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LE BURUNDI : ANCIEN URUNDI COLONIAL EST NOTRE

CHÈRE PATRIE

PAR NDAYISHIMIYE PATRICK


che dans Universalis
Nom officiel République du Burundi (BI)
Chef de l'État Evariste Ndayishimiye (depuis le 18 juin 2020)
Chef du gouvernement Alain-Guillaume Bunyoni (depuis le 24 juin 2020)
Capitale Gitega
Langues officielles français, kirundi
Unité monétaire franc du Burundi (BIF)
Population 12 722 000 (estim. 2019)
2
Superficie (km ) 27 834
Le Burundi, petit pays (27 834 km2) situé au cœur de l'Afrique des Grands Lacs, semble ne pas
pouvoir échapper aux crises politiques, devenues chroniques depuis l'indépendance en 1962 et de
nature à annihiler tout développement. Cette histoire du temps présent dramatique tranche avec les
impressions de sérénité et d'équilibre qu'inspirent les paysages hospitaliers, les collines verdoyantes
jardinées par une population dense et majoritairement rurale (88,8 p. 100 en 2014), un habitat dispersé
et une urbanisation encore modérée.

La paix des riches tuent les pauvres

Le mot paix est ambigu. Nous appelons paix de réalités fortes différentes. Il convient donc den
préciser le sens et d’affirmer que d’emblée que la paix n’est pas seulement l’absence de conflit,
de lutte ou de guerre a grande échelle. Elle est une réalité bien plus vaste et bi+en plus
profonde. Notre monde est secoue par des violences de toute sorte qui sont incompatible avec
la paix. Les exemples ne manquent pas : La puissance économique engendre le sous
développement et la dépendance qui maintient les peuples dans la pauvreté, la faim, la maladie
et finalement la mort atroce, la force politique et sociale se manifeste dans la violation du droit
de l homme et des peuples. Sans détruire ces formes multiples de violences, la paix ne sera pas
possibles si non nous resterons plonges dans une guerre nucléaire, pas nécessairement nucléaire
mais une guerre économique ou social sinon davantage d’être humains.

Chaque jour ceste Hiroshima

Les peuples pauvres du sud ne se sentent pas vraiment concernes par la lutte menée pour éviter
un possible génocide nucléaire entre les peuples riches et les peuples pauvres. Ils sont en effet
engages dans une course désespères pour mettre fin au génocide actuel que provoquer
l’injustice sociale. Dans notre pays, chaque jour 500.000 personnes meurtre de faim et de
maladies dues a la malnutrition, un milliard homme souffre de paix chronique, cent million
d’enfant sont obliges de travailler des leur plus jeune âge, la moitie des hommes ne disposent
pas d’eau potable, dix sept personnes meurent de faim et de soif. Ce massacre équivaut à
l’explosion dune bombe comme celle Hiroshima! Quel sens pourrait avoir Our nos peuples un
éventuelgénocide dans le nord. La mort et la faim n’attendent pas que les grandes puissances se
mettent d’accord sur les contrôlesd’armes atomiques, sur les nouvelles technologies de
dissuasion ou sur les réductions des missiles. Le mot nucléaire apparait aux yeux des pauvres,
au vocabulaire des riches, de ceux qui se préoccupent avant tout de leur survie et de leur bien
être, de ceux qui ont créé la violence institionalise sous laquelle les pauvres meurent de faim et
de misère. La paix des riches tuent puisque l’équilibre de la terreur coute chaque jour, des
milliers de vies humaines dans les pays pauvre. En réalités les peuples riches devraient regarder
en face les deux tiers de humanité ne regretteraient guerre la fin de la brutale civilisation
opulente, de sa riche culture, de ses mira ; es technologiques. Ces miracles réalises depuis des
siècles grâce au pillage des peuples pauvres, dans l’indifférence la plus totale face a la mort
quotidienne des affames. Il faut vivre dans le sud, avec tout ce que cela implique, pour
comprendre que cela demandent la disparition des peuples du nord dans une éventuel guerre
nucléaire ne serait pas finalement une chance pour les peules du sud.

La paix est indivisible

Confrontes à une militarisation bilatérale de leurs pays

Ces origines sont le désir de la vengeance intiquamn et cela est un bilan bien lourd pour
ce siècle présent et à venir. Le soif de vengeance est en générale due à la jalousie
àl’envie, àunanimité, au zèle religieux et à la tentative de la formation dune dynastie.

Ce bilan repousse une fois la réalisation de la paix universelle profondément encre dans
le cœur de chacun, synonyme de bien être, l’équilibre légalité et de liberté. Cette paix
idéal serait un état d’esprit permettant a chaque homme de vivre avec ses semblable sen
toute quiétude et en leur apportant quelque chose en lus une sorte de bonheur mais qui
cherche le bonheur de tous. Tantôt par conviction, tantôt par r peur dune guerre
nucléaire la paix a été désire , formeur, accepte, approuve et signe. Pourtant elle na
jamais été effective. Le monde est toujours gouvernes par des forces négatives,
intolérance, abus de puissances, inégalités des richesses, dominatitions et militarisations
constituant la toile de fond de toute violence. La paix a aussi des résonnances bien
diverses selon que l’on se trouve au nord ou au sud, selon que l’on est en occident ou en
orient selon que l’on est noir ou blanche, catholique ou musulman, dictateur ou opprime,
Dun homme a l’autre, elle prend une couleur différentes.

Bref, face a tout ces différents facette la paix se conçoit comme une sommées facteurs
indispensable a la vie en commun, la paix apparait comme une idée qui traduit le mieux
la plus profonde des aspirations de Lhomme en quête dune société humaine.

Par exemple, n’est pas en effet la paix des bouddhistes, la paix des hommes politiques et
des militaires n’est pas celles des mouvements pacifistes, la paix des pays de lest n’est
pas celles des [pays occidentaux, le apax des mouvements pacifistes ouvriers est toutes
différentes de la paix du tiers mondes….
Que dire dune société a l’autre, d’un pays a l’autre. Cela se traduit par des dispositions
tranches et en de nombreux points de divergentes. Partout cependant affleure l’idée d’un
nouvel ordre mondial privilégiant le développement, le droit de Lhomme et la justice.
Cette idée de paire nait imperturbablement à chaque derarapage, a chaque conflit. Pur
encore sont les mouvements politiques, religieux ou philosophiques qui ne l’inscrit pas a
leur programme. En fin de compte, la paix entre les nations est elle vraiment de même
nature que la paix individuelle voire intérieur et théologique.

Un triple défit

Selon le lieu, selon les époques, selon les personnes, la paix prend milles visages
différentes. Elle perçuesintérieurement tout à la fois comme ordre, bonheur, harmonie,
vie, liberté, mais elle marque aussi de son empreinte les rapports entre les hommes et
entre les peuples. La, elle devient fraternité, justice, égalité.
Nous évoquerons qu’aux yeux du chrétien, la paix ne peut se limiter à la sérénité
intérieure : Sa quête est inséparable de la réconciliation avec les autres dans la justice.
Inséparables également dans harmonie avec le monde et avec le créateur, tel est le triple
défit qui nous interpelle.
Une même notion ne correspond pas à une même réalité : tels est l’un des plus grands
obstacles a la construction dune paix durable entre la nation.
La paix et le rôle de la force mobilisatrice

Dans la plupart des traditions, la notion de paix reste vague. Pour la comprendre, il est
utile de l’associeràd’autres concepts. Tout comme le bonheuren quelque s sortes
l’équivalent de paix au niveau individuel elle se conçoit davantage comme une sorte de
facteur indispensable a la vie en commun : l’ordre, harmonie, la justice, l’abondance, le
bien être, le dialogue, la richesse, la responsabilité, la coopération, la vie , l’entente, la
compréhension, l’épanouissement, la liberté, la fraternité, l’universalité, la communauté,
lhabondance, le bien être, la prospérité, le don, la gratuite, le développement, légalité, …

De la maitrise des arts de la paix et de la guerre Ce travail est le fruit

Quelque demandait un jour pourquoi les samaritains maitrisait aussi bien les arts de la
guerre et les arts de la paix,il lui fut répondu les armes remplacent la victoire a la
stratégie car elle fille des arts de lapaix C’est pourquoi il ya des arts de de Taitung un
chapitre sur les arts civils et militaires qui remplacent et qui constitue l’art en générale
Lorsque les uns et les autres font défaut comme chez chouan Huon et Kauno YING qui
ignorait les arts de la paix et chez SUI HU et LUCHIA qui ignorait les arts de la guerre,
on a toujours sujet de le déplorer. Il faut saisir sa chance, la stratégie ne se conçoit que
dans le secret. L a chance ne se laisse pas aisémentdécouvrir mais elle peut être
apprivoise par la ruse aussi longtemps que celle-ci n’est pas divulgue. Aussi aux yeux de
qui est rompu ou maintenant de la troupe les arts de la paix et de la guerre sont comme
une dextre et la senestreravail est le fruit. Engager un peuple ignare de la guerre, c’est le
sacrifier dans sa perte.

Le non violence dans la paix et dans la guerre

La guerre
La guerre est le fléau des Etats le tombeau de la justice et les lois sont muettes au milieu des
armes. Elle encourage le meurtre, l’opprobre, l’adultère et inceste. Un Etat se dissout lorsque
les méchants ont trop d’autorité. En temps de guerre les méchantsrésignent en maitre et ceux
que pendant la paix on mettrait en croix deviennent les exploits les plus remarquables

La guerre semble d’abord une jeune épouse qui charme et qui séduit, qu’on anime et qu’on
désire. Son visage à l’éclat de la saison nouvelle, sa chevelure est noire comme les nuits
Hiroshima. Qui la regarde sa face en devient folle d’amour, qui la voit s’avancer en est
ensorcelle. Ses flammes de la haine s’élancent vers le ciel. Ce quelles tuent sont les corps des
jeune sommes, ce quelle pille c’est la vie des combattants.

Qui est Gandhi partisan du non violence


Gandhi est ne en 1869 a Porbandar sur la cote Ouest de l’inde et sa vie est dédie a l’apôtre de
non violence. Guide et force motrice de son peuple dans son aspiration a l’indépendance,
Gandhi a toujours cherche toujours a détruire les causes de la guerre à défendre la vérité par la
souffrance, a refuser la fatalité de la violence, a attaquer l’injustice en disant la verite. Cette
doctrine de la non violence en dessous mentionnes est commence avec lui et les luttes pacifique
de l’inde indépendant ont cependant marque une résurgence de cette philosophie et un réel
progrès dans sa formulation

Un ami m’écrit deux questions suivantes

• Si l’on admet que la SATIGRAHA NON VIOLENCE est le moyen de conquérir


son indépendance quel chance a ton de le voir érige en principe générale de
gouvernement dans un inde libre

• Supposons qu’un INDE libre opte ainsi pour la non violence, devra tel se défendre
en cas d’agressionperpètre par un autre état souverain
Cette méthode de la non violence fournit une réponse a la vieille question de savoir ou pour
cultiver les Faus fuyants et qui déboucha s il faut progresser par degré ou chercher à tout
obtenir immédiatement. Dune part, le non violence nous empêche de nous laisser aller à un
genre de patience qui est une excuse pour ne rien faire.

D’autre part, elle nous épargne les discours irresponsables qui divisent sans soucis de
réconciliation et les jugements hâtifs qui ferecomaient les yeux sur l’exigence s du processus
social. Elles respectent le besoin de progresser vers l’objectif de justice dans la sage maitrise de
soi et dans le calme de la raison mais condamne l’immoralité qu’il aurait à ralentir notre
marche vers la justice et a capituler devant les gardiens d’un statut quo injuste. Elle admet que
le changement social ne peut pas se produire du jour au lendemain. Mais, elle nous pousse à
œuvrer comme la possibilité était pour demain matin

Le non violence La formation reçue par le peuple lui auraapporté un enrichissement


inestimable sur le plan moral. Ces hommes et ses femmes non violents auront faits
preuve d’un courage exceptionnel dune qualitétjrssupérieursà la bravoure militaire. Le
courage consistera à mourir et non a tuer. Il ne saurait y avoir de défaite en cas de
défaite en cas de résistance par le non violence. Ce bilan de l’expérience humaine est
que dune façon ou dune autre humanité se perpétue. L’on en conclue quelle est régie par
la violence et par la haine, elle se serait élément depuis longtents. Il n’en demeure pas
moins tragique que les autres pays dits civilisées se conduisent comme si la violence
est le fondement de la sociétél’amour et la loi suprême est unique us, Ahmedabad de la
vie.

La guerre ce monstre qui fait s’entretue les hommes finira par êtreéliminer par le
développement de la société humaine et le sera même dans un avenir qui n’est pas
lointain. Mais pour supprimer la guerre, il ny que seul moyens opposer la guerre par
Laguerre, opposer la guerre révolutionnaire par guerre contre révolutionnaire, opposer
la guerre national révolutionnât par la guerre contre révolutionner national.

La guerre coute plus que ses frais, elle coute ce quelle empêche de gagner. Au reste, le
progrès lent mais infaillible des lumières change encore une fois les relations des
peuples entre eux et par conséquents des dépenses publiques qui ont rapports a la guerre.
Qui finira par comprendre qu’il n’est point dans intérêt des nations de se battre que les
maux de la guerre retombent sur elle et que les avants quelles recueillent des succès sont
absolument nuls.Quels que soit du être les propriétés privées de l esprit militaire pour
l’extension graduelle des associations humaine comme je lai soigneusement explique, il
est clair que sa puissance est à cet égard nécessairement limite et quelle aurait
essentiellement épuise tout le développement.
Le refus de coopérer avec le mal

Eloigne toi du mal et fait le bien, recherche la paix et la poursuis la.


Aucune loi ne peut créer ni réglementer un sentiment d’affection pour une personne ou un
système. On doit avoir le droit d’exprimer librement son affection ou toute sa désaffection,
pour autant que long envisage, ne favorise ni n’encourage le recours a la violence. Cela déduit
sans scrupule le refus de coopérer avec le males un devoir au même titre que la volonté de
coopérer avec le bien. Il faut s’abstenir de toute violence pour retirer tout appui au mal car la
voie du non violence supposer soumission volontaire a la sanction qu’entraine le non
coopération avec le mal.E a la

Les fondements de la paix


La paix est le fruit de la justice

Dire Nous voulons la paix ne signifie rien si cette volonté nets pas soutenu par des projets
concrets pour nos vies, notre société et pour la planète entière. La paix pas la non guerre. Elle
est la possibilité de construire une société neuve et juste, libre et digne au sein de laquelle tous
les pauvres seraient les premiers à recevoir la première véritable identité d’être humains en
totale égalité avec les autres. Oui, il faut éviter la guerre atomique, il faut éviter les fabrications
d’armes, il faut vaincre la faim, il faut établi la justice, c’est à dire des relations d’Egalite entre
et de respect entre tous les peuples du monde. Cette paix nait de l’établissement de la justice
dans la vie sociale et entre les peuples. Elle sera les fruits de la justice et rien d’autres. Par
contre des situations d’injustices dominant le monde sont toujours cause de violence et obstacle
a l’installation dune paix dune paix qui soit autre qu’impuissance devant la domination du nord
ou équilibre de la terreur entre les pays riches. Un fondement des structures mis en place telles
est la tache la plus urgente. La paix trouve sa source dans le sens authentique de la dignité
humaine, c’est adire dans la justice. Abasourdit que nous sommes par les cris affames et des
opprimes pourquoi ne décidons nous pas, une fois pour toutes de construire la paix sur une base
de justice ? Si ce dernier est offense dans lune de ces formes nationales, sociales et religieuse,
on ne peut parler de paix réelle. Il ne s’agit que de despotisme déguise en pacification. Seule
juste est un artisan de paix. Chacun de nous doit aller à la rencontre de ses frères et sœurs.
Toutes les nations doivent se rapprocher. C’est dans la compréhension et l’amitié mutuelle et
dans les rapports équitables que nous devons construire un avenir en commun et pacifique pour
humanité.

Dans des contextes post conflictuelles, les dimensions rétrospectives et prospectives de


l’exigence de la justice sont étroitement imbrique comptent tenus des signaux qui permettent
d’assurer que certains actes, crimes ne peuvent pas être couvertes par la société sur les
violences passes.
Dire nous voulons la paix ne signifie pas si cette volonté n’est pas soutenue par des projets
concrets pour notre vie, notre societe et pour la planète entière. La paix

La justice est une volonté constante est perpétuelle de rendre a chacun ce qui lui est du.
Je réponds qu’il faut dire que pour qu’une guerre soit juste trois choses sont nécessaires :

• L’autorité de puissance d’après l’ordre duquel la guerre doit être entreprise, car il
appartient a un pays de faire la guerre parcequil peut y avoir e recours pour
obtenir justice au jugement de son supérieur. Puisque le soin de lEtat est confie a
une puissance c’est a eux qu’il appartient de défendre la cite le royaume de la
puissance qui se trouve dans leur autotorite.De mêmequ’il leur est permis de le
défendre par la glaive matériel contre ceux qui le trouve a l’intérieur en leur
punissant les malfaiteurs

• Il faut une juste cause c’està dire qu’il faut que ce que l’on attaque aient par une
faute mérited’être attaque

• Il faut nécessairement que l’intention de ceux qui combattent soit droite c’està
dire qu’il se propose de le bien et de éviter de faire du mal

Chez Saint Tomas d’Aquin, in verbis domini, les véritables services de Dieu, les guerres
pacifiques sont elles mêmes pacifiquenetantpas entreprise par cupidité ni par cruauté
mais par amour de la paix dans le but de réprimer les méchants et de secourir les bons.
Par suite, il peut y arriver que quoique la guerre aient été déclare par l’autorité légitime
et pour une juste cause, elle soit néanmoins rendue illicite par la perversité de l’intention
de celui qui la fait.

La paix en Afrique : Entre rêve et la réalité


Les pays africains donnent limage de la paix un teint différents de celui quelle a sur d’autres
continent. La peur des armes nucléaires ou le surarmement ne fait pas l’objet de préoccupation
ou le centre de leur réflexion. La représentation de la paix est modelée par leur culture et leur
vie sociale et révèle la conception totale qu’ils ont de lettre humaine. La formule zoulou
Umuntu une personne humaine a travers.

