ne disposent que d’une compétence spécialisée, elles n’ont
pas une compétence aussi large que celle des états. Les états sont les sujets primaires du droit
international parce qu’ils disposent de la compétence. Quand on créer une organisation
internationale c’est pour qu’elle ait un but spécifique. Les OI sont des sujets dits secondaires
du droit international : fixé dans la charte institutive. Il peut s’agir de compétence normative
(édicter des normes, prendre des décisions), des compétences de contrôle (traité de la non-
prolifération des armes nucléaire : contrôle les états sur leur stock nucléaire) ou d’une
compétence juridictionnelle : celle de juger les états.
CIJ, avis, 08/07/1996 : Licéité de l’utilisation des armes nucléaires par un État dans un conflit
armé.
L’OMS peut-elle interroger la CIJ à propos d’une affaire qui concerne les armes nucléaires.
La CIJ répond : si cette question est bien dans le champ particulier de compétence spécialisée
de l’OI oui elle peut poser la question sinon non.
Question OMS : évaluer la dangerosité du nucléaire sur les humains.
La CIJ décline puisque les questions qui concernent les armes nucléaires ne relève pas de
l’OMS.

D) Les moyens de l’association d’États

- L’autonomie de volonté : les OI prennent leurs propres décisions. Pour cela elles ont
des organes, des instances dédiées à la prise de décisions : les organes politiques (les
organes inter gouvernementaux avec représentants d’états et organes intégrées. Les

organes administratifs qui vont gérer le fonctionnement des OI. Et les organes
juridictionnels qui n’existent pas pour toutes les OI.
- Le financement : il s’agit de déterminer la contribution des états pour les OI. Cela se
fait en fonction du PIB, de la solidité économique du pays. Pour l’ONU, 2 tiers du
budget est apporté par 10 pays sur 200.
- Le droit de légation : possibilité d’envoyer un représentant d’une OI auprès d’un état.
Ce droit est prévu par la convention de viennes sur la représentation des états dans
leurs relations avec les OI

Paragraphe 2 : des cas particuliers d’organisations internationales

A) L’ONU

C’est l’héritière de la SDN qui a échoué ainsi on crée l’ONU en 1945 par la Charte de San
Francisco. L’ONU est régit par des princes fondateurs :
- Le principe du recours à l’arbitrage
- Le principe de la limitation du recours de la force armée avec son objectif de
désarmement
- Le principe de l’utilisation de la diplomatie comme unique instrument des RI.

Art 1 de la Charte de San Francisco : « Le but de l’ONU est de préserver les générations
futures du fléau de la guerre ».
La Charte constitutive de l’ONU à été crée à San Francisco après la conférence de Yalta le 26
juin 1945. Elle est entrée en vigueur le 25 octobre 1945.
Le 26 juin 1947 un accord de siège est conflit entre les EU et l’ONU qui prévoit que le siège
de l’ONU sera basé à New York.
Cette charte a été modifier uniquement 3 fois ce qui montre la stabilité sans équivalent de
l’OI :
- En 1963 : le Conseil de Sécurité passe de 11 à 15 membres
- En 1965 : modification sur la procédure de révision de la Charte, on passe de 7 à 9
membres du conseil de sécurité pour autoriser la modification de la Charte

- EN 1971 : On prévoit que l’on passe à 51 membres (Etats) au Conseil Economique et


Social

La personnalité juridique de l’ONU diffère bcp de celles des autres OI : l’ONU à une
personnalité juridique objective cad que l’ONU va aussi s’imposer à des membres qui ne sont
pas membre. La seule OI universaliste est l’ONU est en vertu de son objectif s’autorise à
s’imposer auprès des Etats non-membre de l’ONU.
Cette personnalité objective a été fixer par un avis de la CIJ du 11 mai 1949 s’appelant la
Réparation des dommages subis au service des nations Unies :
⇨ S’agit ici de l’assassinat du Comte Bernadotte, représentant de l’ONU, en Palestine
par l’Etat d’Israël. La question est de savoir si l’ONU peut poursuivre l’Etat d’Israël
pour la réparation de cet assassinat, mais Israël n’est pas membre à ce moment-là de
l’ONU. Ainsi est ce que l’ONU peut s’imposer à Israël même s’il n’est pas membre de
l’organisation ce qui irait dans le sens de la personnalité subjective.
La CIJ va répondre que oui, que les décisions vont s’imposer y compris aux Etats qui
n’ont pas reconnus l’ONU et la CIJ utilisera le terme de personnalité juridique
objective : c’est un cataclysme dans les RI.
Cela était nécessaire pour donner le poids universel à l’ONU recherché par ses
membres malgré qu’il s’agisse d’une contradiction totale de la souveraineté des Etats.

Ici c’est la même logique que le jus cogen malgré le caractère restreint de celui-ci.

En 1945, il y a 51 membres fondateurs, en 2021 il y a 193 membres admins : c’est le plus gros
succès existant dans les RI.
Art 4 de la Charte prévoit des conditions pour faire partie de l’ONU pour les Etats : (voir
l’article)
Le Conseil de Sécurité recommande ou non l’admission de l’Etat candidat puis il y a un vote
de l’Assemblé Général qui va accepter à la majorité des 2/3 l’admission de l’Etat.
Une fois que le membre à été admis il n’y a plus de différence : ils sont tous égaux.
Les Etats peuvent tjr se retirer : cela s’est passé 1 seule fois avec l’Indonésie en 1965.
Il y a aussi une procédure d’exclusion qui est prévu mais qui n’a jamais été mis en œuvre.

Le conseil de sécurité peut donner aux Etats le statut d’observateur à l’ONU aux Etats tier
(qui ne se sont pas des Etats), avec par exemple le Vatican et les ONG.

Les organes intergouvernementaux : il y en a 2 à l’ONU :

L’assemblée générale : c’est l’organe plénié et égalitaire. Il y à 1 représentant par Etats cad
que les Etats.
Elle se réunie en cessions qui ont lieu de septembre à décembre, et ci besoin on peut prévoir
des cessions supplémentaires entre juillet et aout.
Les débats sont ouverts par des discours d’ouverture annuels : c’est un rdv diplomatique
majeur.
Derrière il y a des commissions de travail.

