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Exposé Géographie Skylines

INTRO :
Les skylines sont considérées comme la vitrine de leur métropole. Elle est la
ligne d’horizon de la structure d’une ville, formée par les gratte-ciels. Nous
pouvons considérer la skyline d’une métropole comme la couverture d’un livre.
Elle dessine un horizon montrant la puissance des quartiers d’affaires, et leur
architecture renvoie à l’influence de la métropole en question.
Nous nous demanderons alors comment les skylines reflètent-elles les
dynamiques métropolitaines à travers le monde ?

I. La course à la verticalité
Les skylines permettent aux métropoles de rendre la silhouette urbaine plus
haute, favorisant ainsi la verticalisation des villes, qui est la notion d’élévation
de la hauteur des bâtiments. Etant devenu un symbole de modernisation, cela
permet aux métropoles de montrer leur insertion dans un monde émergent. Les
skylines expriment également la puissance d’une métropole, étant un outil
marketing très fort, car une entreprise logée dans un établissement à la hauteur
vertigineuse permet d’ériger une image et d’affirmer leur influence économique
et politique ainsi que leur pouvoir d’investissement.
C’est alors pour ces raisons que le phénomène de course à la verticalité a
surgit, surtout dans les pays émergents. En effet, en 2019, il y avait 1478 tours
de plus de 200 mètres, soit une hausse de 141% comparé à 2010, quand il n’y en
avait que 614. L’Asie gagne la place du continent ayant le plus de tours livrées
avec le nombre s’élevant à 109 tours dont 88 en Chine en 2018, qui est le
territoire le plus friand de gratte-ciel depuis une vingtaine d’années. Ensuite,
l’Amérique du Nord compte 16 tours de plus de 200 mètres achevées dans
l’année, et 13 au Moyen Orient, dont 10 à Dubaï, qui est justement connue pour
ses tours démesurées. Ensuite, 3 tours en Amérique du sud, une en Océanie et
une en Europe, qui se trouve à Istanbul.

II. Les skylines, paysage moderne des quartiers d’affaires


Comme évoqué plus tôt, les skylines sont un miroir de la puissance d’une
métropole, montrant leur influence, leur pouvoir et leur richesse. La hauteur
d’une skyline montre de nos jours le niveau de prestige de sa métropole, ainsi
que sa richesse, du fait du prix des tours érigées, ainsi que leurs résidents qui
sont les plus fortunés, voulant accéder à ces tours qui sont devenues un symbole
de puissance. C’est le cas des quartiers d’affaires, qui établissent ainsi une
skyline et la renouvelle avec des tours de plus en plus hautes et de plus en plus
nombreuses pour instaurer une image de leur influence économique.
C’est le cas du quartier d’affaires de Jérusalem, qui se voit être réinventé en
2016. Avec pour projet 24 nouveaux immeubles de bureaux dont neuf étant des
gratte-ciel de 36 étages, 600 000 m² consacrés aux espaces commerciaux, aux
centres d’affaires, aux hôtels et 700 000 autres m² dédiés aux activités de loisirs
et aux espaces culturels, tout cela relié au reste de la ville avec de nouvelles
voies pédestres et cyclables ainsi que deux lignes de tramway, le quartier de
Jérusalem vit donc cette verticalisation mentionnée plus tôt, et donc une
modernisation visible grâce à ce projet très haut et relié à la vie de la ville.
En s’appuyant sur ce cas, nous comprenons la symboliques de la puissance
métropolitaine qu’apporte les quartiers d’affaires et leur skyline.

III. Des skylines de plus en plus hautes


Aujourd’hui, la tour la plus haute du monde est le Burj Khalifa, à Dubaï,
mesurant 828 mètres. Cependant, plusieurs tours géantes sont en construction,
avec des hauteurs dépassant celle de la plus grande tour du monde actuelle. La
tour Dubaï Creek Tower par exemple, tour en construction, compte dépasser le
kilomètre, tout comme la Kingdom Tower à Jeddah en Arabie Saoudite. Nous
pouvons alors remarquer la compétition toujours présente dans le monde avec
cette envie de tours gigantesques afin d’aiguiser sa skyline. C’est le cas des
Américains, plus précisément de la société américaine Arconic, qui elle compte
dépasser les ambitions des tours mentionnées juste avant. Leur projet rivaliserait
même avec le Mont Blanc, un mont d’une hauteur de 4 809 m ses concepteurs
visant les 4,8 kilomètres également. Etonnamment, ce projet est réaliste, car ils
ont développé à l’aide de scientifiques des technologies rendant leur projet apte
à sa construction, avec une résistance thermique permettant de consommer
moins d’énergie et pensée de sorte qu’elle résiste aux catastrophes naturelles.
Cette folie des grandeurs naissant de cette compétition architecturale montre
l’étendue de l’ambition des pays à établir une skyline des plus hautes afin de
redorer leur image. Nous comprenons donc l’importance de ce panorama urbain
vertigineux dans le monde d’aujourd’hui, qui permet de refléter la grandeur des
métropoles ainsi que leur dynamique.

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