Toutes fois un handicap majeur dans l’esprit humaniste de la culture africaine, la réalité est
bien différent. Un peu partout des conflits l Un peu partout des conflits sanglants font rage
et des nombreuses plaies souvent difficiles a soigner s ensuivent. Les heurts et les antagonistes,
les misères et pauvretés, les mensonges et les escroqueries, les oppressions et les brutalités, les
dictatures et les injustices plongent, les flux financiers illicites en destination ses paradis
fiscaux de l’Europe plongent l’Afrique dans une situation de dépendance et de sous
développement. Pour eux, la paix ne peut se vivre en solitaire : elle est partage et
communion avec les siens, avec les pays environnants et finalement avec le monde
entier. Celui qui a dit que qu’il ya de la honte à être heureux tout seul a réussi à traduire
humiliation laquelle s’exposent tôt ou tard, les égoïsmes des faux heureux. Puisque les africains
considèrent légisme comme non seulement comme une simple humiliation mais comme une
insécurité à la fois psychologique et sociale. Sans partage ni communion, l’individu et le s
peuples ne peuvent pas épanouir pleinement. La paix pour l’africain c’est cette irremplaçable
sécurité que seule peut assumer harmonie avec les siens (famille ou comite villageoise, les
clans et les pays environnantes et finalement l’univers entières c’est à dire les vivants et les
morts. Pour euxc’est le point d’arrivé de humanité qui progressivement prend conscience
delle même et développe la civilisation sur la surface de la terre Nous en sommes
tellement convaincu quaujourdhui pour l’an nouveau et pour les années futures Nous
osons proclamer que la paix est possible malgré la conviction secrète et septique de
beaucoup que la paix est pratiquement impossible car dans l’esprit resurgit toujours
comme une logique inévitable, cette affirmation que ce qui comporte une logique
inévitable cette affirmation qui comporte la force . La paix n’est possible comme si on la
considère comme un devoir et que si chacun de nous aime la paix la défend.

Développer humanisme
Les humains doivent développer l’optimisme qui les pousse à donner tout, a se sacrifier eux
même pour la cause de l'autre, se lancer a la poursuite de l’idéal, refuser l’amitié mensongère
puisque homme est le capital le plus précieux le maitre du monde.Définir la spécificité de
humanitésuppose en effet que longdépasse la formulation par l’interdit et que longréussisseà
dire de façon positive ce qui, par delà la vie, préciserait le concept ambigüe de la dignité et
dirait en somme ce qu’il ya humain en lhomme.Mais comment durcir en mots l’essence vivante
de la personé ? On voit mal aujourd’hui comment définir humain de homme, donner des
réponses argumentes. Cette notion s’est juridiquement construite dans un rapport a la guerre et
a ces exactions, fait une place prépondérante a la protection de la vie Elle est oriente et tourne
uniquement vers la protection contre horreur, et adosse aux juridictions internationaux pénales
pour la protection de la vie et contres les pires violations des droits de homme et du droit
humanitaire. Aussi ajoutons qu’ils existent aujourd’hui des lois humanité entrant en scène
internationaux par le biais du droit de la guerre, afin de limiter les moyens et les dommages.

Le refus de coopérer avec le mal

Eloigne toi du mal et fait le bien, recherche la paix et la poursuis la.


Aucune loi ne peut créer ni réglementer un sentiment d’affection pour une personne ou un
système. On doit avoir le droit d’exprimer librement son affection ou toute sa désaffection,
pour autant que long envisage, ne favorise ni n’encourage le recours a la violence. Cela déduit
sans scrupule le refus de coopérer avec le males un devoir au même titre que la volonté de
coopérer avec le bien. Il faut s’abstenir de toute violence pour retirer tout appui au mal car la
voie du non violence supposer soumission volontaire a la sanction qu’entraine le non
coopération avec le mal.Parmi les principales causes de divisions entre les nations on trouve :

• Les différences dopinionpuisque nous ne sommes pas capable se penser de la même


manière sur les mêmes choses

• Les haines E a la

La stratégie armée de la paix


lLasie et le pacifique sont des régions stratégiquement importante de part leurs situations et les
facilites quelles offrent. Elles sont impliques dans les conflits nucléaires et sont les centres
intérêt militaires entre les grandes puissances dont elles ont à supporter le poids des rivalités.
Ces régions offrent également les facilites des essaies atomique, la militarisation, croissante et
le stockage d’armes. Ce sont deux régions du monde considéré comme moins polarise et les
luttes régionales comme moins susceptible de provoquer une confrontation des superpuissances
dans ce secteur. Cependant, on ne peut douter de l’importance stratégique de cette région.

Par exemple,

• le Japon est le seul pays à avoir subi le choc dune attaque nucléaire

• La guerre entre la Corée du nord et la Corre du sud base sur une militarisation
croissante

• Le conflit Indochine

• La division temporaire du Vietnam aboutissant a l’intervention de plus de 540000


soldats américains

• Le futur indécis du Taiwan

• L’atoll de Mururoa Polynésie est devenue le point central du programme de l’essaie


nucleairefrancaise

Le retrait des armes de destructions massives

Lorsqu’il s’agit de préserver la paix, d’écarter humanité la menace dune guerre nucléaire, il ne
peut y avoir ni étranger ni différends. C’estl’affaire de tous un chacun et de tous. Dans ce
domaine importe la contribution de chaque Etat grand et petit, socialiste et capitaliste. Dans ce
domaine importe la contribution de chaque parti politique responsable de chaque organisation
sociale de chaque personne. Ces nouvelles démarches en faveur de la paix et de la situation
internationale dans son ensemble forme la traves et l’esprit de notre politique intérieur et
extérieur sont l’expression de leur cohésion sociale conforme à la loi historique fondamentale

Ainsi nous proposons de franchir le seuil du troisièmemillénairelibère des arméesnucléaires et


disposant d’accords mutuellement acceptable et strictement contrôlées. Si administration des
Etats suies est attacheà liquider des armesnucléairescomplètement comme elle la signale a
maintes reprise, elle tien la unepossibilitéréel de syn. consacrer en pratique. Au lieu de perdre
10 ou 15 armes des armes spéciales extrêmement dangereuses pour humanitédestinentà rendre
les armements nucléaires superflus, il serait dangereux de s’attacherà la destruction de ces
mêmes armements en vue de les réduireàzéro.

Se défendre sans se détruire


Leproblème nucléaire est un problème serieuxqui appellent une solution durable dans
l’exemple de l’accroissement de la confiance du monde et qui doivent s’entendreàprésent sur la
notification des manouvres d’envergure impliquant des troupes terrestres et les forces
aeriennes et renversent la question des activites navales a l’étape de la conférence.

Larme nucléaire pose la question de la poursuite de lavant militaire. La conférence de la


révision du traite de non prolifération 2000 a montre que les pays dotes de larme
nucléaire mes et des bombes atomique ne souhaite pas Louverture dune conférence de
l’élimination de ces armes. En France, on prépare les armes de demain l’un des buts des
lanceurs mégajoules se dotent des missiles performantsM51. Les multiplications des
pays détenteurs accentuent le risque de déclenchement dune guerre nucléaire après
laquelle la survie envisagerait les morts.

Devant la situation tragique qui menace humanité nous avons le sentiment que les
savants devraient se réunir en conférence pour dresser le bilan des dangers qui ont surgit
par la suite de l’extension des armes de destructions massives et pour discuter dune
résolution conçues dans l’esprit du projet communique. Le publique et même de
nombreuses personnalité publique na pas encore mesure les conséquences dune guerre
atomique, la majorité des gens pense a la disparition des villes les plus puissantes
comme New York, Londres et Moscou. Il est hors de doute lors dune guerre ou l’on
emploie de la bombe, les grandes agglomérations seront rayes de la carte du monde mais
ne serait comme un désastre mineur compare a celui qui nous menace. On sait que la
bombe actuelle fabrique est 2500 fois plus puissants que celle Hiroshima. Une telle arme
sil explose au ras du sol et sans l’eau envoi ra des particules radioactives dans la haute
atmosphère et ses radiations tombent sur la terre sous formes des pluies et des poussières
radioactives. C’est cette poussière qui a contamines les pécheurs japonais et le poisson
qui avaient pris dans le filet. Nul ne peut jusqu’ peut se propager les particules mortels
mais les spécialistes sont unanimes sur ce point. Une guerre employant des bombes a
Hydrogène sil explose en grande nombre sèmerait la mort dans l’univers entier \. Une
minorité pourrait d’un seul coup tandis que la majorité s’éteindrait à l’issue dune longue
et atroce maladie par atrocité maladie par désintégration lente. Bref, il faut bannir les
armes nucléaires.La présente
Le désarmement une nécessite mondiale

Le Cap de la paix et le désarmement demeurent le pivot de la politique intérieur et extérieur de


chaque Etat pour assurer a humanité un avenir sans guerre ni armes..

Depuis le début du siècle, les mouvements de paix l’affirment. Sils n’ont pas réussi à empêcher
que l’arsenal militaire s’installe en Europe, ils ont acquis, avec le temps et au fils des
événements pignon sur les rues dans la vie politique, économique et sociale. La ratification du
traite des forces nucléaires internationales est un exempleINF SIGNE A Washington le 8
décembre 1987 et ratifie le 31 décembre par MM. Reagan et Gorbatchev qui clôture 10 ans de
débats sur les euromissiles (Pershing-2, SS-20, Missile de croisière ou Cruise. Le premier
accord de démantèlement de toute une catégoried’armesnucléairesbaséesaux sols dune
portéeintermédiaire comprises entre 500 et 5500km), il supprime 3% des arsenaux des
superpuissances et constitue un précédent pour des accords futurs tant par le
caractèreasymétrique es réductionsopères que par l’ampleur des mesures de vérifications qui se
poursuivent. La traite se divise en quatre points essentielsà savoir :

• L’interdiction de tous les missiles soviétiques et américains de moyenne et de plus


courte portée

• La destruction par Lurss, dans les prochaines années des missiles SS-20, SS-4 et SS-5 et
les CruisePershing -2

• Destruction par URSS des missiles SSS-12 et SS-23 et par les Etats Unies des Pershing
1-A

• La vérificationdétaille sur le terrain pour chacune de deux patries partie en vue de


respecter les réels termesde la traite

La plus grande victoire du pacifisme est la signature du Traite INF Int médiateNucléal forces
entre lest et ouest. Ce traite fixe les limites forces nucléairesentreposées en Europe et aboutit au
démantèlement des armes stratégique. Depuis la seconde guerre mondiale aucun accords ne
n’aurait pu être imagine. Fort de ce premier grand grand succès, les pacifistes entendent
poursuivre dans cette voie pour obtenir des résultats significatifs aussi probants pour d’autres
types d’armes (chimique ou biologique, cependant beaucoup reste à faire.

Dun espoir illusoire sur les armes nucléaires

Quels que soit les accords conclues en temps de paix et qui interdit l’emploie de la
bombe, ils cesseront d’être respecte en temps de guerre et les deux belligérants se
mettront des le déclenchement du conflit fabriquerdesbombes H car celui qui les
fabrique remporteà coup sur sur l’ennemic’està dire la partie adverse qui n’en fabrique
pasLes accords de suppressions des armes atomiques dans le cadre d’un désarmement
progressive ne résout aucun problème mais présente néanmoins certains avantages :

• L’accord entre l’est et l’ouest serait salutaire dans la mesure où il résulterait une
détente entre les deux blocs

• Chacun des camps en face de l’interdiction diminueraient la crainte dune attaque


éclair

• Aucune traite de paix ne doit pas être considéré comme tel, lorsqu’on sy réserve
secrètement matière a une guerre future

• Aucune Etat indépendant petit ou grand cela n’importe ici ne peut être acquit par
un autre Etat, par un héritage échange éclat ou donation.

• Les armes pérennantes doivent entièrement disparaitre avec le temps

• État ne doit pas contracter des dettes en vues de ses conflits extérieurs

• Aucun Etat ne doit s’immiscer dans la force de la constitution et le gouvernement


d’un autre Etat

• Aucun Etat ne doit pas permettre dans une guerre avec un autre des hostilités qui
rendraient impossible au retour de la paix, la confiance civile est devenue un sujet
dichroïque, Telles sont par exemple l’utilisationd’assassinsd’empoisonnement la
violation dune capitulationl’incitation a la trahison dans État a laquelle on fait la
guerre.

Même si a ce jour aucun grand système d’arme na été démantèle, nous n’en avons pas
moins exerce une profonde influence sur le plan politique. La défense civile nid sondage
d’opinion effectue est devenue un sujet de sature sociale. Les résultats publies d’un
grand sondage d’opinion effectue aux Etats unies révélateurs sont d’esprit publique.

• 89% des personnes estiment qu’il ne peut y avoir de vainqueur ans une guerre
nucléaires puisque les deux adversaires seraient complètement anéanties

• 83% se demande si la vie continuerait sur la terre

• 84% refusent d’admettre que la guerre nucléaire est une question dont la
complexité et l’importance le dépassent et qui doit être laisse à la seule discrétion
du président et des experts

• 685 refusent d’admettre que la guerre nucléaire est une question dont la
complexité et importancedépasse et qui doit être laisse à la discrétiondes
présidents et des experts.
Les tenants de la course aux arment nucléaires se retrouvent parmi les zélateurs aux
programmes de guerres des étoiles. C’est un nœud gordien à trancher mais sur le tapis des
négociations. Les Etats Unies réduiront 50% ainsi que URSS ce qui constituera un pas
important vers la liquidation totale des armes nucléaires

ous sommes tous contres les armes dans l’espace et du degré de responsabilité qui nous
incombe vis-à-vis des générations présentes et futures. Ce n’est pas le progrès de guerre des
étoiles qui doit nous accompagner au troisième millénaire mais des projets d’envergure en vue
de la mise en valeur du pacifique de l’espace par les efforts conjointe de humanité entière.

Pour cela nous devons :

• Enrayer la propagation de la course aux armements dans l’espace en supprimant


l’obstaclebarrant la voie a une profonde réduction de ces armes

• Chercher a verrouillé la solution du problèmeen renonçant à arrêter la course à


l’armement sur la terre. Interdire les armes nucléaires par le démantèlement, la
reconversion ou la destruction des vecteurs en se convenant des lieux de destruction

• Les accords sur l’interdiction de cet armement spécial devront revêtir une forme
multilatérale avec la participation des belligérantes des puissances induite.

• Des entreprises productrices de ces types d’armes doivent cesser et les responsables de
ces entreprises doivent se prononcer pour une prompte et totale liquidation de cette arme

• Mettre en place la politique des procédures de liquidation de base industrielle

• D
• Inter Nous

De la démocratie comme moteur de la paix


Qu’est que vraie démocratie ? Serait-il le droit du peuple de choisir leurs propres représentants
pour que ceux-ci agissent selon la volonte et dans intérêt des électeurs ? Cela mérite le nom de
la vraie démocratie. Cette démocratie représente le maximum de liberté accessible qu’aient
connu jusqu’a présent les êtres humains et c’est l’objectif de lutte humaine contemporaine.

En outre, le peuple doit aussi avoir le pouvoir de remplacer ses représentants a tout moment
afin que ceux-ci agissent de façon a ne jamais abuser autrui au nom du peuple. Un grand
mépris des lois humaines et divines le jour ou le peuple la démocratie ? Cette question du
problème du maintien de l’ordre démocratique est un problème interne dont la solution
appartient au peuple lui-même. Par conséquent, si l’on en juge par histoire, un
systèmmocratique est un problème interne dont dont la solution appartient au peuple lui-même.
Par r conséquent, si l’on en juge par histoire, un système sociale démocratique est la prémisse
conditio préalable a tout développement et modernisation. En absence de cette prémisse
préalable a tout développement et modernisation, il serait impossible non seulement de
rechercher un développement futur mais aussi de préserver les fruits du développement de son
état actuel.

La peur dans les régimes qui refusent l’existence droite fondamentale


Dans le domaine de libertés fondamentales auxquelles les hommes aspirent pour vivre
pleinement et sans entraves, le sentiment d être affranchie de la peur se présente comme une
fin. Par contre, intrépidité peut donc être un don mais sans doute le courage acquis dans
l’épreuve et il est précieux encore le courage de refuser que la peur ne nous dicte de
nouveau des actions. Par exemple sous un régime qui refuse l’existence dedes droits
fondamentaux, la peur doit te t a faire partie du quotidien. La peur de la prison, de la torture,
de la mort, de perdre ses amis, sa famille, ses bons et ses moyens.

Par contre, le courage et l’espoir et endurance face a un pouvoir aine est généralement une
foi solide ddéchons le caractère acre des principes éthiques associes a un sens de histoire
qui veut qu’endépit de toute les régressions la condition de Lhomme soit voue en définitive
au progrès spirituelle et matérielle. Des notions comme la vérité, la justice, légalité, la
compassion ne peuvent être balayes comme des simples banalités alors que ce sont souvent
des seules remparts qui résistent contre un pouvoir sans scrupule.

LE BURUNDI NOTRE MAISON COMMUNE

Le Burundi pays d’Afrique des Grands lacs, frontaliers avec la république démocratique du
Congo a l’ouest, du Rwanda au Nord et de la Tanzanie a l’est est l’un des cinq pays membres
de la communauté Est africaine comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.

Le Burundi est un pays en paix et stable et hospitalité légendaire et la gentillesse de son peuple
font du Burundi une meilleur destination touristique dans cette région. Aujourd’hui, le Burundi
est reconnu internationalement.
Au lieu de chercher des boucs émissaires pour nous donner bonne connaissance, au lieu de
cultiver la méfiance plutôt que de se laisse fasciner par un passe sombre et lourd, toutes les
forces patriotiques de ce pays doivent se mobiliser, réfléchir, tirer des leçons que l’on a trop
longtemps négligé, se lever pour mettre un chantier l’avenir de nos frères et sœurs de nos fils et
de nos filles qui ne nous pardonnerait pas l’attentisme l’immobilisme et la pusillanimité hier.

Le Burundi pays d’Afrique du grand lac, frontalier avec la République démocratique du Congo l’Ouest,
du Rwanda au nord et de la Tanzanie à l’est est
Le Burundi pays blotties au cœur est un petit joyau de 27000km de quelques six millions
habitants, love sur le flan ouest de la Tanzanie, biberonnant le long du lac Tanganyika par cette
bouche gourmande qui est le Bujumbura, devant muer sa vulnérabilité en puissance pour sa
sante de ces infrastructures et ses frontière.

C’est un pays des milles contrastes et couleurs ou le nil a choisie de perdre sa source. C’est un
pays des Grands lacs, frontaliers avec la république démocratique du Congo a l’ouest, du
Rwanda au Nord et de la Tanzanie a l’est est l’un des cinq pays membres de la communauté
Est africaine comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Le Burundi a
développe une langue unique pour que un peuple unie prie un Dieu unique. Épanouis par la
verdure exubérante des collines et par la luxuriante des vallées satisfaisantes par la fécondité
des vallées et des femmes, le paysans traditionnel s’abandonnait a l’ivresse du chant et de la
poésie. Les instruments de musique sont varies en forme poétique. Le Burundais par exemple
peut chanter son Dieu, son prince, son chien, sa lance, sa vache, son tabac, sa ruche, son
industrie…C’est un peuple fou qui danse comme sil allait mourir de joie. Le Burundi était
imprègne dans sa culture nationale. L’enfant tétait et donnait sous les mélodies envoutantes des
berceuses jeune et grandissait sous les rythmes des champs des tambours et des grêlons des
chiens et des chasse. Adulte, il caressait ses vaches de la main et des voies au son de Ike mb,
Inanga, Indonongo, Imporogama, Indingiti.