Les compétences : adopte des recommandations et elle les adopte soit avec la technique du
consensus mais si on n’arrive pas au consensus, le président de l’Assemblé ont décidé de
passer à un vote soit avec la majorité simple ou la majorité aux 2/3.
Il va y avoir une détermination financière de chaque Etats ainsi que l’élection des membres du
conseil du sécurité.

Le conseil de sécurité : est un organe restreint donc un organe inégalitaire car ne sont
représenter que 15 membres dont 5 permanent (appelés les P5 « Permanent five » ou
officieusement les « powerfull five »). Ce sont la Chine, les Etats Unis, la France, la Russie et
la Grande Bretagne. Se rajoutent 10 membres non permanent élu pour un mandat de 2ans
renouvelable par moitié de 1an.
Ajd le Kenya assure la présidence du conseil de sécurité, la présidence est tournante qui
change tous les mois par ordre alphabétique.
Les résolutions du Conseil de Sécurité sont adoptées si on réunit 9 fois sur les 15 (majorité
qualifiée). Et les 5 membres permanents, en plus d’être permanent, ils peuvent mettre un véto
à toutes les résolutions du Conseils.
Avant 2007 la Russie à utiliser son véto 123 fois (essentiellement dû à la guerre froide).
Depuis 2011 elle l’à utiliser une vingtaine de fois dans le dossier de la Syrie.
Les EU ont commencé à ‘utilise en 1972 et depuis l’on utiliser 83 fois, quasiment à chaque
fois pour empêcher la condamnation d’Israël.
La France ne l’a utilisé qu’une vingtaine de fois, cad qu’elle a de vraie raison donc que cela
sera encore plus entendu.
Et la Grande Bretagne ne l’a plus utilisé depuis 1989.
C’est elle qui va imposer le recours à la force : plusieurs degrés de résolutions :
- Peut juste suggérer un règlement pacifique
- Peut imposer le recours à un tiers
- Peut prendre des mesures coercitives sans emploi de la force (ex : un embargo ou un
gel d’avoir).
- Peut créer des organes subsidiaires, cad spécialement dédié à la résolution d’un conflit
particulier (ex : le comité contre le terrorisme)
- Peut autorisé l’ONU à déployer une opération de maintien de la paix, éventuellement
avec l’usage de la force (les casques bleus)

L’Assemblée Générale et le Conseil de Sécurité sont les 2 organes intergouvernementaux qui


représentent les Etats.

Mais il y aussi des organes intégrés avec :

Le secrétariat général avec le secrétaire général ainsi que son administration avec comme
but la représentation de l’ONU, c’est le chef en quelque sorte.
Le secrétaire général est nommé par l’assemblé général sous les avis du conseil de sécurité
pour des mandats de 5ans renouvelable, il participe à toutes les réunions de l’ONU et c’est lui
qui met en œuvre les recommandations et les résolutions, lui qui fixe l’ordre du jour de
l’assemblé général. C’est lui qui propose les options de maintien de paix puis qui nomme le
commandement. Rien ne lui échappe, il contrôle TOUT.

Avec lui il a 8600 fonctionnaires qui travaillent pour lui à New York.
Assistés en plus par des employés dans d’autres États, 40 000 personnes.

La Cour International de Justice :

Le financement de l’ONU : le 1er contributeur sont les EU à auteur de 22% puis le Japon avec
10,8%, ensuite l’Allemagne avec 7,1%, la France avec 5,6%, la Grande Bretagne avec 5,1%
etc…
S’il y a un retard de payement, alors l’État ne peut plus participer au voté, à l’Assemblé et au
Conseil de Sécurité.
EN plus de ce budget annuel, des participations supplémentaires sont demandées pour le
maintien de la paix
En 2015 : les participations se sont élevées à 85 milliards de dollars

B) L’Union européenne

Président du Parlement européen : David Sassoli

Le droit de la CEDH a été créé pour la protection des droits de l’hommes alors que le droit de
l’UE a été créé dans un but économique.
Les règles de l’UE sont principalement de garantir la circulation des capitaux, des
marchandises et des travailleurs. Il s’agit de protéger un marché. Initialement c’est le traité de
Paris qui a été signé le 18 avril 1951 qui a engagé la construction de l’UE, il s’est ensuite
enrichi des deux traités les plus importantes, les traités de Rome le 27 mars 1957 qui créent la
zone Euratom et la CEE (communauté économique européenne). Aujourd’hui on les nomme
le TFUE (traité sur fonctionnement de l’Union européenne). Avant on parlait de
communautés, maintenant on parle d’union.
Un autre traité a été adopté : le traité de Maastricht le 7 février 1992, appelé aujourd’hui le
TUE (traité de l’union européenne) qui organise son contenu.
Ces traités sont les traités fondateurs de l’UE qui ont ensuite été enrichis par d’autres
conventions internationales, appelées traités modificatifs. Il y en a 4 :
- L’acte unique européen en février 1986
- Le traité d’Amsterdam en octobre 1987
- Le traité de Nice le 26 février 2001
- Le traité de Lisbonne en décembre 2007 et entré en vigueur en 2009
Ces traités forme le droit primaire de l’UE : ils organisent les institutions, qui vont adopter
des textes de 3 types : règlements, directives et décisions. Ces actes composent le droit dérivé
qui sont directement intégrés dans les droits nationaux.

Le Conseil européen est composé des 27 chefs d’états et de gouvernement des états
membres. Ce conseil est l’organe politique principal qui va prendre les grandes directives. Il
est également composé du président du Conseil européen et du président de la commission
européenne. L’actuel président du Conseil européen est Charles Michel. Le conseil européen
se réuni 2 fois par semestre. Il n’a pas de pouvoir législatif, il ne fait que fixer de grandes
orientations.

