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Devoir à rendre / Espagnol / Sara Leite / 1A

Tout d’abord, nous sommes ici face à trois documents autour desquels
l’évènement des comics lors de l’époque franquiste.

Nous avons en premier lieu un extrait de « La aventura de viajar » de


Javier Reverte, datant de 2006, où ce dernier nous raconte ce qu’était le
phénomène des BD remplies de super-héros à l’époque. En effet, il dit dans ce
passage que malgré l’absence de voyage allant plus loin que Madrid, il
parvenait, grâce aux aventures dessinées de ses héros préférés, à voyager aussi
loin qu’il le voulait. C’était pour lui, pendant cette période des années 40 et 50,
un échappatoire sans faille.

Ensuite, nous avons un second extrait, cette fois-ci de l’ouvrage « El


Cuaderno » de la main de Ignacio Fernandez de Sarasola, datant de 2018. Tout
comme Javier Reverte, il raconte dans ce passage sa relation avec les comics
lorsqu’il était enfant. Il se remémore la première BD qu’il ait achetée, Triple
Accion, dans laquelle nous pouvions retrouver une histoire des ‘Los
Defensores’, un groupe de héros Marvel. Il mentionne ensuite la prévention
inscrite sur les couvertures de certains comics, stipulant qu’il s’agissait d’une
« BD pour adultes ». Il exprime son opinion en disant qu’il ne comprend pas en
quoi il s’agirait d’une BD réservée aux adultes, celle-ci n’ayant aucune violence
réellement choquante, ni de scène sexuelles. Il évoque alors l’influence de
l’époque franquiste et de sa censure très stricte, expliquant pourquoi à l’époque
cette bande dessinée était répertoriée pour adultes.

Enfin, nous avons une couverture de comics « Conan barbaro » (Conan le


barbare). Nous pouvons voir le héros éponyme tenant son arme, avec le titre de
la BD juste au-dessus. Si on se penche sur celle-ci, nous pouvons voir un
élément qui illustre très bien les paroles de Ignacio Fernandez de Sarasola qui
parle des bandes dessinées dites « pour adultes ». En effet, en haut à droite de la
couverture, collée au titre, il y a un petit sticker répertoriant l’histoire dans la
section « pour adultes ». Ce troisième document montre ainsi parfaitement ce
dont parle le deuxième document.
Ainsi, si nous lions les trois documents présentés et analysés ci-dessus,
nous remarquons leur lien étroit avec les comics et les souvenirs d’enfance des
deux auteurs et de bien d’autres adultes d’aujourd’hui. Cependant, le premier
explicite seulement le beau souvenir d’échappatoire que lui laisse ces grandes
histoires de super-héros, pleines d’aventures et d’obstacles à surmonter. Il n’est
laissé entendre qu’implicitement la main de fer franquiste sous laquelle se passe
son enfance. Tandis que dans le deuxième extrait, non seulement il est raconté
l’enfance de l’auteur baignée dans les aventures de super-héros, mais il est
ensuite également évoqué directement l’impact de celle-ci sur les comics, ici
avec l’étiquette « comics pour adulte », qui est par ailleurs illustrée grâce au
document 3 avec la couverture de Conan le barbare avec ladite étiquette. Nous
pouvons relier ces trois documents à l’axe ART ET POUVOIRS car il y a ici un
enjeu de création artistique avec les comics, sujet principal des trois documents,
ainsi qu’un enjeu de pouvoir avec la censure franquiste qui joue sur les
restrictions impactant les comics et leur accessibilité ou leur contenu.

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