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Laurent Cappelletti
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Résumé
L’article étudie la contribution du contrôle de gestion au management de
la relation client des professions libérales réglementées. Les professions
libérales réglementées sont soumises par leur déontologie à une interdiction
de prospection et de marketing direct. Elles doivent donc développer leur
relation client lors des interactions avec les clients pendant la production
du service, ce qui réclame un contrôle de gestion adapté. La question de
recherche peut être résumée en ces termes : quels sont les apports du
contrôle de gestion au management de la relation client d’une profession
libérale réglementée ? Pour étudier cette question, l’étude s’appuie sur un
programme de recherche-intervention réalisé au sein de 300 offices de
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Abstract
This article examines the outcomes of management controlling in regulated
professions. Due to their deontology, regulated professions are not allowed
to use traditional marketing strategies. Moreover, they have to develop
customer relationship management while delivering their services, which
implies an adapted management control system. The research question
could be summarized in these terms: how management control may improve
the customer relationship management of regulated professions? To answer
this question, the results of an intervention-research program led in 300
notary public offices from 1998 to 2003 has been utilized.
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sur laquelle, d’ailleurs, leur responsabilité est de plus en plus engagée devant
les tribunaux. Les avocats et les architectes doivent élaborer de nouveaux
produits-services à des tarifs attractifs et faire face à une vive concurrence intra
et inter professionnelle. Aussi, les professions libérales réglementées - que nous
nommerons « professions » dans la suite de l’article pour simplifier l’expression
- doivent aujourd’hui améliorer la qualité de leur relation client pour maintenir leur
capacité de survie-développement (Maister, 1993 ; 1997 ; Boutall et Blackburn
1998).Cependant, cette amélioration doit se faire essentiellement pendant la
production des services, en s’appuyant sur une organisation interne de qualité. En
effet, la particularité des professions réglementées est d’avoir une déontologie qui
leur interdit des actions de marketing direct, comme la publicité ou la prospection.
Dans ce cadre, la problématique étudiée est celle de l’amélioration de la relation
client d’une profession libérale réglementée au travers un système de contrôle de
gestion adapté. Elle peut être formulée sous la forme de l’interrogation suivante :
comment le contrôle de gestion peut-il contribuer au management de la relation
client des professions libérales réglementées ? La thèse défendue montre
qu’un contrôle de gestion managérial63 (management control) peut contribuer à
développer la qualité du management de la relation client d’une profession.
63. Il nous a semblé pertinent de traduire « management control » par « contrôle de gestion managérial » au regard de la définition du
management control, explicitée dans le paragraphe 1.1 de l’article. En français, le terme « contrôle de gestion » est souvent connoté
dans le sens de contrôle économique. La terminologie « contrôle de gestion managérial » traduit bien l’idée du management control qui
est celle d’un système de contrôle conciliant contrôle économique et management des comportements.
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Le management de la relation client des
professions : un nouveau sujet d’investigation
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La littérature portant sur la relation client dans les services et l’apport du contrôle
de gestion à son amélioration est assez foisonnante en gestion. En revanche,
ces sujets sont peu explorés dans le cas des professions libérales réglementées,
peut-être en raison de la position singulière qu’elles occupent entre le secteur
marchand et le secteur public. Pourtant, le poids socio-économique des
professions est d’importance et leur besoin en outils adaptés de contrôle de
gestion de la relation client n’a probablement jamais été aussi fort.
