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RELATIVITE RESTREINTE
1
NOTIONS MATHEMATIQUES
PRELIMINAIRES
2
1.1 Calcul vectoriel
3
Figure 1.1 : Deux vecteurs a et b formant
un angle
Le produit scalaire de a par b est la grandeur
scalaire définie par :
a b = ab cos(a, b) = ab cos( )
4
Le calcul du produit scalaire peut se faire à
partir des composantes des deux vecteurs.
a x bx
a b = a y b y = a x bx + a y b y + a z bz
a z bz
5
1.1.2 Produit vectoriel de deux vecteurs
6
.
et b , par : c = ab sin( )
7
Figure 1.2 Détermination du sens du produit
vectoriel par la règle du tire-bouchon
a b = −b a
Double produit vectoriel :
a (b c) = (a c)b − (a b)c
Produit mixte :
a (b c) = c (a b) = b (c a)
9
Expression en fonction des composantes des
vecteurs
a x bx a y bz − a z b y
a b = a y b y = a z bx − a x bz
z z
a b a x b y − a y b x
10
1.2 Opérateurs vectoriels
f f f
composantes , ,
x y z
11
f f f
Comme df = dx + dy + dz , on en déduit
x y z
( )
df = grad f d OM .
l’opérateur nabla .
grad f = f
12
Expression dans les différents systèmes de
coordonnées
Coordonnées cartésiennes : f = f ( x, y, z )
f f f
grad f = f = e x + e y + e z
x y z
13
Coordonnées cylindriques : f = f (r , , z )
d OM = dr e r + rd e + dz e z
On en déduit :
( )
df = grad f d OM = (gradf )r dr + (gradf ) rd + (gradf )z dz
14
f f f
Or df = dr + d + dz
r z
D’où :
f 1 f f
grad f = f = e r + e + e z
r r z
15
Coordonnées sphériques : f = f (r , , )
f 1 f 1 f
grad f = f = e r + e + e
r r r sin
16
f et p étant des fonctions scalaires :
17
1.2.2 Opérateur divergence
A , le scalaire div A = A
18
Coordonnées cartésiennes
Coordonnées cylindriques
19
Coordonnées sphériques
1 (r 2 Ar ) 1 ( A sin ) 1 A
div A = A = 2 + +
r r r sin r sin
21
Divergence et flux d’un vecteur
22
= A d S = div Ad
S D
23
f étant une fonction scalaire :
24
1.2.3 Opérateur rotationnel
rot A = A
Az Ay
rot A = A = − e x +
y z
Ax Az
− e y +
z x
Ay Ax
− e z
x y
26
Coordonnées cylindriques
1 Az A
rot A = A = − e r +
r z
Ar Az
− e +
z r
1 (rA ) Ar
− e z
r r
27
Coordonnées sphériques
1 A sin A
rot A = A = − e r +
r sin
1 Ar 1 (rA )
− e +
r sin r r
1 (rA ) Ar
− e
r r
28
Le rotationnel d’un champ de vecteurs indique
le caractère tournant de ce champ de vecteurs
et l’orientation de son axe de rotation éventuel.
29
Rotationnel et circulation d’un vecteur
( )
C = A d l = rot A d S
C S
div(rot A) = 0
31
f étant une fonction scalaire :
rot ( grad f ) = 0
32
1.2.4 Opérateur Laplacien
f = div( grad f )
33
Coordonnées cartésiennes
f f f
2 2 2
f = + 2 + 2
x 2
y z
Coordonnées cylindriques
1 f 1 f f
2 2
f = r + 2 + 2
r r r r 2
z
34
Coordonnées sphériques
1 2 f 1 f 1 f 2
f = 2 r + 2 sin + 2 2
r r r r sin r sin 2
35
Cas d’un vecteur :
Par extension, le Laplacien d’un vecteur est le
vecteur dont chaque composante est le
Laplacien de la coordonnée correspondante de
la fonction vectorielle.
Ax
A Ay
Az 36
Le laplacien est la vitesse de la variation. La
nullité du laplacien exprime la régularité de la
fonction et sa variation autour d’un point
considéré. Sa non nullité exprime un
changement de l’intensité de la variation de la
fonction autour du point considéré
37
EQUATIONS D’ELECTROSTATIQUE ET
DE MAGNETOSTATIQUE
38
2.1 Equations d’électrostatique
un volume D de l’espace.
