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2011/5 n° 45 | pages 14 à 40
ISSN 1768-5958
DOI 10.3917/mav.045.0014
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2011-5-page-14.htm
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Résumé
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La perception de la RSE par les clients :
quels enjeux pour la « stakeholder marketing
theory »?
seulement les actionnaires mais l’ensemble des parties prenantes des activités
de l’entreprise (Swaen et Chumpitaz, 2008).
Afin d’explorer les liens que l’entreprise tisse avec ces nouveaux acteurs,
plusieurs cadres conceptuels ont été définis par les chercheurs : la théorie
contractualiste, la théorie institutionnaliste et la théorie des parties prenantes
(Sobczak et Berthoin Antal, 2010). Cette dernière théorie est devenue
aujourd’hui une référence incontournable pour les praticiens lorsqu’on évoque
l’opérationnalisation du concept. Elle se concrétise en entreprise par une
identification et une qualification des différentes parties prenantes et par le recueil
de leurs attentes. Depuis quelques années, un courant de recherche parallèle
et propre au marketing émerge. Dénommé « stakeholder marketing theory»,
ses fondements reposent sur « une orientation partie prenante » de la fonction
et constituent un élargissement de « l’orientation marché » devenue classique
depuis les travaux de Kohli et Jaworski (1990) ou Narver et Slater (1990). Elle
propose une introduction encore plus systématique d’acteurs autres que le
client dans la définition de la stratégie marketing. Ce mouvement a pris corps
lors du « Stakeholder Marketing Consortium » organisé en septembre 20073,
et considère que le marketing constitue la discipline ou la fonction la mieux
positionnée au sein des organisations pour prendre en compte les attentes des
différents acteurs et ré-enchâsser l’entreprise dans la société.
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tête : le client avec une exclusion des autres parties prenantes, (2) une définition
trop étroite de la clientèle et de ses besoins, et (3) l’absence de prise en compte
du contexte sociétal de l’entreprise qui impose de prendre en compte toutes les
parties prenantes ». Cette attitude considérée par ses auteurs comme une myopie,
a conduit les marketeurs à étudier le client sous sa facette unique d’acheteur
ou de consommateur, oubliant que ce dernier pouvait être à la fois employé,
citoyen, membre d’une association, actionnaire, ou se sentant tout simplement
membre d’un « village planétaire » (Smith et al, 2010). Parallèlement, des parties
prenantes autres que les consommateurs, comme par exemple les membres
d’associations, d’ONG, les experts scientifiques, les collectivités territoriales ont
été généralement ignorées ou tout simplement considérées par les responsables
marketing comme des adversaires (Spar et La Mure 2003, Yaziji 2004). Comme
le suggère Bhattacharya (2010), « peu d’attention est accordée à la myriade
d’acteurs qui (intentionnellement ou non) influence et est influencée par les
actions des entreprises ». Aujourd’hui, plusieurs travaux vont dans le sens d’une
définition plus complète du profil des parties prenantes pour orienter les stratégies
marketing, en distinguant des groupes de clients différents selon leur importance
pour l’entreprise, en même temps que des types de concurrents (Greenley et al.
2004). Des approches plus directes considèrent le client dans une optique de
collaboration en évoquant la notion de client-partenaire (Louppe 2006). Enfin, et de
façon parallèle, de nombreux travaux s’attachent à décrypter les comportements
de consommation en accolant des termes relatifs à la citoyenneté à travers
les courants de la consommation écologique (Giannelloni 1998), socialement
responsable (Le Gall 2002) ou éthique. Ces travaux approfondissent les notions
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comme un concept clé dans la stratégie marketing au cours des deux dernières
décennies, les chercheurs ont implicitement positionné les clients comme la
partie prenante stratégique donc omnipotente.
Pour conclure cette partie théorique, nous pouvons affirmer que la RSE constitue
un champ de recherche non circonscrit, notamment lorsqu’on se place sur le
plan des perceptions qu’elle engendre et des implications et enjeux qui peuvent
en découler. Nous plaçant à la suite de Ferrel et al (2010) qui engagent les
chercheurs en marketing à s’engager vers des orientations plus complètes de
la RSE et des parties prenantes, nous considérons qu’il est opportun de tenter
d’approcher la partie prenante « client » sous un angle holistique, qui permettra
de se situer au-delà de la simple relation de transaction entre un individu-acheteur
et une entreprise fournisseur de biens et services.