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comptent moins de 10 salariés et qui sont très diverses dans leur métier, qui va de
la santé (médecin, pharmacien, dentiste…), au droit (avocat, notaire, huissier…)
et aux chiffres (commissaire aux comptes, expert-comptable…). D’autre part,
les professions mettent en œuvre dans la majorité des cas des processus de
servuction pour exercer leur expertise. Par exemple, la production d’un acte
notarié nécessite des interactions entre le client et l’accueil de l’office notarial pour
la prise de rendez-vous, puis le notaire pour les rendez-vous d’ouverture et de
signature de l’acte, le clerc pour la rédaction de l’acte, enfin la comptabilité pour
le solde des opérations. Comment expliquer alors la faiblesse des recherches
portant sur le management des professions et de leur relation client ? Tout d’abord
les professions libérales réglementées présentent trois particularités qui fondent
leurs spécificités et qui les rendent a priori délicates à étudier : elles doivent
être dirigées par une personne titulaire d’un diplôme reconnu par l’Etat ; elles
sont soumises à une déontologie qui engage leur responsabilité professionnelle
notamment dans les rapports qu’elles doivent entretenir entre elles (principe
de confraternité) et avec leurs clients (interdiction de faire de la prospection et
du marketing direct par exemple) ; leurs dirigeants sont inscrits dans un ordre
professionnel lui-même rattaché à un Ministère de Tutelle qui les contrôle, les
anime et les forme ainsi que leur personnel. Les recherches en sociologie des
professions ont montré que ces particularités situaient les professions entre le
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dans les organisations certifiées. Mais les démarches de type ISO restent encore
assez confidentielles à l’échelle du secteur professionnelle (ISEOR, 1998-
2004).
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Depuis la crise de l’immobilier du début des années 1990, et plus encore depuis
la crise de 2008, les entreprises notariales font face à de nouvelles contraintes
stratégiques qui rendent nécessaires l’amélioration du contrôle de gestion de
leur relation client. Ces contraintes sont liées au besoin de créer plus de valeur
ajoutée pour rentabiliser les activités de monopole et financer le développement
de nouvelles prestations, pour répondre à la montée de l’exigence des clients et
du personnel, réduire un déficit d’image institutionnelle, et résister à l’intensité
de la concurrence. Sur les activités de monopole, les notaires ont eu tendance à
un certain assoupissement stratégique : les méthodes de travail ont peu évolué
et ont rarement fait l’objet d’une recherche d’efficacité et d’efficience. Peu de
notaires ont mis en place un contrôle de gestion pour surveiller la rentabilité des
activités de monopole, privilégiant une gestion centrée sur l’indicateur de chiffre
d’affaires. Or les temps de réalisation d’une prestation du secteur monopolistique
varient de quelques heures à plusieurs jours, alors que son prix reste fixe. Certains
dossiers complexes avec contentieux demandent même plusieurs mois pour être
conclus. La focalisation sur les prestations du secteur monopolistique a détourné
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Pour améliorer la relation client, le notaire doit en outre compter sur des
collaborateurs bien formés à cet exercice et motivés pour le faire. Or il doit
aussi faire face à une exigence accrue des collaborateurs qui demandent à être
intéressés aux résultats et à être davantage impliqués. Pendant longtemps,
le notaire s’est contenté d’être un patron paternaliste, conservant les mêmes
collaborateurs durant toute leur vie professionnelle. Il doit désormais devenir un
manager et animer un personnel beaucoup plus exigeant en termes de formation,
de promotion, de carrière, et d’intéressement aux résultats. Le notaire est souvent
confronté à un manque de motivation et d’implication de son personnel, voire
même à des difficultés de recrutement, pour attirer de nouvelles compétences.
Or les notaires sont des chefs d’entreprise néophytes en gestion des ressources
humaines. Comme d’autres professions, ils n’ont pas reçu de formation sur ce
sujet durant leurs études universitaires, et sont donc relativement désarmés pour
y répondre (ISEOR, 1998-2004).
