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FACULTE DES SCIENCES

RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN
FACULTY OF SCIENCE
REPUBLIC OF CAMEROON
Peace – Work - Fatherland Département de Physique
Department of Physics
UNIVERSITÉ DE DSCHANG
UNIVERSITY OF DSCHANG BP 67, Dschang (Cameroun)
Scholae Thesaurus Dschangensis Ibi Cordum Tél./Fax : (+237) 243 69 15 10
E-mail : dept.physique@univ-dschang.org
BP 96, Dschang (Cameroun) – Tél./Fax : (+237) 233 45 13 81
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TRAVAUX DIRIGÉS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX (PME322)


Filière & Niveau : PH3 , Semestre : 06 , Option : Mécanique-Énergétique
Année académique : 2021-2022

SERIE 1 : TENSEUR DES CONTRAINTES ET DES DEFORMATIONS


Exercice 1 :
L’état des contraintes en un point d’un milieu continu est défini par :
= = = 15 ⁄ ; = =5 ⁄ ; =0
Déterminer les contraintes normales principales et les directions principales.

Exercice 2 : état de contrainte en un point


 
 
En un point M d’un solide, dans le repère orthonormé i, j , k , le tenseur des contraintes a pour

100 40 0 
valeur (en MPa) :   M     40 80 0 
 
 0 0 0 
1. Faire un dessin qui montre la signification physique des composantes du tenseur des contraintes.

 1 
1  
2. Soit le vecteur unitaire n de composantes : n  2 
5 
0 

Sur la facette n :
 
2.1. Calculer les composantes du vecteur contrainte T M , n .  
2.2. Calculer la contrainte normale  n .

2.3. Calculer les composantes du vecteur cisaillement  n , puis le module  n du cisaillement.
2.4. Faire un dessin qui montre la facette, le vecteur contrainte, la contrainte normale et le vecteur
cisaillement.
2.5. Calculer les contraintes et les directions principales.
2.6. Faire un dessin qui montre la signification physique des contraintes et des directions principales.
2.7. Calculer les contraintes équivalentes de Von Mises et Tresca.

Exercice 3 : déformations autour d’un point

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 
 
En un point M d’un solide, dans le repère orthonormé i, j , k , le tenseur des déformations est égal à :

 150 120 0 
  M     120 200 0  *106
 0 0 0 

Un tel état de déformation est dit état de déformation plane par rapport à l’axe k .
1. Faire un dessin qui montre la signification physique des composantes du tenseur des déformations.
 
2. Soient les deux directions orthogonales na et nb :
1  2   
1   1  
na   2 , nb   1  et n a  nb  0
5  5 
0  0 
 
2.1. Calculer l’allongement unitaire dans les directions na et nb , et le glissement dans ces deux
directions.
2.2. Faire un dessin qui montre la signification physique de ces déformations.
  
2.3. Expression du tenseur des déformations dans le repère n a , nb , k . 
3. Calculer les déformations et les directions principales. Faire un dessin qui montre la signification
physique des déformations principales.
4. Calculer la variation relative de volume V .

Exercice 4 :
Montrer que la contrainte normale et la contrainte tangentielle pour une direction faisant des angles
égaux avec les trois directions principales du tenseur des contraintes ont des valeurs telles que :

1 2 2 2 2
Tn  s ; Tt 2    1   2     2   3    1   3     S 2
9  3
S2 étant le second invariant du déviateur. Ces valeurs sont souvent appelées contrainte normale et
contrainte tangentielle octaédrique du tenseur des contraintes.

Exercice 5 : Déformation uniaxiale


Un solide est déformé en déformation uni-axiale. selon . : = (1 + ) où t correspond au temps
et est une constante arbitraire. Calculer :
1. le tenseur gradient de la transformation et le tenseur des dilatations de Cauchy-Green.
1. la dilatation selon les trois axes , , et l’angle entre les axes 1 et 2 après transformation.
1. le tenseur des déformations de Green-Lagrange et la déformation selon les trois axes
2. le tenseur gradient des déplacements et le tenseur de petites déformations.

Exercice 6 : rosette à 45°


La rosette à 45 degrés représentée sur la figure ci-contre est collée sur un
réservoir au point critique. Les caractéristiques du matériau sont :
– module de Young : E  210000 MPa
– coefficient de Poisson :   0, 27
– limite élastique :  E  300 MPa

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 a  100 106

On mesure :  b  450 106
 6
 c  400 10
1. Calculer les composantes du tenseur des déformations.
2. En déduire les composantes du tenseur des contraintes.
3. Calculer  ZZ .
4. Calculer les contraintes principales 1 ,  2 et  3 .
5. Calculer les déformations principales 1 ,  2 et  3 .
 