La commission européenne :

La procédure législative est prévue à l’article 289 du TFUE et le premier organe est la
Commission européenne dont le but est de défendre les intérêts de l’UE dans son ensemble.
Elle voit le souci du point de vue de l’UE. Elle est composée de 27 commissaires chacun
envoyé par leur état qui reçoivent un mandat d’une durée de 5 ans. Le commissaire qui
représente la France est Thierry Breton. La Commission européenne siège à Bruxelles et la
présidente est Ursula Von Der Layen. Le président est proposé par le Conseil européen et il
doit être validé par le Parlement européen.
Elle a 3 compétences :
- Elle propose les textes (les directives, règlements et décisions). Avant de proposer un
texte il faut produire des analyses d’impact (sur l’environnement, l’économie,
social…) pour voir si ça vaut le coup de l’adopter. Il faut aussi consulter les ONG, des
associations, des autorités locales.
- Elle fixe les grandes priorités budgétaires
- Elle est aussi la gardienne de la bonne application du droit de l’Union européenne, elle
peut mettre en place des procédures diverses en cas de situation de carence ou de
manquement

Le Parlement européen représente les intérêts des citoyens de l’Europe. Il est composé de
751 députés élus au suffrage universel direct pas état. Chaque état membre envoie entre 6 et
96 députés en fonction de sa population. En France il y a 74 sièges. Le président du Parlement
européen est David Sassoli élu en mai 2019. Le parlement européen siège à Strasbourg pour
les sessions plénières (4 jours par mois) et à Bruxelles pour les travaux en commission. Il a 5
compétences :
- Adopter des textes (compétence qu’il partage avec le Conseil de l’Union européen)
- Il se prononce sur tous les accords internationaux signés par l’Union européen et sur
les élargissements de l’UE (ajout d’un autre état)
- En lien avec la commission européenne, il examine le programme de travail et comme
la commission est à l’initiative des textes, si le parlement souhaite faire voter un texte
il doit demander à la commission d’élaborer un texte : le conseil ne peut pas faire de
proposition de loi
- Il élie le président de la Commission européenne
- Il examine toutes les pétitions des citoyens qui lui sont soumises

Le conseil de l’union :

Défend les intérêts des états membres, on a de chef des gvts, il est appelé aussi conseil des
ministres puisqu’il n’y a aucun membre fixe, ils varient en fct de la question qu’il étudie
transport : les 27 ministres des transport, environnement : 27 ministres … il se réunie en 10
formations différentes : éco, droit su commerce, environnement ; il y a le conseil éco fin
(affaire économique et financiere). La présidence est une rotation par semestre qui organise et
planifie les réunions, son siège est a Bruxelles.
Compétence :

- Adopte les textes conjointement avec le parlement européen sur proposition de la


commission qui impulse des projets= navette le conseil arrive en 2e lecture et s’il vote
une décision différente du parlement il retourne au parlement, on va réunir une
instance de conciliation si on ne parvient pas à être d’accord qui intervient en 3e
lecture.

En France, le gouvernement propose une loi, le texte voté a l’as et ensuite proposé au
Sénat, navette parlementaire
- Coordonne l’action de l’UE
- Développe la politique extérieure de l’UE

Ainsi= Une fois que des textes : initiative par la commission et adoption enter le conseil de
l’UE et le parlement il doit être appliqué ensuite par les états membres et s’ils sont mal
appliqué c’est la commission qui contrôle.

CJUE : cour de justice de l’UE

La CJUE, avant 1992 ont parlé de la cour de justice des communauté européenne (CJCE) et
aujourd’hui, les décisions. Elle est composée d’un juge par état membre et de 11 avocats
généraux, elle siège à Luxembourg. Il existe d’autre formation de justice : le tribunal de
l’union européenne...
Compétence :
- Interprétée la législation européenne, on va poser à la cour de justice une question soit
l’état par le gvt français ou des tribunaux qui envoi des question préjudicielles.
- Veiller à la bonne application du droit de l’UE via le recours en manquement
- Annuler des actes européens, il se peut que des états membres qu’une directive qui
vient d’être adopté soit incompatible avec un traité et dans ces cas la cour est saisie et
éventuellement peut prononcer l’annulation de cet acte
- Le recours en carence, si la cour de justice constate que le parlement, le conseil ou la
commission ne prenne pas une décision qu’il devait prendre par exemple ils sont
censés adopté le budget chaque année. La cour de justice va pouvoir intervenir afin de
contraindre l’institution défaillante à prendre la décision.
- Statuer sur des conflits qui oppose soit les particulier, entreprise, les institutions enter
eux qui vont les opposer à une institution de l’union européenne.

L’affaire polonaise par rapport à la constitution ? ils seront condamnés = en Pologne, le


tribunal constitutionnel a affirmé jeudi la primauté du droit national sur le droit européen

Section 3 : organisations non étatiques

Paragraphe 1 : la notion d’organisation non gouvernementale

Une ONG c’est un groupe composé de personne physique qui est institué pour défendre et
promouvoir une cause non lucrative jugé nécessaire par ces membres. Ces groupes
d’individus, ça existe depuis toujours, l’un des premiers est au moyen âge qui avait une
vocation hospitalière et militaire : c’est l’ordre saint jean de Jérusalem, lors des croisades qui
a duré jusqu’au début du 19e siècle. La British and foreign anti slavery society est une
organisation usa pour lutter la traite negrier en 1823, en 1812 il y a un tremblement de terre
qui a réduit la ville de Caracas et les usa leur sont venu en aide.
Le conseil de l’ONU en a donné une définition : « organisation qui n’a pas été constitué par
une entité publique ou par voie d’un accord intergouvernemental, même si elle accepte des
membres désignés par les autorités publiques mais à condition que la présence de tels
membres ne nuise pas à sa liberté d’expression ».

Ses buts : « doivent être conformes à l’esprit, aux fins et aux principes de la charte des nations
unies » = une ONG ne peut être constitue pour n’importe quel but par exemple daech car les
buts ne sont pas conformes à ceux des nations unies c’est une action violente non admissible,
c’est une forme d’auto-régulation. Ce but qui est donc encadrer ne signifie pas que les moyens
sont toujours pacifique tel que sea Shepherd.

