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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique

Institut national supérieur de formation


para médical sise à sour el ghozlane

La sécurité du patient en anesthésie


au bloc opératoire EPH de BOUIRA

Réalisé par :
Mme. OUHOCINE Kahina.
AMAR SP 1er année
Sommaire
Cadre méthodologique :
Introduction
Problématique
L’hypothèse
Partie théorique :
Chapitre premier : organisation du bloc opératoire
Chapitre II : la prise en charge d’un patient anesthésié
Chapitre III : les complications
Partie pratique :
La pré-enquête
Les objectifs de ce travail.
Présentation du lieu de l’enquête.
Présentation de la population cible
L’outil d’investigation
conclusion
Cadre métrologique

Introduction

Au cours des 40 dernières années, la sécurité anesthésique a été renforcée au prix


d’énormes efforts allant de la création d’une discipline spécifique de médecins et d’AMAR à
l’élaboration d’équipements électroniques de surveillance, en passant par la mise en place de
structures spécifiques pour le réveil post-anesthésique ainsi que par l’établissement, par les
sociétés savantes, de protocoles de prise en charge thérapeutique.

Si ces mesures ont à l’évidence amélioré la sécurité anesthésique, les indications des actes
chirurgicaux ou exploratoires réalisés sous anesthésie se sont parallèlement étendues à des
patients plus âgés et plus fragiles qu’auparavant, rendant plus difficile la lisibilité de
l’amélioration de la sécurité anesthésique.

Cependant, le risque zéro n’existe pas. Une sécurité absolue nécessiterait un investissement
infini, donc bloquerait toute activité. C’est pour cela qu’on ne peut pas parler ‘d’assurer’ mais
plutôt ‘d’optimiser’ ou d’améliorer la sécurité anesthésique.

Il existe toujours des accidents, alors que l’anesthésie n’a jamais été aussi sûre, dont la
survenue est souvent perçue comme intolérable, ressentie comme devant nécessairement résulter
d’une défaillance technique, d’une erreur de jugement ou d’un défaut de vigilance. A la
différence d’un acte thérapeutique, dont l’incertitude dans la qualité du résultat est plus ou moins
implicitement acceptée, l’anesthésie n’apporte pas, par elle-même, de bénéfice thérapeutique.
Dès lors, toute complication liée à l’acte anesthésique n’apparaît pas contrebalancée par le
bénéfice thérapeutique et se trouve particulièrement mal acceptée par le public et le personnel. Il
est paradoxal que l’anesthésie-réanimation, qui a grandement contribué à l’essor de la chirurgie
moderne, n’apparaisse qu’exceptionnellement dans les médias à l’occasion des succès de celle-
ci, alors que ses accidents sont régulièrement rapportés, à grand bruit.

Il en résulte qu’en Algérie, comme ailleurs dans le monde, l’anesthésie-réanimation est


l’une des disciplines médicales pour lesquelles les suites médico-légales sont les plus fréquentes
et les indemnisations les plus élevées en cas de complication grave. Ces complications ont amené
les anesthésiologistes à une réflexion en profondeur, qui a montré qu’elles étaient en grande
partie évitables.
Cadre métrologique

La possibilité de prévenir les complications de l’anesthésie a conduit les sociétés


d’anesthésie des pays développés, à publier des textes très incitateurs sur la sécurité dans la
pratique de l’anesthésie. Mais, faute d’un caractère réglementaire, ces textes sont inégalement
appliqués et une politique volontariste s’avère nécessaire si l’on veut éviter le rappel quotidien
que des morts résultent de conditions d’anesthésie insuffisantes. Afin d’envisager quelle devrait
être une politique efficace dans la prévention des accidents, il convient d’avoir à l’esprit
certaines données de base concernant : l’organisation du bloc, le matériel anesthésique, les
éléments essentiels de prise en charge, les complications liées à l’anesthésie, à savoir leur
fréquence, leur type, leurs conséquences et les facteurs de risques qui les favorisent.

Dans le but de mieux comprendre ce problème et de mettre en évidence les différentes


recommandations qui permettent d’améliorer la sécurité anesthésique du patient au bloc
opératoire, j’ai rédigé ce mini projet cheminé en 2 axes :

Un volet théorique : divisé en trois chapitres ; dans le premier j’ai abordé l’organisation du bloc,
dans le second, les points essentiels de la prise en charge du patient depuis la phase pré
anesthésique jusqu’à la phase post-anesthésique, et dans le troisième, les complications
anesthésiques et la conduite à tenir devant chacune d’entre elles.