6. Calculer la position angulaire 1 de la direction principale n 1 avec la jauge a .
7. La pression à l’intérieur du réservoir est égale à p  50 MPa .
Calculer la pression maximale admissible pmax (on utilisera les critères de Tresca et Von Mises).

Exercice 7 :
Soit un corps élastique limité par deux cylindres de révolution d’axes , de rayons ( <
) et par deux plans perpendiculaires aux génératrices. Le tenseur des contraintes en tout point M est
défini par :

1 2 1 2
= − − ; = − − ; =2 ; = ; = =0

Où a, b et c sont des constantes et = + .

1. Un tel tenseur des contraintes peut-il se réduire à sa partie sphérique ? Étudier dans ce cas ses
directions principales et ses contraintes normales principales.
2. On suppose dans la suite ≠ 0. Calculer les contraintes normales principales.
3. En déduire les directions principales.
4. En quels points la contrainte tangentielle maximale est-elle atteinte si = ?
5. Déterminer le torseur résultant des actions mécaniques exercées sur la surface du corps étudié.

Exercice 8 : Essai de traction


1. Calculer la contrainte moyenne , le déviateur des contraintes ̿ = − ̿ et la
contrainte de von Misess en traction uniaxiale

2. Calculer la contrainte moyenne , le déviateur des contraintes ̿ = − ̿ et la contrainte de von


Misess en traction biaxiale. Chercher la forme des courbes = dans le plan des
contraintes principales et .

3. Dans l’espace des contraintes principales , .et chercher la forme de la surface =

Exercice 9 :
Un massif constitué par un matériau élastique
occupe la région ≥ 0, −ℎ ≤ ≤ ℎ, (h longueur
donnée) de l’espace rapporté à un repère orthonormé
( , , , ), l’axe étant vertical descendant. Il
est entaillé d’une gouttière semi-cylindrique ayant

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pour section droite, dans le plan , le demi-cercle BCD de centre O et de rayon R. On suppose
réalisé dans ce massif le champ de contraintes :

= ; = ; = ; = ; = = 0; = +

ν coefficient lié au matériau tel que 0 < < , k constante négative.

1. Déterminer en chaque point, les contraintes normales principales et les directions principales

2. Quels sont les efforts extérieurs agissant sur la face = 0 et la gouttière, et sur les faces = ±ℎ

3. Déterminer le torseur des forces extérieures agissant sur la gouttière et le torseur des forces
extérieures agissant sur les faces = ±ℎ, limitées aux demi-cercles de rayons R et nR ( > 1).

Comment peut-on réaliser matériellement la répartition des forces agissant sur la gouttière ?

4. Tracer les cercles de Mohr. Sachant que la contrainte tangentielle doit être inférieure à M pour éviter
la rupture, quelle condition doit exister sur k ?

Exercice 10 :
L’état des contraintes dans le cylindre est de la forme :

 P
 2 2
 13   a 2 7 X 1  X 2  k1a
2

 0 0  13  
   6P
 (M )   0 0  23  ; avec :  23   2 X 1 X 2
  a
 13  23  33 
 k2 P
 33   a 2  h  X 3  X 1

Dans ces expressions, P  cste  0 , k1 , k2  cstes à déterminer. Le cylindre est en équilibre statique, sa
surface latérale n’est soumise à aucune force extérieure et les forces de volumes sont négligeables.

1. À partir des considérations aux limites et les équations d’équilibre, déterminer les constantes k1 et k2.

2. Donner l’expression du tenseur de contraintes dans la base principale pour M1 (a, 0, h) et M2 (0, 0, h).
Déterminer les directions principales correspondantes.

3. Tracer le tricercle de Mohr en M2. Calculer le cisaillement maximal, en quel points est-il atteint ?

4. Déterminer le torseur des actions mécaniques extérieures (résultante et moment par rapport au
centre de la surface) exercé sur chacune des surfaces de base du cylindre (X3 = 0 et X3 = h).

Exercice 11 :
Soit la déformation exprimée par : x1  X 1  AX 12 ; x2  X 2 ; x3  X 3  X 22 où A est une constante.