La beauté touristique du Burundi

Le Burundi est un pays en paix et stable et hospitalité légendaire et la gentillesse de son peuple
font du Burundi une meilleur destination touristique dans cette région. Aujourd’hui, le Burundi
est reconnu internationalement.
En 2001, le Burundi a remporte au salon international du tourisme a Berlin en Allemagne,
le prix du meilleur exposant au niveau de lyrique Best Africa exhibitor En 2012, toujours au
salon international du tourisme le prix du meilleur exposant au niveau de Afrique Best of
the Best.

C’est cent nul doute grâces a ces énormes potentialités touristiques dans plusieurs
domaines, variétés des paysages qui est l’un des atouts touristiques parmi ses multiples
charmes. Sa beauté physique et sa richesse culturelle lui valent une multitude de nom Cœur
de l’Afrique, Pays de milles collines, pays de lait et de miel, pays de Tambour.

Du potentiel touristique du Burundi

Le Burundi dispose de nombreux sites et monuments touristiques :

Lemusée vivant de Bujumbura qui est un espace de verdure au centre de la ville comprenant un
jardin zoologique ou long trouve des espaces animales comme les crocodiles, les chimpanzés,
les serpents,

Le monument commémoratifs de la rencontre en1871 sur les abords du lacs Tanganyika de


deux explorateurs David LIVINGSTONE et Henri STANLEY 13 km au sud de Bujumbura, La
réserve naturelle de la Ruzizi(nord ouest de Bujumbura) ou l’on trouve des hippopotames et
des crocodiles, le parc nationale de la Kibira réserveforestière de Kigwenaou l’on trouve une
forêt mesoperi guinéenne ou l’on contemple les nombreux chimpanzés qui y habitent a 75 km
de Bujumbura, le Parc nationale de la Ruvubu centre nord est du pays ou l’onobserve des
troupeaux de buffles, la sources méridional du Nil a Rutovu 115 km de Bujumbura , au sud est
du pays les lacs aux oiseaux a Kirundi, a 200 km de Bujumbura, les sommets les lus élèves le
Mont Heha( 2670m), Teza(2666m), Twinyoni(2659m), la faille des allemands a Nkoma Est du
pays les chuttes de la Karera a Rutana, les domaines et tombeaux royaux nord centres ouest du
pays, les eaux thermales le site de Kiganda ou a été signe le traite historique, le Lac Tanganyika
deuxième lac le plus profond du monde après le Lac Baïkal disposant de très belles plages et
accueillant l’un des plus riches écosystèmes d’eau douce de la planète
L’archéologie au Burundi

En bordure de la grande dépression occupe par le Lac Tanganyika, le Burundi appartient


géographiquement et géologiquement au système du rift africain. Il est a présent bien établi que
cette région a connu un peuplement très ancien. Depuis 1939, les recherches menées au Kenya
et en Tanzanie ont permis les restes hominides parfois antérieursà 3 millions d’année. Ainsi en
est-il au Kenya sur les rives des lacs Borin go et Turkana en Tanzanie le gisement de Lactori,
Olduvai, nord d’Ethiopie et en Afrique du sud. Les découvertes montrent qu’il ya des mines de
carrières a Karunyinya. G Trustant a découverts des objets partagées entre la mission et le
musée de de Turveren pres de Bruxelles. Des phénomènes naturelles imprévus ont permis la
récolte d’objet de pierre taille. Les seuls fouilles effectues au Burundi sont celle de Nenquin a
Nyarunazi en 1960, F.Van Noten, D. CAHEN et P. Haersart a Mugera et sur la colline de
Masango en 1969, Les programmes de recherche archéologique au Burundi dans le cadre de
l’université de Bujumbura

Un appel aux administratifs et à la population de la protection de l énvironnement

Le Burundi sort de la guerre.,...). De nos jours, la bonne gestion des déchets est source de création d’emplois et
apporte bcp à l’économie du pays. Il faut des politiques claires dans ce sens. Une proposition, il faut une loi
immobilière qui interdit les latrines et autres fosses en contacte direct avec la nappe phréatique dans un rayon
de 50km autour des lacs car les études montrent que dans ce rayon la nappe préatique est à une profondeur
moindre. Bref tous les habitations autour du lac tanganyika doivent avoir des stations d’épuration( fosse
séptique ) avant de deverser dans le puis perdu(donc vers la nappe phréatique).

Il y a une question de sécurité jugée prioritaire. Je voudrais leur demander d’intégrer les questions
environnementales dans les réunions des conseils communaux. Car nous avons besoin d’avoir de l’eau potable,
de respirer de l’air propre sans pollution. Les questions environnementales sont transversales. Dans n’importe
quel domaine, l’aspect environnement doit apparaître.
Si l’administration de base a compris que les questions de l’environnement sont préoccupantes et importantes,
ceci va amener la population à comprendre que notre futur dépendra de la protection de l’environnement.

Sur le plan politique

Pour ce Burundi qui a une vrai solution commune sur un bon chemin devenu dans lame du
citoyen du pays sauve d’anarchie de la haine raciale et de pauvreté arrive à l’indépendance et al
dignité la confiance et le travail. Cet effort nous le devons à l’ avenir de son bon peuple Urundi
pour faire du cœur de l’Afrique une autre suite bien nourri malgré la terre étroite,

Du pluralisme juridique au Burundi

S’intéresser au domaine de la justice comme le Burundi demande nécessairement d’élargie la


perspective au delà du droit judiciaire. Reconnu par le droit officiel. Même si les gestes du droit
écrit Nen font que très peu mention, le Burundi se caractérise en réalité par une situation de
pluralisme juridique fort complexe. Avant l’introduction du droit colonial allemand puis belge,
le pays avait connu un système de régulation social structure et efficace qui avait permis a la
grande majorité des Burundi de vivre en paix pendant plusieurs siècles. Le droit officiel actuel
issu d’héritage colonial ne s’est initialement que rajoute comme système parallèle au mode de
gestion. Certains institutions traditionnelles comme les Bashingantahes se sont adaptes aux
institutions introduites sous la colonisation. Du cote des tribunaux, les adaptations peuvent
paraitre moins évidentes mais sont en réalités très nombreuses Dans les faits, il est aujourd’hui
impossible d’opérer une distinction nette entre ce que certains appellent droit traditionnelle et
droit moderne.

Les citoyens s’adressent à des nombreux operateurs, juges, administrateur, bashingantah,


juristes, et animateur des droits d’homme. Ceux-ci répondent de manière différente à leur
sollicitation. Ce système est dite plurijudismeplus organise. En tous cas, la fluidité entre les
diverses réponses serait un socle dune justice dynamique, visible et convaincante.

A l’issu de la période de transition prévue par l’accord d’Arusha pour la paix et la


réconciliation au Burundi signe le 28 Aout 2002, le processus électoral a mis en place des
nouvelles institutions démocratique

Avec accord du cessez le feu intervenue le 8 septembre 2006 entre le gouvernement du Burundi
et la FNL, l’espoir dune paix durable se profile jusqu’a horion

La constitution du 18 mars 2005 loi fondamentale consacre 40 articles au droit de la personne


humaine art (21 à 61). Selon art. 18 al1, le gouvernement du Burundi respecte la séparation des
pouvoirs, la primauté du droit et les principes de bonnes gouvernances et de transparence de
conduite des affaires publiques

Du pluralisme des partis politiques au Burundi

Le Burundi est multiparti que puisque les parties regrouper en cartels avec une accession plus
au moins rapide a l’indépendance Ukwikukira. se du discours unitaire a caractérise le Burundi
depuis ces trente ans. Le détonateur de la crise politique a été dans ce cas le conflit de État avec
l’église catholique dans les années 1983 1987 qui a casse le régime du président BUYOYA EN
1987

Des acquis ou pas franchie dans la recherche de la paix

Un pas important peut être franchie dans la recherche de la paix, matérialisé par la conclusion
des accords de cessez le feu. Nous devons garder à l’esprit qu’avec de tels accords le peuple
connaissent une accalmie. D’autres acquis ; c’est l’élan du peuple a cohabiter pacifiquement.
Dans la diversité de nos langage de nos pays de notre culture ; nous devons comprendre que
nous devons cohabiter pacifiquement c’est notre salut et cela viendra si ca devient une pratique.
La seule stratégie pour y arriver est celle de maintenir la porte ouverte du dialogue ; e la
consultation et de la concertation et notre argumentaire est clair : Le choix entre la vie et la
mort ; le choix entre la guerre et la paix.Nous espérons toutes fois vous avoir sensibilise aux
plus important d’entre eux avoir et alerte votre vigilance pour d’autre. Devant ces problèmes
garder à l’esprit toujours une attitude critique et plus. Certains choses sont possibles, d’autres
ne le sont pas. Certaines solutions sont plus pratiques que d’autres. Dans tout les cas informez-
vous, posez des questions, choisissez en connaissance de cause et assumez votre responsabilité.
Construire la pax est une aventure personnelle. Sauf circonstance exceptionnelle nous sommes
les principaux artisans de sa réussite et de son échec. Construire la paix implique les dépenses
des sommes considérable hors de proportion probablement avec les sommes que vous avez
l’habitude de manipuler jusqu’alors. Les erreurs que vous commettrez risquent de peser trop
lourds. Vous aurez sans doute du emprunter une somme importante exigeant des
remboursement pendant une longue période, ce qui demande de toute évidence une stabilité de
traitement de revenue et nous place devant des lourdes responsabilité. Pour y faire face,
conformez vous a la règle, ne vous laissez jamais rien imposer, informez vous renseignez vous,
prenez la discussion et les décisions vous-même que la construction soit bonne ou mauvaise
c’est finalement vous seule qui en subirez les conséquences et des questions se posant de
savoir jusqu'à quel point faut il prendre la décision, id est la part active a la construction ? Faut-
il laisser de professionnels le soin de s’occuper de tout ? Quels sont les moyens financiers dont
vous disposerez ? Quels financements peuvent vous espérer et comment l’obtenir ?

Le patriotisme au Burundi

Lamour de la patrie est une valeur lies au bien commun. Il est un devoir pour chaque citoyen.
Cette valeur a été la base de l’édification de la nation burundaise. Aujourd’hui l’attachement de
la défense de la patrie est une valeur qui mobilise les énergies de tous les citoyens.

Les valeurs sacrées

Le Burundi retient les valeurs suivantes : Ubushingantahe, et le culte de la vérité qui lui est lie,
la solidarité social, Ibanga ou le sens de la responsabilité, Ubupfasoni ou le respect d’autrui et
de soi même le patriotisme et les soucis de compter d’abord sur soi même

• Ubushingantahe

Cette institution est propre au Burundi, elle allie avec un rare bonheur droiture morale, la
perspicacité juridiques le sens de la conciliation. Elle a toujours longtemps marque la société
Burundaise comme fondement de paix et harmonie sociale a travers la justice proche des gens
rendu avec impartialité dans un souci de conciliation. De plus, lune des caractères principaux
des Bashingantahes est le culte de la vérité à tout prix et leur sens de délibération pour faire
valoir la vérité et rendre la justice
A la base de la démocratie se trouvent d’autres valeurs qui ont un caractère inoubliable et les
institutions démocratiques doivent d’emblée garantir et respecter sous peine de se renier elle-
même

• Le respect de la vie

• La dignité de la personne humaine

• Le respect du bien commun

Ubupfasoni ou le respect dautrui et de soi même

L Ubupfasoni ou le respect d’autrui et de soi même a cultive par la tradition burundaise. Il est
en même temps une vertu démocratique dans la mesure où il permet l’estime mutuelle même
lorsqu’on ne partage les mêmes idées. Il est à la fois le respect d’autrui et le respect de soi-
même. Il favorise la tolérance caractéristique de la démocratie. La culture démocratiquen’est
pas du tout celle de l’introduction ou des injures comme nous le montrent parfois certains
pratiques observes ailleurs Elle est celle de respect des positions et des propres de l’adversaire.
Seules cette tradition peut laisser la vérité émerger et s’imposer

La solidarité sociale

Abantu nimagiriranire les hommes sont solidaires ont reconnu sons ancetres. Ils ont fait la
expérience que personne ne peut se suffire a lui seul que chacun doit compter sur les autres
comme eux même doit compter sur eux. Cette expérience doiimposeret évolué de ces formes et
moyens. Elle devra se maintenir de s même s’approcher. De nouvelles formes de solidarité
devraient émergement inspires des nouvelles conditions de vie sociale

Banga ou le sens de la responsabilité

La tradition Burundaise reconnait Banga comme une valeur de tradition hautement importante.
Celle qui implique le respect du pacte, du serment, de la parole donne. C’est dans ce sens de la
responsabilité assume dans la discrétion et la fidélité aux règles éthiques et non pour les
avantages immédiats que l’on a retire.

Les conditions des détenues

L4AAFIP soutient chaque année un ou deux programmes d’assistance médicale dans les
prisons. En effet, dans beaucoup de pays les prisons ne sont pas surpeuplées et les conditions
sanitaires et d’hygiène sont bien. Les prisonniers sont bien nourries, ce qui n’affaiblit pas et ne
rend plus à la maladie en particuliers les épidémies telles que les tuberculoses, le cholera…
L’équipe prison Fellowship en collaboration avec les ONG Allemane Humedicase rend dans le
pays et arrive à soigner 1000 a1500 personnes dans ce laps de temps. Un aspect important de
leur mission est la transmission de connaissance (formation a une équipe sur place, qui pourra
assurer un suivi des soins

Du contexte du Burundi actuel

EXPOSE DU MEMOIRE INTITULE PROTECTION DE LENVIRONNEMENT


CONTRE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE

Monsieur le président du jury

Monsieur les membres du jury

Distingue invite

Bonjour !

En cet avant midi de ce 2014, l’honneur nous échoie de vous présenter notre un travail
de fin d’études universitaire dans la faculté de Droit et des Sciences Economiques et
Administratives, dont le sujet est intitulé
PROTECTION DE LENVIRONNEMENT CONTRE LA POLLUTION
ATMOSPHERIQUE

Au Burundi et dans ce monde comme partout ailleurs le constant est que la protection de
l’environnement est devenue un enjeu majeur a cause des émissions polluantes au fils des
années. Par contre ce même air se détériore du fait que l’air qu’il s’agisse de l’air extérieur ou
celui de l’environnement clos est susceptible d’être polluée par des substances chimiques, des
bio contaminants ou des particules et fibres pouvant nuire a la sante. Pour proteger cet
environnement des moyens techniques ont été developpes pour adapter les methodes
industrielles aux impact de l ;activite humaine sur lénvironnement .
Ce paradoxe est logique puisqu’il ya épuisement des ressources naturels et du fait que 30% de
la superficie de la terre sont des couverts forestier, 60% de nos médicaments sont issus du
règne végétale représentative du réservoir génétique a long terme et 20% de la population
mondiale vivent de 80% des ressources de la terre et constitue 40% de l’économie mondiale.

LE BURUNDI EN 30 MOTS-CLÉS
Amafaranga
Amafaranga, c'est le nom kirundi pour l'argent (la monnaie, les billets), dérivé du mot " franc ". Le
franc du Ruanda-Urundi a été introduit par les colonisateurs belges et sa valeur est restée adossée au
franc congolais jusqu'à l'indépendance du Congo, en juin 1960. Le franc burundais a été mis en
circulation peu de temps après.
Un autre mot est aussi utilisé pour désigner l'argent : amahera. Il vient de " heller ", le nom d'une
ancienne pièce de monnaie en cuivre qui circulait dans l'Est africain allemand au début du XX e siècle
(100 hellers valaient une roupie).
Le kirundi favorise les jeux de mots et ici on peut établir un rapprochement avec le verbe guhera, qui
signifie " s'achever ", " se finir ". En d'autres termes, amahera (l'argent), c'est aussi " ce qui se
dépense ", " ce qui se termine " (trop vite !).
Amahoro
" La paix ". Le mot est employé seul pour dire bonjour, ou dans des formules de salutations plus
développées, comme " N'amaki ? " (" Quelles nouvelles ? "), à quoi on répond " N'amahoro " (" Tout
va bien ", " en paix "). On entend aussi " Tugire amahoro " (" Que la paix soit avec nous ") en début et
fin de discours lors des innombrables cérémonies telles que les dots, les mariages et autres remises de
diplômes.
C'est certainement l'un des mots les plus usités pour saluer un ami ou une connaissance, et celui dont la
concrétisation est la plus espérée par les Burundais, dans un pays meurtri par l'histoire depuis plusieurs
décennies.
Banane
La banane est centrale dans le système alimentaire des Burundais, consommée sous la forme de
légumes (plantains) et de fruits. Elle est également au coeur des relations sociales, puisque la
consommation de la bière de banane (urwarwa, prononcer " ourgwagwa "), en famille ou entre voisins,
est l'une des pratiques les plus répandues dans le pays, surtout en milieu rural.
Seule la région du Mugamba ne présente pas de pentes couvertes de bananiers, plantés partout ailleurs
autour de chaque rugo. Il existe un nombre considérable de termes pour désigner les différentes espèces
de bananes, dont le nom générique est ibitoke (au singulier : igitoke), depuis la banane douce
(igisahira) jusqu'à la banane amère (igikashi), produite pour fabriquer la bière, en passant par les
muzuzu (bananes longues) dont on se régale en accompagnement des brochettes de viande.
Bière
Le partage de la bière de banane à Bandaga.
Jean-Paul LABOURDETTE
La bière est la boisson nationale du Burundi, un breuvage " liant " par excellence, présent dans la
plupart des manifestations et des relations sociales. Un terme générique est utilisé pour la nommer,
inzoga, qui renvoie à l'ensemble des boissons fermentées. Ce mot désigne à la fois les bières
industrielles brassées sur place (Primus, Amstel) ou importées (Heineken, Skol, Mützig), et les bières
de production locale et familiale, bières de banane et de sorgho notamment, qui constituent un apport
nutritif considérable dans le régime alimentaire des ruraux.
Les bières locales prennent des noms différents selon leur stade de fermentation (un peu comme les
vins jeunes ou vieux) ou leur destination sociale (mariages, deuils...). Elles sont aussi couramment
appelées pombe, un mot du kiswahili qui désigne toutes les boissons alcoolisées obtenues par
fermentation de grains ou de fruits (bières ou vins de banane - urwarwa, insongo, rugombo -, de
sorgho, d'éleusine).
Brochettes et vétérinaires

Restaurant à proximité de Gisozi, préparation de brochettes de boeufs.


