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"ÊTRE ET DURER"
17h40. Quelque part au dessus de l'Adrar des Ifoghas.
Cela fait presqu’une heure que nous survolons cet incroyable désert du
nord Mali, dans un hélicoptère de combat de l’armée française.
Assis avec mes deux appareils photos près de la porte ouverte de l’aéronef,
je profite de la vue. J’observe le sol qui défile à quelques mètres sous mes
pieds tandis que nous volons à plus de 200 km/h.
Nous sommes en « vol tactique » pour éviter d’être repérés par les groupes
armés terroristes qui ont trouvé refuge dans cette région du Sahel.
Et pourtant…
Mon travail en tant que photographe a été publié dans des dizaines de
journaux et magazines à travers le monde (Géo, Paris Match, VSD, Le Figaro,
the Guardian, National Geographic, etc…).
Cela demande des efforts et des sacrifices que la plupart des gens ne sont
pas prêts à faire.
C’est un fait.
C’est pour cette raison d’ailleurs que beaucoup de gens critiquent les gens
qui réussissent et qui aident les autres, en les traitant de « vendeurs de
rêves » ou « d’escrocs ».
Bien entendu, il ne suffit pas « juste » d’être conscient de cela pour percer
comme photographe.
Après mon Bac, j’ai fait une licence d’histoire-géo à la Fac. Puis j’ai intégré
Sciences-po pour faire du journalisme. Ce n’est qu’après avoir eu mes
premiers cours de techniques rédactionnelles et après quelques rencontres
que j’ai découvert la photographie de presse.
Par la suite, j’ai réalisé que j’avais fait une erreur, celle de penser que je
n’avais pas besoin de payer un cours de photo auprès de professionnels…
J’ai perdu du temps.
C’est quelque chose que l’on comprend quand on discute avec des gens
qui ont connu un très grand succès au niveau professionnel.
Une autre erreur que j’ai fait à mes débuts a été de donner trop
d’importance au matériel.
Mais vous n’avez pas d’avoir plus de 10 000 euros de matos dans le sac à
dos pour commencer à correctement bosser.
Ce n’est pas l’appareil photo ou l’ouverture de l’optique qui va faire que vos
photos sont bonnes ou pas (encore moins s’elles sont achetées ou pas...)
Trois pistes s’offrent à vous si votre trésorerie n’est pas au beau fixe :
Si vous n’avez pas d’amis photographes qui peuvent vous prêter un boitier
de temps en temps, vous pouvez toujours louer du matériel des des
boutiques spécialisées (je vous laisse voir avec Google en fonction de votre
localisation).
Cela ne vous coûtera que quelques dizaines d’euros par jours selon ce que
vous louez.
Certains de mes confrères louent quasiment tout le temps du matériel pour
réaliser des travaux « corporate » (pour les entreprises ou les institutions).
2. L’occasion
Par ailleurs, il est assez simple de vérifier si une optique fonctionne bien
lors de l’achat. Ce n’est pas aussi complexe qu’un boitier.
Et par pitié, ne me dites pas qu’il faut forcément avoir les contacts de je-ne-
sais-quelle-personne pour y arriver… personnellement j’ai fait comme tout
le monde, j’ai cherché sur internet, dans les annuaires, je me suis déplacé
sur les événements et j’ai parlé aux gens ;)
VOUS POUVEZ TRÈS BIEN
GAGNER VOTRE VIE
Encore une fois, gagner de l’argent n’est personnellement pas mon objectif
final.
Mais pour y parvenir, il faut avoir les moyens de se payer cette liberté,
donc gagner de l’argent.
C’est FAUX.
J’ai rencontré un photographe qui gagne plus de 100 000 euros par an
avec des photos de voyage ou encore des photographes de mariages qui
facturent des prestations plusieurs milliers d’euros par jour.
Vous pouvez par exemple écouter l'interview que j’ai réalisé de Franck
Boutonnet, qui est « destination wedding photographer » et qui travaille
pour 4000 euros la journée en moyenne
Sous prétexte qu’ils vont forcément perdre contre des « concurrents qui
cassent les prix du marché », beaucoup de professionnels abandonnent ou
baissent eux même leurs tarifs…
Est ce le diplôme ?
Est ce l’expérience ?
Il faut bien commencer un jour et vous n’allez pas forcément devenir grand
reporter pour des magazines du jour au lendemain (encore que…) ou avoir
des dizaines de clients dès le premier mois de votre activité.
Alors, qu’est ce qui vous rend légitime ?
Cela énerve une partie des photographes professionnels qui y voit une
concurrence insupportable, au lieu d’y voir une raison de plus de rester
humble et de chercher à s’améliorer continuellement. Mais c’est encore un
autre problème et on y reviendra un peu plus loin…
Si en plus, parce qu’il se donne à fond et qu’il est dans une logique de
progression, il a de bons résultats et qu’il fait de bonnes photos, il est alors
légitime pour être photographe professionnel et vendre sa production ou
ses services.
Par ailleurs, comme tout le monde, j’ai bien commencé de zéro, avec
aucun travail à montré et aucune référence à donné.
Le fait est que si vous êtes passionné et ambitieux, vous allez être
convaincant et vos clients vont vous trouver légitime.
Mais encore faut il se convaincre d’abord soi-même avant de chercher à
convaincre les autres…
Attention, je ne dis pas que le marché n’est pas concurrentiel. Loin de là.
Rien que dans le milieu du photojournalisme, les rédactions de magazines
ont clairement l’embarras du choix pour envoyer un photographe en
commande ou même pour acheter des sujets de qualité.
Mais pour les photographes à succès, ceux qui ne se plaignent pas des «
fins de mois difficiles », la concurrence n’est pas un problème, c’est
même une chance.
Pourquoi ?
C’est parce que l’on sort de sa zone de confort et que l’on est dans une
logique de vouloir « faire mieux que les autres » que l’on peut progresser
réellement.
Le fait d’être très nombreux sur un marché ne veut pas forcément dire que
l’on va se marcher dessus.
Au contraire, si on le souhaite, c’est l’occasion d’apprendre des autres, de
trouver des opportunités de collaborations, de partenariats.
Pour durer dans ce métier, il est primordial de bâtir un réseau, se faire des
amis, aller vers les autres.
POURQUOI JE FAIS
TOUT ÇA ?
C’est justement parce que j’ai bien compris cela que j’aide les autres
photographes au quotidien.
Si vous lisez ces lignes, vous faites partie de l’infime pourcentage de lecteur
qui ont téléchargé ce livre et qui ont pris la décision de le lire jusqu’à la fin.
BRAVO !
Cela veut dire que vous êtes vraiment motivés pour atteindre vos objectifs
et réaliser ce rêve de vivre de votre passion.
Le "marketing" n’est pas un gros mot, c’est un moyen qui va vous permettre
de trouver plus de clients, gagner plus d’argent et vivre pleinement de
votre passion.
J’y suis arrivé, vous pouvez le faire aussi. Voici quelques ressources qui vont
vous aider à le faire !
MES RESSOURCES POUR
PHOTOGRAPHE PRO
- Des références bibliographiques avec des livres sur la photo mais aussi
sur le marketing pour photographe : http://www.destination-
reportage.com/bibliotheque-photographe-stratege/
- Un groupe Facebook privé et gratuit pour les photographes qui veulent
avoir accès à plus de contenu et se créer un réseau : https://photographe-
stratege.com/facebook/
MON LIVRE POUR LES
PHOTOGRAPHES
STRATÈGES
Mais ce n’est pas tout ce que vous trouverez dans ce livre, voici ce que vous
allez trouvez également à l’intérieur :