Déterminer le tenseur de Green et d’Almansi, puis démontrer que dans l’hypothèse des petites
déformations, ces tenseurs se réduisent au tenseur déformation linéarisé  .

Exercice 12 :

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Un cylindre elliptique homogène défini par les longueurs a et b des demi-axes de sa section droite et h
de sa demi-hauteur est rapporté à ses axes de symétrie Ox1x2x3, Ox3 étant parallèle aux génératrices. Ce

cylindre est en équilibre sous l’effet de certaines forces et on suppose que le vecteur déplacement X a
pour composantes : X1    x2 x3 ; X 2   x1 x3 ; X 3  kx1 x2 , où  et k sont des constantes petites.
1. Calculer les composantes  ij du tenseur des déformations, puis les composantes  ij du tenseur des
contraintes.
2. Montrer que l’équilibre du cylindre peut être produit par des forces appliquées uniquement sur sa
surface, à l’exclusion de toute force de volume.
3. Montrer que le torseur des forces à appliquer à chacune des bases est équivalent à un couple.
4. Déterminer la constante k de telle sorte que les forces à appliquer à la surface latérale du cylindre
aient une intensité nulle ; évaluer alors le moment  du couple.
5. En restant dans cette hypothèse, calculer, en fonction de  , l’angle  dont a tourné autour de x3,
une base cylindrique par rapport à l’autre.

Exercice 13 :
Dans la théorie des petits déplacements on donne le champ de déplacement suivant :
  2 
 
u   X 1  X 2  e1   X 2  X 3  e2  X 1 X 2 e3
1. Déterminer les tenseurs  ij et ij .
  8  1  4 
2. Quelle est la variation de longueur par unité de longueur dans la direction n , n  e1  e2  e3 au
9 9 9
point P (0, 2, -1).
   1   

3. Déterminer la variation de l’angle formé par les vecteurs n et  , avec :   4e1  4e2  7e3 au
9

point P.

Exercice 14 :
Soit une plaque rectangulaire d'une épaisseur e = 2
mm, sollicitée comme la montre la figure ci-contre.
1. Déterminer et dessiner l'état de contrainte en un
point M de la plaque sur deux plans perpendiculaires.
2. Dessiner le cercle de Mohr de cet état de
contrainte.
3. En déduire les valeurs et les directions des
contraintes principales et les dessiner dans un plan physique.
4. En déduire les valeurs et les directions des contraintes tangentielles extrémums et la contrainte
normale correspondante et les dessiner dans le même plan physique précédant.
5. En déduire l’état de contrainte sur un plan dont la normale fait un angle de 45° avec l’axe des x.

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SERIE 2 : LES POUTRES
Exercice 1 :
Une poutre droite AB (Figure 1), de longueur 2L
est encastrée en A, repose sur un appui simple en
B et chargée uniformément (densité linéique p).
1. Déterminer la répartition des moments le B
long de AB. A
2. Déterminer le torseur des actions
2L
d’encastrement sur la poutre.
3. Déterminer la réaction de l’appui sur la Figure 1
poutre en B.

Exercice 2 :
Considérons un arc symétrique (Figure 2) à trois
articulations A, B et C, non pesant, soumis à une force P
disposée au point D.
1. Quelle est la nature de cette structure ?
2. Calculer les réactions en A et B.
3. Calculez le moment fléchissant, l’effort tranchant et
l’effort normal en un point situé légèrement à gauche de
D.

Figure 2
Exercice 3 :
Une poutre droite AB de forme rectangulaire, de longueur L est encastrée à chaque extrémités.
1. Elle supporte une charge ponctuelle P en son milieu.
1.1. Faire un schéma sur lequel on ressortira les différentes forces et moments sollicitant la
poutre.
1.2. Déterminer la nature de la structure ainsi constituée.
1.3. Donner l’expression du moment fléchissant en tout point de la poutre.
1.4. Déterminer les inconnues relatifs à la nature de la structure.
1.5. Déduire les diagrammes des efforts tranchant et moment fléchissant.

2. En supposant la charge P uniformément répartie, reprendre la question 1.

3. La poutre supporte une charge ponctuelle P en un point C quelconque. Résoudre le système


hyperstatique du second ordre qui en résulte.

Exercice 4 :
A) Calculer les réactions d’appuis des systèmes suivants :

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B) Déterminer les efforts internes de la poutre suivante :

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Exercice 5 :
Déterminer le diamètre de la barre suivante en négligeant son poids propre.
On donne = 1500 .