2. L’étude empirique
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une société d’études spécialisée, avec une recherche d’équilibre entre âge et
catégories socioprofessionnelles. Le caractère général de l’étude ne nécessitait
en effet pas de profil particulier. Elle visait à appréhender de manière approfondie
le concept de RSE et circonscrire les contours perceptuels et les évocations
reliées à cette notion. Dans ce cadre, une technique projective a été mobilisée
durant la réunion, notamment la technique du portrait chinois, permettant de
libérer l’imagination des consommateurs interrogés et de repérer le contenu de
la représentation. Ces consommateurs ne connaissaient pas l’objet de l’entretien
avant de participer, n’avaient pas de connaissance particulière de la RSE et n’ont
pas été guidés lors de l’entretien par une définition précise de la RSE. Deux
groupes ont été constitués avec pour chacun un animateur formé aux méthodes
qualitatives. Une vitre sans tain permettait à deux observateurs de vérifier
l’évolution des thématiques évoquées et de retranscrire les idées et verbatims.
La réunion était articulée autour de trois thèmes : la RSE (définition, évocations
spontanées, analogies), l’identification et la description d’une entreprise
responsable et irresponsable et les attentes des individus en matière de RSE,
puis en matière de relation client. Très vite, il nous est apparu que le contexte
actuel de crise économique et de craintes vis-à-vis du pouvoir d’achat constituait
une trame de fond qui orientait très certainement les réponses et la perception
des entreprises. Nous avons donc considéré cette dimension contextuelle comme
un élément à intégrer lors de la seconde phase.
Dans un second temps, des entretiens de type semi-directifs ont été réalisés en
face à face auprès de 30 consommateurs, au domicile des personnes interrogées,
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Sur le plan des comportements d’achat, les arguments RSE développés dans
les communications ou les argumentaires des produits consommés sont peu
discriminants face à la variable prix, avec des remarques comme : « toujours le
prix, c’est le prix qui fait réfléchir » (Bruno 46 ans), « le prix est certainement le
frein le plus important » (Pauline, 25 ans), « une entreprise qui est socialement
beaucoup plus éthique a généralement des produits plus chers, en tant
qu’acheteur, je regarde le prix et le produit » (Michelle, 50 ans), « je ne regarde
pas derrière pour voir comment l’entreprise fonctionne, quelles sont ces pratiques,
si les employés sont stressés ou bien rémunérés… » (Lucien, 72 ans).
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Certains sont encore plus directs en affirmant non pas ne pas vouloir mais ne
pas pouvoir intégrer la RSE dans leurs achats, avec des remarques comme « je
recherche à acheter le moins cher possible et je néglige la responsabilité sociale
de l’entreprise car il y a une diminution de mon pouvoir d’achat » (Julie, 22 ans),
« je recherche à faire des économies en consommant moins cher et moins de
marques » (Gérard, 54 ans), « j’ai tendance à comparer les prix » (Annabelle,
26 ans), « je fais attention à mes dépenses et donc les prix de certains produits
peuvent me dissuader même s’il s’agit de produits d’entreprises responsables »
(Catherine, 52 ans).
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Le contexte de crise est considéré comme le moyen d’« interpeller les entreprises »
pour qu’elles réforment en profondeur leur politique sociale à la fois pour leurs
salariés et leurs clients, « tant qu’il n’y avait pas de crise, les entreprises restaient
sur leurs acquis » (Michelle, 50 ans), comme un moyen de faire changer les
tendances et de les « retourner vers le bon côté » (Michel, 57 ans). Il apparaît
essentiel d’ajouter de la valeur humaine aux produits ou aux services délivrés. Si
la crise est un moment économiquement difficile, elle est aussi une manière pour
les entreprises les plus innovantes ou viables économiquement et éthiquement
de se démarquer et d’être les entreprises les plus dynamiques, les plus justes,
les plus respectueuses, une fois la crise passée.
