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I

EPIGRAPHE

Le premier anesthésiste serrait Dieu le

Créateur…Il tirera de l’homme une cote

Après l’avoir anesthésié et cela est bien

Stipuler dans Genèse 2 : 21

La sainte BIBLE
II

DEDICACE

A mon cher père SANGWA KILONDA GASTON pour les encouragements, les
sages conseils et ta rugueuse caractérisant ton amour paternel.

A ma mère LWAMBA KAITE REGINE pour ton affection et tes conseils tant
manifeste à mon égard.

A vous tous qui d’une manière ou d’une autre ont contribué à la rédaction de ce
travail.

A vous, je dédie ce travail.

NYEMBO NGOIE MECHACK
III

AVANT-PROPOS

Cette œuvre, fruit de notre parcourt à l’institut supérieur de techniques médicales de


Kolwezi en sigle ISTM/KOLWEZI par le biais de sa filière d’anesthésie et réanimation,
émane des efforts mène pendant longtemps pour qu’un jour en RDC qu’on parle de nous
qu’au travers de celui-ci.

Nos remerciements s’adressent plus particulièrement au maitre suprême notre DIEU,


qui par sa grâce divine que nous sommes parvenus à rédiger ce travail.

D’une manière particulière nos penses vont tout droit à notre directeur KITAMBO
Freddy, qui en depuis de ses multiples occupations a accepté la direction de ce travail que le
très haut le bénisse abondamment.

Nos sincères remerciements au directeur général l’ISTM/ KOLWEZI professeur


associe henry MUNDONGO ainsi q u toute son équipe, qui par son administration a fait de
cette institution l’une de meilleure institution de KOLWEZI. Ville province du Lualaba

A nos maitres dans la science nous citons ici : le professeur ordinaire Dr MUYUMBA
Emmanuel, professeur YURI BAKARI, Ass. JEAN-CLAUDE Bahane, Ass MULAJI Odon,
Mr KIABU Guy…qu’ils se sentent heureux de n’avoir pas perdu leur temps pour rien au
cours de notre formation. Par ceci … Maitres recevez Vos remerciements venant de notre
cœur… que le bon DIEU vous soit miséricordieux pour toujours…

A vous mes familles : NZUNGU Mado, LEYA Irène, NGONGO Michel ; KIZITO
Charles que cette œuvre soit pour vous un signe de responsabilité manifesté à mon égard.

A mes chers compagnons de lutte : NUMBI Patrick, YIRUNG Séraphin, JULES


Muyumba, JULES Katshiza, KAPAPA Ruth, pourr vos conseils et vos idées qui ont fait qu’en
ce jour cette œuvre soit lue et évaluée.

Et à vous tous que je n’ai pas cité recevez à travers cette dernière notre profonde
gratitude.

MECHACK NYEMBO NGOIE


IV

INDEX DES ABREVIATONS UTILISEES


 ACSOS : accidents secondaire d’origine systémique
 AG : anesthésie générale
 ALR : anesthésie locorégionale
 CAM : concentration alvéolaire minimale
 CAT : conduit à tenir
 CO2 : dioxyde de carbone
 CRF : capacité résiduelle fonctionnelle
 DC : débit cardiaque
 ECG : électrocardiogramme
 Fi : fraction inspiratoire
 FiO2 : fraction inspiratoire en oxygène
 HGR : hôpital générale de référence
 HTA : hyper tension artériel
 IDM : infarctus du myocarde
 IOT : intubation oro trachéale
 MS : manœuvre de SELLICK
 N2O : protoxyde d’azote
 PA : pression artérielle
 PAM : pression artérielle moyenne
 PaO2 : pression alvéolaire en oxygène
 PEP : pression expiratoire positive
 PO : pré oxygénation
 PVC : pression veineuse central
 DPF : disproportion foeto pelvienne
 RA : rachi anesthésie
 ROG : reflux gastro-œsophagien
 RCF : rythme cardio fœtale
 SSPI : salle de surveillance post interventionnel
 V/Q : ventilation perfusion
1

INTRODUCTION GENERALE

1. PRESENTATION DU SUJET

L’évaluation des complications per opératoire est l’ensemble des procédures


permettant de mesurer le niveau de la conduite anesthésique per opératoire afin d’établir les
besoins nécessaires à leurs améliorations.

La césarienne étant un accouchement artificiel par voie haute, elle a une morbidité et
modalité d’accouchement qui ne cesse d’augmenter à travers le monde, surtout en Afrique où
elle contribue à réduire la morbidité et la mortalité maternelle et infantile. La prise en charge
anesthésique pour une césarienne est une anesthésie à risque en raison des modifications
physiologique que présente la femme enceinte. La mortalité liée à l’anesthésie pour une
césarienne est 17 fois plus supérieure sous anesthésie générale que sous ALR. Néanmoins la
pratique de l’AG en milieu a ressource limiter reste une technique appropriée à la prise charge
de cette dernière à d’extrême urgence.

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix du sujet n’était pas un fait d’hasard. Loin d’être un séchoir scientifique du
savoir, il cadre beaucoup plus avec notre filière. Lors de notre pratique professionnel ou stage,
notre attention était focalisée sur le fait que la fréquence progressive des complications de
l’anesthésie générale per opératoire pour une césarienne effectuée sous AG, raison pour
laquelle nous avions voulu pousser nos recherches et dont les résultats pourront intéressent
dans la mesure de possible :

 Les étudiants finalistes de science infirmière en orientation anesthésie et réanimation à


trouver les quelques éléments intéressants leur profession et leur travail de fin de
cycle.
 Aux jeunes anesthésistes à s’autoévaluer par la lecture de ce travail.
 Aux autorités académique de se rendre compte de leur apport, alloué à la formation
des futures anesthésistes et réanimateurs.
2

3. ETAT DE LA QUESTION

L’évaluation des complications de l’anesthésie générale per opératoire pour une


césarienne est un vaste sujet longtemps abordé et étudier par tels ou tels autres auteurs, à titre
illustratif, nous citerons parmi tant d’autres : Dr Kindala « quelques aspects de la césarienne
et complication de l’anesthésie générale, chez les multipares » (mémoire défendu à UNIKIN
en 2007). Sujet qui lui avait conduit à conclure que mieux former les médecins et bien équiper
les hôpitaux et maternité surtout, diminueraient nettement la mortalité marteno-fœtale lors de
l’opération césarienne.

Quant à nous, nous nous démarquerons de lui en parlant de l’évaluation des


complications per opératoire de l’anesthésie générale pour une césarienne dans le milieu à
ressource limité.

4. PROBLEMATIQUE

Malgré les progrès réalisés dans le domaine pharmacologique et technologique et


d’autre part la maitrise de l’acte chirurgical. Les risques liés à l’anesthésie générale sont
permanents en raison des modifications anatomophysiologique de la grossesse qui du reste,
peut être responsable d’une mortalité maternelle, fœtale ou néonatale tel qu’observé lors de
notre stage de pratique professionnelle à l’hôpital générale de référence MWANGEJI.

De ce constat, nous pouvons nous poser en termes d’une question fondamentale :


comment expliquer les complications rencontrées en per opératoire pour césarienne sous AG
en milieu à ressource limité où l’anesthésie générale est fortement réalisée ?

5. HYPOTHESES

Les facteurs qui pourraient expliquer les problèmes per opératoires de la prise
en charge de césarienne sous anesthésie générale seraient liées soit à la parturiente, à
l’anesthésie ou à la chirurgie et que cette situation pourrait être entretenue entre autre par :

 Manque d’une bonne consultation pré anesthésie.


 Insuffisance du personnel anesthésiste et réanimateur de formation.
 Insuffisance de surveillance per opératoire.
 Manque d’organisation au service d’anesthésie et réanimation.
3

6. OBJECTIFS DU TRAVAIL
 Objectif générale : réduire les complications peropératoires de l’anesthésie générale
pour césarienne en milieu à ressource limité par une meilleure prise en charge
anesthésique péri opératoire.
 Objectifs spécifiques : déterminer la fréquence des complications peropératoire de
l’anesthésie générale pour une césarienne ; améliorer les conditions de prise en
charge peropératoire ; identifier les facteurs qui concourent à la mauvaise prise en
charge des complications per opératoire.

7. DELIMITATION DU SUJET

Dans le temps, notre travail à couvert la période allant de janvier 2018 à mai 2019 et
dans l’espace il est porté sur l’hôpital général de référence MWANGEJI.

