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DES FLUX
Les métropoles sont aussi des carrefours des réseaux de transports mondiaux. Elles permettent ainsi aux
entreprises de s’insérer facilement dans les chaînes de production à l’échelle mondiale. Les métropoles
sont aussi en concurrence pour développer leurs fonctions productives comme le montre l’exemple de la
Silicon Valley : concurrence entre San Francisco, Los Angeles (Silicon beach), Toronto par exemple pour
attirer expatriés et entreprises de hautes technologies.
Les quartiers des affaires constituent l’élément du paysage urbain des métropoles le plus caractéristiques,
comme à Manhattan ou dans la city de Londres. Ils polarisent la production des services financiers. En
périphérie, les technopôles profitent de la synergie entre entreprises, laboratoires de recherche et
universités. C’est le cas de la Silicon Valley. Plus loin encore, l’industrie est reléguée dans des zones
industrielles périphériques, surtout si elle est polluante, comme dans le cas d’Incheon à Séoul
Les métropoles les plus puissantes ont un poids économique majeur. C’est le cas de l’agglomération de
Tokyo, dont la production de richesse correspond au PIB du Mexique. La ville est au 15 e rang des
puissances économiques mondiales.
La littoralisation n’est pas nouvelle, mais le phénomène s’est accentué depuis les années 1960.
On prend la mesure de ce phénomène notamment au travers de la puissance des ZIP, dotées souvent de
zones franches. Les littoraux sont en effet des interfaces entre leur hinterland et le reste du monde,
comme Rotterdam. Ce rôle est amplifié par la maritimisation des échanges : 90% du trafic de marchandise
se fait par voie maritime. C’est la conteneurisation, à partir des années 1960, qui a révolutionné les
échanges. En effet, cette boîte permet de stocker la marchandise facilement, facilite le stockage à bord des
navires, et peut être transbordée depuis les navires sur des camions, des trains et donne une plus grande
souplesse, rapidité aux échanges. Le plus gros navire aujourd’hui a une capacité de 23000 conteneurs
équivalents 20 pieds (6,1m). Le Jacques Saadé est le plus gros porte-conteneurs au monde propulsé au gaz
naturel. https://www.youtube.com/watch?v=kSn_NcIR-xQ&t=18s
2. Des hubs
Les grands ports jouent donc le rôle de hubs. Ils sont dotés de plateformes logistiques multimodales de
plus en plus efficaces. La localisation portuaire permet aux entreprises de s’approvisionner en matières
premières et d’exporter. La mondialisation renforce donc la littoralisation.
- La montée en puissance économique de nouveaux pays dynamise les flux. La Chine est devenue la
première exportatrice et la seconde importatrice mondiale de marchandises, notamment grâce à la
création d’un nouveau port à Shanghai. En 2018 le Shanghai International Port (Group) Co. Ltd.
(SIPG), le plus grand groupe portuaire de la partie continentale de la Chine, a enregistré un débit
record de conteneurs. SIPG, qui exploite tous les terminaux publics de conteneurs et de vrac dans le
port de Shanghai, a déclaré mardi que son débit de conteneurs avait atteint l’année dernière 42,01
millions de conteneurs standards (équivalent vingt pieds – EVP), en hausse de 4,4%.
Le nouvel espace portuaire de Yangshan, de plus de 160 hectares, est relié au continent par le pont du Donghai, long de 32 kilomètres. Il
reflète le dynamisme économique de la ville et celui de la croissance effrénée de la Chine. Des pêcheurs vivaient autrefois sur l’île.