Nicolas HONOREZ
Les brochettes sont omniprésentes au Burundi, tantôt repas d'une journée bien remplie, tantôt amuse-
gueule des réunions d'amis avant le dîner familial. Pas une seule halte, pas un seul centre rural, pas un
cabaret qui ne dispose de son mbabula (réchaud à charbon) pour cuire la viande, de boeuf (inka) ou de
chèvre (impene).
Toutes les parties de l'animal sont déclinées sur les tiges de métal ou de bambou, la langue (ururimi),
chère et recherchée, mais aussi le coeur (umutima), l'estomac (umushishito), le foie (igitigu). Les
Européens préfèrent souvent le filet (umusoso), sans gras, et ils peuvent demander une " spéciale ",
d'ordinaire réservée aux enfants, où les morceaux sont coupés fin. La brochette " je m'en fous ", dont le
nom provient du jargon militaire, est au contraire constituée d'une double tige et les morceaux sont plus
gros.
Dans la plupart des cabarets-bars, les tâches sont réparties entre celui qui sert les boissons et celui qui
prépare les commandes de brochettes, qu'on appelle le " vétérinaire ". Il est de bonne stratégie de se
faire connaître de ce dernier rapidement si l'on est affamé.
Café
Robusta (Coffea canephora P. var. robusta) dans la plaine de l'Imbo ou Arabica (Coffea arabica) dans
les zones d'altitude intermédiaire (plateaux du nord et monts Mirwa), le café est la plus importante
culture commerciale du Burundi. Introduite au début du XX e siècle par les Pères blancs et imposée aux
chefs puis aux paysans burundais par les colonisateurs belges, cette culture est presque exclusivement
réservée à l'exportation et fournit un apport monétaire crucial pour ses producteurs. De manière
paradoxale pourtant, la consommation de café reste peu développée chez les Burundais et ce n'est que
récemment que des établissements proposant sa consommation sous forme d'expressos ont été ouverts à
Bujumbura.
La qualité de l'Arabica burundais est indéniablement exceptionnelle. De nombreux prix internationaux
de dégustation lui ont d'ailleurs été attribués à Nairobi, Boston ou Paris et depuis peu, une marque de
café en dosette en a fait un de ses " crus d'exception ".
Colline

Paysage des plateaux centraux.


Nano GATIN
Loin d'être seulement une " élévation de terrain de forme arrondie ", comme le français la définit, la
" colline " (umusozi) est une entité tout à la fois territoriale, humaine, économique et administrative qui
constitue un élément-clé de l'espace social et politique du Burundi.
Son acception physique est liée aux réalités du relief national, puisque cette forme est présente presque
partout dans le pays, justement dit " des mille collines ". Mais même cette signification est comprise
différemment par les Burundais, qui désignent ainsi tantôt un ensemble de reliefs, tantôt un simple
coteau.
Il s'agit aussi d'une entité humaine constitutive de l'identité individuelle et collective, puisque la colline
regroupe une communauté de personnes unies par des liens familiaux, matrimoniaux et économiques,
et qui se définissent avant tout par le nom de leur colline d'origine ou de résidence.
Il s'agit enfin du plus petit échelon de l'organisation administrative du Burundi, qui en compte près de 3
000. Les 15 000 conseillers collinaires ont été élus en septembre 2010, les prochaines élections étant
prévues en août 2015.
Équilibre
Il en faut de l'équilibre (et du courage !) pour transporter ces charges de poteries, ces dizaines de
régimes de bananes entassés à l'arrière du vélo, ces bidons d'huile ou de noix de palme arrimés au
garde-boue de bicyclettes de collection ou ces immenses sacs de makala (charbon de bois) qu'on
retrouvera plus tard alignés pour la vente en bord de route...
Activité généralisée, le portage au Burundi, sur la tête ou à vélo, est question d'aplomb et laisse
admiratif : comment est-il possible de déplacer avec autant d'adresse et de dignité de si pesantes ou
inconfortables cargaisons ? En montée, l'énergie dépensée pour déplacer les marchandises se devine
dans les traits tirés des visages transpirants, qui trahissent l'effort physique. Mais à vélo, quel vertige
contagieux offrent ces cyclistes sans peur ni hésitation, les " kamikazes ", lorsqu'ils s'élancent à toute
allure et sans frein dans d'étourdissantes descentes, transportant derrière eux jusqu'à 200 kg de
bananes ! Un spectacle à ne pas manquer entre Bugarama et Bujumbura, ahurissant !
Érosion
C'est un problème majeur du pays. L'érosion occasionne des dégâts sur les milieux naturels comme sur
les infrastructures routières et industrielles. Sa cause essentielle, mais pas unique, est l'action de
l'homme, notamment le déboisement et la déforestation. Dans un contexte de forte pression foncière, la
végétation brûlée pour cultiver, le couvert herbacé détruit par le surpâturage ou les arbres coupés pour
le bois de chauffe n'assurent plus leur rôle habituel pour protéger et stabiliser les sols, qui
s'appauvrissent inéluctablement.
Par ailleurs, le ruissellement des eaux sur les pentes et des écoulements plus diffus provoquent aussi
leur lot de glissements de terrain et de ravinements. Durant les saisons pluvieuses, rigoles et ravins se
creusent un peu partout et, parfois, des pans entiers de collines s'écroulent. Au bord du lac et dans les
zones menacées du pays, ces effondrements ont des conséquences sérieuses sur les milieux biologiques
fragiles. Seule (maigre) consolation : à l'occasion, la boue dévalée, une fois séchée, est utile pour des
constructions en torchis.
Gong unique
La journée continue de travail, dite à " gong unique ", est pratiquée dans de nombreux pays africains,
en particulier les importateurs de pétrole. Ce régime d'horaires aménagés vise à modérer la
consommation de carburant quand la pénurie de pétrole se conjugue à la hausse des prix : l'Etat qui
incite ses agents à emprunter les transports en commun et les fonctionnaires qui vont au travail en
voiture sont censés réaliser des économies puisqu'un seul aller-retour quotidien est nécessaire entre le
domicile et le lieu de travail. Les bureaux sont ouverts de 7h à 15h en continu, avec une courte pause de
30 minutes en milieu de journée, au lieu d'être ouverts de 7h30 à midi et de 14h à 17h30, avec un retour
au domicile pour le déjeuner.
Le gong unique, qui suscite des controverses aussi insolubles que celles liées aux horaires d'été et
d'hiver en France, est en théorie toujours en vigueur dans la fonction publique. En réalité, il est très
inégalement respecté selon les services, certains ayant maintenu la journée à " double gong ". Dans ces
conditions, mieux vaut toujours vérifier les horaires réels des administrations avant de s'y rendre.
Haricots
Les haricots (Phaseolus vulgaris), d'origine américaine, constituent l'aliment de base des Burundais
ruraux. La légumineuse, connue en kirundi sous le nom générique d'ibiharage (sing. igiharage), qui
renvoie à des dizaines de variétés différentes de haricots et de fèves, est une culture fondamentale du
Burundi. Cultivée dans tout le pays, avec une prépondérance sur les plateaux centraux et dans les fonds
de vallées, elle fournit aux populations paysannes les protéines palliant la déficience animale du régime
alimentaire des collines.
Le grand avantage des haricots est de connaître un cycle végétatif rapide qui permet plusieurs récoltes
par an, et il existe même des variétés sauvages, volontairement encouragées ou préservées, qui
poussent en dehors des cycles de culture habituels et constituent un appoint appréciable en période de
soudure ou en cas de disette (igiharo).
A côté des petits pois et des arachides, les corbeilles de haricots verts, rouges, blancs, jaunes, à pois ou
à stries, colorent vivement les étalages de tous les marchés du pays.
Hewe !
" Eh, toi ! " (prononcer " héoué "). L'interjection est courante et plutôt neutre, même si parfois le ton du
locuteur peut indiquer une certaine condescendance vis-à-vis de la personne interpellée de la sorte. Si,
comme il est d'usage, on répugne à siffler un taximan sur la route ou un serveur dans un cabaret pour
les faire venir, on peut utiliser un sonnant " Hewe ! ".
Ijambo
Le Burundi baigne dans une culture orale que sert une langue précise et complexe où chaque mot est
choisi, pesé, employé avec circonspection et souvent délectation par les locuteurs. Un terme kirundi,
ijambo, illustre bien cette valorisation de l'oralité.
Ijambo, c'est la parole au centre des relations humaines, celle que l'on aime finement maniée ou que
l'on ravale pour ne pas la gaspiller, celle aussi que l'on dénonce pour ses méfaits.
Ijambo, c'est encore le discours, celui qui ponctue, souvent longuement et solennellement, les grandes
étapes de la vie et les manifestations sociales importantes. Des discours de circonstances (kuvuga
ijambo), prononcés par les hommes surtout, marquent cérémonies de mariage et de deuil, fêtes de
diplômes ou de naissance, visites familiales ou de voisinage. Avec une marge d'improvisation canalisée
dans des figures de style et des procédés rhétoriques ingénieux, on rivalise d'originalité pour faire
passer ses idées.
Transposés en une autre langue, ces discours peuvent paraître longs et alambiqués car on en perd la
subtilité. Mais leur mélodie est une forme de langage universel que même les non-locuteurs peuvent
comprendre.
Intore, inkoko et compagnie
Le kirundi regorge de faux homonymes qui peuvent faire naître des confusions désopilantes pour les
Burundais quand des étrangers entreprennent de parler leur langue. Il s'agit de mots dont la
signification varie en fonction d'accents toniques parfois difficilement perceptibles.
Ainsi le mot intore peut signifier une aubergine (" o " comme dans " corps ") ou une bouchée de pâte
de manioc (" o " sourd), mais aussi peut faire référence aux danseurs-guerriers Intore, dont la tradition
remonte à l'époque monarchique (" o " appuyé) ou encore à la marque de cigarettes Intore (" o " comme
dans " côte ") !
Le même genre de confusion existe avec un grand nombre de mots. Une anecdote court ainsi à propos
d'un professeur français en visite à l'université du Burundi, qui, sur un marché, s'était vu diriger vers
l'enclos des poules (inkoko, " o " de " côte "), alors qu'il s'était enquis de belles vanneries plates (inkoko,
" o " sourd) qu'il désirait acheter en souvenir... Le mot " marché ", d'ailleurs, isoko, s'il n'est pas bien
prononcé, peut être compris comme " fontaine " ou " bas-côté d'une maison "...
Kira
Rhumes et petites atteintes allergiques ou respiratoires sont fréquents ici et les Burundais les appellent
sans plus de distinction " grippes ". Les courants d'air balaient les abords du lac ou les hautes collines,
et une grande variété de pollens chatouille les nez un peu sensibles... Les éternuements qui s'ensuivent
peuvent être ponctués d'une courte interjection, Kira ! (" Sois sauf ! "), qui équivaut à la formule
française " A tes souhaits ! ". On y répond indifféremment par Twese ! (" Nous ensemble ") ou
Dukirane ! (" Pour nous deux ! "). La formule vaut aussi voeu de bien-être général.
L’intérieur
Les logiques géographiques et politiques du Burundi précolonial expliquent la distinction établie entre
d'une part, Bujumbura (surnommée " Buja ") et la plaine de l'Imbo, et d'autre part, le reste du
pays qu'on appelle " l'intérieur ".
Il faut savoir que l'on " monte " toujours à l'intérieur, vers les collines, et que l'on " descend " à Buja.
Cette séparation correspond au relief, puisque la capitale comme l'Imbo sont en plaine, à une altitude
moindre que le reste du pays. Mais également le royaume burundais s'est constitué puis consolidé au
cours des siècles " là-haut ", sur les plateaux centraux. Par opposition à l'Imbo et à la capitale
(construite par les Allemands), " l'intérieur " du pays c'est donc aussi son " coeur " politique historique,
le berceau de la monarchie " traditionnelle " centrée sur les collines autour de Muramvya. Aujourd'hui
toutefois, parler de " l'intérieur " n'est pas toujours valorisé : les habitants de Buja y voient une brousse
reculée ou une campagne arriérée habitée par des paysans souvent considérés comme des " bouseux "...
« De lait et de miel »
Au-delà de la référence biblique que les Burundais, majoritairement chrétiens, n'hésitent pas à
employer pour décrire leur pays, le Burundi est bien " un pays ruisselant de lait et de miel ", comme
l'était la terre promise pour les Hébreux quand Dieu parlait à Moïse du pays de Canaan...
Terre d'élevage où la vache est une richesse sociale, politique et économique, c'est un pays où l'on aime
le lait (amata), que l'on boit sous forme liquide ou légèrement fermenté comme un yaourt. Les
fromages ont fait leur apparition plus récemment, des fabriques s'étant développées à partir de la
colonisation.
C'est aussi un pays où les apiculteurs élèvent des abeilles butineuses et ouvrières dans de grandes
ruches végétales de forme oblongue, suspendues sur les plus hautes branches des arbres. Ce miel
parfumé des collines (ubuki), délicieux, entre aussi dans la fabrication d'un hydromel local peu
alcoolisé (qu'on trouve difficilement), ou ajoute une suavité particulière par exemple à la bière de
sorgho.
Lift
Dans ce pays où les liaisons routières ne sont pas simples et les transports coûteux, la pratique de
l'auto-stop est répandue, en ville comme sur les collines. Ici on demande un " lift " (un déplacement
motorisé) non pas en tendant le pouce vers le haut comme en France, mais en tendant le bras et en
présentant la main en avant, paume ouverte vers le ciel.
A Bujumbura, certains lieux sont des postes privilégiés pour ce sport, comme ce coin traditionnel du
lift en haut du boulevard de l'Uprona, où les étudiants qui sortent de l'université s'attroupent en
attendant qu'un bon samaritain les rapproche du centre-ville. Sur les collines, à l'intérieur du pays, on
peut envisager aussi de demander un lift ou d'en donner un si l'on est véhiculé.
Bref, ce mode de transport est habituel, et les touristes peuvent aussi s'y adonner. La seule limite est
que souvent les véhicules que l'on croise sont pleins, surtout dans l'intérieur du pays.
Marcher
On marche beaucoup au Burundi, des kilomètres tous les jours, pour se rendre aux champs, pour faire
paître les vaches, pour chercher de l'eau ou aller à l'école, à l'église, au marché ou au centre
administratif local.
Les Burundais de l'intérieur sont des randonneurs de fond, des montagnards aguerris qui parcourent de
grandes distances dès les premiers âges de l'enfance. Là où un citadin non entraîné mettra 1 heure, le
Burundais rural prendra moitié moins de temps, habitué qu'il est aux sentiers escarpés des bananeraies
et des hautes collines !
Mais à Bujumbura aussi cette habitude de la marche s'est conservée. Ainsi, en dehors des fameux
" Amis de la montagne " ou des " Infatigables ", des associations connues pour leurs escapades dans les
collines environnantes, on peut voir dans les rues de la ville, surtout le week-end, des dizaines de
citadins en tenue de sport marchant fébrilement sous le soleil... Une pratique saine dont les effets sont
parfois annulés au retour quand les sportifs se rafraîchissent d'une ou plusieurs bières...
Marchés
Outre les lieux de culte, où la ferveur religieuse est intense, et les cabarets, où la vie sociale bat son
plein, les marchés (amasoko, sing. isoko, du mot arabe souk) sont des lieux de rencontre importants
pour la population.
Il ne faut absolument pas manquer de visiter l'un de ces soko à l'intérieur du pays, quand l'arc-en-ciel
des couleurs des fruits et légumes fait écho à l'éventail des tenues bariolées des femmes et des
ombrelles multicolores. Si certains centres locaux, spécialisés dans le négoce, sont ouverts toute la
semaine, les marchés de campagne sont à visiter les jours de " pointe ", soit les mercredis, vendredis ou
dimanches, en matinée.
Mushingantahe
Le mushingantahe (littéralement : " celui qui tient la baguette de justice "), c'est au Burundi le sage
doté des vertus pacificatrices et des qualités morales les plus valorisées par la société. Il est difficile de
traduire avec exactitude ce terme en français : le mushingantahe, c'est en même temps un homme bon,
un sage ou un notable, un conseiller, un juge ou un arbitre...
Cet homme par excellence (on dit aussi mugabo pour un homme d'exception) était à la base de
l'institution judiciaire informelle du bushingantahe qui, pendant des siècles, a contribué à assurer la
cohésion sociale et a joué un rôle de médiateur dans les conflits locaux. Cette institution masculine a
connu un regain d'intérêt depuis une vingtaine d'années, dans le cadre des processus de règlement du
conflit dans le pays.
Il est très respectueux de s'adresser à un " vieux " en l'appelant mushingantahe (à plusieurs, ils seront
des bashingantahe). Mais il faut veiller à ne pas employer ce terme à propos de tous les hommes d'âge
mûr, car il ne suffit pas d'être bien installé, marié et père de famille pour être un " sage ".
Muzungu
Scandé au bord des routes par les enfants qui voient passer des étrangers et utilisé de manière courante
par l'ensemble des Burundais, le terme muzungu (pluriel : bazungu) désigne de manière générique
l'ensemble des Blancs, les étrangers d'origine européenne ou plus largement occidentale. Si le touriste,
souvent interpellé de cette manière dans la rue, peut à la longue en concevoir un certain agacement, le
mot en lui-même n'a pas de connotation péjorative. Pour une femme blanche et/ou européenne, on dira
umuzungu kazi.
Mwami
Le Burundi a été pendant des siècles un royaume bien établi dans les Grands lacs, dirigé par un mwami
(pluriel bami), qu'on traduirait en français par " roi ". Avant que la République ne soit proclamée, en
1966, le mwami était un personnage vénéré par la population, à la fois source et dispensateur du
pouvoir, intermédiaire quasi-sacré entre les hommes et Imana (la puissance divine), entouré de
conseillers, de chefs et de serviteurs dévoués.
Pendant plusieurs décennies après le renversement de la royauté, il n'a plus été question de parler des
derniers monarques. Mais avec les célébrations du cinquantenaire de l'Indépendance en 2012, un regain
d'intérêt pour cette histoire ancienne et puissante s'est fait ressentir. Des tentatives ont été faites pour
retrouver les restes du dernier roi du Burundi, Charles Ndizeye, tué en 1972 et dont les restent gisent
quelque part dans une fosse commune à Gitega. Elles sont restées infructueuses pour le moment, tout
comme la tentative de rapatriement du corps du mwami Mwambutsa, le père de Ndizeye, enterré en
Suisse où il est mort en exil en 1977. Les membres de la famille royale se sont déchirés autour de cette
question en 2011-2012, qui a créé une polémique dont l'ampleur montre bien l'importance
sociopolitique actuelle de l'histoire monarchique du pays.
Ndagalas
Petit village de pêcheurs vers Rumonge.
Nicolas HONOREZ
Les ndagalas (mot invariable dans le langage courant) sont de petites sardines endémiques du lac
Tanganyika dont on raffole tout le long des côtes de cette grande mer intérieure. Il s'agit d'un tout petit
poisson argenté dont la pêche a connu ces dernières années un certain recul, mais qui reste très prisé.
On le mange en friture - délicieux avec un zest de citron - ou en sauce, en accompagnement de la pâte
de manioc. On peut aussi les acheter séchés en guise d'amuse-gueule souvenir à remporter de vacances.
Le long de la route allant de Bujumbura à Nyanza-Lac, les reflets argentés des ndagalas séchant au
soleil sur de grandes claies offrent de belles perspectives visuelles.
Roulage
Conduite, circulation et autres questions relatives à l'usage et aux règlements de la route sont réunies
sous le vocable de " roulage " : comme en Belgique, on parle ici de police de roulage, d'accident de
roulage, etc.
Dire que le roulage est difficile et dangereux au Burundi est un euphémisme. Difficile à Bujumbura,
parce qu'à certains moments de la journée, aux heures d'entrée et de sortie des bureaux, les rues du
centre-ville sont congestionnées. Les passants asphyxiés par les gaz d'échappement, menacés par des
chauffeurs pressés qui empruntent trottoirs et caniveaux, tentent de poursuivre leur chemin dans une
ambiance sonore saturée par les Klaxons nasillards. La conduite est stricto sensu anarchique.
Dangereux partout ailleurs, parce que bien des conducteurs semblent avoir reçu leur permis dans une
pochette surprise (en 2010, un faux permis se négociait à moins de 100 €). Imprudence (doublement
sans visibilité, conduite sur la voie contraire, arrêts intempestifs sans considération du danger...), sans-
gêne et vitesse excessive sur des routes tortueuses sont une réalité du roulage au Burundi, et les
accidents sont anormalement fréquents. La plus grande prudence s'impose donc sur les routes.
Rugo

Un rugo typique dans le Mugamba.