8. METHODOLOGIE

Il s’agit d’une étude descriptive transversale à viser rétrospective sur l’analyse des
données de prise en charge peropératoire de complications de l’anesthésie générale pour
césarienne appuyer par différentes techniques de recherche à savoir :

 L’analyse documentaire
 Le questionnaire accompagné par l’entretien
 Et l’observation directe
9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Enfin, mise à part une introduction générale et une conclusion générale, notre travail
sera subdivisé en deux parties, une théorique et l’autre pratique. La partie théorique parlera de
généralités de l’évaluation des complications per opératoire de l’AG pour césarienne. La
deuxième partie aura comme mission de présenter le lieu de recherche, de la méthodologie et
de la présentation de résultats obtenus.
4

PARTIE I : CONSIDERATION


THEORIQUE
5

CHAPITRE I : GENERALITES

I.1. DEFINITION DES CONCEPTES CLES


I.I.1. EVALUATION

Selon Michel Vial, l’évaluation est le rapport que l’on entretient avec la valeur.
L’homme est rapporteur de valeur qu’il a reçue plus au moins consciemment, qu’il convoque
pour mesurer la valeur d’objet ou de produit pour contrôler les procédures, (vérifier leur
conformité) ou encore interroger (rendre intelligible) le sens de ses pratiques. S’interroger sur
la valeur, rendre intelligible les pratiques ou moyen de l’évaluation située.1

I.I.2. COMPLICATION

En santé publique, une complication se définit aussi par l’apparition au cours d’une
maladie, d’une intervention chirurgicale, d’un traitement d’un phénomène pathologique
nouveau entrainant une aggravation de la situation anti linéaire ou initiale donc ça peut
signifier aussi une évolution défavorable d’une maladie, d’un état de santé ou d’un
traitement.2

I.I.3. ANESTHESIE GENERALE

L’anesthésie générale (AG) est un acte médical dont l’objectif principal est la
suspension temporaire et réversible de la conscience et de la sensibilité douloureuse obtenue à
l’aide des médicaments (drogues anesthésiques) administrés par voie intraveineuse et par voie
respiratoire. A cet effet l’objectif essentiel permettant la réalisation sans mémorisation et sans
douleur des interventions chirurgicaux et de certains examens invasifs s’associe à la nécessité
d’une surveillance continue et souvent d’un contrôle artificiel (physique ou la
pharmacologique) des fonctions vitales telle que : la respiration (fréquence respiratoire et
volume respiratoire, oxymétrie), l’hémodynamique (fréquence et rythme cardiaque et la
pression artérielle) , thermorégulation, tonus musculaire.3

I.I.4. PER OPERATOIRE

Période per opératoire se dit de la période au cours de laquelle l’anesthésiste


réanimateur doit pendant l’acte chirurgical assurer l’anesthésie du malade, la surveillance

1
Michel Vial, l’évaluation, 2013
2
Site internet : http// : www.wikipedia .org/wiki/ complication (médecin)
6

hémodynamique, compenser les pertes hydro-électrolytique et sanguines, traiter les


éventuelles complications.3

I.I.5. CESARIENNE

D’après MERGER et MORNI, la césarienne c’est une réalisation d’un accouchement


artificiel après aventure chirurgicale de l’utérus gravide par voie abdominale essentiellement,
car la césarienne vaginale pratiquée autre fois est de plus en plus abandonnée actuellement.
Selon le dictionnaire médical pour les régions tropicales, c’est une opération qui consiste à
ouvrir la paroi abdominale et celle de l’utérus gravide pour extraire le fœtus quand
l’accouchement par voie naturelle est impossible ou dangereux pour la mère ou le fœtus.

I.I.6. MILIEU A RESSOURCE LIMITEE

Le milieu à ressource limitée résulte une structure dans laquelle ou il y a rareté


économique lorsque des choses « utiles » au sens des économistes (biens ou services)
n’existent à notre disposition qu’en quantité limitées (ex : matériels…), d’où la rareté est le
principe selon lequel les ressources sont en quantité limité et imposent de faire de choix
économiques.4

I.2. APERCUE GENERALE SUR DE L’AG


I.2.1. DEFINITION

L’anesthésie générale (AG) est l’ensemble des techniques qui permettent la réalisation
d’un acte chirurgical, obstétrical ou médical (endoscopie, radioscopie…) en suppriment la
douleur.

C’est un état comparable au sommeil, produit par l’injection des médicaments par
voie intraveineuse et ou/ par la voie respiratoire de vapeur anesthésique à l’aide d’un
dispositif approprié. L’anesthésie générale se caractérise par :

 Une narcose qui correspond à une perte de conscience.


 Une analgésie centrale qui correspond à une perte de sensibilité.
 Une protection neuro-végétative de l’organisme vis-à-vis de l’agression du geste
chirurgicale
 Un relâchement musculaire par curarisation si nécessaire.5

3
Guy Kyabu, Cours inédit d’anesthésie générale 2e graduat 2017-2018
4
Site internet : https:// www. Journal openedition.org / éthique politique
5
Guy Kyabu, Cour inédit d’anesthésie générale 2e graduat 2017-2018
7

I.2.2. HISTORIQUE DE L’ANESTHESIE GENERALE

L’anesthésie générale(AG) à son début était liée à l’art dentaire. Docteur Horace
Wells était dentiste, il découvert les vertus analgésiantes de protoxyde d’azote(N2O) qu’il
utilisa pour les extractions dentaires. Ce fut ensuite Docteur William Thomas Green Morton
(1819-1868) qui utilisa de l’éther pour la même indication. L’éther va ensuite laisser la place
à un nouveau produit, le CHLOROFORME. C’est un gynécologue-obstétricien, Sir James
Young Simpson qui effectue la première anesthésie générale par le chloroforme lors d’un
accouchement ; arriver en 1847 l’anesthésie fut développé comme une pratique médicale à
part entière par deux Anglais : Joseph Clover et John Snow. La célébrité de Clover fut liée à
la conception d’inhalateur, permettant de doser très précocement les proportions d’éther ou de
chloroforme à administre. John Snow quant à lui, est un précurseur de talent puisqu’il décrit
avant GUEDEL (1920) les principaux signes cliniques de l’anesthésie générale et invente le
premier vaporisateur afin de permettre un meilleur contrôle de la profondeur d’anesthésie
générale.

En 1844 Claude Bernard découvre que le curare agit sur la jonction neuromusculaire
entrainant une paralysie et une baisse du tonus musculaire. Sous l’effet du curare, les muscles
ne fonctionnent plus et les poumons s’immobilisent. En 1860, Claude proposa l’anesthésie
combinée en associant de morphine et le chloroforme. Cette association est devenue
aujourd’hui celui de l’anesthésie balancée où l’on associe un hypnotique, un analgésique et
un myorelaxant administré par voie intraveineuse ou intramusculaire. 5

I.2.3. INDICATION DE L’ANESTHESIE GENERALE

L’indication de l’anesthésie générale est donc représentée par tous les actes dont les
caractères douloureux ou désagréables les rendent insupportable chez les sujets conscients.
Ceci est assez clair pour les actes de chirurgie profonde mais peut être discutable pour certains
actes peu douloureux. On arrive alors à la frontière de l’indispensable et du confort. Il est
cependant sur que les indications de l’AG sont plus larges qu’autrefois et plus large dans le
pays à fort développement économique. En premier, le refus du patient de technique
d’anesthésie locorégionale est une indication de l’anesthésie générale. Dans les autres
situations, les indications respectives de deux types de techniques dépendant du site
opératoire, de sa durée et les habitudes de l’équipe de l’anesthésie.6

6
HAS, Indication et contre-indication de l’AG pour les actes courants.PDF (juin 2005)
8

I.2.4. L’ANESTHESIE GENERALE POUR CESARIENNE


a) Choix des agents d’induction

Tous les agents anesthésiques intraveineux passent la barrière placentaire en 30 à 45


seconds rapidement et leur concentration s’équilibre entre le compartiment maternel et le
compartiment fœtal dès la première minute qui suit l’injection. L’adjonction d’une morphine
de courte durée d’action à l’induction (alfentanil, remifentanil) est indiquée en cas de pré
éclampsie ou de cardiopathie en prévenant le pédiatre du risque de pression respiratoire du
nouveau-né. L’exposition fœtale prolongée (supérieure à 20 minutes) au protoxyde d’azote
peut conduire à une hypoxémie néonatale par effet de Fink. La CAM des halogénés est
diminuée de 25 à 40%. Pour éviter le relâchement du muscle lisse utérin et l’hémorragie
peropératoire, la Fi est limité à 0.5 CAM. Les curares passent très faiblement la barrière
placentaire (ratio-foeto-maternel inférieur à 0.12 par Fi)7

b) Déroulement de l’anesthésie générale

L’installation de la parturiente comporte trois particularités spécifiques :

 La prévention du syndrome cave par un coussin sous fesse droite ou une inclinaison
gauche marqué de la table ;
 La prévention de l’embolie gazeuse lors de la délivrance par un léger proclive et
 La prévention des compressions dues au positon, fréquentes sur de tissus nerveux
sensibilisés par la grossesse. Deux voies veineuse périphérique de gros calibre 14G ou
16G sont mises en place.