Un volet pratique :j,’ai exposé les moyens de recherche, la collecte de données auprès du
personnel du bloc (les médecins anesthésistes-réanimateurs et les AMAR) en effectuant une
analyse statistique quantitative afin d’évaluer mon hypothèses émise par le biais de monnotre
outil de recherche : le questionnaires, et d’interpréter à la fin les résultats d’analyse afin de
proposer des suggestions en vue de contribuer à l’innovation et l’amélioration de la prise en
charge du patient anesthésié
Cadre métrologique

Motivations du choix du thème :

Mon mini projet est l’issue d’une année comme étant une étudiante AMAR de santé public
à l’institut national supérieur des para médicaux sise a Sour el ghozlan.

Le choix du thème de mon mini projet n’est pas anodin, il résulte de motivations et
d’expériences diverses vécues en tant qu’étudiantes comme AMAR de santé public et
stagiaires au sein du bloc opératoire de EPH de Bouira depuis le 04/11/2018 a ce jour.
Mon esprits a été marqué par l’idée du risque omniprésent lors de la réalisation de tout acte
anesthésique et la nécessité de prise de précautions possibles à même d’éviter la survenue
d’accidents et d’assurer une meilleure qualité de prise en charge du patient lors de la
démarche anesthésique. C’est pour cela que j’ai jugé utile de traiter ce thème, qui me
semble capital.

Problématique
Comparativement, le risque anesthésique dépasse énormément le risque
chirurgical et, comme disent certains auteurs « s’il peut y avoir des interventions
mineures, il n’y a jamais d’anesthésies mineures » un décès anesthésique pouvant
survenir même au cours d’une appendicectomie, d’une amygdalectomie, d’une
correction de strabisme ou d’une extraction dentaire.

Ce thème m’a interrogée et m’a poussée à aller loin dans ma réflexion en me


basant sur la question centrale suivante :

«Comment Améliorer la sécurité du patient en anesthésie au bloc opératoire


de l’EPH deBouira? »
Cadre métrologique

Hypothèse de recherche
Ce mini projet tend à déterminer les principales recommandations visant à améliorer la
sécurité anesthésique du patient.

A fin de répondre a notre problématique de recherche, nous avons proposé l’hypothèse


suivante qui sera soumise à vérification au terme de mon travail de recherche.

➢ Mise en place de la check-list en pré, per et post opératoire.


Définition des concepts

Définition des concepts


Sécurité : est un état ou les dangers et les conditions pouvant provoquer des dommages
d’ordre physique, psychologique ou matériel sont contrôlés de manière à préserver la santé et
le bien-être des individus et de la communauté.

Patient : désigne l’individu qui est examiné médicalement ou qui reçoit un traitement.
Anesthésie : un acte médical par lequel toutes les sensations et particulièrement celle de la
douleur, sont supprimées.

Site anesthésique : c’est un lieu ou le patient bénéficie d’une anesthésie générale,


locorégionale ou d’une sédation, effectuée sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste
réanimateur qualifié.

Bloc opératoire : une structure de l’hôpital ou sont pratiquées les interventions chirurgicales
et les gestes d’anesthésie-réanimation nécessaires au bon déroulement de l’intervention.

Période préopératoire : c’est une période d’information et d’éducation qui se déroule avant
l’intervention chirurgicale et jusqu’à ce que le patient arrive en salle d’opération.

Consultation anesthésique : a pour but d’évaluer le risque anesthésique et opératoire en


fonction des facteurs qui sont susceptibles d’interférer avec le déroulement de l’anesthésie
(antécédents médico-chirurgico-gynécologiques), des traitements suivis.

Dossier médical : est un ensemble de documents physiques ou informatisés qui retrace des
épisodes ayant affectés la santé de cette personne.

Vigilance sanitaire : est une idée forte actuelle qui constitue la base indispensable du
dispositif de sécurité sanitaire.