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Fondé sur ces trois axes, le contrôle de gestion socio-économique s’inscrit dans
le champ du management control. Il consiste effectivement à aider les managers
à influencer les comportements des acteurs dans le sens de la stratégie et il
mobilise les deux dimensions qui caractérisent le contrôle de gestion managérial
: l’une formelle, économique et stratégique, avec les axes de changement et
d’outils de gestion, l’autre plus informelle avec l’axe politique pour inciter les
individus à agir conformément aux règles opératoires. Le contrôle de gestion
socio-économique est essentiellement tourné vers les processus de management
des personnes, de management des activités et de pratiques stratégiques. En
effet, ces trois processus fondent la qualité du management et du fonctionnement
d’une organisation, qui est un levier essentiel de la qualité des services proposés
et de la relation client (Savall et Zardet, 1992, 2008 ; Pigé et al., 2008). Comment
en effet les acteurs peuvent produire des services de qualité et bien gérer les
relations avec les clients s’il n’y a pas de stratégie claire pour les orienter, des
activités bien réparties pour les organiser, et un management des personnes
adapté pour les former, les motiver et les piloter ? Savall et Zardet (2008) utilisent
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Les résultats de l’étude sont de deux ordres. En premier lieu, les résultats des
300 diagnostics ont fait l’objet d’une synthèse présentée dans ce paragraphe. La
synthèse des diagnostics met en lumière les dysfonctionnements qui perturbent
l’organisation et le management de la relation client, ainsi que les coûts cachés et
les pertes de valeur ajoutée qu’ils engendrent. En second lieu, les résultats des
300 évaluations ont également fait l’objet d’une synthèse qui permet d’évaluer le
management de la relation client après la mise en œuvre du contrôle de gestion
socio-économiques, de repérer les progrès accomplis et les limites persistantes.
Les résultats des diagnostics et des évaluations sont présentés selon les quatre
thèmes modélisant le management de la relation client (Savall et Zardet, 2008) :
la relation directe avec les clients, le management des personnes, le management
des activités, et les pratiques stratégiques. L’étude distingue également les
résultats immédiats, c’est-à-dire les résultats qui ont un effet sur la performance
des offices sur l’année en cours des travaux, et les créations de potentiel, c’est-
à-dire les investissements, principalement immatériels, qui auront un effet sur la
performance des offices au cours des années suivantes.
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Pour évaluer les coûts cachés, l’impact des dysfonctionnements a été évalué
qualitativement, quantitativement et financièrement. Les recherches-interventions
sur les 300 offices de l’échantillon montrent que les coûts cachés, ou les pertes
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de valeur ajoutée, s’élèvent en moyenne à 104 000 € par office et par an (voir
Annexe 2). Ces pertes de valeur ajoutée représentent en moyenne 20% de la
marge sur coût variable ou marge sur valeur ajoutée variable des offices. Les
pertes de valeur consistent principalement en surtemps, en non-production et en
sursalaires. Les surtemps sont liés essentiellement aux temps supplémentaires
passés à refaire des dossiers de mauvaise qualité et à chercher des documents
mal rangés. Les non productions sont surtout liées à des pertes de clientèles
mécontentes, à des affaires perdues par manque d’écoute active des clients,
à des travaux laissés en suspens pour cause d’absentéisme, ou à une sous-
productivité directe par manque de motivation. Enfin les sursalaires sont liés pour
la plupart à des travaux que le notaire refuse de déléguer à des collaborateurs et
qui pourraient l’être, tels que l’ouverture des courriers.
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Ces effets positifs ont eu un résultat immédiat sur la performance, ainsi qu’un
résultat différé : la création de potentiel. L’analyse des résultats montre que les
effets positifs ont été plus nombreux dans les régions où la qualité de partenariat
entre les offices et l’équipe d’intervention a été la plus élevée. L’analyse a permis
de distinguer les offices appartenant à des régions où les Chambres avaient
choisi une démarche obligatoire pour tous les offices (régions 2, 3, 4, 9), des
offices appartenant à des régions ou la démarche n’était pas obligatoire, et
reposait sur le volontariat (régions 1, 5, 6, 7, 8). Dans le cas d’actions collectives
obligatoires décidées dans une région, le niveau de qualité de partenariat entre
les offices et l’équipe d’intervention s’est avéré très bon dans un tiers des cas,
moyennement bon dans un tiers des cas, et très faible dans un tiers des cas. Ce
dernier cas correspondait aux offices qui n’étaient pas volontaires pour suivre une
démarche d’amélioration, et dont la décision leur a été imposée par la Chambre
Départementale ou le Conseil Régional. Dans le cas d’actions non obligatoires
décidées dans certaines régions, le niveau de qualité de partenariat entre les
offices et l’équipe d’intervention a été d’un niveau très bon, ou bon, et les effets
positifs ont été supérieurs aux autres régions.