Julia GASQUET
Le terme de rugo désigne à la fois la maison d'habitation rurale (inzu) et l'enclos (urugo) construit en
matériaux naturels qui souvent (mais pas toujours) entoure la maison et ses dépendances, et à l'intérieur
duquel le bétail est confiné pour la nuit. L'acception de ce mot est donc plus large que son sens strict
(celui d'une parcelle clôturée), et on parle d'un rugo pour désigner globalement l'entité familiale.
La petite parcelle qui entoure en général le rugo, avec des cultures vivrières, s'appelle l'itongo.
Autrefois acquis par héritage - et source de bien des conflits dans les familles et d'un morcellement
extrême des exploitations - l'itongo peut maintenant être acquis par achat ou loué à des paysans. On
n'est alors plus vraiment dans la configuration traditionnelle de la parcelle cultivée attachée à un rugo.
Rwanda
Associé au Rwanda pendant les périodes coloniales allemande et belge sous le nom de " Territoire du
Ruanda-Urundi ", le Burundi souffre depuis des décennies d'amalgames faciles et de comparaisons
schématiques avec son voisin du Nord, qui aboutissent souvent à la négation de son identité et de son
histoire propres.
Parce que leur taille, leur relief, leur poids démographique, leur composition ethnique, leur langue et
leur culture rurale sont comparables sinon très proches, on considère souvent le Rwanda et le Burundi
comme des pays jumeaux dont les situations économiques, sociales et politiques seraient similaires et
les analyses portées sur eux, interchangeables. En réalité, il s'agit de faux jumeaux et les occasions de le
découvrir, dans les discours, l'évolution politique, les paysages ou les pratiques sociales sont
nombreuses.
Tambours
Célèbres depuis leurs tournées internationales, les tambours du Burundi et leurs batteurs ont médusé les
spectateurs occidentaux par leurs époustouflantes performances musicales.
Ces tambours ont peu de ressemblance avec les percussions d'Afrique de l'Ouest. Fabriqués dans le
tronc évidé d'un bois spécial (le Cordia africana), ils ont la forme d'un mortier et sont recouverts d'une
peau de vache tendue, fixée par plusieurs chevilles en bois. On les bat avec des baguettes et non avec
les mains, et chacune de leurs parties porte un nom qui renvoie au corps de la femme.
Surtout, ils sont intimement liés à la construction politique du Burundi monarchique, puisqu'ils
symbolisent par excellence le pouvoir royal (le mot ingoma désigne d'ailleurs à la fois le tambour et le
pouvoir royal).
Autrefois battus seulement pour le mwami, dans des circonstances spéciales (notamment lors de la fête
annuelle du muganuro), leur usage s'est banalisé et les troupes de tambourinaires sont aujourd'hui
nombreuses qui s'entraînent un peu partout dans le pays. Gishora, non loin de Gitega, reste toutefois le
lieu privilégié des démonstrations " traditionnelles ".
Tôle
Utilisée dans la plupart des constructions, la tôle est omniprésente au Burundi. En saison des pluies,
quand de grosses gouttes viennent cogner le métal, une atmosphère vraiment particulière se dégage, on
doit hausser la voix pour poursuivre les conversations, tout en ayant envie de se laisser bercer par ce
déluge de crépitements.
La tôle est aussi d'une importance économique non négligeable. En milieu rural, de jeunes gens ne
peuvent se marier tant qu'ils n'ont pas suffisamment d'argent pour en acheter, c'est-à-dire pour
construire une maison.
Enfin, pour indiquer l'état de certaines routes en latérite de l'intérieur du pays, déformées par les
intempéries et la circulation, on dit qu'elles sont de tôle, car on y a l'impression de rouler sur des
plaques de tôle ondulée.
Vache

Les vaches, richesse sociale du Burundi rural.
Pierre DUMONT
La vache au Burundi est un symbole de richesse, de puissance et de prospérité. Pendant des siècles,
les relations sociales et de pouvoir se sont construites autour des échanges de vaches et des
pratiques de sélection et d'accroissement des troupeaux. Bien que ces rapports sociaux et
politiques aient changé au cours de la colonisation et depuis l'indépendance, l'importance de la
vache reste aujourd'hui encore considérable : élément central de la culture burundaise, elle est
présente sur les collines bien sûr, mais aussi évoquée dans les usages de la langue kirundi.
Les vaches burundaises sont des ankolé, appartenant à la variété sanga que l'on trouve un peu
partout sur la façade orientale du continent africain. Il existe en kirundi des dizaines, voire des
centaines de noms pour les qualifier, selon leur âge, la forme et la taille de leurs cornes, la
couleur de leur robe, leur sevrage ou leur stade de reproduction...
Le terme générique pour désigner les vaches communes est inka (invariable), mais les plus belles
sont les vaches dites inyambo, avec leurs longues cornes en forme de lyre, qui sont typiquement
celles que l'on trouvait dans les troupeaux royaux.
Ventriotes
A l'image de ce que peut être la langue kirundi, facétieuse dans ses figures de style, le français
parlé au Burundi est ingénieux. Parmi les néologismes qui décrivent la délicate situation
politique dans laquelle se débattent depuis des décennies les Burundais, on citera le mot
" ventriotes ", qui désigne tous ceux dont la corruption et l'intérêt personnel " mangent " le pays.
Un terme kirundi, plus poétique, existe aussi pour désigner ce type de gens : nsumirinda est le
surnom donné à l'égoïste dans des contes anciens. Il signifie littéralement " Je cherche de quoi
approvisionner mon ventre ".
Faire / Ne pas faire
Pratiques touristiques
Les prises de vue des bâtiments, infrastructures et personnels militaires sont interdites. Bien qu'il
n'y ait pas de législation claire à ce sujet, l'interdiction est aussi élargie tacitement aux bâtiments
politiques (palais présidentiel, parlement). Parfois, en fonction des agents sur les lieux (et de
leur humeur), il peut être défendu de photographier des monuments, mais alors avec diplomatie
et patience, on peut avancer l'argument du caractère inoffensif du cliché qui l'emporte en
général.
Photographier les gens est plus problématique. Il paraît juste de demander la permission à la
personne concernée. De nombreux Burundais, notamment sur les collines, sont en effet gênés
par cette pratique et signalent clairement leur refus par un geste de la main. Il vaut mieux ne pas
insister ou tenter de " voler " l'image refusée. D'autres peuvent voir dans une photo l'occasion de
gagner un peu d'argent et le feront savoir. C'est au chasseur d'images de décider si son trophée
vaut le prix qu'on lui réclame...
Partir au Burundi c'est aller à la rencontre des Burundais et de leur culture. La peur et la paranoïa
ne doivent pas y faire obstacle, ni non plus un sentiment de supériorité, totalement injustifié. A
Bujumbura et surtout à l'intérieur du pays, nombre d'individus, enfants et adultes, interpellent
les étrangers par de courtes formules comme Yambu ! (" salut ! "), Umuzungu ! (" le Blanc ! "),
Amahoro ! (" la paix ! ") ou encore Hewe ! (" toi ! "). Il n'y a pas de malveillance dans ces
interjections, même criées, ou dans des rires étouffés. Les formules de réponse appropriées
(Yambu ! ou Amahoro !) feront plaisir à tout le monde.
Bonne conduite et savoir-vivre
Pour engager une discussion au Burundi, quelques principes de civilité doivent être respectés, qui
peuvent sembler fastidieux mais sont le gage d'une saine relation ultérieure. Ainsi, pour entamer
une conversation, on ne se contente pas de demander seulement à son interlocuteur s'il va bien.
Il faut consentir à un rituel de politesses, en le questionnant aussi sur la famille, les proches et
les amis... Même après ces préambules, on n'aborde les questions personnelles ou intimes
qu'avec tact et circonspection. Les relations de confiance qui permettent les échanges véritables
se construisent en douceur et dans la durée.
La bise n'est pas de tradition burundaise, à moins d'être avec de proches amis, rencontrés en
Occident... On se sert plutôt la main pour se saluer, ou bien on s'étreint, en gardant une certaine
distance entre les corps.
Les Burundais sont d'une grande tolérance à l'égard des comportements des étrangers, dans la
limite, bien sûr, de la bienséance. On acceptera de voir un étranger saoul sans lui en faire
reproche, dans la mesure où son état n'implique ni agressivité ni violence. Les campagnes anti-
tabac commencent à avoir un écho dans le pays, et les interdictions de fumer se multiplient dans
divers bars et restaurants.
Manger dans la rue ne se fait pas. Les regards se détournent devant celui qui mange un sandwich
ou un gâteau en public.
Il est admis qu'un homme puisse siffler tout haut (c'est toutefois rare), mais une femme qui ferait la
même chose serait considérée comme " naturellement folle ", tel que le dirait un bon ami du
Petit Futé.
Enfin les Burundais, surtout les week-ends, se plaisent à porter des tenues apprêtées. Une tenue
correcte sera du meilleur effet. Short et mini-jupes sont à proscrire si l'on doit visiter une famille
ou participer à une cérémonie sociale quelconque.
Mendicité et cadeaux
La mendicité s'est développée avec l'augmentation de la paupérisation due à la guerre. A
Bujumbura surtout, des enfants des rues (les mayibobo) et des personnes âgées ou handicapées
sont nombreux à quémander un peu d'argent pour survivre.
Ils sont postés devant les boutiques, près des parkings et des hôtels, à la sortie des bureaux de
change ou des églises. Les étrangers sont, bien sûr, sollicités en premier lieu et leur attitude à cet
égard n'est pas sans effet sur l'évolution des pratiques de mendicité.
Il est impossible de définir une règle à suivre, chacun ayant ses propres critères de générosité et
d'altruisme, ses réticences ou ses élans de bonté. Certes, il vaut mieux donner avec le coeur
plutôt que pour se déculpabiliser, mais l'effet dans les deux cas sera le même. Par ailleurs, la
charité n'est pas un acte philanthropique dénué d'effet économique concret. Donnons donc, mais
ni trop ni pas assez. On peut aussi donner un peu plus à l'occasion de services rendus (la garde
d'une voiture, une course pour un achat)...
Comme un petit cadeau fait toujours plaisir, penser à en emporter pour les personnes proches est
une bonne idée. Parmi les produits venant d'Europe, les parfums, les bijoux, les vêtements et les
appareils électroniques sont appréciés. Pour d'autres, des médicaments chers ou introuvables
dans le pays (cachets contre la malaria, aspirine) peuvent aussi être des dons utiles.
Prudence
Après plusieurs années de guerre, la paix est globalement revenue dans le pays. Malgré tout,
comme en contrepoint à l'amélioration de la situation sur le terrain militaire, la délinquance et le
banditisme ont beaucoup augmenté depuis quelques années. Il y a bien sûr une part d'aléatoire
dans les agressions et les attaques dont on peut être victime, mais le respect de quelques
mesures de prudence élémentaires limite les risques.
Ainsi, mieux vaut ne pas débaler des signes de richesse extérieurs tels que les bijoux, appareils
photos ou autres objets de valeur. Il faut aussi éviter d'emporter de grosses sommes d'argent sur
soi, notamment au marché (à Bujumbura). Pendant la nuit, en circulant en voiture, on veillera à
verrouiller portes et vitres, et on évitera les quartiers périphériques non éclairés.
Parmi les pratiques " touristiques " dont il faut encore se méfier, la fréquentation des prostituées ou
de jeunes filles qui offrent leurs services aux Bazungu, ainsi que l'usage du cannabis. Les
risques encourus sont une contagion par le VIH-Sida dans le premier cas (et la détention si la
personne est mineure), la prison dans le second. Terminer un séjour en cauchemar n'est souhaité
pour personne, alors autant s'en abstenir...
Une dernière recommandation s'adresse enfin à ceux qui fréquenteront les plages du Tanganyika
ou les berges d'une rivière comme la Ruvubu (parc national) : les risques d'une rencontre avec
un hippopotame ou un crocodile ne sont pas à minimiser.
• Au coeur de l'Afrique... Peu de destinations sur le continent répondent mieux à cette définition
géographique, sociale et politique que le Burundi. Ce petit pays encore à l'écart des circuits
touristiques s'ancre au centre du continent, dans la partie pluvieuse et montagneuse de la région
des Grands Lacs, proche de l'Equateur. Traversé par la ligne de partage des eaux entre le bassin
du fleuve Congo et celui du Nil, il se situe à la charnière entre l'Afrique centrale et orientale, au
carrefour des peuples et des cultures.
D'ici, on peut partir à la rencontre du monde swahili, qui s'épanouit à l'est du continent, ou se
tourner vers la mosaïque congolaise : on découvrira la richesse humaine et la diversité des
influences qui caractérisent cette société originale. Celle-ci s'est conjuguée à un fonds culturel
élaboré pendant des siècles sur les plateaux centraux du pays, restés longtemps à l'abri des
intrusions extérieures.
Si le paysage burundais des " collines " verdoyantes ne correspond pas aux images du continent
africain véhiculées par Le Roi Lion des studios Disney, la réalité d'une Afrique perçue comme
rurale est en revanche prégnante. Avec l'un des taux d'urbanisation les plus bas du continent, le
Burundi constitue le lieu idéal pour découvrir la paysannerie africaine. Aussi, même si les
attraits du lac Tanganyika et de la capitale, Bujumbura, sont incontestables, une visite de
" l'intérieur " des terres s'impose pour comprendre la complexité du pays, jouir de la beauté de
ses paysages et nouer des relations inoubliables avec la population.

Partir au Burundi: derniers conseils !


Votre itinéraire au Burundi vous fait traverser de nombreux villages isolés, parmi lesquels
celui de Busekera. Vous y rencontrez les Batwas, troisième ethnie du pays derrière les Hutus et
les Tutsis. Partagez votre quotidien avec eux et initiez-vous à la chasse et la cueillette dans la
forêt primaire. A Kirundo, ce sont les danseurs-guerriers Intore qui vous accueillent dans une
ambiance de bout du monde. Découvrez les danses et les traditions locales en visitant les
villages et en prenant part aux activités pastorales et agricoles. Enfin, à Gitega, seconde ville du
pays, vous découvrez un centre artistique haut en couleur. Rencontre avec les tambourinaires,
l'occasion d'assister à un spectacle à couper le souffle. Le Burundi est un pays si contrasté qu'en
un seul et même voyage, vous pouvez partir randonner sur les hauts sommets, faire un trek dans
la jungle, admirer des animaux exotiques et rencontrer plusieurs ethnies. Que vous soyez plutôt
attiré par la culture du pays, que vous rêviez de vous perdre dans l'immensité des réserves
naturelles ou que vous souhaitiez observer les oiseaux endémiques, contactez votre agent de
voyage local. Ce dernier saura vous conseiller quant à la préparation de votre futur circuit au
Burundi.

Musée national de Gitega


Musée national de Gitega

Informations générales
Type Musée national (d)

Ouverture 1955
Localisation
Adresse Gitega
Gitega
Burundi
Coordonnées 3° 25′ 04″ S, 29° 54′ 31″ E

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Le Musée national de Gitega (en kirundi : Iratiro ry'akaranga k'Uburundi) est le musée national
du Burundi. Il est situé à Gitega et a été fondé sous la domination coloniale belge en 19551. Ce
musée est le plus grand des musées publics du Burundi, bien que sa collection soit exposée dans
une seule pièce2. En 2014, il y avait en moyenne 20 à 50 visiteurs par semaine3.
Fondé par les souverains belges du Burundi en 1955, le musée était destiné à préserver les objets
de la culture populaire burundaise. La collection du musée comprend des objets
ethnographiques et historiques originaires du pays, y compris des objets de la cour des
monarques burundais3.
En 2015, un catalogue de la collection du musée a été publié avec le soutien de l'Ambassade
d'Allemagne au Burundi intitulé Le Patrimoine Burundais: le Musée de Gitega4.