Execice 6 :
Tracer le diagramme des efforts normaux et des contraintes normales de la barre suivante :
la charge répartie varie linéairement de q = 0 à q = 5t. La barre est de section rectangulaire de
dimensions (25×30)mm², son poids propre est négligeable.

Exercice 7 :
Un lampadaire (Figure 3) est constitué d’une partie rectiligne AB de longueur 2a soudée
tangentiellement en B à une partie de quart de cercle BC de rayon a. Il est encastré dans son support
en A, AB étant vertical. Il supporte en C une charge P. Exprimer les déplacements angulaire et linéaire
de l’extrémité C.

Exercice 5 :

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On considère la poutre AB en quart de cercle de rayon a (Figure 4), encastrée en A qui supporte en B
une charge verticale P. Déterminer le torseur des actions d’encastrement en A et calculer les
déplacements vertical, horizontal et angulaire en B.

P
P
C B

A
A O
Figure 4
Figure 3

Exercice 6 :
Tracer les diagrammes des moments fléchissant et des efforts tranchants des poutres suivantes :
1)

2)

3)

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4)

5)

6)

7)

8)

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Exercice 7 :
Soient les poutres suivantes :
- Tracer les diagrammes des moments fléchissant et des efforts tranchants.
- Déterminer la répartition des contraintes normales et tangentielles.
- Vérifier la résistance des poutres vis-à-vis de la flexion simple et du cisaillement.
On donne : = +2 , = −2 et = 0.5 .
1)

2)

Exercice 8 :
Soit une poutre (EI=constante) de portée l, encastrée à une extrémité et libre à l’autre extrémité soumise à
une force P appliquée à son extrémité libre. En utilisant la méthode de l’intégration de la ligne élastique,
1).- Etablir les expressions de la flèche et de la rotation.
2).- Déterminer la flèche et la rotation au milieu de la poutre.
3).- Déterminer la flèche et la rotation maximales.
4).- Tracer les diagrammes de la flèche et de la rotation.

Exercice 9 :
Soit la poutre (EI=constante) représentée par la figure ci-dessous :
On demande de :
1).- Calculer la flèche maximale ainsi que la rotation maximale en utilisant la méthode de l’intégration
de la ligne élastique.
2).- Tracer les diagrammes de la flèche et de la rotation.

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Exercice 10 :
Soit une poutre de section rectangulaire, de dimensions (25x30)cm² et de longueur 10m,
reposant sur deux appuis simples placées à ses extrémités et supportant une charge uniformément répartie de
1,6t/m.
Déterminer la contrainte maximale de flexion.

Exercice 11 :
Soit une poutre doublement appuyée et chargée par P[t] dans les deux plans xoy et xoz.
1)- Tracer le diagramme des efforts internes.
2)- Précisez les positions des sections dangereuses.
3)- Déterminer la force maximale (Pmax) ayant comme valeur de contrainte maximale [ ] = 200 ⁄ .

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Exercice 12 :
P
Calculer l’énergie interne d’une poutre droite (Figure 5) de A B
longueur L et de section constance, posée sur deux appuis C
simples aux extrémités et soumise à une charge P. a b
1. Lorsque la charge est concentrée en un point C
quelconque. Figure 5
2. Lorsque la charge est uniformément répartie sur une moitié.
3. Calculer, à laide du théorème de Castigliano, le déplacement vertical du milieu D de la poutre pour
les deux chargements envisagés.

Exercice 13 :
Une poutre droite AB (Figure 6) de longueur L et de section
P
constante est encastrée en A et libre en B. Elle supporte une
charge P répartie sur AB avec un coefficient de charge
B
proportionnel à la distance à B. Calculer : A
L
1. L’énergie interne de la poutre.
2. Le déplacement de son extrémité libre. Figure 6

F Q
P
Exercice 14 :
Calculer l’énergie interne d’une poutre droite (Figure 7) de
section constante et de longueur 2a, encastrée en C et soumise A B C
aux trois forces : P uniformément répartie, F appliquée à Figure 7
l’extrémité libre A et Q appliquée au milieu B.
En déduire la flèche.
Calculer directement la flèche.