39
Nous avons noté que :
E = − gradV (2.1)
Qint
S E d S = 0 (2.2)
E dl = 0
C
(2.3.a)
40
De l’équation (2.3.a) et suivant le théorème de
Stokes :
C
E d l =
S
rot E d S = 0 ; d’où :
rot E = O (2.3.b)
41
De l’équation (2.2) et suivant le théorème de
Green-Ostrogradski :
S E d S =
D
div E d = d ; d’où :
D
0
D
div E −
0
d = 0 et par suite,
div E = (2.4)
0 42
2.1.2 Equation de poisson
E = − gradV
43
div E = E = − gradV = −div( gradV ) = −V
d’où :
− V = ou V + = 0 (2.5)
0 0
(équation de poisson)
44
2.2 Equations de magnétostatique
2.2.1 Equation de continuité
L’intensité du courant électrique, à travers une
surface S fermée orientée, est donnée par le
flux du vecteur densité volumique de courant
j à travers cette surface.
I = j d S (2.6)
S 45
Si Q est la charge totale contenue à l’intérieur
d’un volume D et s’écoulant à travers une
surface S fermée orientée, la conservation de
la charge permet d’écrire :
dQ
I =− (2.7)
dt
46
Avec (2.6) et (2.7), on a :
d
0 = d + dj vid
D
td D
D
div jd + d = 0
D
t
47
D
( div j +
t
) d = 0 ; d’où :
div j + =0 (2.8)
t
B d S = 0
S
(2.9)
50
On en déduit :
div B = 0 (2.10)
Le théorème d’Ampère indique que :
C
B d l = 0 I enlacé (2.11)
51
I enlacé par (C) est : I = j d S
Par suite, B d l = 0
C
j d S
( rot B − 0 j ) d S = 0 (2.12)
52
.
rot B = 0 j (2.13)
54
2.2.3 Equation du potentiel vecteur
rot A = B (2.14)
55
A est appelé potentiel vecteur.
Avec (2.13) et (2.14), on peut écrire :
rot (rot A) = 0 j
A + 0 j = 0 (2.15)
57
La condition div A = 0 est la jauge de Coulomb.
0 j
A=
4
D
r
d (2.16)
58
EQUATIONS DE MAXWELL
59
3.1 Equations de Maxwell dans le vide
•Equations de rotationnel
60
Equation de Maxwell-Faraday :
B
rot E = − (3.1)
t
Il n’y a pas de courant magnétique.
Equation de Maxwell-Ampère :
E
rot B = 0 ( j + 0 ) (3.2)
t
Les champs électrique et magnétique sont
couplés, d’où le terme électromagnétisme.
61
•Equations de divergence
Equation de Maxwell-Gauss :
div E = (3.3)
0
Equation de Maxwell-Thomson :
div B = 0 (3.4)
Il n’y a pas de «monopoles magnétiques»,
c’est-à-dire de charges magnétiques.
62
Les champs E et B sont découplés.
Les équations (3.1) et (3.4) sont appelées
équations de structure (indépendantes des
sources).
A
E = − gradV − ;
t
66
Considérons deux couples ( A,V ) et ( A' , V ' )
67
A A'
E = −V − et E = −V '−
t t
A
div(− gradV − )= , soit :
t 0
71
(div A)
V + =− (3.6)
t 0
Equation de Maxwell-Ampère :
E
rot B = 0 j + 0 0
t
A
rot (rot A) = 0 j + 0 0 (−V − )
t t
72
V 2
A
grad (div A) − A = 0 j − 0 0 ( ) − 0 0 2
t t
A
2
V
A − 0 0 2 + 0 j = grad (div A + 0 0 )
t t
(3.7)
73
On peut découpler les équations (3.6) et (3.7)
en utilisant les conditions de jauge.
V
2
V − 0 0 2 + = 0 (3.10)
t 0
75
A
2
A − 0 0 2 + 0 j = 0 (3.11)
t
Les équations (3.10) et (3.11) sont les
équations de Poisson des potentiels.