Références

Si sa superficie fait du Burundi l'un des plus petits Etats d'Afrique, sa nature généreuse et son
patrimoine biologique le classent parmi les territoires les plus variés du continent. En quelques
kilomètres, on appréhende plusieurs Afriques : celle des savanes souvent associée à la sécheresse
(dépression du Kumoso) ; celle de l'humidité en altitude qu'on éprouve sur les sommets de la Kibira où
se maintient une forêt primaire ; ou encore celle des vertes collines au centre du pays, couvertes de
bananiers et de plantes accrochés à la pente par on ne sait quelles racines magiquement puissantes. Les
paysages offrent souvent des vues simples, parfois ils sont grandioses.
Du Mugamba, où l'appellation de " Suisse africaine " prend tout son sens, au Bugesera où les lacs
apaisent le regard, en passant par les reliefs du Buyenzi couverts du vert sombre des caféiers, on
traverse différents terroirs et écosystèmes. Certes, dans ces environnements façonnés depuis des siècles
par les hommes, l'animal n'a plus la place qu'il a conservé chez les voisins comme la Tanzanie ou le
Kenya. Ici point de lions, d'éléphants ou de girafes, tout juste des crocodiles et des hippopotames se
partageant les eaux, quelques buffles et des singes peuplant les massifs montagneux de la crête Congo-
Nil. Mais les poches de maintien de la biodiversité sont nombreuses, et le voyageur curieux trouvera
quelques plaisirs particuliers : le Burundi est le paradis des ornithologues, des amateurs de papillons, de
poissons et de reptiles exotiques, et il constitue une réserve florale sans équivalent dans la région, avec
une variété considérable d'orchidées, souvent endémiques, comme le sont aussi les palmiers de la
Rusizi.
La population, premier attrait du pays
La meilleure raison de visiter le Burundi, outre l'originalité de la destination, c'est la perspective d'en
rencontrer la population. La première richesse du pays, c'est celle-là. Accueillants et sociables, les
Burundais sont ouverts aux visiteurs. Sur les visages intrigués par la présence étrangère inattendue se
dessinent la plupart du temps de larges sourires qui sont autant d'invitations à discuter et à se
familiariser avec la culture locale.
Ici on peut être réservé, mais la discrétion n'implique pas forcément la timidité : qui parle français ou
swahili entrera aisément en conversation avec un étranger, qui ne parle que le kirundi se fera
comprendre dans la langue de l'hospitalité, avec des gestes appropriés.
Malgré des conflits répétés depuis l'indépendance en 1962, qui ont meurtri les individus, les familles et
la société, et malgré la pauvreté et le dénuement qui touchent une majorité des Burundais, ils affichent
en réalité un optimisme et un courage exemplaires. Ceci mérite aussi d'être découvert.
La guerre civile a fermé les portes du pays au tourisme, et les seuls étrangers à le parcourir ont surtout
été des membres d'organisations internationales. Aussi, le visiteur est encore souvent accueilli avec
curiosité ou incrédulité, surtout là où n'existe aucun programme d'aide extérieure. La simple présence
d'un étranger sur une route ou dégustant des brochettes au " cabaret " suscite un attroupement spontané.
Serviabilité et spontanéité sont prodiguées au visiteur d'une heure comme à celui qui s'attarde. Voilà
qui contraste fort avec un certain individualisme occidental. Et cela aussi vaut la peine d'être vécu !
Un patrimoine culturel considérable
La population du Burundi comprend trois composantes principales, les Hutu, les Tutsi et les Twa.
Contrairement à ce qui peut être le cas ailleurs en Afrique, ces groupes " ethniques " (amoko) n'ont pas
forgé des cultures séparées. Ici, une langue (le kirundi) et des pratiques sociales communes ont
constitué au cours du temps une culture partagée l'ensemble de la population, réunie sur un territoire
unifié depuis le XVIIIe siècle.
Bien que les traces physiques du passé, ancien et monarchique, soient rares dans cette civilisation du
végétal et de la parole, le patrimoine culturel et historique du pays est d'une richesse considérable. A
qui prête l'oreille aux récits qui circulent sur le Burundi d'autrefois et à qui s'intéresse aux lieux de
mémoire du temps jadis (ici, des arbres-mémoire) et aux témoignages de la vie d'aujourd'hui, se dévoile
un univers culturel unique et d'abord déroutant.
Il est sans doute difficile d'accéder à cet univers en quelques jours, sans connaître le kirundi dont les
subtilités sont une autre manifestation de la complexité burundaise. Mais il est possible d'en effleurer le
sens en goûtant aux plaisirs de la vie quotidienne et en observant les codes de la société, en
s'émerveillant des prouesses et des facéties des tambourinaires ou en visitant les quelques musées et
attractions du pays.
Un climat doux
Qu'on soit frileux ou qu'on redoute l'intensité des chaleurs tropicales, tout un chacun pourra apprécier la
douceur du climat burundais. Ici pas de chaleur excessive, sauf parfois dans les basses plaines ou à
Bujumbura où le soleil peut frapper fort en saison sèche, et le froid typique des nuits en altitude ne
nécessite pas une garde-robe hivernale.
La différence entre les saisons est marquée par des écarts thermiques significatifs, mais c'est en réalité
la pluie qui constitue le déterminant principal des changements climatiques. Les précipitations peuvent
être fortes en saison des pluies, mais elles sont de courte durée (souvent en fin d'après-midi) et le soleil
reprend vite ses droits : tout sèche à vive allure, le bitume des routes comme les vêtements trempés par
les averses.
Attention quand même au rhume qui guette (on vous dira " la grippe ", mais voyez quand même un
médecin si ça dure) !
Un faible coût de la vie
Le Burundi est une destination encore peu coûteuse, en dehors du billet d'avion, mais la motivation
d'un voyage à peu de frais ne peut se suffire à elle-même. En effet le niveau des revenus est bas et le
coût de la vie exorbitant pour les plus pauvres, qui peinent souvent à survivre. Tout ceci contraste
violemment avec le confort financier, même modeste, qu'affichent la plupart des visiteurs étrangers,
surtout occidentaux. Peu d'étrangers échappent aux cas de conscience qui naissent de cette profonde
inégalité économique.
• « HYPERLINK "http://www.nationsencyclopedia.com/Africa/Burundi-LIBRARIES-AND-
MUSEUMS.html"Burundi - Libraries and museums HYPERLINK
"http://www.nationsencyclopedia.com/Africa/Burundi-LIBRARIES-AND-MUSEUMS.html" »
[archive] (consulté en 2017))

• « HYPERLINK "https://www.lonelyplanet.com/burundi/gitega/attractions/musee-national-de-
gitega/a/poi-sig/1503844/1330375"Musée national de Gitega HYPERLINK
"https://www.lonelyplanet.com/burundi/gitega/attractions/musee-national-de-gitega/a/poi-sig/
1503844/1330375" » [archive], Lonely Planet (consulté en 2017)

• Yvette Irambona, « HYPERLINK "http://www.ppbdi.com/index.php/extras/sports/448-musee-
national-de-gitega-etat-des-lieux"Musée national de Gitega: Etat des lieux HYPERLINK
"http://www.ppbdi.com/index.php/extras/sports/448-musee-national-de-gitega-etat-des-lieux" »
[archive], sur Publication de Presse Burundaise (consulté en 2017)

« Un livre pour immortaliser la richesse du Musée national de Gitega », IWACU : Voix du
Burundi, 25 janvier 2015 (lire en ligne [archive])

• Le musée vivant de Bujumbura est un zoo et un musée au Burundi . Le musée est situé
à Bujumbura, la plus grande ville du pays et ancienne capitale jusqu'en 2018, et est l'un
des deux musées publics du pays . Il est dédié à la faune et à l' art du Burundi1.
Le musée a été fondé en 1977 et occupe une surface de 3 ha au voisinage de la rue du 13
octobre au centre-ville de Bujumbura. En décembre 2016, la collection du zoo
comprenait six crocodiles, un singe, un léopard, deux chimpanzés, trois pintades, une
tortue, une antilope et un certain nombre de serpents et de poissons dans un aquarium
HYPERLINK "https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_vivant_de_Bujumbura#cite_note-
Akeza-1"1. Un certain nombre d'artisans burundais ont également des ateliers dans les
locaux du musée. Plusieurs types d'arbres différents se dressent dans le parc, à côté d'une
reconstruction d'une maison traditionnelle burundaise (rugo ).
Le nombre de visiteurs du musée a fortement chuté à la suite des troubles et
manifestation burundais de 2015, suite à une baisse plus large du nombre de touristes
dans le pays2.

Références

• « Le Musée Vivant de Bujumbura, un trésor unique aux oubliettes », Akeza.net, 13
décembre 2016 (lire en ligne [archive], consulté le 7 janvier 2017)

Yvette Irambona, « Musée vivant de Bujumbura: Il a subi des pertes d’au moins 10% »,
Publication de Presse Burundaise, 25 juin 2015 (lire en ligne [archive], consulté le 7 janvier 2017)
Burundi : carte physique

Carte physique du Burundi.


Crédits : Encyclopædia Universalis France
Burundi : drapeau

Burundi (1967 ; modif. le 27 sept. 1982). Ce drapeau est divisé en quatre par des bandes blanches en
sautoir, délimitant un chef et une base rouges, un guindant et un battant verts. Au centre est ménagé un
cercle blanc portant trois étoiles rouges bordées de vert, à six branches, qui...
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Géographie : la Suisse de l'Afrique entre crise et paix

En premier lieu, le pays présente des atouts naturels et géographiques


qui ont entretenu une image positive ; celle-ci s'attache aussi au Rwanda voisin, avec lequel il a de
nombreux points communs. Ces hautes terres tropicales tempérées par l'altitude bénéficient d'une
pluviosité abondante (de deux saisons de pluie) qui permet une agriculture intensive, associant plantes
endogènes (éleusine, sorgho) et exogènes, notamment américaines et asiatiques (maïs, haricot, patate
douce, manioc, banane) et une économie de plantation performante introduite durant la colonisation
(café, coton) et lors des indépendances (thé). Cette niche écologique est demeurée à l'écart des grandes
endémies et calamités africaines (esclavage), ce qui explique le développement historique d'un foyer
démographique et les densités élevées par rapport au reste de l'Afrique. Malgré sa faible taille et son
enclavement, le pays a su tirer avantage de cette situation intermédiaire entre Afrique centrale et
Afrique orientale, entre Afrique anglophone et Afrique francophone, tant pour les échanges
économiques, humains ou culturels que dans les équilibres géopolitiques. Enfin, il possède des
potentiels de développement dans ses dépressions périphériques et dans ses réseaux hydrographiques
(Nil et lac Tanganyika) qu'il partage avec ses voisins congolais et tanzanien.

onflictuelle et une cristallisation ethnique


Cependant, l'indépendance
octroyée le 1er juillet 1962 ne permet pas la réalisation du projet nationaliste de modernisation
conservatrice. Certes, le pays n'est guère prêt, en raison du faible nombre des élites universitaires et de
la situation originale de Bujumbura, une ville plus cosmopolite que burundaise, un centre extra-
coutumier dont le développement s'est distingué du reste du royaume du Burundi. Mais surtout, de
1962 à 1965, la politique va peu à peu s'ethniciser. En sont responsables une déstabilisation chronique
de la classe politique (après les assassinats, notamment, de Louis Rwagasore en 1961 puis du Premier
ministre hutu Pierre Ngendandumwe en 1965), l'action et les divisions de la Cour, une inadaptation de
la Constitution aux réalités culturelles (accaparement autoritaire du pouvoir par le roi et la Cour).
Enfin, le contexte international, les événements au Rwanda et la guerre froide agissent d'une façon
décisive sur la vie politique. La révolution sociale rwandaise opère comme un modèle sur les leaders
hutu et incite les élites tutsi à un repliement sécuritaire, poussant tous les acteurs politiques à mener un
double jeu, sous couvert d'idéologies cultivant un non-dit ethnique, tandis que la guerre froide brouille
les attitudes politiques et multiplie les manipulations. Durant l'année 1965, les différentes impasses du
temps présent semblent se nouer : les élections législatives, qui accordaient une majorité aux
parlementaires hutu, ne furent pas prises en considération par le roi, qui imposa son propre
gouvernement. Ce premier coup d'État constitutionnel fut suivi d'un premier coup d'État hutu en
octobre ; celui-ci fut l'occasion de massacres de civils tutsi puis hutu. La destitution du roi, en juillet
1966, par le prince héritier, Charles Ndizeye, qui prit le pouvoir sous le nom de Ntare V, ne sauva ni la
monarchie ni le système parlementaire multipartiste, marqués par cinq ans d'instabilité et d'incapacité à
transcend [...]
Le Burundi est un tout petit pays enclavé au cœur du continent africain,
à la croisée de l'Afrique centrale et de l'est.

MOT DE L'AUTEUR
Le pays de nos parents et de nos enfants, dans notre passé et de notre
présent ; nous l'aimons tous, nous l'aimons tant. Il est notre foyer notre
maison et, il est à nous de le reconstruire de nouveau, de lui apporter du
renouveau, de ne pas lui tourner le dos ; chacun selon ses capacités, chacun
dans ses spécialités ; nul n'est censé ignorer son rôle, nul n'est à l'abri de ce
qui pourrait lui arriver si l'abstentionnisme et le je-m'en-foutisme nous
gagnent. Le Burundi ne nous donnera que ce que nous pourront tous lui
donner.
AU MUSEE VIVANT DU BURUNDI

Partant de cette conviction, j'endosse et j'assume pleinement mes


responsabilités en tant que citoyen Burundi dans l'édification

de notre devenir, et j'apporte par cette contribution, quoique mince, une


brique à cet édifice qui est le Burundi de demain. Qu’importe le temps que
nous avons vécu le printemps nous viendra malgré l’ouragan. Mais, nous
devons élever nos vois, s’unir pour la paix puisque nous sommes nouvelles
générations et bâtir la paix pour notre bonne destination.

AVEC MON FILS SAMUEL

Quelques citations de la paix


1. L’homme qui
possède la paix de l'âme n'est importun ni à lui-même ni aux autres. (Épicure:
doctrines et maximes).
2. Dans un univers de paix et d'amour, la musique serait le langage
universel. Henry David Thoreau
3. Les relations avec une femme qu'on aime peuvent rester platoniques
pour une autre raison que la vertu de la femme ou que la nature peu sensuelle
de l'amour qu'elle inspire. Cette raison peut être que l'amoureux, trop
impatient par l'excès même de son amour, ne sait pas attendre avec une feinte
suffisante d'indifférence le moment où il obtiendra ce qu'il désire. Tout le
temps il revient à la charge, il ne cesse d'écrire à celle qu'il aime, il cherche
tout le temps à la voir, elle le lui refuse, il est désespéré. Dès lors elle a
compris que si elle lui accorde sa compagnie, son amitié, ces biens paraîtront
déjà tellement considérables à celui qui a cru en être privé, qu'elle peut se
dispenser de donner davantage, et profiter d'un moment où il ne peut plus
supporter de ne pas la voir, où il veut à tout prix terminer la guerre, en lui
imposant une paix qui aura pour première condition le platonisme des
relations. Le Temps retrouvé de Marcel Proust [ Marcel Proust ] Citations
paix - Citation et proverbe sur paix.
4. Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le
Soir ; il descend ; le voici : Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux
uns portant la paix, aux autres le souci. Recueillement [Baudelaire] Citations
paix - Citation et proverbe sur paix
5. L'odeur de l'être qu'on aime se sent sous tous les parfums [. ..]C'est
l'odeur sucrée de ta mère, celle qui apporte la paix du soir et celle qui endort.
Pièces secrètes - Page 89 [ Jean Anouilh ] Citations paix - Citation et
proverbe sur paix

6. Il y a des pans entiers de notre destin qui so nt peuplés de rien, à propos


desquels on n'a rien à raconter des années après, qui ne sont émaillés d'aucun
évènement, d'aucun accident, qui ne laissent pas de traces. Toutefois, cette vacuité n'est
pas synonyme de fadeur, insignifiance. C'est un temps apparemment sans relief mais pas
sans saveur car nous y sommes tranquilles et chanceux, en paix et réjouis, cette
harmonie nous satisfait. La Trahison de Thomas Spencer [Philippe Besson ] Citations
paix - Citation et proverbe sur paix international.

AVEC ARTISTE SPOKS MAN


Que visiter au Burundi
Une escapade dans le Parc national de la Kibira s'impose. Considéré comme l'un des
plus vastes conservatoires de la nature, ce parc, où culmine le mont Teza, présente de
magnifiques arbres et bambouseraies serrées, derniers rescapés de la forêt primaire
burundaise. Le lac Tanganyaka, à la biodiversité riche et complexe est un autre
incontournable. En plus d'en découvrir les côtes sablonneuses ou rocheuses, on peut y
pratiquer toutes sortes d'activités nautiques, comme la voile, la pêche ou le ski… mais
gare aux crocodiles et autres hippopotames qu'il n'est pas rare d'apercevoir sur ses rives.
LORS D UNE RENCOTRE AVEC LA RECONCILIATION AVEC LES
MUSULMANE

Spécialités gastronomiques au Burundi


Un repas
burundais typique se compose de patates douces, maïs, pois, manioc, bananes plantain…
La viande est consommée assez rarement. On mange alors des brochettes de bœuf et de
chèvre ou des plats en sauce comme le Michopo. A la saison des pluies, les Burundais se
régalent aussi d'insectes grillés.Côté légumes, on trouve des aubergines locales ; du
lenga-lenga, proche des épinards en aspect ; du sombe, préparé avec des feuilles de
manioc finement hachées.Les Burundais boivent de l'impeke, une bière. Dans un cercle
intime, elle est servie dans un pot unique dans

AVEC LES TAMBOURINIERS DE GITEGA

lequel chacun trempe sa paille.

Art et culture au Burundi


La réputation des
tambours du Burundi a largement dépassé les frontières du pays. Le célèbre Royal-
Tambour du Burundi se produit depuis plus de quarante ans et promeut largement cet
héritage culturel burundais. Les tambourinaires forment un groupe de vingt personnes
qui entrent en scène avec leur instrument sur la tête. Ils se disposent en arc de cercle
autour d'un tambour central qui donne le signal. Le tambourinaire soliste exécute une
danse où se mêlent fantaisie et gravité, dont la gestuelle guerrière est très significative.
Les tambours sont souvent accompagnés de danses dont l'abtimbo et l'abanyagasimbo.
t.
Le refus de coopérer avec le mal
Situé dans la région des Grands lacs, le Burundi accueille le deuxième plus grand lac
africain après le Victoria et le deuxième plus profond au monde après le lac Baïkal en
Russie. Il s'agit du lac Tanganyaka qui marque sur 160 kilomètres la frontière avec la
République démocratique du Congo. Ses eaux sont particulièrement riches en poissons.
Cobras d'eau, crocodiles et hippopotames s'y plaisent également. A ses côtes
sablonneuses avec de belles plages du côté de Bujumbura, au nord-est, succèdent des
côtes rocheuses sur sa partie sud.
Le Burundi compte huit autres lacs de taille variable et qui se concentrent plus
particulièrement dans la partie nord du pays. On peut citer le lac Rwihanda, aussi appelé
lac aux oiseaux pour la richesse de sa faune ornithologique, Cohoha, Rweru, partagé
avec le Rwanda, et Kanzigiri. Ces lacs font partie du bassin versant du fleuve Nil dont le
cours supérieur traverse le pays.
Avec un paysage pastoral et agricole dont de nombreuses plantations de thé à l'est, le
Burundi présente une végétation de savanes herbeuses et arborées où s'épanouissent
eucalyptus, acacias et palmiers à huile. Les forêts couvraient autrefois de vastes
étendues ; décimées, elles se limitent aujourd'hui aux enceintes protégées des parcs
nationaux et réserves naturelles du pays où trouvent refuge éléphants, léopards,
phacochères, antilopes, singes, galagos…
Le parc national de Kibira, qui s'étend sur près de 40.000 hectares au nord-ouest, est la
plus grande région naturelle encore intacte au Burundi. Situé sur la crête Congo-Nil, il
dispose de 180 km de pistes que l'on peut facilement parcourir mais uniquement à pied.
Le parc Rusizy lui se situe près de la frontière congolaise et de la capitale burundaise
Bujumbara. Entre palmeraies et zones marécageuses, c'est le repère des hippopotames :
dix-neuf espèces y sont recensées.
Au sud-est, les chutes de Kaera et de Nyakazu, cernées de montagnes et de forêts, offre
un spectacle assez grandiose surtout quand le soleil fait surgir des arc-en-ciel inopinés.