Période per-opératoire : période au cours de laquelle l’anesthésiste-réanimateur doit assurer


l’anesthésie du malade, la surveillance des paramètres respiratoires, circulatoires,
hémodynamiques, compenser les pertes hydro-électrolytiques et sanguines et traiter les
éventuelles complications.
Chapitre I : organisation de bloc opératoire

La complexité du fonctionnement d’un bloc opératoire et la multiplicité des intervenants


nécessitent une structure de coordination et des personnels qualifiés, afin d’orchestrer l’ensemble
des activités qui se déroulent au sein de cette structure. Leur rôle est de planifier, programmer et
réguler ces activités, ce qui nécessite une compétence et une autorité reconnue par tous les
acteurs du bloc opératoire. J’ai aussi parlée

a. Règles d'hygiène à respecter pour l'entrée au bloc


b. Site d’anesthésie
c. La salle opératoire
d. La salle de surveillance post-
interventionnelle
e. Personnel du bloc opératoire
f. Les vigilances sanitaires.
Chapitre II : prise en charge du patient anesthésié

Cette prise en charge se divise en trois étapes :

1/ La période pré opératoire :

 La consultation pré anesthésique


 La visite pré anesthésique
 La pré médication et le jeûne pré- opératoire
 Le dossier médical du patient

2/ La période per opératoire :

 La check-list
 Installation du patient
 Accès aux voies vasculaires
 Monitorage
 Pratique de l’anesthésie
 La fiche de surveillance per-opératoire

3/ La période post opératoire :

 Check-list en SSPI
 Admission du patient en SSPI
 Transfert du patient en SSPI
 La transmission de l’information au responsable de SSPI
 Installation du patient
 La surveillance du patient en SSPI
 La fiche de surveillance post interventionnelle
 Prise en charge de la douleur post opératoire
Chapitre III : les complications anesthésiques

 Les complications respiratoires


 Les complications cardio-vasculaires
 L’hyper thermie maligne
 L’hypothermie et les frissons
 Mémorisation per opératoire « awareness »
 Le retard de réveil
 Les nausées vomissement post opératoire
 Les complications urinaires post opératoire
 La toxicité systémique des anesthésiques locaux
 Les complications neurologiques périphériques
 Les complications septiques
 L’allergie
Partie pratique

Mon étude se résume aux points suivants :

1. La pré enquête
2. Les objectifs de l’étude
3. Une présentation du type de l’étude
4. Une présentation du lieu de l’étude
5. Présentation de la population cible
6. Outil d’investigation
7. Contrainte de l’étude
Conclusion

L’acte anesthésique inclut l’anesthésie générale, la sédation et l’anesthésie ou l’analgésie


loco régionale nécessaire pour la réalisation d’un acte chirurgical, obstétrical, endoscopique ou
radiologique, à but diagnostique ou thérapeutique.

La sécurité en anesthésie dépend de trois facteurs souvent intriqué : humain technique et


organisationnel.

Dans le but de contribuer à la sécurité du patient anesthésié, chaque établissement


hospitalier doit assurer :

Un local pour la consultation pré anesthésique

Les moyens de réalisation de l’anesthésié et de surveillance continue du patient durant et


après l’intervention

La maintenance préventive des équipements du bloc opératoire

La formation continue du personnel du bloc opératoire.

L’organisation optimale des sites d’anesthésie passe par une gestion des blocs opératoires
alliant la sécurité et la qualité des soins….
Annexe

Question n° 01 : quelle est votre profession ?

AMAR □ MAR □
La check-list
Question n°02 : utilisez-vous la check-list dans vos pratiques quotidiennes ?

Oui □ Non □
Autres :…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………...
Question n°03 : selon vous, la CL est un bon instrument ?

Oui □ Non □
Pourquoi,………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
Question n°04 : existe-t-il un document synthèse précisant l’organisation mise en
place dans le cadre de la sécurité anesthésique dans votre structure?

Oui □ Non □
Question n°05 :l’établissement a-t-il mis en place une commission de suivi et
d’évaluation de cette organisation ?

Oui □ Non □
Question n°06 : respectez-vous les règles d’hygiène concernant l’entrée au bloc
opératoire ?

Oui □ Non □
Question n° 07 : quel est le matériel que vous jugez nécessaire et dont ne disposent
pas les salles d’interventions de votre établissement ?
……………………..
………………..........
…………………….
Question n° 08: La SSPI dispose- t-elle, en outre des moyens de surveillance de :

Oui □ Non □
Annexe

Question n°09 : La vérification des dispositifs médicaux est effectuée :

au début de chaque programme interventionnel □


au début de chaque anesthésie □
Question n°10 : Des protocoles ont-ils été élaborés pour éviter la contamination des
patients par l’intermédiaire des DM et accessoires utilisés en anesthésie?

Oui □ Non □

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