En introduisant le d’Alembertien :
76
Les équations (3.10) et (3.11) deviennent :
(3.12)
(3.13)
78
PM
1
( P, t − )
V (M , t ) =
4 0 P PM
c d
PM
j ( P, t − )
0
A( M , t ) = c d
4 P PM
79
Ces solutions sont appelées potentiels retardés
car les valeurs des potentiels en un point M à
un instant t dépendent de celles des sources en
tous les points P à l’instant antérieur t−PM/c.
80
La quantité PM/c correspond au temps de
propagation de P à M à la vitesse c des effets
d’une variation des sources.
81
3.2.3 Théorème de Poynting
Une particule de charge q se déplaçant à la
vitesse v dans un champ électromagnétique
subit la force de Lorentz : F = q E + q.v B
Cette particule reçoit du champ
électromagnétique une puissance
P = F v = q.v E
82
Un volume élémentaire d contenant k types
83
La densité volumique de courant est exprimée
par J = q k nk v k
k
On a donc : dP = J Ed
rot B E
P = ( −0 ) Ed (3.15)
V
0 t
85
rot B E
P = ( E −0 E )d (3.16)
V
0 t
89
Son intégrale sur S est le flux d’énergie
électromagnétique à travers S.
WEB
+ j E + div R = 0
t
90
3.3 Ondes électromagnétiques
91
Cette déformation ne reste pas localisée à
l’endroit où elle est produite, mais elle se
déplace après sa création, dans un milieu
élastique : ce phénomène de déplacement est
appelé propagation.
92
Si, lors du passage de la déformation, les
différents points du milieu se déplacent
perpendiculairement à la direction de
propagation, la déformation est un signal
transversal.
93
Si, lors du passage de la déformation, les
différents points du milieu se déplacent dans la
direction de propagation, la déformation est un
signal longitudinal.
94
Une onde est une série de signaux ou
d’impulsions identiques qui se suivent à des
intervalles de temps réguliers ; elle peut être
transversale ou longitudinale, en fonction de la
nature des signaux.
95
Une onde se déplace sans transport de matière.
Le déplacement d’une onde peut nécessiter un
support matériel (onde mécanique) ou peut ne
pas nécessiter un support matériel (onde
électromagnétique: la lumière)
96
3.3.1 Equation d’onde
B
rot E = − (3.22)
t
97
div B = 0 (3.23)
div E = 0 (3.24)
E
rot B = 0 0 (3.25)
t
2
E
Par suite : E − 0 0 =0 (3.26)
t 2
(3.6) : V + (div A) = −
t 0
2 A V
(3.7) : A − 0 0 2 + 0 j = grad (div A + 0 0 )
t t
100
Dans la condition de jauge de Coulomb, div A = 0 ,
V =0 (3.28)
A
2
A − 0 0 =0 (3.29)
t 2
101
Dans la condition de jauge de Lorentz,
V
div A + 0 0 = 0 , ces équations deviennent :
t
V2
V − 0 0 2 = 0 (3.30)
t
A
2
A − 0 0 2 = 0 (3.31)
t
102
Conclusion :
104
3.3.2 Quelques solutions de l’équation d’onde
3.3.2.1 Onde plane
On dit qu’une onde est plane si, à chaque
instant la grandeur physique qui la caractérise a
la même valeur en tout point du plan
perpendiculaire à une direction fixe. Cette
direction est appelée direction de propagation
de l’onde. 105
L’équation de d’Alembert admet notamment
comme solution des ondes planes.
1
2 2
− = 0 (3.33)
x c t
2 2 2
106
L’équation (3.33) a pour solution générale :
( x, t ) = f ( x − ct ) + g ( x + ct ) (3.34)
x
f ( x − ct ) ou f (t − ) correspond à une
c
onde plane se propageant suivant les x positifs
à la célérité c. Elle est appelée onde plane
progressive.
107
x
g ( x + ct ) ou g (t + ) correspond à une
c
onde plane se propageant suivant les x négatifs
à la célérité c. Elle est appelée onde plane
régressive.
108
De façon générale, l’onde plane dans une
direction donnée par un vecteur unitaire u
est la somme de deux ondes planes se
propageant en sens inverses dans cette
direction.