Le Burundi compte quelque 9,8 millions d'habitants dont 93 sont des éleveurs et des
agriculteurs ; 500.000 personnes vivent à Bujumbara, la capitale. Fondée par les
Allemands, elle s'étend en largeur entre le lac Tanganyaka et les montagnes du
Mumirwa. Bujumbara, ou « Buja » comme l'appelle les Burundais, est une ville jeune et
très active. C'est aussi une vile verte… sans buildings.
Ancienne capitale royale, Gitega est la deuxième plus grande ville du pays et surtout le
berceau des fameux « Tambours sacrés du Burundi ».
Bien qu'au sud de l'Equateur, le Burundi n'est pas très chaud. Pays situé sur un plateau,
son climat équatorial est tempéré par l'altitude. La température annuelle moyenne est de
21,1°C. La saison sèche qui va de mai à août reste la période la plus propice pour
séjourner au Burundi.
Le pays est marqué par les tensions existantes depuis des décennies entre les
communautés Hutu et Tutsi, conflits qui se sont transformés en bain de sang notamment
au début des années 1990 lorsque la guerre civile qui faisait rage au Rwanda voisin s'est
propagé dans le pays. La réconciliation nationale de mise depuis le milieu des années
2000, le Burundi accueille aujourd'hui de nombreux réfugiés et demandeurs d'asiles
vivant dans des camps.
Le Burundi est un pays présentant une nature d'une exceptionnelle richesse et une
culture étonnante dont les fameux tambours sacrés sont la principale vitrine. Destination
encore méconnue, le Burundi est un pays qui a beaucoup à offrir : son mythique lac
Tanganyaka, ses splendides lacs aux oiseaux, ses monts et vallons, sa savane sauvage,
ses forêts énigmatiques et surtout un fabuleux accueil de la part de ces habitants.
DANS LA PROVINCE MURAMVYA J’AI EU DES ENTRETIENS AVEC LES
GENS QUI HABITENT LA LOCALITE POUR CONNATRE LA VRAI HISTOIRE
DE CETTE LOCALITE
El
oigne toi du mal et fait le bien, recherche la paix et la poursuis la.
Aucune loi ne peut créer ni réglementer un sentiment d’affection pour une personne ou un
système. On doit avoir le droit d’exprimer librement son affection ou toute sa désaffection,
pour autant que long envisage, ne favorise ni n’encourage le recours a la violence. Cela déduit
sans scrupule le refus de coopérer avec le males un devoir au même titre que la volonté de
coopérer avec le bien. Il faut s’abstenir de toute violence pour retirer tout appui au mal car la
voie du non violence supposer soumission volontaire a la sanction qu’entraine le non
coopération avec le maL

AU CENTRE DES JEUNES KAMENGE ON FAISAIT LE SPORT ET LA LECTUREl.


AU CENTRE DES JEUNES KAMENGE
Dire Nous voulons la paix ne signifie rien si cette volonté nets pas soutenu par des projets
concrets pour nos vies, notre société et pour la planète entière. La paix pas la non guerre. Elle
est la possibilité de construire une société neuve et juste, libre et digne au sein de laquelle tous
les pauvres seraient les premiers à recevoir la première véritable identité d’être humains en
totale égalité avec les autres. Oui, il faut éviter la guerre atomique, il faut éviter les fabrications
d’armes, il faut vaincre la faim, il faut établi la justice, c’est à dire des relations d’Egalite entre
et de respect entre tous les peuples du monde. Cette paix nait de l’établissement de la justice
dans la vie sociale et entre les peuples. Elle sera les fruits de la justice et rien d’autres. Par
contre des situations d’injustices dominant le monde sont toujours cause de violence et obstacle
a l’installation dune paix dune paix qui soit autre qu’impuissance devant la domination du nord
ou équilibre de la terreur entre les pays riches. Un fondement des structures mis en place telles
est la tache la plus urgente. La paix trouve sa source dans le sens authentique de la dignité
humaine, c’est adire dans la justice. Abasourdit que nous sommes par les cris affames et des
opprimes pourquoi ne décidons nous pas, une fois pour toutes de construire la paix sur une base
de justice ? Si ce dernier est offense dans lune de ces formes nationales, sociales et religieuse,
on ne peut parler de paix réelle. Il ne s’agit que de despotisme déguise en pacification. Seule
juste est un artisan de paix. Chacun de nous doit aller à la rencontre de ses frères et sœurs.
Toutes les nations doivent se rapprocher. C’est dans la compréhension et l’amitié mutuelle et
dans les rapports équitables que nous devons construire un avenir en commun et pacifique pour
humanité.

Dans des contextes post conflictuelles, les dimensions rétrospectives et prospectives de


l’exigence de la justice sont étroitement imbrique comptent tenus des signaux qui permettent
d’assurer que certains actes, crimes ne peuvent pas être couvertes par la société sur les
violences passes.
Dire nous voulons la paix ne signifie pas si cette volonté n’est pas soutenue par des projets
concrets pour notre vie, notre société et pour la planète entière. La paix
La justice est une volonté constante est perpétuelle de rendre a chacun ce qui lui est du.
Je réponds qu’il faut dire que pour qu’une guerre soit juste trois choses sont nécessaires :

• DANS LA
LOCALITE DE BUJUMBURA RURAL J’AI EFFECTUE DES TRAVAUX
COMMUNAUTAIRE AVEC LA POPULATION DE LA LOCALITE
L’autorité de puissance d’après l’ordre duquel la guerre doit être entreprise, car il
appartient a un pays de faire la guerre parcequil peut y avoir e recours pour
obtenir justice au jugement de son supérieur. Puisque le soin de l’état est confie a
une puissance c’est a eux qu’il appartient de défendre la cite le royaume de la
puissance qui se trouve dans leur autotorite.De même qu’il leur est permis de le
défendre par la glaive matériel contre ceux qui le trouve a l’intérieur en leur
punissant les malfaiteurs
• Il faut une juste cause c’est à dire qu’il faut que ce que l’on attaque aient par
une faute mérite d’être attaque
• Il faut nécessairement que l’intention de ceux qui combattent soit droite c’est à
dire qu’il se propose de le bien et de éviter de faire du mal
Chez Saint Tomas d’Aquin, in verbis domini, les véritables services de Dieu, les guerres
pacifiques sont elles mêmes pacifiquenetantpas entreprise par cupidité ni par cruauté
mais par amour de la paix dans le but de réprimer les méchants et de secourir les bons.
Par suite, il peut y arriver que quoique la guerre aient été déclare par l’autorité légitime
et pour une juste cause, elle soit néanmoins rendue illicite par la perversité de l’intention
de celui qui la fait.
LA PAIX EN AFRIQUE

LORS DE REMISE DE MON DIPLOME DE THEOLOGIE DANS LA


PROVINCE MAIRIE DE BUJUMBURA

7. La Normandie, pour moi c'est d'abord un ciel. Je sais que beaucoup


de gens rêvent qu'ils volent. Là bas, il me suffit de lever un peu longtemps les
yeux pour partir dans le temps et sentir s'étendre en moi comme une paix, et
me dire qu'au fond, ce qui compte, c'est cette chose immense qui nous
dépasse et nous enveloppe. L'Esprit de famille, tome II : L'Avenir de
Bernadette de Janine Bossard[ Janine Bossard ] Citations paix - Citation et
proverbe sur paix.

DANS LA PROVINCE BUJUMBURA MAIRIE J’AI EU DE BON


MOMENT AVEC LES JEUNES DE LA LOCALITE

8. Pascal était
revenu s'asseoir à son bureau, à l'autre bout de la salle, devant la fenêtre de
gauche. C'était une simple table de bois noir, encombrée, elle aussi, de
papiers, de brochures de toutes sortes. Et le silence retomba, cette grande
paix à demi obscure, dans l'écrasante chaleur du dehors. La vaste pièce,
longue d'une dizaine de mètres, large de six, n'avait d'autres meubles, avec
l'armoire, que deux corps de bibliothèque, bondés de livres. Des chaises et
des fauteuils antiques traînaient à la débandade ; tandis que, pour tout
ornement, le long des murs, tapissés d'un ancien papier de salon empire, à
rosaces, se trouvaient cloués des pastels de fleurs, aux colorations étranges,
qu'on distinguait mal. Les boiseries des trois portes, à double battant, celle de
l'entrée, sur le palier, et les deux autres, celle de la chambre du docteur et
celle de la chambre de la jeune fille, aux deux extrémités de la pièce, dataient
de Louis XV, ainsi que la corniche du plafond enfumé. Le docteur
Pascal[ Emile Zola ] Citations paix - Citation et proverbe sur paix.
9. La vengeance est certes une violence faite au code civil et aux
préceptes religieux, mais c’est aussi un bonheur dont il me semble stupide de
se priver. Quand elle a été consommée, elle procure, comme l’amour, un
apaisement intérieur. Justice faite, c’est la meilleure façon de se retrouver en
paix avec soi-même et avec le monde. La cuisinière d'Himmler de Franz-
Olivier Gisbert [ Franz-Olivier Gisbert ] Citations paix - Citation et proverbe
sur paix.
10. Ton ami est la réponse à tes besoins. Il est le champ que tu sèmes
d’amour et récoltes en rendant grâces. Il est ta table chargée de mets et ton
âtre. Car tu viens à lui affamé et le recherches pour la paix. Le Prophète de
Khalil Gibran.[Khalil Gibran ] Citations paix - Citation et proverbe sur paix.
11. La seule vérité est peut-être la paix des livres. Courrier Sud[ Antoine
Marie Jean-Baptiste Roger de Saint-Exupéry ] Citations paix - Citation et
proverbe sur paix .
12. Les premiers mots d'abord. Le mot maman, le mot amour, le mot
caresse. Tous les mots ne sont pas dans les dictionnaires. Les vrais mots sont
dans le regard d'une maman, dans son sourire. C'est le sommeil retrouvé, la
grande paix de la nuit, les téléphones inutiles, le vol lent et bleu des rêves.
Elle danse dans le noir [ RenéFrégni ] Citations paix - Citation et proverbe
sur paix.
13. L'enfant, voilà la question suprême. L'enfant a dans son berceau la
paix ou la guerre de de l'avenir. C'est de ce berceau qu'il faut chasser les
ténèbres. Faisons lever l'aurore dans l'enfance. Lettre écrite aux membres du
Congrès international pour l'avancement des sciences sociales à Bruxelles le
22 septembre 1862 [Victor Hugo] Citations paix - Citation et proverbe sur
paix.
14. L’amour est
trop pensé sur le mode du soi, alors qu’il devrait s’agir des autres. Pour
vraiment pouvoir aimer, à mon avis, il faut être capable d’aimer tout le
monde. Il s’agit d’un lien très puissant, qui me lierait à vous, et à tous les
autres humains. Il me lie à tous. La question n’est pas Comment puis-je aimer
cette personne ? Mais Comment puis-je la servir et lui apporter la paix sans
être une victime ? Entretien avec Simon Van Boy

Des limites à la paix

Quant à leur impact, la famille humaine assiste toujours aux catastrophes des
guerres et des conflits de guerres. La production et la vente des armes à
grandes échelle même les plus sophistiqués et les plus destructrices n’ont
jamais cessé tandis que le désarmement souhaité depuis d’un demi-siècle n’a
jamais été effectué. Si nous voulons être des frères, laissons tomber les armes
dans les mains surtout ceux qui sont modernes que la science nous a donné
avant de causer des victimes, des ruines, des rêves, des mauvais sentiments,
des cauchemars, des défiances, des sombres résolutions, des énormes
dépenses, des arrêts des projets de solidarité et d’utiles travail, de fausser la
psychologie du peuple. Notre courage et notre valeur nous poussera à étudier
les moyens de garantir la sécurité internationale sans recours aux armes. Le
fossé entre les pays développés et sous développées s’agrandit. Le tiers
monde sous le poids du sous développement et la dette internationale est
toujours victime de l’économie mondiale.

De la mise en oeuvre de la Convention de Rio sur la diversité biologique au Burundi

Au Burundi, avant la période coloniale, les seules réserves naturelles étaient des
étendues de forêts réservées à la chasse du roi. L’intérêt pour la conservation de la
nature s’est manifesté depuis longtemps. Selon les sources orales, déjà au début du
20ème siècle, le roi MWEZI GISABO avait refusé à des hommes de brûler la forêt où
était réfugiée l’armé rebelle qui combattait l’autorité royale. Ce roi disait que la forêt de
la Kibira constituait un trait d’union entre le ciel et la terre, que personne n’avait le droit
de le faire disparaître.
Pendant la période coloniale, plusieurs textes de lois ont été élaborés pour réglementer la
coupe et la vente du bois de la forêt naturelle, la chasse et capture des animaux sauvages
et des dispositions légales pour la gestion de l’environnement concernant les bois, les
forêts et les terres étaient prévues.

De l’effectivité des législations environnementales au Burundi

La problématique de la protection de l’environnement au Burundi se conçoit comme une recherche


d’un développement optimal qui n’altère pas les conditions d’existence des êtres vivants. 76

Il convient de dire que le Gouvernement du Burundi vient de promulguer la loi n o 1/010 du 30 juin
2000 portant code de l’environnement. Ce code fixe des règles fondamentales destinées à permettre la
gestion de l’environnement contre toutes les formes de dégradation, afin de sauvegarder et de valoriser
l’exploitant rationnel des ressources naturelles, de lutter contre les différentes formes de

Après l’indépendance, plusieurs textes réglementaires furent promulgués :

a.Décret loi no 1/16 du 3 juin 1980 portant création des parcs nationaux et réserves naturelles ;
b.Loi no 1/02 du 25 mars 1985 portant code forestier ;
c.Loi no 1/10 du 30 juin 2000 portant code de l’environnement du Burundi ;
d.Acte constitutionnel de la République du Burundi

e.Loi du 25 mai 1983 portant protection du patrimoine culturel national ;

f.Loi no 1/02 du 25 mars 1985 portant code forestier ;

g.Loi no 1/008 du 1er septembre 1986 portant code foncier ;


h.Décret-loi du 17 juillet 1976 portant code minier et pétrolier ;
i.Loi n° 1/02 du 26 mars 2012 portant code de l’eau au Burundi

Du cadre de lutte contre la pollution au Burundi

Dans le cadre de lutte contre la pollution au Burundi, des unités spécifiques existent comme l’Institut
national pour l’environnement et l’aménagement de la nature, l’Université, le ministère de
l’Agriculture et de l’Elevage et des instituts comme l’ISABU et l’IRAZ.80
Il y a lieu de remarquer que même des textes ponctuels relatifs à l’interdiction de la chasse et des feux
de brousse ont été initiés.81

C. De la prévention de la pollution au Burundi


Il est possible de consommer sans produire des déchets et sans trop nuire à l’environnement.
Cependant, le respect de notre environnement nous permet de limiter la pollution et d’encourager le
recyclage des déchets.
Dans le cadre de lutte contre cette pollution, l’idéal serait d’installer des poubelles compartimentées et
des sacs de poubelles. Elles permettraient de trier les déchets organiques, les verres, les plastiques, les
métaux, les vapeurs libérant du méthane gaz à effet de serre, des vapeurs toxiques se mêlant dans l’air
et provoquant des fumées suffocantes et irritantes pour l’être humain dans les quartiers, etc. 82
Cela nous permettrait de rejeter moins de polluants dans notre environnement et réduirait des
projections des émissions des GES qui pourraient atteindre 5 fois leurs quantités actuelles à l’horizon
2050.83
79 Loin º 1/010 du 18 mars 2005 portant promulgation de la Constitution du Burundi, art. 293.
80 République du Burundi, Ministère de la Planification du développement et de la Reconstruction, Op. cit., p. 47.
81 NZIRIKWA, A., Suivi de la procédure de l’application législative forestière et la gouvernance en Afrique, AFLEG, cas
du Burundi, Bujumbura, juillet 2009, p.16.
82 Idem, p. 47.
83 NDORICIMPA, R. et SEBEYA, C., « Protéger la couche d’ozone : Burundi, Environnement », in Revue trimestrielle
numéro 8, p. 42.

Élargissez votre recherche.


• Pierre de Livingstone et Stanley. Bujumbura. ...
• Eglise Vivante de Jesus Christ. Bujumbura. ...
• Gishora Drum Sanctuary. Gitega. ...
• Monument de l'Unité Bujumbura. ...
• Cathédrale Regina Mundi. Bujumbura. ...
• Mausolée du Prince Louis Rwagasore. Bujumbura. ...
• Musee Vivant. Bujumbura. ...
• Monument pour l'unité nationale. Bujumbura.