Ses moyens : « doivent provenir essentiellement des cotisations de ses affilié ou éléments
constitutifs nationaux. » Ils doivent avoir une indépendance financière.
La nature de leur personnalité juridique :
Ce sont des personnes morales de droit internationales, elles n’ont pas personnalité juridique
international elles n’ont que la personnalité interne, la personnalité de l’état ou elles ont fait
leur déclaration, chaque ONG va se déclarer au prêt de son état et va obtenir une personnalité
juridique et elles vont utiliser leur personnalité pour agir en France ce sont des associations ce
qui est relatives à la loi de 1901. Le pb puisqu’elle n’ont pas la personnalité juridique
international ça pose des pbs de reconnaissance par exemple l’UEFA est actuellement dans
une situation juridique ambiguë vis-à-vis de fédérations nationales car la fédération nationale
en France est des délégateurs de service publique.
Ça n’empêche pas qu’une ONG soit reconnue internationalement comme médecin sans
frontière ou handicap international, il se peut que ces ONG soit mentionné dans des traités
comme dans la convention de Genève pour l’amélioration du dort des blessés et des malades
dans les forces armées en campagne du 12 aout 1949 dans son article 3, la croix rouge est
nommée.

Comment agisse les ONG ?


- Elle participe aux négociations des traité par exemple en 2015 sur l’accord de climat,
il y a eu 1600 ONG c’est inédit.
- Elles peuvent apporter leurs aides aux organisations internationales par exemple
article 71 de la charte des nation unies dit que le conseil éco et social peut consulter
les ONG
- Sensibiliser l’opinion publiques qui va permettre d’avoir des moyens de pression sur
les états pour appliquer ou signer des traités
- Conduire des actions concrète

- ONG de tous types : humanitaire, sportives, écologie, sécuritaire= lutter contre


l’armement, économiste= lutté contre les inégalités

Paragraphe 2 : Les enjeux des ONG

On trouve des ONG ou il y a des libertés d’expression comme en démocratie ça révèle la


faillite de l’état providence, des carences, ça montre une vitalité démocratique mais aussi ça
montre une faiblesse.

A) L’intérêt des actions privés

Différents intérêts
- Faillite de l’état qui n’intervient pas, ils défendent de intérêts qui sont choisies.

- Leur intérêt est aussi de médiatiser des actions


- Elles vont défendre leurs valeurs démocratiques

B) Les risques des actions privées

Les fins financières = détourner ONG de son but premier pour des fins financières.
Exemples :
- MONGO (My Own Personal NGO)
- BONGO (Business Organised NGO) = corrompre le but de l’ONG, on va détourner les
ONG en utilisant leur bonne image mais à des fins commerciales (donc purement
économiques)
- GONGO (Governmental NGO) = ONG pilotées par Etat, par Gouvernement mais on n’a pas
la possibilité de les requalifier.
- Instrumentalisation des ONG par les Etats - ex : en 1994, ONG intervient au Rwanda
(Génocide), le gouvernemnt génocidaire rwandais a détourné toutes les aides humanitaires et
ONG pour en faire son propre instrument, pour laisser penser que c’était lui qui en était à
l’origine. + Ex en 2016, Amnesty international travaillait sur un rapport de condition de
travail dans un chantier sur construction de stade où il y a beaucoup de migrants. Elle est
approchée par une ONG locale. Amnesty International commence à faire des enquêtes sur
cette ONG, quand l’enquête devient trop précise, l'ONG disparaît. On ne saura jamais quels
étaient les faits derrière. Mais on sait que c’était une ONG utilisée à des fins politiques. 2
hypothèses : soit le Cathare avait créé cette ONG pour court-circuiter Amnesty ou Émirats
Arabes avait créé cette ONG pour rivaliser avec Cathare. Dans tous les cas, c'est la volonté
des Etats de porter atteinte et d'instrumentaliser les ONG.

La sécurité = ONG interviennent souvent dans conflit et pour intervenir, elles ont besoin de se
mettre sous la protection des chefs de guerre. Elles doivent donc temporairement accepter
pouvoir politique de ce chef.

Les actions des Etats contre ONG : affaire du Rainbow Warrior en 1985 = France faisait des
essais nucléaires dans le pacifique. ONG s’élèvent contre ces essais nucléaires par ex Green
Peace. ONG va envoyer bateau (Rainbow Warrior) pour stopper ces essais. France est
embarrassé. Le Rainbow Warrior va être retrouvé coulé. Et ne peux pas plus aller empêcher
essais sur pacifique. La DGSE est à l’origine de ça ; on retrouve 2 agents infiltrés en
Nouvelle-Zélande. Cette dernière ne prend pas bien les choses. Crise diplomatique a été très
forte avec à l’origine un Etat (France) qui veut compromettre l’action d’une ONG
(GreenPeace).

PARTIE 2 : LES MOYENS DES RELATIONS INTERNATIONALES

Section 1 : Les instruments normatifs

Paragraphe 1 : Le traité internationale

ONU en 1947 a créé une instance particulière = Commission du droit international = a pour
mission de mettre en ordre toutes les règles qui existent déjà ds droit intern.
Il va y avoir 22 ans de négociation pour aboutir à la Convention de Vienne sur le Droit des
traités adoptée le 23 mai 1969. Et va délivrer une sorte de mode d’emploi des traités
internationaux. Avec principe de liberté totale d’adhésion et de retrait ; la souveraineté des
Etats ne change pas. Ce explique que certains Etats sortent toutes les semaines de certains
traités : ex : Turquie dans le traité contre les violences faites aux femmes.

A) La valeur des traités dans les ordres internes

Convention devienne sur mode des traités prévoit la valeur des traités sur les ordres nationaux
et art 26 « Tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté par elles de bonne foi. » =
Pacta sunt servanda.
+ complété par art 27 : « une partie ne peut invoquer les dispositions de son droit interne
comme justifiant la non-exécution d’un traité. »
Comment cette conception du droit intern a été reçue par les Etats ?
Certains Etats ont appliqué à la lettre ces articles et ont reconnu supériorité du droit
international sur droit national. Espagne reconnaît dans sa constitution que le droit
international est supérieur à la Constitution, cette dernière s'auto-soumet au droit intern. = art
10 Constitution 1978. Portugal pareil = art 277 Constitution = on va donc écarter consittuion
au profit du droit intern.
Certains Etats ont seulement donné une valeur législative au droit international ex EU ou
Allemagne ; Ils ne donnent pas supériorité au droit intern = une simple loi allemande peut être
supérieure au droit intern selon hiérarchisé des normes. = mépris du droit intern.
Solution française = entre Esp et EU ; traité ont une valeur inférieure à constitution mais
supérieure à loi = conception infra-constitutionnelle et supra-législative. = art 55 de la
Constitution « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur
publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou
traité, de son application par l’autre partie. » On le voit dans l'affaire Koné rendue par
Assemblée du Conseil d'état sur traité / Constitution = mise en œuvre de la supériorité de la
Constitution sur traité.
+ Affaire Nicolo question : est-ce que le traité intern prime sur loi ? Il ne prime pas sur la
Constitution mais sur les lois ? OUI. Traité sont supérieurs hiérarchiquement aux lois. +
Affaire Dame Kirkwood en 1952 entre Traité et Acte administratif français ; si traités sont
supérieurs aux lois, ils seront aussi supérieurs aux actes administratifs français. Et OUI, Traité
priment.