Exercice 15 :
Considérons une poutre courbe (Figure 8)
constituée par un demi-cercle de centre O et de
rayon R (de module d’Young E, de section droite

constante et de moment quadratique I suivant k ),
Figure 8
encastrée d’une part et en liaison glissière sans

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frottement d’autre part et soumis à une force Fi comme indiqué sur la figure ci-contre.
1. Déterminer la nature de la structure.
2. Déterminer les efforts intérieurs à la poutre courbe.
3. En considérant uniquement l’énergie de déformation de flexion, déterminer :
   
3.1. Le déplacement suivant i du point B (point d’application de la force Fi ) positionné par OB  Ri ;
  
3.2. Le déplacement suivant j du point A positionné par OA  R j .

Exercice 16 :
Considérons une poutre (Figure 9), de longueur L,
de section droite constante, encastrée en x  0 et
simplement appuyée (liaison ponctuelle sans
frottement) en x  L . Elle subit la force répartie
  
linéique f sur toute sa longueur : f  f  x  y L
avec f  x   a x  x  L  . Vous négligerez l’effet de
Figure 9
cisaillement devant celui de la flexion.
1. Déterminer la nature de la structure.
 
2. Calculer la force globale F exercée par cette force répartie linéique f sur toute la longueur de la
poutre.
3. Calculer le moment fléchissant M  x  et l’effort tranchant T  x  en un point courant de la poutre.
4. Par une méthode énergétique (dont vous préciserez le nom), déterminer l’expression de R (force
exercée par l’appui simple sur la poutre).
5. Déduire les autres inconnues relatifs à la nature de la structure.
6. Déterminer l’équation de la déformée.

Exercice 11 :
Considérons une poutre (Figure ci-contre) de
longueur 2L en liaison pivot en x  0 et en appui
simple sans frottement en x  2 L subissant la
  
force répartie f  f  x  y  a  3 x  2 L  y pour
x   0 : L . La poutre est constituée d’un matériau
élastique linéaire de module d’Young E. Elle
 
possède une section rectangulaire de largeur b (suivant z ), de hauteur h (suivant y ). Le moment
  
fléchissant suivant z sera noté M  x , l’effort tranchant suivant y sera noté T  x  et la flèche suivant y
sera noté v  x  .
1. Calculez les actions aux liaisons.
2. 2.1. Calculez les composantes du torseur des efforts intérieurs.
2.2. Calculez numériquement M  L  .
2.3. Déterminer l’abscisse x0 du point où le moment fléchissant M  x est extremum.
2.4. Calculer numériquement M  x0  .
2.5. Tracez les diagrammes des efforts intérieurs pour x   0 : 2L .

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3. 3.1. Calculez la contrainte de tension maximum dans la section x  L . Préciser s’il s’agit de traction
ou de compression.
3.2. Calculez la contrainte de tension maximum sur toute la poutre.
3.3. En prenant un coefficient de sécurité de 1,4 ; quel doit être la limite élastique minimum du
matériau de la poutre ?
4. Déterminer la flèche v  x  pour x   0 : 2L .
On donne : L = 1 m ; a = 3300 N.m – 2 ; b = 2 cm ; h = 6 cm ; E = 210 GPa

Exercice 17 :
On se propose ici d’étudier un plongeoir de piscine en
flexion (voir figure ci-contre).
Caractéristiques planche de plongeoir :
Matériau de Section creuse ; Composite verre-époxy ;
E=21000 MPa ; Re = 200 MPa
Modélisation du plongeoir :

Partie I : Résistance
1. Déterminer les réactions des appuis du plongeoir au sol en fonction de P.
2. Exprimer littéralement le ou les torseurs de section puis tracez les diagrammes de sollicitation.
3. En déduire la section la plus sollicitée.

4. Pour cette section, déterminer l’expression de la contrainte normale maxi  max en fonction de la
charge P.

5. Soit P = 10 000 N. Faire l’application numérique de  max .

Quel est alors le coefficient de sécurité de tenue de la structure ?


Partie II : Déformation
1. Tracer l’allure approximative de la déformée de la planche sous l’application de P.
2. Soit le moment de flexion entre C et D : M = a x + b où a et b sont 2 constantes.
Donner littéralement l’expression de la déformée entre C et D sans résoudre les constantes
d’intégration.
3. Une étude expérimentale a permis de déterminer au point C un angle d’inclinaison de la planche par
rapport à sa position initiale à l’horizontal de -5.22°.

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Déterminer alors les constantes d’intégration.
4. Que vaut alors la flèche maxi de la planche.