D. De la mise en place des principes sur les forêts au Burundi


Comme les forêts ont un rôle bénéfique des banques de carbone, cela pousse à
considérer que :
􀁈
Les forêts et les arbres doivent être considérés comme des biens économiques, socio-
écologiques ;
􀁈
La gestion du secteur forestier doit être appréhendé dans la perspective élargie de
gestion des ressources naturelles de développement économique et social du pays,
compte tenu des relations entre les forêts et les autres éléments de l’environnement ;
􀁈
Les populations ont le droit d’accéder aux ressources naturelles du pays, notamment en
vue d’améliorer leurs conditions de vie et de participer au développement durable du
pays ;
􀁈
La gestion des forêts doit être décentralisée selon le principe de responsabilité ;
􀁈
L’aménagement, la conservation et la mise en valeur des forêts doivent s’appuyer sur
une bonne connaissance des écosystèmes forestiers et de leurs fonctions ;
􀁈
Le renforcement des capacités humaines et institutionnelles, les transferts des
technologies et la recherche doivent figurer au premier rang des priorités du programme
de développement du secteur forestier.84
Le rôle que jouent les forêts dans la fourniture d’avantages et de services au-delà des
frontières doit être reconnu. De façon spécifique les objectifs que doit poursuivre le
Burundi dans ces politiques sont les suivantes :
􀁈
La réduction totale des pertes en espèces et en espaces dans les forêts naturelles ;
􀁈

La restauration
des états dégradés des forêts naturelles ; il s’agira de reboiser les espaces vides par des
espèces autochtones et exotiques ;
􀁈
Le découragement des occupations illégales dans les forêts naturelles ;
􀁈
La gestion participative des formations naturelles.85
84 On s’est rendu compte qu’à la fin des dernières décennies, le déboisement au
Burundi, synonyme de l’avancement des déserts, injectait dans l’atmosphère des
quantités considérables de CO2.
85 Selon les sources Thomson 1988, le Burundi ne possédait qu’un seul éléphant sur son
territoire, mais 96,3 tonnes d’ivoire d’éléphants ont fait en 1987 l’objet de commerce
illicite.
Accepter le Changement élément majeur du retour pacifique
La transformation de la vie de l’esprit est possible. L’éthique, la morale, la
religion les permettent.
-Par exemple le vrai christianisme est fondé sur l’interdiction du meurtre et
l’agression.

-Le Bouddhisme est fondé sur le non violence à l’égard de tout monde vivant
Mettre en place le ministère de la paix
Après avoir attendu, nous aurons besoins d’un ministère international de la
paix qui aurait comme tache de bannir toute promotion de violence à la
télévision comme aux cinémas. Seule l’éducation à la paix par la famille, les
médias peut inverser la vision de ce monde pour canaliser l’agressivité dans
des actions constructives de paix au niveau planétaire et la lutte contre le
laxisme. Elle pourra apprendre les hommes à ne pas se haïr malgré les
mauvaise souvenir des guerres mondiaux, des violences et des ressentiment
accumulées au cours des siècles entre nos peuples. Il faudrait enfin parler
ainsi comment contrôler le Complexe Industriel Militaire, et sur le
désarmement.
L’éducation comme spirale et un impératif de la paix et de l’espoir
Sur le plan de processus de paix dans le monde le besoin le plus urgent
consiste à élargir les capacités pédagogiques de manière a ce que les
ressources puissent être reparties plus uniformément entre tous les groupes
sans réduire l’accès à ceux qui sont actuellement favorisées. Cette question
est importantes non seulement en ce termes de possibilités pédagogiques
mais sur le plan de division plus profondes qui sont sous jacentes aux
conflits mondiale. L’éducation est une priorité pour les enfants de ce monde
et exige des mesures sérieuses et pus exigeante. Elle doit être reconnue par
les politiciens et bailleurs de fonds internationaux comme un impératif de
paix. Mais, Ici des interrogations surgissent .
Quelles sont ces évidences ? Quels sont ces directions ? Mais aussi science
sans conscience n’est que ruine de l’âme. Il faut qu’on fasse des études voire
même des longues études. Moi-même, j’ai fait l’école primaire, secondaire,
l’Université et j’espère sortir de l’impasse grâce au potentiel et bagage
intellectuelle acquit et en utilisant la sagesse, le savoir faire et le savoir vivre
acquit comme le prouve mes diplômes reçues dans différents domaine. La
guerre sources de tout les maux qui nous a poussé à agir détruit peu à peu le
milieu ou nous vivons et dont nous vivons. Elle réduit les moins favorisées à
la misère et celle-ci les pousse à détruire la nature qui les nourrit. Or, dans la
misère pas d’éducation possible et sans l’éducation comment sortir de la
misère ? Comment apprendre à vivre au niveau de son sol, dans son pays ?
c’est un cercle vicieux boucle infernale dont la clé existe cependant. Cette
éducation dont nous tous dépendent est le seul arrêt des guerres pour donner
les moyens et à son tour c’est cette éducation qui permettra la construction
durable de la paix. Nous devons pour cela combattre l’analphabétisme,
donner aux hommes une assistance sanitaire appropriée et moderne, mettre à
l’homme des merveilleuse ressources de la science de la technique, de
l’organisation, donner un développement contre la faim en faveur de ses
principaux besoins. Mais, il ne suffit pas seulement de faire des sciences mais
de construire sur des principes spirituels.
Œuvrer pour la protection de l’environnement
Dans mon travail de fin d’étude Universitaire intitulé : « La protection de
l’environnement contre la pollution atmosphérique »à l’Université de NGOZI
mon sujet était orienté dans la résolution du nœud de certains problèmes, de
certains dossiers et des questions complexes tels que :
• L’exposition croissante aux sécheresses et aux inondations ;
• Le gaspillage des ressources naturelles et la menace nucléaire ;
• Des prélèvements massifs et l’exploitation excessive des ressources
non renouvelable ;
• Diffusion dans notre environnement des déchets radio actives ;
• Des poussières dans certaines industries métallurgiques ;
• Fermentation des matières organiques dégageant des gaz hydrogènes
sulfureux ;
• La perte de la riche biodiversité suite au réchauffement de la planète
;
• La diminution de la couche d’ozone.
Ces faits frappants ont donné un rang pour la protection de la société contre
les risques inconnus ou incertains. Ils ont conduit selon le préambule de la
déclaration de Rio, à instaurer un partenarial mondial sur une base nouvelle.
Vingt deux recommandations sont sorties adressés à notre Université, aux
gouvernements, aux hommes de la pensée et de la science, aux citoyens du
monde, aux jeunes gens et des générations futures.

Tableau 3 : Des espaces protégés au Burundi


Dénomination et localisation
Superficie
Parc national de Kibira : 40.000 ha
Parc national de Ruvubu : 50.800 ha
Parc national de Rusizi : 9.000 ha
Réserve forestière de Bururi : 3.300 ha
Réserve de Mutambara, Rumonge et Vyanda : 5.000 ha

Recommandations aux gouvernements


A l’ instant solennel de la défense du mémoire nous avons adressé avec
déférence et avec confiance à tous ce qui tient le pouvoir dans leurs mains le
destin des hommes sur cette terre de :
1) D’œuvrer pour éviter des réfugies environnementaux;
2) Limiter des activités humaines ;
3) De s’engager à enlever et à détruire les restes d’armes à sous
munitions situées dans les zones contaminées ;
4) Interdire d’employer, de produire, de stock transférer des armes et
venir en aide les victimes ;
5) Mettre en place une loi sur l’atmosphère ;
6) Cesser tout les actes détruisant l’environnement par l’injection des
sanctions ;
7) D’examiner dans les détails à tous les stades du développement et de
l’environnement d’un projet l’impact des activités industrielles sur
l’environnement notamment lorsqu’il s’agit d’en choisir l’exemple des
nouvelles industries ;
8) D’élaborer un traité sur le climat et d’adaptation ;
9) D’établir des normes de protection de la santé de l’environnement et
s’en servir pour fixer les limites que les nouvelles industries devront
respecter ;
10) D’assister financièrement les pays en développements et soutenir
les observations climatiques ;
11) Réfléchir à la manière de gérer la seule chose que nous ayons tous
en commun la terre ;
12) Réprimer ceux qui refuse de réduire les GES ;
13) De faire des normes d’émission pour les véhicules,
14) Développer les moyens de transports en commun.
Recommandations aux hommes de la pensée et de la science
Un salut pour vous les chercheurs et les hommes de science, les explorateurs
de l’homme de l’univers et des hommes de l’histoire et de lumière et ceux qui
sont fatigués et déçue par une vaine recherche. Votre message est de
poursuivre la recherche sans vous lasser sans désespérer jamais de la vérité.
Vous pouviez chercher avec le désir de trouver et trouver avec le désir de
chercher encore. Pour cela sans troubler vos pas sans éblouir vos regards
nous venons vous offrir la lumière de notre lampe mystérieuse pour des
questions d’ordre environnementale
1) Recommandation aux citoyens du monde
Nous recommandons aux citoyens de la planète de sauvegarder les forets
existants puisque ce sont des banques de carbones mais aussi de planter des
arbres sur des sols dénudés car ils constituent un meilleur atout dont nous
disposons pour protéger et maintenir notre environnement c’est à dire la
construction la fabrication des médicaments l’obtention des aliments, des
fruits etc.
12) Mettre en œuvre des stratégies de développement des énergies
renouvelables. ;
13) De supprimer progressivement les combustibles fossiles en faveur
d’énergie renouvelable
2) Recommandation aux jeunes gens et des générations futures.
Enfin nous sommes retournés aux jeunes gens et jeunes filles du monde
entier car c’est eux qui vont recueillir le flambeau et les applaudissements
des mains de vos ainés et qui sauvera ou périra le monde de demain et qui
allumera une lumière qui éclairera notre avenir. Le message est de:
14) De canaliser leur agressivité inhérente à toute individu dans des actions
constructives de paix au niveau planétaire
15) De préserver la vie des générations actuelles et futures en se fondant sur
l’étique écologique.
16) Limiter des émissions de Gaz à effet de serre ;
17) D’agir sur le protocole d’ozone ;
DANS UN GROUPE DE CHORALE BURUNDAISE
18
) D’adopter des stratégies sur les énergies et les déforestations ;
19) De réaliser des études de vulnérabilité en zone côtière et des études sur
l’effet de serre ;
20) De mettre en place le réfrigérateur écologique qui fonctionne sans les
CFC ;
21) De développer des recherches sur l’effet de serre ;
22) Limiter les émissions en agissants sur leurs sources.
Nous voudrions que les autres orientent les études de ces dossiers pour
corroborer nos recherches.
Construire sur des principes spirituels
L’édifice de la civilisation moderne doit se construire sur des principes
bibliques spirituels, capables de l’éclairer et de l’animer et non des bases
purement matérielles et terrestres si non ce serait un édifice construit sur le
sable. En se basant sur la maxime du philosophe Montesquieu qui a dit que :
Le plus grand mal qu’un ministre fait n’est pas de ruiner son peuple mais le
mauvais exemple qu’il donne nous a beaucoup inspiré dans nos pensées,
dans nos construction et dans nos projet et dans tout ce que nous faisons en
donnant des meilleurs exemples aux autres.
C’est ainsi que nous aussi nous avons voulu inciter nos générations à venir
en construisant sur le roc spirituel en faisant des écoles bibliques, des écoles
des disciples de Jésus christ (ECODIJ), des instituts bibliques notre héritage
(IBH) Voici dès maintenant le temps favorable ou l’heure est venu ou
s’impose une halte, un moment de construire sur des principes bibliques, un
moment de recueillement, de réflexion, quasi de prière, de repenser à notre
commune origine, à notre histoire, à notre destin en commun comme le
montre ces certificats reçues.

Pour nous et pour tous ceux qui accueille l’ineffable révélation que le christ
nous a
Fait de lui, C’est le Dieu vivant, le père de tous les hommes qu’il faut bâtir.
Vivre ensemble en paix sur la terre c’est gérer les seules choses que nous
ayons tous en commun (RES communes)
Suivre les objectifs de la célébration de la journée internationale de la paix
Parmi ces objectifs c’est un moment de:
-Défendre la vie, respecter la liberté, les minorités, aller à la rencontre des
pauvres, faire le dialogue entre les pauvres et les riches, renforcer la vérité, le
dialogue, la réconciliation, le respect mutuel, l’amour fraternel, le droit
internationale qui sont les véritables armes.
-De communion et de service pour les hommes en établissant des liens
pacifiques entre les peuples, les nations et soutenir les institutions
internationales
-Etablir au niveau des nations, continent, une circonstance de grande
envergure qui peut entrainer un grand nombre de gens à s’impliquer dans le
projet de paix .
Je recommande de reviser l'article 5 Loi n° 1/10 du 30 juin 2000 portant code de
l’environnement de la République du Burundi

Article 5
En vue de la protection de l’environnement, l’Etat, les collectivités locales, les
organismes publics et parapublics ainsi que les opérateurs privés sont, en vertu des
responsabilités qui leur sont distributivement confiées par la réglementation en vigueur,
tenus principalement :
-
d’utiliser rationnellement les ressources naturelles en veillant à leur efficacité
économique conformément aux exigences de la conservation et de l’amélioration de la
qualité de l’environnement, en assurant les conditions de régénération et de
développement des ressources naturelles, notamment dans le secteur forestier ;
-
d’aménager le territoire et notamment les localités urbaines et rurales, en prenant toutes
les mesures nécessaires à la protection de l’environnement ;
-
d’adopter des technologies de productions qui n’entraînent pas de pollution de
l’environnement ou d’équiper les installations existantes qui engendrent des polluants de
dispositifs susceptibles de réduire les polluants jusqu’aux valeurs limites admissibles par
voie réglementaire ;
-
de prendre des mesures nécessaires pour la prévention ou la limitation des phénomènes
susceptibles de porter atteinte à l’environnement ;
IV
-
de récupérer et valoriser, autant que cela est possible, les substances utilisables
contenues dans les déchets ou dans les résidus provenant des activités économico -
sociales ;
-
de déposer et neutraliser les déchets et résidus irrécupérables dans les lieux et conditions
établies par voie réglementaire ;
-
de produire, d’importer ou d’utiliser des pesticides, engrais ou autres substances
chimiques présentant des risques aussi réduits que possible pour l’environnement et la
santé humaine et conformes aux normes et prescriptions établies par voie réglementaire ;
-
d’adopter les mesures appropriées aux fins d’informer et d’éduquer les citoyens en vue
de leur participation active à la préservation et à la mise en valeur de l’environnement
burundais ;
-
d’intégrer dans leurs projets la protection de l’environnement et la mise en place de
programmes permettant d’assurer une meilleure connaissance de l’environnement du Burundi ;
-
de promouvoir les actions de coopération internationale à caractère technique, économique et scientifique dans le
domaine de la protection de l’environnement.

Des organisations non gouvernementales comme instrument de la paix


Les organisations de défense des droits de l’homme comme Amnistie
internationale, humane right Watch, Reporters sans frontières doivent
s’élargir. Il est vrai que nous tenons ici en considération ne sont pas des juges
mais elles ne devraient quant même rester indifférent quant les règles
communes ne sont pas respecté par les pays membres ou par les partenaires
diplomatiques ou économiques par le biais du haut commissariat des nations
unies pour la promotion de droit de l’homme.

Le non respect des droits et devoirs de l’homme


Dans ce monde plein de mutation, d’instabilité et dangereux rares sont les
Etats qui respectent les droits fondamentaux de la personne humaine.
Au cours du XXème Siècle, une place de la vie plus en plus d’Etats et des
rapports entre les Etats est marqué par l’irrespect de certains droit et devoirs
fondamentaux de l’homme tels que : la dignité, la liberté. Mais, c’est avant
tout la vie de l’homme qu’il s’agit et en principe personne ne peut oser y
attenter. Le respect de la vie même en ce qui concerne le problème de la
natalité doit trouver sa plus raisonnable défense. N’employons pas les
prodigieuses énergies de la terre et les magnifiques inventions de la science
non plus en instrument de mort mais en instrument de vie pour la nouvelle
ère de l’humanité. Pour cela nous devons aussi faire une politique et une
stratégie sur le double plan national et po.Des facteurs de retour à la paix
Des bonnes paroles pour nourrir l’’avenir
Tout ce qui est promotion peut sembler utopique mais la réalité il faut le
comprendre à tout prix et est arithmétique. Il n’ya plus d’espoir de vivre de
plus en plus des gens vivent sur des terres de plus en plus dénudé. C’est ne
pas en désertifiant le foret amazonienne que l’on rendra la vie à la terre du
Nordeste Brésilienne stérilisée par la surpopulation et ce n’est pas en faisant
la guerre que l’on fera vivre la terre et les hommes qu’elle porte. Les nations
peuvent décider de mettre un empire que celui de force en utilisant d’autres
moyens plus conformes autres à notre nature de mettre l’injustice à la raison
que de gaspiller le sang des milieux et de travail de millions de semblable.
Deux principes découlent :
1) Le principe de l’honnêteté sera la meilleure règle de conduite qui peut
influencer la conduite des nations ;
2) Le principe de non recours à la force ;
3) Des principes d’action menant à la paix.
Etre un nouvel homme tel qu’il est décrit par Montesquieu comme source de
la paix

Pour guider ces choix, les Nations, les chefs d’Etats, les citoyens pourraient
méditer cette profession de foi d’un nouvel homme décrit par Montesquieu. Il
dit que lorsque j’avais quelque chose utile à ma nation mais ruineuse, je ne la
proposerai pas à mon prince parce que je suis un homme avant d’être citoyen
du monde. C’est sur cette conversation de se sentir homme avant d’être
citoyen Russe, Français, Chinois et elle seule qui peut nous rendre la paix et
un avenir meilleur.

11. Pour faire la paix on doit combattre les grands régimes totalitaires
dans le monde :
Les régimes totalitaires : dans la terminologie juridique l’on parle de régimes
de confusion de pouvoirs dans ce sens que ce sont des régimes dans lesquels
un organe ou un individu va détenir tous les pouvoirs. Ou alors il s’agit des
régimes dans lesquels les fonctions sont séparées sans être pour autant
indépendantes les unes des autres. La confusion tient surtout à la
subordination du pouvoir législatif par rapport au pouvoir exécutif. S’il
apparaît nécessaire c’est qu’ils ont été la cause de plusieurs dizaines de
millions de morts, le fascisme, le nazisme et des régimes communistes ont
profondément marqué l’histoire de l’Europe. Ils sont des régimes et des
points communs. Ces régimes sont les trois dotées d’un discours idéologique.
Ils ont en communs un parti unique qui contrôle tous les moyens
d’informations la terreur y est omniprésent et ces trois régimes ont en
commun recours à une police spéciale qui surveille et réprime tout ce qui
parait contraire à l’idéologie dominatrice. La paix disparaît sous leur ferrure.
D’autres ennemies plus éminentes plus dangereuses de la paix les moins
contrôlables sont des groupes paramilitaires des guérillas, des
narcotrafiquants, des mafias fondamentalistes, religieux des particularismes
régionaux et des terroristes.
12. Combattre la xénophobie
AVEC LE CHANTEUR COMPSITEUR DESIRE ALIAS BIG FIZZO

Pour établir la paix dans le monde on doit éradiquer le règne de manque de


direction morale (la démoralisation) et de courage civil. Pour cela des actions
doivent être faites notamment des actions de sensibilisations, d’enquête, des
recommandations, appels aux autorités responsables, de consultation, de
concertations plus précise et plus systématique. Il faut également orienter les
partis politiques à ne pas créer une perception à ne pas regarder l’étranger
comme un adversaire ou un profiteur ou un rival mais comme un autre
instrument qui renforce la démocratie.

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