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Les données empiriques étudiées montrent aussi qu’une idée simple semble se
propager et que celle-ci a un lien direct avec les principes de la RSE. Celle-ci part
du postulat que plus les entreprises seront socialement responsables, plus elles
contribueront à un bien-être collectif qui touchera les salariés, les populations
et les clients, grâce à des produits et des conditions de travail et de vie plus
harmonieuses. La RSE devient une forme de levier actualisé de l’interface
entreprise/société en créant du lien social et en agissant comme instrument de
régulation pour « faire vivre une région » (René, 48 ans) ou « faire de l’entreprise
une mini-société qui doit relier des hommes entre eux » (Michel, 57 ans). La
notion de paix sociale est alors reliée directement à la RSE et doit favoriser
la croissance économique de façon macroéconomique. Un cercle vertueux
apparaît : « Si les conditions de travail sont améliorées, si le facteur humain est
pris en compte, la production n’en sera que meilleure, la qualité augmentera,
l’absentéisme baissera » (Alain, 44 ans). Cette dimension s’étend naturellement
à la gouvernance de l’entreprise, à l’intégrité des dirigeants, ainsi qu’aux choix
de sous-traitance, de délocalisation, de travail des populations dans les pays
émergents, et fait appel à « l’éthique personnelle des patrons » (Elsa, 17 ans),
« à la responsabilité des actes menés » (Pauline, 25 ans). Enfin, le respect de
l’environnement est évoqué dans un second temps, avec un lien plus direct
avec la santé des populations situées près des installations et infrastructures de
l’entreprise.
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Les interactions entre les principaux éléments évoqués s’établissent dans une
perspective dynamique double, et relient étroitement la vision du salarié et celle
du client. La première perspective constitue une dynamique interne à l’entreprise,
qui part du respect des salariés, en passant par une meilleure efficacité dans
les processus organisationnels, la constitution d’une image interne et sociale
positive, la livraison plus efficace de l’offre entraînant un respect plus grand des
clients pour l’entreprise tout en étant la preuve du respect de l’entreprise envers
ses clients. La seconde procède d’une démarche classique de construction des
offres sur la base du respect des demandes et besoins des clients, entraînant
la construction d’offres en phase avec les attentes nouvelles et la constitution
d’une image de marque externe positive, rendus possibles par l’efficacité du
premier cercle vertueux interne.
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gammes de prix adaptées aux contraintes financières des clients, avec une
demande très nette de diminution des attributs produits jugés non essentiels.
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Le troisième volet attendu par les consommateurs s’inscrit dans les démarches
de marketing client développées depuis le début des années 90 (Bitner 1990).
Sur la lancée de ces travaux fondateurs et des actions développées par les
marques, les consommateurs semblent avoir compris que leur fidélité était un
élément de poids dans la relation avec leurs fournisseurs. Ils sont à la recherche
d’une relation avec la marque ou l’entreprise non seulement personnalisée mais
aussi qui soit à la hauteur de l’investissement qu’ils font. Et ceci reste renforcé
si une contrainte de pouvoir d’achat vient interférer dans la relation. La relation
idéalisée reste assez simple dans sa formulation : « Il faut que le consommateur
ne soit pas trop éloigné du fabricant, qu’il sache comment les produits sont
faits, avec quels moyens, que le consommateur se sente près de l’entreprise »
(René, 48 ans). Il va de soi que des degrés dans les attentes existent selon
les catégories de produits, le niveau d’implication du client et le temps de la
relation avec l’entreprise. Pour des produits de consommation courante comme
les biens alimentaires, la relation recherchée avec la marque reste moindre,
comparativement à la téléphonie ou à l’automobile. La perception de la qualité de
la relation que l’entreprise crée et développe avec le client n’est jamais neutre et
apparaît aujourd’hui comme prioritaire : obtention facilitée d’informations directes
dans les lieux de vente ou sur les sites Internet, qualité de l’écoute lorsque le
client entre en contact avec l’entreprise, facilité du dialogue, accompagnement
personnalisé dans la relation…
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Au-delà d’une identification somme toute assez simple de ces trois facettes, cette
analyse met en relief les dimensions perçues de la RSE selon la posture adoptée
par l’interviewé. De plus, elle montre comment ces dimensions se rencontrent,
s’interpénètrent ou interagissent sur la vision et l’image que les interviewés se font
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Sans rentrer dans une vision utopique, cet article va dans le sens de nombreux
travaux actuels et antérieurs, en précisant la nature des attentes selon la posture
que l’individu adopte. Ce qui permet de montrer l’intérêt d’une prise en compte
globale et approfondie de cette partie prenante. Il met aussi en évidence les
interactions nombreuses entre les dimensions de la RSE et la perméabilité de leurs
frontières. Les réponses apportées par l’entreprise à cet aspect multidimensionnel
ne sont pas simples mais doivent se situer avant tout dans la recherche et l’apport
de sécurité et d’éléments tangibles, qui répondront à certaines exigences liées à
une ou plusieurs facettes qui auront été jugées prioritaires.