La prévention de l’inhalation de liquide gastrique repose sur l’état de jeune et le


contrôle de l’acidité gastrique par ranitidine 150mg citrate à 0,3 molaire. La pré oxygénation
est réalisée grâce à quatre inspirations profondes en oxygène pur minimum.

L’induction intraveineuse est réalisée, chirurgiens prêt à inciser pour raccourcir le


délai d’exposition fœtale aux produits d’anesthésie. L’intubation est réalisée sous couverture
de la manœuvre de Sellick et la ventilation est contrôlée en oxygène pur avant la naissance.
L’intubation difficile, bien que rare est anticipée en consultation pré anesthésique et par un
Protocol regroupant l’organigramme adapté à l’obstétrique et le matériel à disposition. Le

7
SFAR et conférences d’actualisation, Anesthésie pour césarienne en urgence, congrès national
d’anesthésie et réanimation. Paris, Elsevier : 2001, pg9 (PDF)
9

volume de liquide amniotique aspiré est noté pour permettre une mesure précise des pertes
hémorragiques.

L’anesthésie est entretenue par des agents halogénés ou des agents hypnotiques
intraveineux. L’analgésie est obtenue par des morphiques après clampage du cordon. Le
réveil est réalisé sur table, après la manœuvre d’expression utérine. L’extubation comporte les
mêmes risques d’inhalation de liquide gastrique que l’induction. 8

I.3. GENERALITE SUR LA CESARIENNE


I.3.1 DEFINITION ET HISTORIQUE DE LA CESARIENNE

La césarienne est une intervention chirurgicale visant, chez une femme enceinte, à
extraire l’enfant par voie abdominale. Parfois réalisée en urgence devant une pathologie
maternelle ou fœtale sévère, elle concerne 14 à 20% des accouchements en France.

Avant l’extraction, l’anesthésie concerne beaucoup plus la mère que l’enfant.


L’anesthésie locorégionale péri médullaire est la technique de choix mais l’anesthésie
générale est souvent utilisée en cas d’échec de cette dernière. Elle s’accompagne d’une
morbidité et la mortalité maternelle plus élevée que l’accouchement par voie basse en rapport
avec un excès des complications hémorragique, thromboembolique, infectieuse et
anesthésique.

De toutes les interventions chirurgicales, la césarienne figure parmi les plus


anciennement connues et appliquées, ceci pour dire qu’il y a du fil à retordre sur l’origine et la
genèse même de cette intervention.

I.3.2 MODIFICATION ANATOMOPHYSIOLOGIQUE DE LA GROSSESSE


a) Modification hémodynamique

On observe une élévation du débit cardiaque et du volume d’éjection systolique


d’environ 35% dès le premier trimestre, associée à une augmentation de la volémie de 20 à
30% à la 24e semaine de la grossesse. Cette majoration d’environ 1,5 L du volume intra
vasculaire s’effectue légèrement aux dépens du volume globulaire (+20%) par rapport au

8
Cours-en PDF de césarienne 2011
10

volume plasmatique (+40%) d’où la constitution d’une anémie relative physiologique chez la
femme enceinte (hémoglobine normale : 11g, hématocrite normal 33%).9

Par ailleurs, il existe une baisse des résistances périphérique (et une baisse modérée de
la pression artérielle maternelle) par un mécanisme probablement hormonal où semblent
également impliquées les prostaglandines, contribuant à améliorer les débits de perfusion
utérine et rénal. Cette vasodilatation pourrait être le facteur physiopathologique initial
conduisant à l’élévation du débit cardiaque, l’activation du système rénine-angiotensine-
aldostérone et en définitive à une rétention hydro sodée.

Dès le 4e mois de grossesse, il existe une compression des gros vaisseaux, aorte et
surtout veine cave inferieur qui est due à l’augmentation de volume et de poids de l’utérus.
Cette obstruction aorte cave fortement majorée par le décubitus dorsal est à l’origine d’une
augmentation de la pression dans le territoire veineux d’amont. Ceci entraine plusieurs
phénomènes entre autres :

 Stase veineux au niveau des membres inférieurs d’où la majoration de risque de


varices et théoriquement de phlébite déjà important chez la femme enceinte.
 L’augmentation de la pression veineuse utérine peut affecter le bien-être fœtal par
diminution du débit sanguin utéroplacentaire au même titre d’ailleurs que la
compression de l’aorte qui peut entrainer une baisse de la pression de perfusion
placentaire sans hypotension maternelle patente. D’autre part, les mesures des débits
cardiaques pratiquées en décubitus dorsal donnent des valeurs abaissées de 10 à 20%
par rapport à celles pratiquées en décubitus latéral qui préserve le retour veineux. Il
semble que le décubitus latéral droit complet produise le même effet bénéfique que le
décubitus latéral gauche complet. Il est fondamental d’imposer le décubitus latéral
(gauche de 15°) pour toute femme enceinte devant subir une intervention chirurgicale
à partir du second trimestre de grossesse.

b) Modifications respiratoires

La croissance foeto-placentaire, l’hyperactivité utérine ainsi que l’hyper métabolisme


entrainent une augmentation importante de la consommation en O2 de la femme enceinte qui
9
Jean-Claude BAHANE, Cours inédit d’anesthésie selon les types d’interventions II, 2 e graduat 2018-
2019
11

est à l’origine de l’essentiel des modifications cardiorespiratoires de la grossesse.


L’hyperventilation alvéolaire observée dès le début de la grossesse est estimée à 25% à la 18 e
semaine et atteint 70% à terme. La pression artérielle en CO 2 s’abaisse donc dès le 3e mois
aux alentours de 32 mm Hg avec une baisse compensatrice des bicarbonates plasmatiques à
20 à 22 mEq permettant un maintien du pH plasmatique à 7,40. La P aO2 reste stable ou
augmente très légèrement.

Les volumes pulmonaires sont peu modifiés en dehors de la capacité fonctionnelle


résiduelle qui est baissée de -20% à terme. Cette réduction a été responsable d’une partie des
modifications de la cinétique des agents halogénés, c’est-à-dire de l’augmentation de la
vitesse d’induction et donc d’un risque potentiel de surdosage. La baisse de la CRF explique
également pourquoi le temps nécessaire à l’obtention d’un pré oxygénation complète est plus
court chez la femme enceinte. En revanche, l’augmentation de la consommation maternelle en
oxygène conduit à une baisse des réserves en oxygène de la femme enceinte et donc à une très
grande sensibilité à l’hypoxie.

En pratique, la pré oxygénation (PO) s’avère fondamentale avant une intubation rapide
et douce, la muqueuse naso-pharyngolaryngée de la femme enceinte étant fragilisée par un
engorgement capillaire. Il est volontiers conseillé d’utiliser une sonde trachéale de diamètre
légèrement inférieure à celui que l’on emploierait en dehors de la grossesse (sonde N° 6,5 à
7).

I.3.3 CLASSIFICATION DES DIFFERENTES CLASSES D’URGENCE DE


CESARIENNE
)

a) Urgence extrême (délai inférieur 5-10 minutes) :


 Hématome rétro placentaire
 Procidence du cordon avec anomalies du RCF
 Rupture utérine
 Hémorragie sévère du pré partum
 Anomalies RCF à risque majeur d’acidose
b) Urgence non différable (délai inférieur à 30 minutes) :
 Anomalies RCF à risque important d’acidose
 Echec d’extraction instrumentale
 Présentation dystocique
12

c) Urgence différable (délai supérieur à 30 minutes) :


 Disproportion foeto pelvienne
 Présentation du siège
 Herpès génital
 Placenta prævia sans saignement
 Stagnation dilatation
 Echec déclenchement
 Pré éclampsie stable
d) Pas d’urgence :

 Césarienne programmée

I.3.4 INDICATION D’UNE CESARIENNE

Actuellement, il existe une grande disparité dans les indications mais d’une manière
générale seul l’état de la mère et de l’enfant en reste les déterminants majeurs10

INDICATIONS INDICATIONS FŒTALES INDICATIONS


OBSTETRICALES MATERNELLES

10
Jean-Claude BAHANE, Cours inédit d’anesthésie selon les types d’interventions II, 2e graduat 2018-2019 (9)
13

 Disproportion fœto  Souffrance fœtale chronique  Pathologies maternelles


pelvienne(DFP)  Souffrance fœtale aigue  Incompatibilité avec
 Malformation utérine  Malformation fœtale l’accouchement par voie
 Dystocie dynamique  Thrombopénie auto-immune basse
 Dystocie d’engagement  Mal présentation  Pathologie connue ou
 Bassin rétrécie  Grande prématuré acquise mettant en jeu le
pronostic vital maternel
avant terme

I.4. COMPLICATION DE L’AG EN CAS D’UNE CESARIENNE

La césarienne est une intervention chirurgicale qui consiste en l’extraction du fœtus


hors de l’utérus. Deux techniques d’anesthésiques peuvent être réalisées : l’anesthésie
générale (AG) et l’anesthésie locorégionale. Les risques liés à l’anesthésie générale sont plus
importants chez la femme enceinte à cause des modifications anatomophysiologique.