Exercice 18 :
Un arbre cylindrique de diamètre d, de longueur L=1m, est
sollicité par un effort F=19635 N, et un couple C longitudinaux
comme indiqué sur la figure ci-contre. Il est constitué d’un
matériau ayant comme :
- Module de Young : 200 GPa.
- Coefficient de Poisson : 1/3.
Des mesures expérimentales ont permis d’enregistrer
l’allongement longitudinal du cylindre 0,2 mm, ainsi que la
rotation des sections extrêmes 1,25°.
Calculer :
1. Le diamètre d du cylindre en mm.
2. Le rétrécissement du diamètre d en mm.
3. La contrainte normale maximale en MPa.
4. Le module de Coulomb du matériau.
5. Le couple C appliqué en mN.
6. La contrainte tangentielle maximum en MPa.

Exercice 19 :
Une barre métallique pleine (de section cylindrique) de longueur 3,75 m est soumise à un effort de
traction de 18 kN. La barre est en acier dont la résistance élastique Re = 300 MPa, le coefficient de
sécurité s = 5, E = 200 000 MPa

1. Calculer la résistance pratique (Rpe)

2. Écrire la formule permettant de calculer la contrainte normale et remplacer les valeurs connues.

3. Écrire la condition de résistance et calculer le diamètre mini de la barre.

4. Calculer l'allongement de cette barre

Exercice 20:
Un tirant de longueur 3,2 m et de diamètre 30 mm doit supporter un effort axial N = 65000 N
L'acier a une limite élastique Re = 450 MPa. On utilisera un coefficient de sécurité s=5.
1. Vérifier si le tirant est bien dimensionné.

Aide : Dans un premier temps, calculer Rpe. Ensuite calculer la section puis sigma. Enfin,
écrire la condition de résistance et remplacer les valeurs trouvées.

2. Calculer l'allongement du tirant de l'exercice précédent (longueur 3,2 m ; diamètre 32 mm ; N =


65000 N ; E = 200 000 MPa).

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SERIE 3 : LES PORTIQUES

Exercice 1 :
Considérons un portique plan (Figure 1) constitué de 2 barres identiques,
de module d’Young E, de longueur L, de section droite constante S et de P
A B
moment quadratique I. La barre AB horizontale est soudée en B à la barre
BC verticale encastrée en C. Une charge P est appliquée en A.
1. Déterminer la nature de la structure.
2. Déterminer les efforts intérieurs à chacune des barres.
3. En supposant négligeable l’énergie due à la contrainte normale, C
déterminer :
3.1. Le déplacement vertical vA de A, Figure 1
3.2. Le déplacement horizontal u A de A,
3.3. La rotation  A de A.

Exercice 2 :
Considérons le portique plan ci-contre, constitué de 2 barres identiques,
de module d’Young E, de longueur L, de section droite constante S et

de moment quadratique I suivant z . La barre AB horizontale, soumise
à une force répartie linéique f , est soudée en B à la barre BC
verticale encastrée en C.
NB : Répondre aux mêmes questions qu’à l’exercice 1 ci-dessus.

Exercice 3 :
Considérons un portique plan (Figure 2) constitué de 3 barres
identiques, de module d’Young E, de longueur 2L, de section droite P
D B
constante S et de moment quadratique I. La barre AB horizontale est A
soudée en B à la barre BC verticale encastrée en C. La barre DE
(articulée en D sur AB et en E sur le sol) verticale (béquille) constitue
une liaison supplémentaire en D milieu de AB. Une charge P est
appliquée en A.
1. Déterminer la nature de la structure. E C
2. Déterminer les efforts intérieurs à chacune des barres.
3. Déterminer l’énergie de déformation de toute la structure. Figure 2
4. Déterminer le déplacement vertical de A en présence et en l’absence de béquille.
5. Déterminer le déplacement horizontal de A en présence et en l’absence de béquille.

Exercice 4 :
Reprendre l’exercice 3 dans le cas où la béquille DE est soudée en D sur AB et encastrée en E sur le sol.