B) L’applicabilité des normes supranationales

Il faut que la norme internationale soit entrée en vigueur ; pr loi normale = signature,
promulgation et publication.
Pour norme internationale = signature, ratification, et publication.
Tout est prévu ds Convention de Vienne = art 9, art 11, art 19, art 24.
Art 9 = adoption du texte comment ça se passe.
Comment exprimer consentement ? = art 11 = consentement des Etats se fait par signature,
échange d'instruments, ratification, acceptation, approbation, adhésion ou autre moyen. Art 19
= formulation de réserve ; Etat peut formuler une réserve selon une règle du Traité et accepter
le reste du Traité.
Art 24 = concerne entrée en vigueur suivant les modalités fixées par ses dispositions ou par
accord entre les autres Etats.
Condition : traité doit avoir un effet normateur et direct ; RI sont en grande partie purement
po. CE le précise dans Affaire du RU de GB ; « décision rejetant une demande d’extradition
d’est détachable de la conduite des relations diplomatiques de la France ». Une décision
purement diplomatique = purement po, juge ne peut pas juger une affaire po mais peut juger
des aff juridiques, juge est incompétent en affaire diplomatique. CE se déclare compétent, on
est bien ds un domaine juridique ; on passe du po à du juridique.
Autre condition : contrôle de la réciprocité ; art 55 nous dit qu’un traité est supérieur aux lois
sous réserve de son application aux autres parties ; ex entre a traité entre EU et FR, Fr
applique si EU applique. Celui a la bonne expertise de juge = Ministre des affaires étrangères.
Aff de Dame Chevreul-Benkeddach : grande question qui est compétent ?

Paragraphe 2 : La coutume internationale

Coutume intern = source du droit public qui n’est pas écrite = force de l’habitude, pratique
régulière. Mais diff du ius cogens car coutume est beaucoup plus large mais pas universelle
comme ius cogens. On dit que c’est une r de droit sans auteur mais pb : est-ce qu’on peut
imposer à des Etats une règle, en postulant que ces Etats sont souverains, non écrite ? Pour ius
cogens = OUI mais avec condition. OUI on peut imposer ses règles coutumières aux Etats.
Coutume = règle coutumière si 2 critères sont réunis :
- Élément objectif ou matériel = répétition d’acte usuellement qualifié de précédent ; acte se
répète avec une forme de généralité.
- Élément subjectif ou psychologique = sentiment qu’on les sujets de droit qu’il est
juridiquement obligatoire d’accomplir de tels actes.
Aff du vapeur Lotus : CPIJ 1927
« Les règles de droit liant les Etats procèdent de la volonté de ceux-ci, volonté manifestée
dans des conventions ou dans des usages acceptés généralement comme consacrant des
principes de droit. »
Aff des Activités militaires et paramilitaires au Nicaragua : CIJ 27/6/1986
« Pour en déduire l’existence d’une règle coutumière, il suf it que els Etats y conforment leurs
conduites d’une manière générale ».
Aff Aquarone (CE ass. 1997) et Paulin (CE 2000) :
« La coutume ne prime pas sur la loi »
Aff Om Hashem (CE 2011)
« La coutume prime sur les actes réglementaires sauf si la loi l'exclut. »

Section 2 : Les instruments juridictionnels

Paragraphe 1 : Les juridictions internationales

1er critère ; organique ; on doit identifier un tier indépendant et impartial par rapport aux
parties. 2e critère ; matériel ; ce tiers doit trancher un litige avec un raisonnement juridique =
raisonnement humain, une réflexion, il doit pouvoir appliquer un raisonnement juridique,
qu’il se base sur des faits normatifs et face une qualification juridique.
Si elle a ces 2 critères elle peut être qualifiée de juridiction internationale.
Droit intern organise 2 moyens juridictionnels : tribunaux.

A) La Cour Internationale de Justice

Il existe plein de tribunaux internationaux. Chaque traité peut créer sa propre juridiction.
ONU plusieurs tribunaux internationaux ; Tribunal Pénal International Pour l'ex Yougoslavie
ou pour le Rwanda.
CIJ ne peut être saisie que par le Etats.
Composition : 15 juges élus pour 9 ans. Élus par l’AG de l’ONU, et par le Conseil de sécurité,
ce qui est encore une ma,infestation de la position dominante des Powerful 5.
Juge nationalité française = René Abraham
Président de la CIJ = Abdulqawi Ahmed Yusuf
CIJ doit régler les différents conformément au droit intern, ne souvient pas des droits internes.
France concernée ds 14 affaires depuis 1985 sur 180 affaires. Dernière affaire toujours pas
statuée = aff relative à des immunités pénales

B) Le droit au procès équitable

Est prévu à l’art 6 de la CEDH.