I.4.1 COMPLICATIONS RESPIRATOIRE

Il s’agit des complications les plus fréquents et de la première cause de la mortalité.


Une ventilation inadéquate en est la cause dans le 1/3 de cas, le souvent à l’induction, plus
rarement en per ou postopératoire.

Le problème peut venir de l’anesthésie, de la chirurgie ou du patient. La conséquence


étant dans tous les cas l’hypoxie.11

L’âge avancé, l’insuffisance respiratoire chronique, l’obésité, le syndrome d’apnée du


sommeil, le reflux gastro-œsophagien (ROG) et l’estomac plein sont des facteurs de gravités.
Les causes d’hypoxie les plus fréquents sont

 La dépression respiratoire+++, souvent d’origine médicamenteuse (curarisation


résiduelle, morphinique, hypnotique dans le moindre contrainte).
 L’inhalation, lorsque l’estomac est plein en absence de jeûne peropératoire (2h pour
les liquides clairs ; 4 à 6 heures pour le reste, ce qui est à la basse de syndrome de
11
Site internet : https://www.journal-anesthésie .com/caused hypoxie salle opératoire
14

MEDELSON), en cas de RGO de grossesse ou des certains terrain favorisants (gastro


parésie du diabétique+++)

Les autres causes de l’hypoxie sont multiples entre autre :

 Obstruction des voies aériennes supérieures +++ (chute de la langue, œdème glottique,
bronchospasme, laryngospasme)
 Problème technique (ventilation et intubation impossible ou œsophagienne méconnue,
problème de respirateur, mélange gazeux).

Ces complications sont résolutives spontanément ou sous traitement bien conduit mais
potentiellement létales si elles ne sont pas dépistées à temps. Les complications respiratoires
sont les plus souvent fréquentes. Elles sont très souvent liées à l’agent anesthésique qui
provoque l’apnée et l’hypoventilation. Elles peuvent être dues à l’impossibilité d’intuber ou
de ventiler. Elles sont aggravées par les antécédents du patient et le type de chirurgie, elles
sont minimisées par une bonne évaluation préopératoire ou la consultation Pré anesthésique.

I.4.2 COMPLICATIONS CARDIOVASCULAIRE(HEMODYNAMIQUE)

Elles sont peu fréquentes (1 à 2%), mais mettent en jeu le pronostic vital. Les
complications les plus fréquentes sont l’ischémie myocardique et l’infarctus du myocarde
(IDM), l’insuffisance cardiaque et les troubles du rythme. L’hypotension artérielle (hypo TA).

L’hypotension artérielle modérée est fréquente notamment à l’induction anesthésiste.


Les causes de cette dernière sont : la vasoplegie (la plupart des agents anesthésiques, le bloc
sympathique de la rachianesthésie) ; état de choc (hémorragique, cardiogénique, septique et
anaphylactique) ; gène posturale ou chirurgicale au retour veineux cave ; causes cardiaque.

Les troubles de rythme et de la conduction sont dus souvent :

 Souffrance myocardique ischémique


 Hypoxie, hypercapnie, hypothermie (ACSOS)
 Effets des certains agents anesthésiques, interaction médicamenteuse.
 L’hypertension artérielle (HTA) : ce qui doit être à la base d’une hypercapnie et d’une
anesthésie générale superficielle.

Œdème aigue du poumon : ce qui peut être à la base d’une surcharge volémie,
décompensation d’une insuffisance ventriculaire gauche ; arrêt cardio circulatoire, le plus
souvent d’origine d’hypoxie.
15

Les complications hémodynamiques sont rares mais potentiellement létales ; elles sont
beaucoup plus fréquentes en cas d’infarctus récent. L’hypotension est fréquente et liée aux
anesthésiques et à l’hypovolémie. Elle doit être rapidement contrôlée.12

CHAPITRE II : ETUDE EVALUATIVE DES


COMPLICATIONS PEROPERATOIRE DE L’AG EN CAS DE
CESARIENNE

II.1. II.1 COMPLICATIONS PER OPERATOIRE DE L’AG POUR


CESARIENNE
16

II.1.1. COMPLICATION TRES FREQUENTE

Plusieurs études de la littérature ont confirmé que la survenue des complications


hémodynamiques (des épisodes d’hypotension artérielle et l’hypertension artérielle).
L’hypotension artérielle est l’une de complication hémodynamique la plus fréquente lors de
l’anesthésie générale pour césarienne pendant la période opératoire ceci reste le facteur
prédictif solide des complications post opératoire et la diminution de l’espérance.

II.1.2. COMLICATION MOINS FREQUENTE

La complication le moins fréquent rentrée en per opératoire pour césarienne sous AG


est souvent les complications respiratoires (hypoxie et le syndrome de MEDELSON…) la
plus souvent c’est l’hypoxie lors d’une intubation difficile.

II.1.3. LES COMPLICATIONS RARES

Les complications rénales et neurologiques sont les complications les plus rares
qu’on peut rencontrer lors d’une césarienne sous anesthésie générale en per opératoire.

II.2. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS PER


OPERATOIRE DE L’AG POUR CESARIENNE
II.2.1. HYPOTENSION

L’hypotension artérielle est un trouble cardiovasculaire qui se caractérise par une


baisse significative de la pression artérielle. Elle est complication la plus fréquente en per
opératoire souvent liée aux anesthésiques.

CAT : le traitement des baisses tensionelles per opératoire fait appel en premier lieu
à la diminution de la posologie d’administration des agents anesthésique, à un remplissage
vasculaire et à l’administration de médicament vasoconstricteur de système artériel résistif
et veineux capacitif. En pratique clinique ces médicaments vasoconstricteurs sont tous des
agonistes du système sympathique : EPHEDRINE, PHENYLEPHRINE et
NORADRENALINE.12

EPHEDRINE : l’Ephédrine est un sympathomimétique non catécholaminergie


indirecte dont le maniement est particulièrement aisé. Son effet vasopresseur résulte de la

12
PIERRE CORIAT, Hypotension artérielle peropératoire, 2016
17

libération de la noradrénaline des granules de stockage, c’est pourquoi elle a une action alpha
indirecte et une action beta modeste, sa durée d’action est de 15 à 20 minutes.

Il existe un épuisement de l’effet vasoconstricteur qui apparait généralement pour une


posologie d’administration supérieur à 30mg.

L’élévation de la pression artérielle s’associe fréquemment à une augmentation de la


fréquence cardiaque qui est souvent bénéfique car en cas de baisse du retour veineux,
l’hypotension artérielle est associée à un ralentissement de la fréquence cardiaque surtout lors
d’une RA. De par sa puissance limitée (8 fois inférieur à l’adrénaline), et la durée d’action
prolongée de son effet vasoconstricteur, l’Ephédrine est le vasopresseur de première intention
de la période per opératoire.

PHENYLEPRINE : la phenyléprine est un alpha-1, agoniste directe puisant,


responsable d’une vasoconstriction artério veineuse intense. Son intérêt essentiel est d’élever
la pression artérielle sans accélérer la fréquence cardiaque, voir en la diminuant (baroréflexe).

La phenyléprine doit être administrée par un bolus de 50 à 100ug pour augmenter la


pression artérielle moyenne de 12 à 20 mm Hg. L’administration de la phenyléprine doit être
titrée en prenant compte le délai de 48 secondes entre l’injection et le maximum de l’effet
vasopresseur, pour éviter la survenue d’élévation très importante de la PA associée à la baisse
du DC.

