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LA CHARTRE DE 1976
La châtre prétend à la fusion des sphères politiques, économiques. Chaque Algérien
doit être militant de la révolution socialiste, productrice d’une société industrielle,
consommateur du marché national et croyant dans la religion d’Etat. “L’édification du
socialisme s’identifie avec l’épanouissement des valeurs islamiques “Cette charte est
officiellement approuvée le 19 novembre 1976 par 7 080 904 Algériens soit 99,18% de
oui.
CHOIX ECONOMIQUES
La révolution agraire est fondée sur le système des coopératives qui s’ajoute au secteur
autogéré. Cette réforme agraire ne suscite pas un grand enthousiasme, la population
paysanne ne se sent pas impliquée par cette transformation autoritaire qui reste
subordonnée aux impératifs de l’Etat. La reconnaissance de l’importance du secteur
agraire est une thèse officielle mais celle-ci est sacrifiée .à l’industrialisation. La
contribution de l’agriculture à la PIB n’est que de 13% en 1970 et ne reçoit que 7 4 %
des investissements dans la période 1974-1977 ce qui ne permet pas le renouvellement
matériel des moyens de production existants. La réforme agraire manque de
cohérence.
Pendant plus de 10 ans prix et salaires restent bloqués de manière à approvisionner les
villes au coût les plus bas possible.
Des usines sont implantées sur plus de 150 000 hectares de bonnes terres agricoles et
drainent la main d’œuvre la plus jeune et la plus qualifiée. La dévaluation radicale du
travail agricole entraîne un exode rural croissant de l’ordre de 100 000 personnes par
an. Le niveau d’autosuffisance alimentaire passe de 7O % en 1969 à 30 % en 1980 .La
moitié des céréales consommées est importée, ainsi que 8O % de l’huile, les 2/3 des
légumes secs et la quasi-totalité du sucre. En 1984 l’Algérie importe 6O % de sa
consommation alimentaire. Ce taux est en progression constante.
PROGRESSION DE L’EMIGRATION
LE PROBLEME DEMOGRAPHIQUE
La population résidente estimée en juillet 198O est de 18 666 000 personnes avec un
taux de natalité de 8,1 enfants par femme en 1975 (un des taux qui frôle le record
mondial) Une baisse de la natalité se produit en 1984 avec 6,1 enfants par femme. Le
gouvernement lance une campagne pour la limitation des naissances en 1985. En 1992
le taux de natalité est de l’ordre de 3%, les courbes d’évolution prévoient plus de 50
millions d’habitants en 2025.
La politique démographique est concernée par l’ampleur migratoire vers les villes
provoquant un développement d’un habitat précaire à la lisière des grandes villes.
ALGERIANITE
ETATISATION DE L’ISLAM