Il ne concerne que les juridictions en Europe et les 50 Etats qui ont ratifié CEDH.
On va le retrouver dans tous les grands systèmes juridictionnels. = règle international de
plusieurs et nombreux Etats = réglementation de l’activité juridique interne.
Act 6 = « Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement
et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi ».

a) L’indépendance du tribunal
Tiers doit être indépendant ;
- Des parties
- Par rapport au pv exécutif
- Par rapport au pv législatif
- Par rapport au syst judiciaire intern

b) L’impartialité du tribunal
= absence de préjugés ou l’absence de partis pris.
Enjeu : confiance que vont avoir justiciables dans leur système juridictionnel.
- Aff Sander c/ RU : CEDH 9 mai 2000

- Impartialité subjective
- Impartialité objectif ; éléments extérieurs qui pourraient susciter des doutes sur objectivité
du magistrat.
- Justice must Not only be donne : it must also be seen to be donne

c) La légalité du tribunal

= juridiction doit être établie par la loi


Le législateur crée juridiction pour éviter que le syst ne soit laissé à la discrétion de l’exécutif.

d) La publicité du procès

- CEDH 1983
- Principe :
- Droit à une audience
- Information de l’audience
- Interdiction des lieux privatifs ; portes du procès doivent rester ouverte
- Droit d'être entendu en personne
- Exceptions :
- Renonciation volontaire
- Dérogations dans l'intérêt de la moralité, de l’ordre public ou de la sécurité nationale, ainsi
que lorsque les intérêts des mineurs; de la protection de la vie privée des parties au procès où
les intérêts de la justice l’exigent.

e) Délai raisonnable

- Aff Vernillo c/France CEDH 20 février. 1991


- Complexité de l’affaire
- Attitude du requérant
- Comportement des autorités antiques
- Enjeu de l’affaire pour le requérant

f) L’égalité des armes et le principe du contradictoire

- Aff Kamasinski c/ Autriche CEDH 1989


- Droit au silence
- Interdiction des provocations policières
- Motivation des décisions de justice

Paragraphe 2 : l’arbitrage international

L’arbitrage= c’est une technique de résolution des litiges.

Règlement extra-juridictionnel, on n’est pas devant une juridiction. Ce n’est pas comparable à
une cour c’est un tiers qui règle les litiges. Les règles sont fixées par une convention de la
Haye de 1907.
Cette convention prévoit que l’arbitrage permet le règlement des litiges entre les états par des
juges de leur choix sur la base du respect du droit. L’arbitrage est aussi appelé justice privée
par opposition aux justices publiques. Quand ont choisi une personne on va le payer.

Deux règles à retenir pour l’arbitrage international :


- Un tiers qui intervient,

- L’arbitre doit suivre un raisonnement juridique

Cet arbitrage existe depuis très longtemps on en a trouvé même dans l’Antiquité lors de
différents cité grec surtout militaire ou commerciaux : il ne s’appelait pas arbitre à l’époque.
Sous le moyen âge il y a aussi un arbitrage exercé par le pape il a l’autorité arbitrale. Le
premier traité historique qui a systématisé le recours à l’arbitrage c’est le traité jaye de 1794
qui a prévu de recourir à l’arbitrage pour tt les conflits qui concerne l’indépendance
américaine par rapport a l’empire britannique. Aujourd’hui en droit positif on applique la
convention de la Haye de 1907 qui créer la cour permanente d’arbitrage, mais c’est bien un
tiers avec l’idée de justice privé, ce n’est pas un tribunal. Cette cour c’est une liste qui a été
fixé avec les noms d’arbitre internationaux, depuis 1907 il n’y a qu’une vingtaine de cas réglé
donc ça a relativement peut marcher.

A) Les principes de l’arbitrage

Trois grands principes :


- Consentement des parties : le plus importants car quand on choisit un juge on n’a bien
consenti que le litige soit tranché par un arbitre. Ce principe s’exprime sous deux
formes différentes :

▪ Soit dans un traité adoc : compromis d’arbitrage. Les états signent un traité
international qui a pour objet d’anticiper un recours a un arbitre en cas de
litige. Il peut s’agir d’un traité signé en dehors de tout conflits, donc en amont
ou a l’occasion d’un litige. Dédié uniquement a l’arbitrage.

C’est toujours un gage de sécurité de faire trancher le litige par un arbitre sur la
Place de paris et la place de Londres : arbitrage en France et en grande
bretagne cela donne une sécurité aux parties. En droit français et GB on a des
possibilité a recourir a la force publique pour faire exécuter par les arbitres.
Pour eux, L’arbitrage est un véritable règlement des litiges qui est important
pour la bonne application du droit et les relations publiques. Il y a une
économie de l’arbitrage qui va générer des sommes important = rayonnement
de la France.
▪ Clause compromissoire : c’est une disposition d’un traité plus générale. Par
exemple : un traité conclu entre deux états qui prévoit des relations
commerciales par exemple et dedans en cas de litige, le conflit sera tranché par
tel chambre arbitrale.

- Ouverture très large a toutes les parties : peuvent recourir à l’arbitrage les états entre
eux, mais aussi n’importe quelle personne privée car les personnes privées ne peuvent
pas saisir la cour internationale de justice : la recevabilité des affaires est limitée aux
états.
- Le libre choix des arbitres : les parties peuvent opter pour deux hypothèses : soit
recourir à un arbitre unique soit recourir à un tribunal arbitral. Ce que l’on appelle
tribunal arbitrale : c’est un collège de plusieurs arbitres. L’habitude c’est qu’il y a deux
arbitres nationaux de chaque état et 3 arbitres neutres d’autre nationalités. Le plus
délicat est de faire cette nomination.

Ces personnes privées doivent être rémunéré : litige inférieur à 50 000 euros le total
des frais c’est 5800 de base plus 5% du litige. Pour les affaires supérieures à 5
millions et 10 millions e total est de 42 000 euros et 1.30%.

B) Les règles de fonctionnement

4 grands corps de règles :


➢ Comment identifier le droit applicable ?

Les parties choisissent librement le droit applicable entre les deux états. C’est revu dans le
traité ou la clause compromissoire mais il se peut que le traité ne prévoie rien. Si la règle n’est
précisée ils vont utiliser le droit international.
Les arbitres peuvent décider de statuer en équiter ex aeio et bono : ce qui est égal et bon. Ils
cherchent la solution la plus juste, une solution plus harmonieuse.