II.2.2. HYPOXIE

CAT : pour faire face à l’hypoxie per opératoire, il faut recourir à un raisonnement
enchainé pour assurer une prise en charge convenable.

Tout d’abord, il faut commencer par éliminer les facteurs qui mettent en jeu la vie de
la patiente. La patiente a-t-elle un pouls ? Elle est stable sur le plan hémodynamique ?
Corrigez les anomalies hémodynamiques.13

Vérifiez ensuite si la patiente est bien liée à la machine et éliminez la possibilité d’une
intubation sélective ou d’une ventilation sifflante y va-t-il des secrétions ou un éventuel
bouton dans la sonde ? Corrigez les erreurs trouvées et recourez aux bronchodilateurs en cas
de sifflement.

Jeter un coup d’œil sur le champ opératoire et essayer d’évaluer l’importance de la


perte sanguine.

13
Jean-Claude BAHANE, Cours inédit d’anesthésie selon les types d’interventions II 3e graduat 2018-2019
18

Vous devez réagir en conséquence de ce que vous avez trouvez :

 L’augmentation de la FiO2 va augmenter la teneur en oxygène.


 L’aspiration trachéale peut aider à dégager les secrétions et faciliter
recrudescence de FiO2.
 L’ajout ou l’augmentation de la PEP va diminuer l’inadéquation de rapport
V/Q.

II.3. MEDICATION ANESTHESQUE EN CAS D’UNE CESARIENNE


POUR L’AG
II.3.1. PREMEDICATION

La contre-indication du DIAZEPAM en cas de césarienne, compte tenu des effets


dépressifs sur la respiration des nouveaux nés, il n’est pas prémédiqué en AG pour une
césarienne. Mais la prévention de l’inhalation de liquide gastrique repose sur l’état de jeune et
le contrôle de l’acidité gastrique par deux comprimés de TAGAMET effervescent 200mg
dans 30ml; aussi l’administration d’un anticholinergique (ATROPINE 1mg/ml) mais pas une
administration systématique car, relâche le sphincter inferieur de l’œsophage, tachycardie
fœtal et sècheresse de la bouche, la soluté de ringer de lactate (500ml ou 1L), Une
dénitrogénation systématique avant l’induction (3à4 capacité vitales ou 3à4min
d’oxygénation).

II.3.2. INDUCTION

L’induction suivant la séquence rapide est classique. L’ensemble de champ opératoire


est installé ; l’administration d’un hypnotique puis suivi d’un curare à courte durée pour
l’intubation (intubation à séquence rapide).

Les hypnotiques les plus utilisés pour l’induction sont les suivantes : THIOPENTAL,
PROPOFOL ainsi que la KETAMINE.

 THIOPENTAL : 4mg/kg (sur poids “sec“ si pris de poids modère au cours de la


grossesse).
 PROPOFOL : ampoule de 20ml à 1% (10mg/ml). Induction : 1-2mg/kg ; maintien : 4-
10mg/kg/h.

Le curare de courte, SUXAMETANUIM ampoule de 100mg/2ml (1,5mg/kg).

Manœuvre de SELLICK(MS)
19

IOT (crush induction)

II.3.3. ENTRETIEN

L’entretien commence après l’extraction de du nouveau-né ou après le clampage du


cordon ombilical. En donnant les produits suivant :

 L’entretien de l’anesthésie se fera aussi aux halogénés et l’halogénée la plus utilisée


est la FLUOTHANE (jusqu’à l’extraction du fœtus, pas plus d’1 MAC après car
action sur le muscle utérin).
 Un analgésique (FENTANYL 0,1mg/2ml, 2 à 3 mcg/kg) utilisé seulement après
l’extraction du nouveau-né à cause de la dépression respiratoire qu’il induise ; les
morphiniques les plus utilisées sont : la morphine, le fentanyl et le sufentanyl.
 Le curare de longue durée, peut être donné après clampage du cordon ombilicale
(PANCURANUIM 4mg/2ml, 0,05à 0,08 mg/kg).
 Les utéro-toniques utilisés restent la SYNTOCINON 5 à 10 UI IVD et 10 UI dans la
perfusion (pour contraction utérine et rétraction rapide de l’utérus, moins de
saignement) chez la parturiente après la section du cordon ombilical.
 Antibioprophylaxie (après clampage du cordon) 14

II.4. PARAMETRES DE SURVEILLANCE

Durant toute anesthésie, les paramètres vitaux sont surveillés et relevés dans un
document dans lequel on inscrit également les médicaments et les quantités administrés au
malade. La surveillance des paramètres en peropératoire tout comme en post opératoire
permet de déceler les complications et de réagir de manière adaptée.

II.4.1. LES PARAMETRES LES PLUS SURVEILLES


a) La tension artérielle non invasive

Dans toutes les techniques non invasives utilisent couramment une contre pression est
appliquée sur l’artère d’un membre par un brassard gonflable, la poche du brassard est gonflée
par l’air à un niveau de pression supérieure à la systolique et cela d’une manière manuelle.

Le sphygmomanomètre permet une mesure de pression artérielle systolique et


diastolique, la PAM étant calculée par une formule néanmoins non valide dans les états de
choc.
14
ELSEVIER MASSON, Société de réanimation, tension artérielle non invasive, 2009
20

En oscillométrie seule la PA moyenne est réellement interprétable. Malgré ces limites


qui rendent une mesure précise de la pression artérielle illusoire, l’oscillométrie pourrait
trouver une place dans de prise en charge des patients en hypotension artérielle aigue. En effet
sa performance pour détecter une pression artérielle moyenne inférieure à 65 mm Hg est
honorable et sa performance pour détecter une augmentation de la PA de 10% est bonne.

b) Le pouls

La prise de pouls est de manière la plus simple d’évaluer le rythme cardiaque. Les
pouls sont théoriquement symétriques c’est-à-dire qu’ils sont ressentis avec la même facilité à
droite et à gauche. Un pouls moins perçu d’un côté peut être un indice d’un problème situé sur
l’artère entre le lieu de palpation et l’aorte. Un pouls normal peut être parfois difficilement
perceptible du fait de la profondeur de l’artère. Pr opposition aux pouls périphériques, les
pouls centraux permettent de faire le diagnostic d’un arrêt cardiaque lorsqu’ils ne sont pas
perçus.

c) La fréquence respiratoire

La fréquence respiratoire est le nombre de ventilation (mouvement respiratoire)


pendant une minute. La surveillance de la fréquence respiratoire permet de déceler une
adaptation ventilatoire à une modification des échanges gazeux.

L’hypercapnie ou une hypoxie provoque une tachypnée et une bradycardie. La


fréquence respiratoire normale est de 40 à 60/’min chez le NN ; 30 à 40/’min enfant de moins
de 18 mois ; 15 à 20/’min chez les adultes. Pour surveiller la respiration on peut utiliser le
CAPNOMETRIE, ce paramètre de monitoring nous permet de mesurer la quantité de CO 2
contenue dans l’air expiratoire. Le capnomètre utilise à la fois l’aspectophometrie et la loi
de BIERE pour déterminer la concentration du CO2 dans le mélange de gaz.

Un échantillon de gaz prélève dans le circuit respiratoire à une constante de


150ml/min passe dans une enceinte de mesure d’environ 1ml situé dans l’appareil. Un
rayonnement lumineux infrarouge dont la fréquence est sélectivement absorbée par le CO 2 et
envoyé à travers le gaz, une partie de rayonnement provenant de la même source lumineuse
est dirigé à travers un mélange gazeux de référence dont on connait la concentration. 15

II.4.1 SSPI :
Monitoring de SaO2.

15
ODON MULAJ, Cours inédit de monitoring 3e graduat anesthésie et réanimation 2018-209 monitoring respiratoire
21

Surveillance :

 Du saignement,
 Du globe utérin (utérus bien rétracté),
 De la diurèse (urines bien claires c’est-à-dire pas de bistouri sur vessie).
22

PARTIE II : CONSIDERATION


PRATIQUE
23

CHAPITRE III : PRESENTATION DE TERRAIN


D’INVESTIGATION

III.1 HISTORIQUE

L’hôpital général de référence MWANGEJI fut construit en 1952 à l’époque coloniale


des belges sous la direction des européens dont le nom des docteurs est Dr BADOUR, Dr
COR et Dr VERHEY.

En 1960 lors de l’indépendance de la RDC, l’état congolais pris en charge l’hôpital


avec les médecins congolais.

