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INTRODUCTION

La paix (du latin pax) désigne


habituellement un état de calme ou de
tranquillité comme une absence de
perturbation, d'agitation ou de conflit. Elle est parfois considérée comme un idéal
social et politique. La paix, au niveau international, est la non-agression et le
respect des frontières, des droits et des devoirs de chaque peuple.
Ainsi la paix présente des enjeux mais elle fait face à un certain nombre de
problèmes.

I. Définitions
Sociologiquement, la paix désigne
l'entente amicale de tous les individus qui
composent une société. Elle n'implique pas l'absence de conflit, mais une
résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la
vie en communauté. principalement par le dialogue. En ce sens, la paix entre les
nations est l'objectif de nombreux hommes et organisations comme la défunte SDN ou
l'actuelle ONU. Le « village de la paix » de Neve Shalom - Wahat as Salam qui œuvre
pour la paix entre israéliens et palestiniens en
est un bon contre-exemple.
A contrario certaines idéologies
réprouvent la paix en émettant le postulat
qu'elle aveulit les hommes, tandis que la
guerre les exalte. C'est notamment le cas du nazisme ou du fascisme.
Psychologiquement la paix désigne l'état
d'un esprit placide et serein et plus
plus généralement de sentiments enthousiastes, et positifs. Elle est donc souhaitée
pour soi même et éventuellement pour les autres, au
point de devenir une salutation (Pax vobis en latin, la paix soit sur toi,
salamaleikum en arabe, shalom en hébreu) ou un but de vie.
L'articulation entre la paix et son opposé
(guerre, violence, conflit, colère, etc.) est une des clés de nombreuses doctrines,
religieuses ou politiques, clé fondamentale bien que généralement non explicite.

II- Les problématiques


Face à la guerre, la communauté
internationale ne veut plus rester inactive,
mais les contraintes qui pèsent sur son action
sont d'importance, car elle se heurte à des
intérêts et à des aspirations contradictoires,
d'ordre économiques, politiques ou
stratégiques. De graves problèmes de sécurité,
liés parfois à la déliquescence de toute autorité
et à l'atomisation de la société, parfois au rejet
pur et simple des principes d'humanité,
mettent à l'épreuve les ambitions d'une
régulation internationale. L'affaiblissement
des Etats, le recul des certitudes idéologiques,
les interrogations sur la mondialisation, les
défis posés par l'environnement, la croissance
démographique, le développement
technologique.

Les conflits interétatiques désignent les


conflits entre États revendiquant des
territoires ou des zones frontalières. Partois,
des enjeux économiques s'ajoutent à ces
enjeux territoriaux.
Les conflits internes sont plus répandus.
Ils ont pour enjeu le pouvoir d'État (lutte pour
l'accès ou le maintien au pouvoir, contestation
du pouvoir politique en place...). Ce type de
conflits est en recrudescence depuis la fin des
années 1990 notamment du fait de la montée
des revendications pour le changement
politique, la démocratisation et l'amélioration
des conditions socio-économiques.
L'autoritarisme, l'illégitimité ou la fragilité du
pouvoir en place, la corruption, le népotisme
sont autant de raisons pour déclencher des
mobilisations sociales qui généralement se
heurtent à la répression du pouvoir politique.
Les conflits internes débordent généralement
vers des conflits régionaux qui peuvent
redynamiser des conflits interétatiques .

Enfin, les conflits régionaux sont


généralement le résultat d'un processus de
diffusion d'un conflit interne vers des pays
voisins via la constitution de rebellions, le
trafic d'armes, les réseaux mafieux, l'ingérence
d'un pays voisin. La résolution de ces conflits
est particulièrement difficile.

III- Les enjeux


Les exigences du temps de l'après-guerre
froide ont considérablement affecté le
classique cahier des charges de l'ONU, et
l'agenda de la sécurité internationale s'est
largement ouvert dans les dernières années.
L'ONU a bien souvent souligné - et surtout
depuis l'accession à l'indépendance des
nations anciennement colonisées - que la

CONCLUSION
les armées les plus puissantes du monde,les meilleures lois, les mécanismes
démocratiques les plus élaborées ne peuvent garantir la paix. Construire un monde
de paix,c'est vivre dans la liberté,la fraternité et la solidarité, c'est aussi
renoncer à la violence pour régler les différends. Les hommes doivent la renforcer,
c'est à dire la rendre durable.

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