109
(r , t ) = f (u r − ct ) + g (u r + ct )
ou
ur ur
(r , t ) = f (t − ) + g (t + )
c c
r = OM est le vecteur position considéré.
O : origine des coordonnées et M un point
quelconque de l’espace.
110
3.3.2.2 Onde plane progressive
monochromatique (OPPM)
( x, t ) = A cos(t − kx + )
phase à l’origine.
d’Alembert. On a donc :
2
1
2
2
− 2 2 = (−k + 2 ) A cos(t − kx + ) = 0
2
x 2
c t c
(3.35)
112
Ce résultat devant être vrai pour tout x et tout t,
k et ω doivent obéir à la relation de
dispersion : k =
c
(r , t ) = A cos(t − k r + ) (3.36)
114
k= u est le vecteur d’onde.
c
On peut utiliser la notation complexe :
(r , t ) = Ae i (t − k r + )
(r , t ) = Re (r , t )
115
= −i k Ae i (t _ k r + )
= −i k ;
d’où : −i k
= iAe i (t − k r + )
= i ;
t
d’où : i
t 116
Intéressons-nous au cas où
E = 0 −i k E = 0 ;
d’où k ⊥ E
117
B = 0 −i k B = 0 ;
d’où : k⊥B
E et B sont orthogonaux à la direction de
de propagation de l’onde. On dit qu’ils sont
transverses.
118
u E ; les vecteurs u , E , B forment
B=
c
un trièdre direct.
E = c. B
2 2 0 0
EB E 2
R= = u ;
0 0c
de l’onde.
120
Polarisation d’une OPPM
124
4.1 Principe de relativité galiléen
125
Tous les référentiels galiléens sont en
translation rectiligne, uniforme, les uns par
rapport aux autres.
126
4.1.2 Principe de relativité galiléen
127
Cette observation conduit au principe de
relativité galiléen : les lois de la mécanique
sont invariantes lorsqu’on change de
référentiel d’inertie.
129
Ce milieu est supposé être l’éther, par analogie
à l’air ou l’eau pour l’onde sonore, une
substance plutôt mystérieuse qui était censée
être au repos par rapport à l’espace absolu et
osciller au passage d’une onde
électromagnétique.
130
Ainsi, en admettant que la lumière se propage
avec une vitesse c constante par rapport à
l’éther, la vitesse de la lumière par rapport à
l’observateur (la Terre) devait dépendre du
mouvement de celui-ci par rapport à l’éther.
131
Michelson et Morley commencèrent une série
d’expérience pour mettre en évidence une
variation de la vitesse de la lumière par rapport
à la Terre selon la direction de propagation, au
moyen d’un interféromètre.
132
4.2.2 Expérience de Michelson et Morley
135
Figure 4.2 : Représentation des trajets de la
lumière pour la détermination des durées de
parcours
136
Durée du trajet aller-retour lame-M1-lame
(en vert)
2L 2L
t1 = = 2 1
c −v
2 2
v 2
c(1 − 2 )
c
1
1 2
v et =
Posons = c 1− 2
2l
On a : t1 =
c
137
Durée du trajet aller-retour lame-M2-lame
(en rouge)
L L 2 Lc 2L 2L 2
t2 = + = 2 2= =
c+v c−v c −v v 2
c
c(1 − 2 )
c
L’expérience montre donc que t1 t2
138
Aucun décalage n’a été observé dans
l’expérience de Michelson et Morley ni dans
les expériences similaires. En faisant tourner le
dispositif de 90°, on devrait observer un
déplacement des phénomènes d’interférences.
139
Contrairement aux prévisions, aucun
déplacement n’a été observé. Il fallait donc
conclure que t1 = t2.
Remarque :
Si on ne tient pas compte du mouvement de la
Terre par rapport à l’éther, on trouve t1 = t2.
140
4.2.3 Interprétation d’Einstein : principes de
la relativité restreinte
142
Le premier principe revient à généraliser le
principe de relativité à toutes les lois de la
physique.
Le deuxième principe prend acte des échecs
répétés de mesurer une anisotropie de la vitesse
de la lumière.