En 1980 l’Etat connu un problème de gestion financière ainsi ;

En 1984 le 21juiellet les méthodistes la relevé sous la conduite du Dr FASER, du Dr


MUKALENG, du Dr KAKOMA et Dr KAPEND.

En 1997 le 28 juillet l’état congolais pris encore à la relève suite à la difficulté des
méthodistes aussi en 1997 avec le Dr mande, Dr KABWIT, Dr KANSWE c’est ainsi que
l’hôpital pour le moment est sous la responsabilité de l’état congolais.

III.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE

L’hôpital général de référence MWANGEJI c’est une institution sanitaire de la


République Démocratique du Congo, situé dans la province du Lualaba, commune de
Manika, quartier Mutoshi dans la ville de Kolwezi.

Il est situé :

 A l’Est sur la route nationale qui mène vers Likasi et Lubumbashi.


 Au Nord le quartier général des forces armées.
 Au Sud le cimetière portant le nom de village MWANGEJI.
 A l’Ouest le quartier KAMANYOLA.

III.3 L’ORGANISATION DU SERVICE


24

Le service de bloc opératoire est organisé comme suite : deux salles d’opérations,
trois salles de réveille dont chaque salle de réveille compte au moins deux lits ; dans les deux
salles d’opérations dans chaque salle d’opération il y a deux lits opératoires amovible, dans la
première salle d’opération nous avons comme matériels : Une machine d’anesthésie
fonctionnelle, une table d’anesthésie, un aspirateur, un concentrateur d’oxygène.

Et voici les noms des anesthésistes travaillés dans différentes postes :

 1er poste de 8h 30 à 14h30(Mr KASONGO MWANABUTE, maman Nelly)


 2e poste de 14h30 à18h00 (Mr Dominique, Mr TSHITSHI)
 3e poste de 18h00 à 7h 30 (Mme Grace et Mr Patrick).

Nous signalons que le responsable du service est Mr Kasongo Mwanabute.


25
26

III.4 ORGANIGRAMME STRUCTUREL DE


L’HGR/MWANGEJI

COMITE DE GESTION

COMITE DIRECTIER

MEDECIN DIRECTEUR

SECRETAIRE

DIRECTION DE NURSING DIR MED DIRECTION TECH MED


ADM GESTIONNAIRE

PERCEPTION
GESTION DE SOURCES

GESTION DE MATERNITE ET
PATRIMOINE STAFF MED
ECHOGRQPHIE
MOUV ET STAFF HOP URGENCE

RADIOLOGIE
GESTION DE FINANCE
COMTABILITE
PMI
BLOC OPERATOIRE
DEPOT PHARMQCETIQUE
CAISSE
MEDECINE INTERNE
PHARMACIE
LABORATOIRE

BUDGET CHIRURGIE

SOURCES GENERAL
NUTRITION ET
PEDIATRIE DIETETIQUE

SECURITE
NEONATOLOGIE DENTISTERIE

GYNECO OBTETRIQUE
MORGUE KINESITERA
PIE
27
28

CHAPITRE IV : METHODOLOGIE

IV.1. METHODE

En élaborant notre travail, nous avons recourus à la méthode dite la descriptive


transversale à viser rétrospective.

IV.2. IV.2 TECNIQUES

Pour ce qui est des techniques utilisées, nous avons recourus aux techniques
suivantes :

a. Analyse documentaire : celle-ci nous a conduit à consulter plusieurs ouvrages, TFC,


registrés des opérés, site internet.
b. Le questionnaire : cette technique nous a permis à adresser une série des questions
aux personnels infirmiers pratiquant l’anesthésie et la réanimation.
c. L’observation directe : cette dernière nous a permis à observer un cas concret d’une
césarienne sous AG avec complication en per opératoire.

IV.3. POPULATION ET ECHANTILLON

Une population est considérée comme un ensemble dans lequel nous allons tirer un
sous ensemble ou une partie qui sera soumis à l’expérimentation appelé échantillon.

C’est ainsi que nous avons eu 208 césarisés sous AG comme population et dont 35
césarisés avec complications per opératoire et 5 personnels pratiquants l’anesthésie. Comme
échantillon uniquement ceux ayant répondus à notre critère de sélection.

IV.4. CRITERE DE SELECTION

Pour faire partie de notre échantillon, il a fallu répondre aux critères de sélection
ci-après :

 Etre césarisée sous AG et ayant présenté une complication en per opératoire ;


 Etre enregistré au bloc opératoire durant de notre période de recherche ;
 Etre un personnel ou technicien anesthésiste et réanimateur.
29

IV.5. CRITERE D’ACCEPTABILTE

Notre critère d’acceptable a été de 70% c’est-à-dire pour être analysé et interprété
celle les questionnaires ayant obtenues au plus 70%.

IV.6. VARIABLES ET PRINCES D’ANALYSES


Notre principe d’analyse a été le pourcentage et les variables analysés ont été les
suivantes :

 La fréquence mensuelle des césarisés sous AG.


 Tranche d’Age.
 Type d’anesthésie
 Type d’intervention
 Complication en per opératoire
 Evolution
 Formation en cours de carrière
 Existence des intrants et matériels
 Connaissance des techniciens anesthésiste et réanimateurs.

IV.7. MATERIELS UTILISES

En rédigeant ce travail, nous avons eu à utiliser les matériels ci-après :

 Ouvrages
 Registre des opérés
 Papiers
 Stylos
 Calculatrice

IV.8. DIFFICULTES RENCONTREES

La rédaction de ce présent travail, ne nous a pas été facile suite difficultés rencontrées
ci- après :

 Manque d’une bibliothèque fiable dans notre milieu académique et hospitalier.


 Mauvais tenue de registres et dossiers des opérés
30

CHAPITRE V : PRESENTATION, ANALYSE ET


INTERPRETATION DES RESULTATS
V.1. RESULTATS STATISTIQUES

Tableau 1 : Répartition des césarisées par rapport aux opérés de janvier 2018 à Mai
2019.

Mois Années Effectif des opérés Effectif de césarisées pourcentage


Janvier à décembre 404 175 43 ,3
2018
Janvier à mai 2019 180 53 23,2
Total 584 228 39

CONSTAT :

Au regard de ce tableau, il ressort ce qui suit :

 De janvier à décembre 2018, on a eu 175 cas des césarisés sur 404 opérés soit 43,3%
 De janvier à mai 2019, on a eu 53 cas sur 180 soit 23,2%
 Et dans l’ensemble on a eu 228 cas sur 584 soit 39%

Tableau 2 : répartition des opérés selon les interventions

Type d’intervention Effectif pourcentage


Césarienne 228 39
Appendicectomie 33 5,6
Herniorraphie 42 7,1
Laparotomie 158 27
Hystérectomie 10 1,7
Ostéosynthèse 26 4,4
Paracentèse 0 0
Curetage utérin 0 0
G .E.U.R 2 0 ,34
31

Cure d’hydrocèle 0 0
Lipomectomie 6 1
Plastie tubaire 0 0
Cautérisation 20 3,4
Suture 0 0
Autre 59 10
Total 584 100

CONSTAT :

Concernant ce tableau, il ressort ce qui suit :

 228 cas des césariennes soit 39% ;


 33 cas de l’appendicectomie soit 5,6% ;
 158 cas de laparotomie 27% ;
 42 cas d’herniorraphie soit 7,1% ;
 10 cas d’hystérectomie soit 1,7% ;
 26 cas d’ostéosynthèse soit 4,4% ;
 2 cas de G E U R soit 0,34% ;
 6 cas de Lipomectomie soit 1% ;
 20 cas de cautérisation soit 3,4%
 Et autres 59 cas soit 10%.

Tableau 3 : répartition de césarisées selon les types d'anesthésie

Type d’anesthésie effectif pourcentage


Anesthésie General 208 91
Rachi Anesthésie 20 9
Total 228 100

CONSTAT :

Concernant ce tableau, il ressort ce qui suit :


32

 91% des césarisés sous AG soit 208 cas ;


 Et 9% de césarisés sous rachianesthésie soit 20 cas

Tableau 4 : répartition des opérées selon les complications

Complications Effectif pourcentage


Per opératoire 35 16,8
Sans complication 173 83,2
Total 208 100

CONSTAT :

Au vu de ce tableau qui traite des césarisés selon les complications, il ressort de ce qui
suit :

 35 cas ont connu les complications per opératoire soit 16,8%


 Et 173 cas soit 83,3% n’ont pas connus des complications per opératoire

Tableau 5 : répartition des césarisées sous AG selon les tranches d'Ages

Tranche d’Age Effectif pourcentage


18 à 24 ans 161 77,4
25 à 34 ans 44 21,1
35 au-delàs 3 1,5
Total 208 100

CONSTAT :

Au regard de ce tableau, il ressort de ce qui suit :

 161 césarisés soit 77,4 % sont âgés de 18 à 24 ans ;


 44 césarisés soit 21,1% sont âgés de 25 à 34 ans ;
 Et 3 césarisés soit 1,5% sont âgés de 35 au-delàs.