Exercice 3 :
Tracer les diagrammes des moments fléchissant, efforts tranchants et efforts normaux des portiques
représentés par les figures ci-dessous :
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1)

2)

3)

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Exercice 5 :
Un portique ABCD (Figure 3) est formé de trois barres identiques P
B C
soudées bout à bout perpendiculairement dans un même plan. Ses
extrémités A et D sont encastrées dans le sol. Il est soumis à une

force P appliquée à BC (suivant BC).
Résoudre le système hyperstatique du troisième ordre qui en résulte.
A D

Figure 3

Exercice 6 :
Soit le portique de la Figure 4 formé de barres de même section
F P
et de même module d’Young. La barre BD est soumise à une
charge P uniformément repartie, l’extrémité en C est soumise à
une charge ponctuelle F et l’extrémité en A est encastrée au sol. C B D
On donne : AB = BD = 2CB = L.
1. Calculer à l’aide du théorème de Menabréa les forces de
liaison du portique.
2. Retrouver ces résultats par les formules de Bresse. A

Figure 4

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Exercice 7 :
Soit la potence représentée par la
Figure 5. La potence est articulée en A F
et encastrée en D. Elle est soumise à B C D
une force verticale F au point C.
L L
1. Écrire l’équilibre de la structure et
déduire la nature de la structure.
L
2. Calculer les efforts intérieurs.
3. Calculer le déplacement vertical de
C par la méthode de Castigliano. On A
prendra pour inconnues
hyperstatiques XA et YA. Figure 5
4. Recalculer ce même déplacement à
l’aide des formules de Bresse.

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SERIE 4 : LES TREILLIS

Exercice 1 :
40 KN
On considère le treillis de la Figure 1 : 30 KN A
1. Analyser cette structure et déterminer les réactions de liaisons. B
2. Calculer les forces et les contraintes dans les barres du treillis sachant
que la section est de 100 mm2. On déduira le mode de travail de chaque 4m
barre.
3. Déterminer les déformations et les allongements dans les barres. D C
3m
4. Déterminer les déplacements aux nœuds A, B et D.

Figure 1
Exercice 2 :
Considérons les treillis plans de cinq (figure 2) et six (figure 3) barres représenté ci-dessous. Les barres

ont même section droite S et même module d’Young E. Il est soumis à la seule force donnée F .
1. Faire une analyse de ce treillis.
2. Exprimer les différentes équations d’équilibre des n nœuds.
2. Résoudre ces équations et exprimer l’énergie potentielle élastique de ce treillis.
3. Déduire les réactions aux appuis et les efforts normaux dans les différentes barres.
4. Retrouver les résultats de la question 3. par la
méthode de compatibilité des déplacements des nœuds.

A
A

O O
B C

B C

Figure 2
Figure 3

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Exercice 3 :
Trouver les forces dans toutes les
barres du treillis ci-contre.

Exercice 4 :
Pour le treillis isostatique ci-contre, on
propose :
- De calculer les réactions d'appui ;
- De déterminer les efforts dans
chacune des barres ;
- De calculer l'expression de la flèche
verticale au point d'application de Q.

Exercice 4 :
1). En utilisant la méthode des nœuds, calculer les efforts dans les barres du treillis suivant :

2). Soit le treillis ci-dessous. On demande de calculer les efforts dans les barres NCD et NCJ par la
méthode des sections.

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Exercice 5 :
On considère le treillis représenté sur la figure ci-
dessous. Les trois barres sont identiques de même
module E, même section S. Les longueurs sont telles
qu’indiqué sur la figure. Le nœud A est lié au bâtit par
un appui mobile et le nœud B par un appui fixe. Le
nœud C est soumis à l’effort F représenté sur la
figure ci-contre.
1. En réalisant l’équilibre global du treillis, calculer les
réactions aux appuis.
2. Écrire l’équilibre des nœuds et en déduire les tensions dans chaque barre. Quelles sont les barres en
traction et les barres en compression ?
3. La contrainte limite admissible du matériau est  e . Quelle est la valeur Fmax maximale admissible
pour l’effort F ?
4. En écrivant la relation de comportement pour chaque barre. Donner les expression des allongements
en fonction de F.
5. Donner la relation générale reliant l’allongement d’une barre aux déplacements de ses extrémités.
6. On note les déplacements des nœuds de la manière suivante :
        
u A  u A x  v A y , u B  u B x  vB y , u C  uC x  vC y
6.1. Écrire les conditions d’appuis en A et B
6.2. Écrire les relations entre les allongements des trois barres et le déplacement des nœuds.
6.3. En déduire le déplacement des nœuds.

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Exercice 6 :
Soit le treillis articulé plan schématisé par
la figure ci-contre.
1. Étudier l’isostaticité du treillis.
2. Déterminer l’effort dans la barre DG.

Exercice 7 :
Déterminer, par la méthode des nœuds, la force dans la membrure EF due aux charges externes.

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