La notion d’éther ne présente alors plus
d’intérêt. 143
4.3 Notion d’évènement
4.3.1 Définition
145
4.3.2 Transformation de Galilée
146
Figure 4.3 : Référentiels galiléens R et R’
147
x = x '+ ve t
y = y'
z = z'
t = t '
Cette transformation est caractéristique de la
cinématique newtonienne. On voit que la
durée est un invariant : on dit aussi que le
temps est une grandeur universelle ; c’est le
principe d’universalité du temps. 148
4.3.2.1 Transformation galiléenne du champ
électromagnétique
Considérons, dans un champ
électromagnétique, deux référentiels inertiels R
fixe et R’ en translation rectiligne uniforme par
rapport à R, de vitesse V e par rapport à R.
149
Soit une particule de charge q se déplaçant à la
vitesse V ' par rapport à R’.
150
La charge est invariante, q = q’ et, La force l’est
aussi, F = F '
En outre, V = V '+V e
q( E + V B) = q( E '+(V − V e ) B)
Par suite : E = E '−V e B ' et B = B'
151
Ainsi, deux observateurs qui se déplacent l’un
par rapport à l’autre n’attribuent pas la même
valeur à la partie électrique de l’interaction.
152
4.3.2.2 Non-invariance de certaines
équations de Maxwell par transformation de
Galilée
E x E y E z
E = 0 + + =0
x y z
E x = E ' x
Or E = E '−V e B ' soit E y = E ' y +Ve B' z
E z = E ' z −Ve B' y
153
x' = x − Ve t
y' = y
De plus :
z' = z
t ' = t
155
De ce qui précède :
x' t '
= +
x x' x t ' x x' =
x' t '
= + = − Ve
t x ' t t ' t t ' x '
= ,
y y ' z z '=
156
On obtient ainsi :
E x E ' x
x = x'
E y E ' y B' z
= + Ve
y y ' y '
E E ' B '
= − Ve
z z y
z z ' z '
157
B' z B' y
D’où : E = 'E '+Ve ( − )
y ' z '
158
Ainsi, nous sommes conduits à abandonner la
transformation de Galilée pour une nouvelle
transformation qui laisse invariante les
équations de Maxwell et qui restitue la
transformation de Galilée lorsque la vitesse des
particules est faible devant la célérité c.
159
4.4 Transformation spéciale de Lorentz
x' = ( x − Ve t )
y' = y
z' = z
t ' = (t − Ve x )
c 2
163
Propriétés de la transformation de Lorentz
En effet, γ 1, Ve x c t et donc
2
t' = t
164
(2) la vitesse relative Ve ne peut dépasser
.
c
La vitesse c apparaît comme une vitesse limite
puisque γ n’est réel que si Ve c
165
(4) le fait que t t ' signifie que, si un observateur
166
En particulier, si deux événements sont
simultanés dans R, ils ne le sont pas
nécessairement dans R’
167
4.5 Conséquences de la transformation de
Lorentz
168
Considérons deux événements E1 et E2 décrits
dans un référentiel R par les coordonnées
suivantes :
E1 ( x1 , y1 , z1 , t1 )
E 2 ( x2 , y 2 , z 2 , t 2 )
169
Supposons E1 et E2 simultanés dans R : t1 = t2.
Le sont-ils aussi dans R’, en translation
rectiligne uniforme par rapport à R ?
Ve
t ' 2 −t '1 = − 2 ( x2 − x1 )
c
170
Ainsi, ces deux événements, simultanés dans
R, ne seront simultanés dans R’ que s’ils sont
localisés en des points de même abscisse. La
simultanéité ne présente donc pas de
caractère universel.
171
4.5.2 Dilatation du temps
172
Considérons les mêmes événements dans un
référentiel R’ en mouvement par rapport à R
suivant l’axe des x. Les nouvelles coordonnées
(t '1 , x'1 ) et (t ' 2 , x' 2 ) se déduisent de (t ,x ) et
1 1
173
En particulier t ' = t ' 2 −t '1 = (t − x) = t
c
1 t ' t
175
4.5.3 Contraction des longueurs
177
L' L : la longueur d’un objet mesurée dans un
178