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façon continue permet de rafraîchir les indicateurs mesurés dans les outils de
contrôle de gestion, et entraîne l’organisation dans une spirale progressive (Pigé
et al., 2008). Ainsi, les groupes de projet intra-entreprises ont eu un effet très
positif sur la cohésion et le travail en équipe, et par voie de conséquence sur
la cohérence externe et l’efficacité stratégique de l’office. Les évaluations ont
montré que la cohésion interne des offices influençait très fortement la cohérence
externe, grâce au rapprochement engendré dans les groupes de projet entre les
notaires, et entre les notaires et les collaborateurs salariés. Dans près de 70%
des offices, les groupes de projet ont débouché sur la mise en œuvre d’actions
d’amélioration efficaces et durables de la qualité du management de la relation
client, qui sont apparus à partir du premier mois et se sont développées tout
au long des huit mois d’intervention. La capacité de survie-développement s’est
ainsi durablement consolidée.
Enfin les résultats positifs trouvent leur source dans l’axe politique du contrôle de
gestion socio-économique. Il est apparu en effet que l’engagement des structures
politiques (CSN et notaires élus des Chambres) dans un groupe de pilotage et
l’implication des notaires dans la démarche au sein des offices étaient des facteurs
incontournables de déclenchement des changements et des actions de progrès.
Sans cet engagement politique, il n’y aurait pas eu, à de rares exceptions près,
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En synthèse, il apparaît que c’est bien l’articulation des trois axes du contrôle de
gestion socio-économique - outils, changement, politique - qui est à l’origine des
améliorations constatées dans les pratiques stratégiques, le management des
personnes, le management des activités et la relation directe avec les clients.
Dans le détail, les effets positifs recensés dans l’évaluation l’ont été dans les
quatre composants du management de la relation client :
Le management des personnes, avec par exemple l’élaboration de plans de
formation et de carrières pour les collaborateurs, la mise en place de réunions
mensuelles et de rendez-vous semestriels entre les collaborateurs et le notaire,
la définition par le notaire d’objectifs individualisés des collaborateurs concernant
en particulier le management de la relation client : temps à passer avec les clients,
courriers d’information systématiques à rédiger, comportements à adopter au
téléphone…
-- Le management des activités, avec par exemple la mise en place de
mini-contrôle de gestion des activités améliorant la planification et la
programmation des activités et donc la fiabilité des délais annoncés au
client, la rédaction et la surveillance de procédures qualité de satisfaction
des clients, la création de dispositifs de synchronisation sur les dossiers
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Conclusion
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Bibliographie
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Annexes :
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Annexe 2 : Récapitulatif des coûts cachés évalués dans les 300 offices notariaux
Source : Iséor (1998-2004)
Coûts cachés, ou pertes de Coûts cachés (= pertes de
Nombre
Région valeur ajoutée, par personne valeur ajoutée)
d’offices
et par an par office et par an
1 34 10 000 € 80 000 €
2 24 12 000 € 96 000 €
3 27 10 000 € 80 000 €
4 81 11 000 € 88 000 €
5 31 Non évalué* Non évalué*
6 4 16 000 € 128 000 €
7 57 12 000 € 96 000 €
8 14 15 000 € 120 000 €
9 28 10 000 € 80 000 €
TOTAL 9 300 13 000 € en moyenne 104 000 € en moyenne
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