➢ Décisions qui sont rendus

La décision rendue par les arbitres s’appelle une sentence arbitrale. La sentence se présent
comme une décision de justice cad il y a des visas qui sont les normes de références (visé les
textes utilisés par le litige) pour montrer le fondement. Ensuite il y a les considérants sont
comme les attendus de la cour de cassation. Et a la fin il y a un dispositif qui est la solution
retenue.
- Affaire tapie de 2008 : opposé crédit lyonnais dans le rachat du club de foot

La sentence est publiée avec les opinions dissidentes =plusieurs personnes qui tranchent un
litige et que ‘un d’elle n’est pas d’accords : 2 arbitres d’accords et l’autre pas d’accord ne 3e
arbitre a la possibilité de publié une opinions dissidentes car sa atteste d’un véritable débat=
jeter une suspicion du r la décisions rendus et sa laisse entendre que la décision n’a pas été
harmonieuse et qu’elle est contestable cela va nuire. Ça permet d’identifier ce que pensent les
arbitres donc choix en fct des opinions. Les magistrats de la cour de cassation ne l’on fait pas
d’ailleurs cela pourrait être dangereux d’identifier une décision avec le nom d’un juge.
La sentence arbitrale elle est tjrs lu en séance publique ce qui ressemble a des décision de
justice. Les arbitres se réunissent. La sentence est revêtue de l’autorité de la chose jugé.

➢ L’exécution de la sentence

Pour les décisions de justice : il y a de décision qui ne sont pas exécuté donc le justiciable,
comment s’assure que la décision rendue va fournir tous ses effets ?
Le même pb se pose : car cela repose sur la bonne volonté des arbitres. A partir du moment où
l’on est dans une justice privée : on ne pas utilisé les moyens publics pour la faire exécuter : le
recours avec les forces de police, pas de mobilisation tel que la saisie sur un compet en
banque. On mise sur la bonne foi : une société qui a l’habitude de recourir à l’arbitrage est qui
exécute depuis tjrs les sentences n’aura aucune difficulté à recourir mais au contraire si ce
n’est pas le cas les partenaires futurs refuseraient de recourir a l’arbitrage. C’est une question
de crédibilité.
Dans certains états la sentence arbitrage peut-être exécuter comme une décision de justice par
exemple sur la place de paris et de Londres : il y a une garantit car la sentence va produire
tous ses effets car le droit français prévoit l’exécution de la sentence comme une décision de
justice.

➢ Recours contre la sentence ?

Est-il possible de faire appel et de faire un pourvoi ? il n’y a pas de recours pour la sentence
arbitrale : elle est insusceptible de recours. Donc quand on n’est pas d’accord : la seule
solution est de tout recommencer a 0 avec traité ou clause compromissoire

PARTIE 3 : les buts des relations internationales

3 buts :
- La paix

- Le commerce international
- La protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique

Section 1 : la paix

Historiquement la guerre a tjrs été le moyen privilégier pour régler les conflits= affrontements
armés entre deux ou plusieurs états destiné a contraindre l’adversaire a se plier a la volonté
d’un état. La guerre a tjrs été utilisé comme le moyen pour régler des conflits. Mais après la
1GM la guerre est devenu illicite : la SDN a pour la 1e fois impose l’ide que l’ordre
international soit se fonder : sur la paix, la coopération, sécurité et harmonie. Pour autant il
existe le droit de la guerre le jus in bello.

Le pacte de la SDN va déclarer les guerres illicites :


- Article 8 : guerre d’agression

- Article 12 : les guerres déclenchées avant tout règlement pacifique


- Article 15 les guerres contre un état respectant les règles de la SDN

Ce pacte est suivi du pacte de Briand Kellogg enter usa et France le 26 aout 1928= 1e fois au
monde dans l’histoire des relations international que deux états prévoient de renoncer à la
guerre entre les deux états. Article 2 paragraphe 4 de l’ONU : « les membres de l’organisation
s’abstiennent dans leurs relations de recourir à la menace ou a l’emploi de la force, soit dans
l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout état, soit de tout autre manière
incompatible avec les buts des nations unis.
La guerre est interdite mais lorsque on agit de façon arme s’est autorisé mais encadré en
premier par l’ONU qui peut autoriser le recours la force armée.

Paragraphe 1 : le recours a la force armée autorisé par l’ONU

Le conseil de sécurité de l’Onu qui a la possibilité d’autoriser une intervention militaire selon
plusieurs conditions. Pour que ce recours a la force armée est lieu sans entrer en guerre

A) Constater la nécessiter d’une intervention armée

Prévu a l’article 39 de la charte de l’Onu : quand l’Onu décide d’intervenir c’est le retour de
la paix, elle n’intervient que dans des besoin nécessaires et impérieux.
Art. 39 Charte ONU : « Le Conseil de sécurité constate l'existence d'une menace contre la
paix, d'une rupture de la paix ou d'un acte d'agression et fait des recommandations ou décide
quelles mesures seront prises [...] pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité
internationales »

- Par le conseil de sécurité :

Art. 42 : « Si le Conseil de sécurité estime que les mesures [non armées] seraient inadéquates
ou qu'elles se sont révélées telles, il peut entreprendre, au moyen de forces aériennes, navales
ou terrestres, toute action qu'il juge nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et
de la sécurité internationales. Cette action peut comprendre des démonstrations, des mesures
de blocus et d'autres opérations exécutées par des forces aériennes, navales ou terrestres de
Membres des Nations Unies. On montre que l’on est en possibilité de prendre le conflit mais
si ça ne suffit pas par l’espace aérien o peut faire un blocus cad l’approvisionnement d’une
zone. L’ONU intervient selon diff degrés
Le recours par la force armée ne peut être pris que par un vote adopté à la majorité qualifie de
9 membres sur les 15 membres du conseil de sécurité dont les 5 membres permanents

- Par l’assemblé général :

Première condition intervention militaire n’est autorisé que s’il y a une menace = procédure
de fond et article 42 procédure de forme mais le pb c’est que les 5 membres permanents ont le
droit de véto. Donc face a ce blocage l’assemblé général s’est autorisé à intervenir.
Elle décide et conte que le membres permanent n’ont pas respecter leur compétence et prend
la décision : il a un détournement de compétence
Résolution « Acheson » du 3/11/1950, n° 377 : « dans tout cas où parait exister une menace
contre la paix, une rupture de la paix ou un acte d'agression et où, du fait que l'unanimité n'a
pas pu se réaliser parmi ses membres permanents, le Conseil de sécurité manque à
s'acquitter de sa responsabilité principale dans la maintien de la paix et de la sécurité
internationales, l'Assemblée générale examinera immédiatement la question afin de faire
aux Membres les recommandations appropriées sur les mesures collectives à prendre, y
compris, s'il s'agit d'une rupture de la paix ou d'un acte d'agression, l'emploi de la force armée
en cas de besoin, pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales. »
Elle se donne seule le droit à faire intervenir le recours à la force armé elle ne respecte pas la
charte et décidé qu’elle va faire les choses autrement. La légalité de ce texte n’est pas
douteuse mais illégale et pourtant elle a permis de résoudre des conflits. Suez 1956 conflit
enter Israël et Egypte avec le droit de veto des usa, conflit au Congo en 1961= et si il y avait
pas cette résolution Acheson les conflits ne se serait pas régler donc l’histoire a donné raison a
l’assemblé général. Donc réel débat sur cette résolution.
Deux possibilité pour constater la nécessiter d’une ine :
- Constat avec le conseil de sécurité