Tableau 6:repartition de césarisées sous AG avec intubation faite


33

AG Effectif Pourcentage
Avec intubation 5 2,4
Sans intubation 203 97,5
Total 208 100

CONSTAT :

Concernant ce tableau, il ressort ce qui suit :

 5 césarisés sous AG avec intubation soit 24 %


 Et 203 césarisés sous AG sans intubation soit 97,5

Tableau 7 : répartition de césarisées sous AG avec complication per opératoire selon


l'évolution

Evolution Effectif Pourcentage


Guérison 27 77,1
Décès 8 22,9
Total 35 100

CONSTAT :

Au vu de ce tableau, il ressort ce qui suit :

 27 cas soit 77,1% ont été guéris


 Et 8 cas soit 22,9% sont décédés.

Tableau 8 : répartition des anesthésistes et réanimateurs de formation dans la structure

AR Effectif pourcentage
Pratiquant Anesthésies 4 80
A R de formation 1 20
Total 5 100

CONSTAT :

Au regard de ce tableau, il ressort ce qui suit :


34

 4 infirmiers pratiquant l’anesthésie soit 8


 Et 1 anesthésiste réanimateur de formation soit 20%.

V.2. RESULTATS DU QUESTIONNAIRE

Tableau 9 : répartition des réponses au questionnaire

Questions Matériels et intrants


Existe N’existe pas
1 OUI
2 OUI
3
4 NON
5 NON
6 OUI
7 OUI
8 OUI
9 OUI
10 OUI
11 NON
12 NON
13 NON
14 NON
15 OUI
16 OUI
17 NON
18 NON
19 NON
20 NON
21 NON
22 NON
35

23 OUI
24 OUI
25 NON
26 NON
27 OUI
28 NON
29 NON
30 NON

CONSTAT :

Au regard de ce tableau, il ressort ce qui suit :

 Il existe un bloc opératoire


 Il existe un technicien anesthésiste réanimateur
 Un technicien anesthésiste
 Il n’existe pas un protocole pré opératoire
 Il n’existe pas une fiche d’évaluation pré opératoire
 Il n’existe pas une machine d’anesthésie
 Il existe un aspirateur en bon état
 Il existe un kit d’assistance ventilatoire
 Il existe un matériel pour l’I.O. T
 Il n’existe pas un cylindre d’oxygène
 Il n’existe pas une banque de sang
 Il n’existe pas un défibrillateur
 Il n’existe pas un check-list
 Il n’existe pas un calendrier pour protocole d’entretien des machines
 Il existe un service d’imagerie médicale RX et ECHO
 Il existe un service d’analyse hématologique et biochimique
 Il n’existe pas un électro-radioscope pour ECG
 Il n’existe pas une SSPI
 Il n’existe pas un monitoring pré- per et post opératoire
 Il n’existe pas un programme de recyclage de personnelle AR
 Il n’existe pas un service de soins intensifs et réanimation
36

 Il n’existe pas un kit des médicaments de réanimation


 Il existe un kit de voie veineuse centrale
 Il existe un kit des techniques ABC
 Il existe un kit pour PVC
 Il existe un stéthoscope au bloc
 Il n’existe pas des médicaments antidotes
 Il n’existe pas un protocole de la diurèse
 Il n’existe pas un protocole de la glycémie.

37

DISCUSSION ET COMMENTAIRE

La quintessence et la scientificité d’une recherche exige à ce qu’un rechercheur émet son


point de vue sur les résultats obtenus.

Cependant nous avons eu à observer au regard des réponses du questionnaire adresser au


personnel pratiquant l’anesthésie dans cette structure sanitaire ce qui suit :

 N’existe pas un Protocol pré anesthésie.


 N’existe pas une fiche d’évaluation pré anesthésie.
 N’existe pas un défibrillateur.
 N’existe pas une banque de sang.
 N’existe pas un calendrier pour Protocol d’entretien de machine.
 N’existe pas un électro-radioscope pour l’ECG.
 N’existe pas une SSPI.
 N’existe pas un monitoring pré, per et poste opératoire.
 N’existe pas un programme de recyclage et formation de personnels AR.
 N’existe pas un service de soins intensifs.
 N’existe pas un kit de médicament de réanimation.
 N’existe pas un kit pour voie veineuse centrale.
 N’existe pas des médicaments antidotes.
 Il n’existe pas un Protocol de la diurèse.
 N’existe pas un Protocol de la glycémie.

Vous conviendrez avec nous que certains de nos hypothèses se sont confiés à l’instar des
autres.
38

CONCLUSION GENERALE

A l’issue d’un long parcourt de toute la partie théorique et pratique de notre travail de
recherche, lequel s’intitulant « l’évaluation des complications per opératoire de l’AG pour
césarienne », nous avons en comme objectif générale celui de réduire les complications per
opératoire chez une césarisée sous AG dans une structure sanitaire à ressources limités.

Cependant pour y arriver, nous avons recouru à la méthode dite descriptive


transversale à viser rétrospective et aux techniques ci-après :

 L’analyse documentaire ;
 Le questionnaire ;
 Ainsi qu’à l’observation directe.

En effet nous sommes aboutis aux résultats ci-après :

 228 césarisées sur 584 opérés soit 39% de janvier 2018 à mai 2019 ;
 208 césarisées sous AG soit 91% et 20 césarisées sous rachi- anesthésie soit 9% ;
 35 césarisées sous AG avec complication per opératoire soit 16,8%
 Et parmi les 35 césarisées sous AG avec complication en per opératoire, nous avons
connus 8 décès soit 22,9% et 27 guérisons soit 77,1%.

Vous conviendrez avec nous qu’au regard des résultats obtenus et tels que présentés,
notre objectif a été atteint.
39

SUGGETIONS ET RECOMMANDATIONS

Au terme de notre cherche et au regardes observations faites, nous avons suggérés et


recommandés ce qui suit :

A. Aux autorités médico-sanitaires de l’HGR.M.


 D’engager les anesthésistes réanimateurs et assistant en anesthésie de formation à
raison 4/4
 D’organiser les séances de formation et de recyclage encours de carrière des
anesthésistes et réanimateurs de doter les services d’anesthésie et réanimation
d’une SSPI, une salle de réanimation d’équiper ce service en matériels et intrants
en quantité enfin d’escompter une bonne charge des opérés ;
 De mettre à la disposition des anesthésistes et réanimateurs des fiches et protocole
(outil) de prise en charge des complications per opératoire des opérés sous AG ;
B. Aux anesthésistes réanimateurs et aux infirmiers pratiquant l’anesthésie

 De prendre conscience de la responsabilité qu’ils ont face aux opérés


(césarisés) sous AG avec complication en per opératoire ;
 De mettre en pratique les directives mise à leur disposition par les autorités ;
 De faire bon usage des matériels et intrants mise à leur disposition.

A.
40

ANNEXE

QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX MEDECINS ET


TECHNICIEN ANESTHESISTE REANIMATEURS
1. Existe-t-il d’un bloc opératoire ? Oui ou non
2. Existe-t-il de technicien anesthésiste réanimateur ? oui ou non
3. Combien des techniciens anesthésiste réanimateur avez-vous dans cet hôpital ?
4. Existe-t-il un Protocol pré opératoire ? Oui ou non
5. Existe-t-il une fiche d’évaluation pré opératoire ?oui ou non
6. Existe-t-il une machine d’anesthésie ? oui ou non
7. Existe-t-il un aspirateur en état de marche ? Oui ou non
8. Existe-t-il un kit (matériels) d’assistance ventilatoire oui ou non
9. Existe-t-il un matériel pour intubation endotrachéale ? Oui ou non
10. Existe-t-il un cylindre d’oxygène en salle d’opération ? Oui ou non
11. Existe-t-il un défibrillateur semi-automatique ? Oui ou non
12. Existe-t-il une banque de sang ? Oui ou non
13. Existe-t-il une check-list ? Oui ou non
14. Existe-t-il un calendrier pour Protocol et entrain des machines ? Oui ou non
15. Existe-t-il un service d’imagerie médical RX et ECHO ? Oui ou non
16. Existe-t-il un service de labo d’analyse hématologique et biochimique ? Oui ou non
17. Existe-t-il électro-cardioscope pour ECG ? Oui ou non
18. Existe-t-il la salle de réveil ou SSPI ? Oui ou non
19. Existe-t-il un monitoring pré-per-post opératoire ? Oui ou non
20. Existe-t-il un programme de recyclage des personnelles anesthésistes réanimateur ?
Oui ou non
21. Existe-t-il un service des soins intensifs et réanimation ? Oui ou non
22. Existe-t-il un kit des médicaments de réanimations en salle d’opération ? Oui ou non
23. Existe-t-il un kit pour voie veineuse centrale ? Oui ou non
24. Existe-t-il un kit de technique ABC ? Oui ou, non
25. Existe-t-il un kit pour PVC ? Oui ou non
26. Existe-t-il un assistant de l’anesthésiste ? Oui ou non
41