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Ces éléments peuvent être constitués par des codes de conduite, des politiques
managériales ou salariales et des principes marketing nécessairement en
cohérence.
Il faut noter que la facette d’individu-actionnaire n’est pas apparue dans ces
résultats et n’est donc pas prise en compte. Si ceci constitue en soi une limite
aux réflexions menées, cela permet d’augurer de pistes de recherche futures,
l’individu-actionnaire pouvant se situer soit dans une perspective unique de
rentabilité financière soit dans une perspective plus globale et donc sociétale
d’évaluation de l’entreprise, renforçant les antagonismes possibles en matière
d’attentes.
Respect de
Ethique des Citoyen L’environnement
Affaires et des
Dirigeants
Respect
Interface
Client-consommateur
Du
Entreprise
consommateur
/Société
Marketing
adapté
Respect
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Paternalisme Respect du
économique Droit social
Individu
Actionnaire
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Ceux-ci doivent aboutir à une cartographie des types de clients selon leurs poids
et le niveau de leur facette influençant leur comportement de consommation.
Une hiérarchisation des attentes pourra être établie sur ces bases évitant une
vision simplificatrice, centrée sur les intérêts des dirigeants ou des objectifs
commerciaux de court terme. L’importance des parties prenantes en marketing
peut-être analysée selon le modèle de Mitchell et al (1997) en fonction de leur
pouvoir, de leur légitimité et du degré d’urgence d’une relation avec elles. Toute
la difficulté réside dans le choix et dans la nature de celles qui seront privilégiées
mais aussi comme le précisent Sobczak et Berthoin Antal (2010) et Mercier
(2010), dans la façon d’adopter une dimension dynamique et prospective de
l’approche stakeholder.
La prise en compte des facettes des acteurs peut alors s’avérer être un véritable
atout en période de crise. Elles permettent à l’entreprise selon Alpaslan et al
(2009) d’être plus réactive sur un marché et plus efficace, grâce aux relations
de confiance et de coopération déployées entre les différents acteurs. On peut
considérer par exemple le client comme étant sous influence interne et directe de
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Conclusion
Ces résultats ne suggèrent pas que les clients ne sont pas importants, puisqu’ils
restent au centre des décisions marketing. Mais ils montrent qu’il devient
nécessaire de reconnaître que d’autres intervenants méritent d’être entendus,
d’autant que ces autres parties prenantes que sont les employés, les salariés,
les résidents proches et les citoyens sont parfois aussi des clients. Cette
intégration des parties prenantes en marketing suggère d’élargir les frontières
et d’inclure un éventail désormais élargi de groupes concernés ou intéressants
pour l’entreprise.
Ces résultats renforcent aussi la critique faite notamment par Badot et Cova
(2008) d’une inflation souvent peu productive de nouveaux concepts en marketing
qui débouche sur un morcellement des approches. Selon ces deux auteurs, les
différentes formes de marketing trop fragmentées génèrent une prise de distance
croissante des consommateurs avec le marketing, la consommation ainsi que de
nouvelles formes de résistance. Or l’évolution sociétale demande aujourd’hui un
marketing plus englobant et « systémique » se rapprochant de la notion de macro-
marketing. Il est alors possible de considérer que cette approche stakeholder
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