- Soit assemblé générale

B) Les moyens de l’intervention militaire

Il y a plusieurs moyens d’agir :


Article 43 de la charte prévoit une mise a disposition des armées national : il n’y a pas d’armé
a proprement parlé les casques bleus sont une composition de militaires des états membres de
l’ONU ; chaque état va envoyer une partie de ses armés. Le comité d’état majore va prendre

le commandement. Les militaires ils sont un devoir d’obéissance envers la France mais lors
de cela il se soumettent a un autre.
Article 43 : « Tous les Membres des Nations Unies, afin de contribuer au maintien de la paix
et de la sécurité internationales, s'engagent à mettre à la disposition du Conseil de sécurité, sur
son invitation et conformément à un accord spécial ou à des accords spéciaux, les forces
armées, l'assistance et les facilités, y compris le droit de passage, nécessaires au maintien de
la paix et de la sécurité internationales [….] »
Article 44 : l’invitation des états non membres permanent au conseil e sécurité « Lorsque le
Conseil de sécurité a décidé de recourir à la force, il doit, avant d'inviter un Membre non
représenté au Conseil à fournir des forces armées [...], convier ledit Membre, si celui-ci le
désire, à participer aux décisions du Conseil de sécurité touchant l'emploi de contingents des
forces armées de ce Membre » pour faciliter la mise en œuvre. Depuis 1990 est intervenue de
nombreuses fois.

Paragraphe 2 : la légitime défense

Prévu a l’article 51 de la charte. Droit naturel idée qu’il existe un droit en dehors des textes.
Ce droit relève de la morale en grande partie ou par le divin. Ce droit s’affronte au droit
positif.
Aujourd’hui il n’était aucune loi qui fait réf aux droit naturels.
Art. 51 Charte ONU : « Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit
naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des
Nations Unies est l'objet d'une agression armée, jusqu'à ce que le Conseil de sécurité ait pris
les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales.
Individuel et collective : Quand l’état agresser répondent et que les états alliés répondent à
une attaque individuelle.
Agression armée : ca peut être une invasion, attaque d’un territoire, utilisation d’arme, un
blocus de ports ou de frontières. Une agression armée doit être réel il n’y a pas de légitime
défense préventive par exemple en 1967 durant la guerre des 6 jours ou la baie des cochons
donc cuba vouaient agir alors qu’il n’y avait pas encore eu emploie de la fore armer.

Paragraphe 3 : l’intervention armé humanitaire

Pose un pb qui est : un état se permet d’attaquer un territoire ce qui est interdit mais s’il le fait
c’est de façon humanitaire pour protéger et donc dépouillé un état de sa souveraineté sur le
fondement qu’il faut sauver des familles. C’est une situation interne qui va justifier
l’ingérence. La CIJ dit que c’est possible à trois conditions : le 27 juin 1986 dans la solution
activité militaires et paramilitaire au Nicaragua
- Si urgence absolue par exemple génocide

- Il faut qu’il n’existe aucun autre moyen


- Il faut que le risque encouru soit irréparable

La CIJ dit que pour une affaire nationale c’est non-abstention et non-ingérence des autres
états en se fondant sur la souveraineté il est inadmissible qu’un état s’estiment mieux qu’un
autre. Elle pose le principe de non-ingérence.
En dehors de ces guerres sont des états vouilou qui ne respecte pas le règles au regard des 3
paragraphe.

Paragraphe 4 : les principes généraux du droit des conflits armés

A) Les combattants

Art. 43 Protocole additionnel à la Convention Genève du 8 juin 1977 : « 2. Les membres des
forces armées d'une Partie à un conflit (autres que le personnel sanitaire et religieux) sont des
combattants, c'est-à-dire ont le droit de participer directement aux hostilités. »
Mais interdit l’intervention des mercenaires= Art. 47 : «1. Un mercenaire n'a pas droit au
statut de combattant ou de prisonnier de guerre. Qui est un combattant déloyal car pas
d’intérêt.
Le combattant visé à l’article 43 ont 3 devoir principaux :
- Ils doivent utiliser sans nuire au-delà de ce qui est nécessaire, les armes ne doivent
jamais causer de maux inutiles
- Ils doivent se comporter dignement : ils n’ont pas le droit de faire des pillages ou de
détruite el maisons de civils gratuitement ou de mal traiter les populations et ne
doivent pas faire de déportation de population et n’ont pas le droit de prononcer des
peines collectives. Leur responsabilité pénal perso est engage s’il ne respecte pas ses
deux règles. Si les combattants sortent du cadre qui leur est donne condamnation
pénale

Droits :
- S’ils sont capturés perds son statut de combattant et a une autre qualification qui est le
statu de prisonnier de guerre= il doit être hébergé et nourrit, si il est blesser il doit être
soigne il ne peut pas eter utilise comme un bouclier humain. Ça capture doit être
notifier a l’ennemi. Elles doivent bénéficier d’un droit de visite de la croix rouge.

Affaire Guantanamo était une base militaire américaine installé a cuba et pendant la
guerre d’Irak cette base est transformée en prison avec 600 prisonniers : on ne savait
pas qui était les combattants ils ont été déporté de l’Irak mais al seule choses qu’il
disent c’est la nationalité : crime de disparition forcé. Ils ont été détenus dans des
conditions inhumaines avec des cellules de 2metre carre séparé par des grillages. La
cour suprême dans une décision en 2004 a condamné le gvt américain pou
Guantanamo.

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