Fodil HAMMADI

Exercice 5 - Chapitre2

Exercice 5
Un milieu élastique d'un matériau isotrope est en équilibre par rapport à un repère
  
orthonormé direct absolu (O , e1 , e2 , e3 ). Dans ce repère le tenseur des contraintes est :
3 x1 x 2 5 x 22 0 
    5 x22 0

2 x3 
 0 2 x3 0 

1- Que signifie un matériau isotrope ?

2- Trouver les forces extérieures de volume f v pour que le solide soit en équilibre statique.
  1
3- Soit le vecteur unitaire n de composantes : n  0 1 3
2
 

Sur cette facette n , déterminer la contrainte normale et tangentielle au point P de

coordonnées x 1  0 x 2  1 x 3  3 
4- Déterminer les contraintes principales au point P. Déduire la valeur maximale en P de la
contrainte normale et de la contrainte du cisaillement.

Solution Exercice 5

1- Que signifie un matériau isotrope ?

Un matériau isotrope est un matériau qui a les mêmes propriétés dans toutes les directions
en un point donné.

2- Les forces extérieures de volume f V  f V 1 , f V 2 , f V 3  :

Le système est en équilibre statique si :

 ij
 f Vi  0 ou div     f V   0 cas statique)
x j

 1 j  11  12  13
- pour i = 1      f V 1  3x 2  10 x 2  f V 1  0  f V 1  13x 2
x j x1 x 2 x 3
 2 j  21  22  23
- pour i = 2      fV 2  2  fV 2  0  f V 2  2
x j x1 x 2 x 3
 3 j  31  32  33
- pour i = 3      fV 3  0  fV 3  0  fV 3  0
x j x1 x 2 x3


Donc les forces extérieures de volume f v pour que le solide soit en équilibre statique sont :

f V 1  13x 2 f V 2  2 fV 3  0

1
 Fodil HAMMADI

3- La contrainte normale et tangentielle au point P 0 1  3 :

 3  agissant sur le point P 0 

 1
Le vecteur contrainte sur la facette n  0 1 1 3 est :
2
   
T  T ( P,n )   n (Formule de Cauchy)
sous forme matricielle :
0 5 0   0  5 2
T    ( P )  n  = 5 0 2 3   1 2    3 

0 2 3 0     
 3 2  3 

Le vecteur contrainte en P peut être décomposé en sa composante suivant n et sa
projection sur la facette :
   
T ( P, n )   n n   n

 n est la contrainte normale ;  n est le vecteur cisaillement
 1

 La contrainte normale sur la facette n  0 1 3 est :  n  n T ( P , n )  n  n
2

5 2 
1 3  
Sous forme matricielle :  n  n  n   n T   0  3 3
2 2  
 3
2  2
 La contrainte tangentielle, on utilise la relation T   n    n :
2

n   n 2
  n  
2 25
939 
37
4 2

4- Contraintes principales au point P et le cisaillement maximal en ce point :

 Pour calculer les contraintes principales (ou valeurs propres du tenseur  ( P )  ), on

applique la formule suivante : det(      I )  0 . On cherche  tel que
det      I   0
soit :
 5 0
det(      I  )  5  
2 3  0    2  37  0 
0 2 3 
Les trois contraintes principales sont les racines de l’équation ci-dessus, d’où :

1  1   37 ,  2  2  0 ,  3  3   37 ( 1  2  3 )

 la valeur maximale en P de la contrainte normale :

 max  max( 1 ,  2 ,  3 ) = 37

 la valeur maximale en P de la contrainte du cisaillement :

1
 max   max( 1 ,  2 ,  3 )  min( 1 ,  2 ,  3 )  = 37
2