27. Existe-t-il un stéthoscope au bloc opératoire ? Oui ou non


28. Existe-t-il de médicaments antidotes (curares et analgésiques) ? Oui ou non
29. Existe-t-il un Protocol de contrôle de la diurèse ? Oui ou non
30. Existe-t-il un Protocol de la glycémie ? Oui ou non
42

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

I. OUVRAGES

1. Michel Vial, l’évaluation, 2013

2. HAS, Indication et contre-indication de l’AG pour les actes courants.PDF (juin 2005)

3. SFAR et conférences d’actualisation, Anesthésie pour césarienne en urgence, congrès national


d’anesthésie et réanimation. Paris, Elsevier : 2001, pg9 (PDF)

4. ELSEVIER MASSON, Société de réanimation, tension artérielle non invasive, 2009

5. PIERRE CORIAT, Hypotension artérielle peropératoire, 2016

6. Cours en pdf de césarienne 2011

II. NOTE DES COURS


1. Guy Kyabu, Cours inédit d’anesthésie générale 2e graduat 2017-2018 ISTM /Kolwezi
2. Jean-Claude BAHANE, Cours inédit d’anesthésie selon les types d’interventions II 3 e graduat
2018-2019 ISTM /Kolwezi

3. ODON MULAJ, Cours inédit de monitoring 3 e graduat anesthésie et réanimation 2018-209


monitoring respiratoire ISTM /Kolwezi

4. Guy Kyabu, Cour inédit d’anesthésie générale 2e graduat 2017-2018 ISTM /Kolwezi

5. Jean – Claude BAHANE, cours inédit d’anesthésie selon les types d’intervention 2 è graduat
2018 – 2019 ISTM /Kolwezi

III. SITE INTERNET


1. Site internet : http// : www.wikipedia .org/wiki/ complication (médecin)

2. Site internet : https:// www. Journal openedition.org / éthique politique

3. Site internet : https://www.journal-anesthésie .com/caused hypoxie salle opératoire

IV. TFC & mémoire

7. BENGONO BENGONO Roddy Stephen, Complication de l’anesthésie générale, Mémoire,


YAOUNDE 2007
43

8. Dr KINDALA, Quelques aspects de la césarienne et complication de l’anesthésie générale,


chez les multipares, Mémoire, UNIKIN 2007

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE.........................................................................................................................................I

DEDICACE..........................................................................................................................................II

AVANT-PROPOS..............................................................................................................................III

INDEX DES ABREVIATONS UTILISEES....................................................................................IV

INTRODUCTION GENERALE.........................................................................................................1

1. PRESENTATION DU SUJET.................................................................................................1

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET.........................................................................................1

3. ETAT DE LA QUESTION......................................................................................................1

4. PROBLEMATIQUE................................................................................................................2

5. HYPOTHESES.........................................................................................................................2

6. OBJECTIFS DU TRAVAIL....................................................................................................2

7. DELIMITATION DU SUJET.................................................................................................3

8. METHODOLOGIE..................................................................................................................3

9. SUBDIVISION DU TRAVAIL................................................................................................3

PARTIE I : CONSIDERATION THEORIQUE................................................................................4

CHAPITRE I : GENERALITES........................................................................................................5

I.1. DEFINITION DES CONCEPTES CLES...........................................................................5

I.I.1. EVALUATION.............................................................................................................5

I.I.2. COMPLICATION........................................................................................................5

I.I.3. ANESTHESIE GENERALE........................................................................................5

I.I.4. PER OPERATOIRE.....................................................................................................5

I.I.5. CESARIENNE..............................................................................................................6

I.I.6. MILIEU A RESSOURCE LIMITEE..........................................................................6

I.2. APERCUE GENERALE SUR DE L’AG............................................................................6

I.2.1. DEFINITION................................................................................................................6

I.2.2. HISTORIQUE DE L’ANESTHESIE GENERALE...................................................7


44

I.2.3. INDICATION DE L’ANESTHESIE GENERALE....................................................7

I.2.4. L’ANESTHESIE GENERALE POUR CESARIENNE.............................................8

I.3. GENERALITE SUR LA CESARIENNE...........................................................................9

I.3.1 DEFINITION ET HISTORIQUE DE LA CESARIENNE(8).......................................9

I.3.2 MODIFICATION ANATOMOPHYSIOLOGIQUE DE LA GROSSESSE................9

I.3.3 CLASSIFICATION DES DIFFERENTES CLASSES D’URGENCE DE


CESARIENNE............................................................................................................................11

I.3.4 INDICATION D’UNE CESARIENNE.........................................................................12

I.4. COMPLICATION DE L’AG EN CAS D’UNE CESARIENNE.....................................13

I.4.1 COMPLICATIONS RESPIRATOIRE.........................................................................13

I.4.2 COMPLICATIONS CARDIOVASCULAIRE(HEMODYNAMIQUE).....................14

CHAPITRE II : ETUDE EVALUATIVE DES COMPLICATIONS PEROPERATOIRE DE


L’AG EN CAS DE CESARIENNE...................................................................................................16

II.1. II.1 COMPLICATIONS PER OPERATOIRE DE L’AG POUR CESARIENNE.......16

II.1.1. COMPLICATION TRES FREQUENTE.................................................................16

II.1.2. COMLICATION MOINS FREQUENTE................................................................16

II.1.3. LES COMPLICATIONS RARES.............................................................................16

II.2. PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS PER OPERATOIRE DE L’AG POUR


CESARIENNE................................................................................................................................16

II.2.1. HYPOTENSION.........................................................................................................16

II.2.2. HYPOXIE...................................................................................................................17

II.3. MEDICATION ANESTHESQUE EN CAS D’UNE CESARIENNE POUR L’AG......18

II.3.1. PREMEDICATION (14)............................................................................................18

II.3.2. INDUCTION...............................................................................................................18

II.3.3. ENTRETIEN...............................................................................................................19

II.4. PARAMETRES DE SURVEILLANCE............................................................................19

II.4.1. LES PARAMETRES LES PLUS SURVEILLES.....................................................20

II.4.1 SSPI :...........................................................................................................................21

PARTIE II : CONSIDERATION PRATIQUE................................................................................22

CHAPITRE  III : PRESENTATION DE TERRAIN D’INVESTIGATION.................................23


45

III.1 HISTORIQUE....................................................................................................................23

III.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE......................................................................................23

III.3 L’ORGANISATION DU SERVICE.................................................................................23

III.1 ORGANIGRAMME STRUCTUREL DE L’HGR/MWANGEJI................................25

CHAPITRE IV : METHODOLOGIE..............................................................................................27

IV.1. METHODE.....................................................................................................................27

IV.2. IV.2 TECNIQUES..........................................................................................................27

a. Analyse documentaire :......................................................................................................27

b. Le questionnaire :...............................................................................................................27

c. L’observation directe :.......................................................................................................27

IV.3. POPULATION ET ECHANTILLON...........................................................................27

IV.4. CRITERE DE SELECTION.........................................................................................27

IV.5. CRITERE D’ACCEPTABILTE....................................................................................27

IV.6. VARIABLES ET PRINCES D’ANALYSES................................................................28

IV.7. MATERIELS UTILISES...............................................................................................28

IV.8. DIFFICULTES RENCONTREES................................................................................28

CHAPITRE V : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS..29

V.1. RESULTATS STATISTIQUES........................................................................................29

V.2. RESULTATS DU QUESTIONNAIRE.............................................................................32

DISCUSSION ET COMMENTAIRE...............................................................................................34

CONCLUSION GENERALE............................................................................................................35

SUGGETIONS ET RECOMMANDATIONS..................................................................................36

ANNEXE.............................................................................................................................................37

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE..............................................................................................39

TABLE DES MATIERES.................................................................................................................40

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