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général des cochenilles diaspines

Systématiques des cochenilles

Les cochenilles diaspines constituent l’un des groupes d’insectes qui commettent lesravages
les plus importants sur de nombreuses espèces fruitières, forestières et ornementales
(Cahuzac, 1986).Chez les agrumes, les cochenilles apparaissent comme étant le deuxième
ravageur après la mouche méditerranéenne des fruits (Benassy et Sadria, 1964).Les diaspines
représentent 42,37% de l’ensemble des cochenilles où le genre Lepidosaphes et le plus
dominant avec 14%(Belguendouz, 2006).

Cycle de vie de Diaspididae

Le cycle biologique est très divers, il peut y avoir de 1 à 6 générations ou plus chaque
année et l'hivernation peut être dans n'importe quel stade, sauf le troisième, quatrième ou le
stade adulte mâle. Dans beaucoup d'espèces, le nombre de générations et les stades
d'hivernation peut varier en fonction de la température. La période de ponte peut s'étaler sur
plusieurs mois et après avoir pondu tous ses œufs, la femelle meurt et on assiste à un
chevauchement des différents stades. L'éclosion survient au bout de 1 à 2 semaines au
printemps et entre 2 à 4 semaines en automne lorsque les températures sont plus fraîches. Les
œufs ou les larves du premier stade sont portées au-dessous du bouclier de la femelle adulte,
qui porte une petite fente à l'extrémité postérieure permettant aux larves de sortir à l'extérieur.
La formation du bouclier de la cochenille, est un processus intéressant qui implique
généralement la participation des exuvies de larves du deuxième stade (Belguendouz, 2013).

Le développement des différents stades évolutifs des diaspines est comme suit (fig.1)

Stade œuf: les femelles Diaspididae produisent entre un et 10 œufs par jour. La
femelle rétrécit après avoir donné naissance, ce qui fait de la place pour sa progéniture, sous
le bouclier. La période de naissance est continue, durant quelques semaines, jusqu'à la mort de
la femelle.
Premier stade larvaire (L1) femelle et mâle: c'est un stade mobile et sans bouclier.
Il passe par le stade torpeur quand il reste immobile un certain temps après sa naissance. A ce
stade la reconnaissance des deux sexes est très difficile.

Cette larve est responsable de trouver un site acceptable puisqu'elle s'y fixera sans
pouvoir en changer. Elle ne se nourrit pas durant la phase de dispersion qui dure quelques
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heures ou quelques jours. Elles s'établissent généralement à «plusieurs douzaines de cm de


leur lieu de naissance ». Elles peuvent aussi être transportées par le vent et ainsi coloniser un
nouveau site. Des expériences ont démontré que certaines espèces se font emporter par le vent
plus volontiers que d'autres. Après avoir trouvé un site pour se nourrir, la larve ramène ses
pattes sous son corps et s'aplatit sur la surface de l'hôte. Elle insère ses stylets dans l'hôte et
commence à se nourrir. À partir de ce moment, elle ne se déplacera plus, même pour trouver
un meilleur emplacement. Cette dernière commence l'édification d'un bouclier protecteur et la
nymphe mue à la fin de ce stade.

Deuxième stade larvaire femelle: la larve poursuit la construction du bouclier


exposant l'exuvie du 1er stade. A la fin, la femelle mue au stade adulte en conservant ses
caractères juvéniles.

Deuxième stade larvaire mâle: la nymphe poursuit la construction du bouclier avec


l'exposition de l'exuvie du stade un. Le corps devient allongé et le bouclier s'allonge de la
même façon. Le bouclier atteint sa taille optimale et sa construction se termine au cours du
stade deux. Un clapet de sortie est produit. A la fin du stade, le mâle mue pour donner une
pronymphe.

Troisième stade femelle: la femelle poursuit la construction du bouclier qui


s'agrandit pour recevoir sa progéniture en exposant l'exuvie du stade deux. A maturité la
femelle émet des phéromones qui attirent les mâles.

Troisième stade mâle pronymphal: les pronymphes ne s'alimente pas et donnent à la


fin du stade des nymphes. L'exuvie du stade deux est évacuée par le clapet de sortie ou
conservée sous le bouclier.

Quatrième stade mâle nymphal: l'exuvie du stade deux est évacuée par le clapet de
sortie ou conservée sous le bouclier. Les nymphes ne s'alimentent pas et muent pour passer
au stade adulte.

Cinquième stade adulte mâle: ailé, doté de pattes mais sans pièces buccales
fonctionnelles, il recherche une femelle pour s'accoupler et vit de un à trois jours.
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Fig. Cycle de vie de Diaspididae (L1 : larve du premier stade, L2 : larve de deuxième
stade, pp : pronymphe, pu : nymphe, mâle adulte, Femelle adulte) (Rosen, 1990).

cycle de vie de Monophlebidae

Les écailles géantes ont des modèles d'histoire de vie relativement simples par rapport aux
margarodoïdes formant des kystes. En général, ils ont 4 stades femelles et 5 stades mâles, mais
contrairement à la plupart des autres cochenilles, la prénymphe est assez mobile et bien qu'elle
puisse avoir des bourgeons alaires, les pattes et les antennes sont bien développées (Morales 1991).
Drosicha mangiferae Green a 1 génération chaque année. Les œufs éclosent en décembre ou janvier
après la diapause dans des ovisacs dans le sol ou l'humus autour de l'hôte. Les premiers stades se
déplacent vers les feuilles et muent 3 fois pour devenir des adultes. Les mâles sont indiscernables des
femelles jusqu'à la prénymphose du troisième stade. La prénymphe erre pendant un certain temps,
forme un test cireux et mue jusqu'au stade nymphal. Les adultes apparaissent en avril, s'accouplent
et migrent de l'hôte vers le sol où un ovisac est produit et les œufs sont pondus. Le cycle de vie
d'Icerya purchasi Maskell est similaire, mais les femelles en développement pondent leurs œufs
directement sur l'hôte dans un ovisac cannelé qui est attaché au corps de la femelle adulte. Les mâles
sont rares. Les femelles sont en fait des hermaphrodites qui s'inséminent fréquemment. Les mâles
adultes s'accouplent avec les femelles, mais il n'est pas clair si leur sperme est utilisé pour la
reproduction (Hughes-Schrader 1930). Les œufs inséminés produisent des hermaphrodites et les
œufs non inséminés produisent des mâles. Il y a 2 ou 3 générations chaque année selon le climat.

Cycle de vie de Coccidae

Le cycle de vie des femelles Coccidae comporte trois ou quatre stades, c’est-à-dire deux
ou trois nymphes et l’adulte. Celui du mâle comporte cinq stades : deux nymphes, la prépupe,
la pupe et l’adulte.
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 Premier stade-femelle et mâle-stade rampant


 Stade deux et parfois trois-femelle immature
 Stade adulte-femelle
 Stade deux à cinq-mâle

(qc.ca/entomofaune /cochenilles/cochenilles-coccidae.html.)

Le cycle de vie de Pseudococcidae

Le cycle de vie a été observé et documenté pour quelques espèces seulement. De façon
générale, la femelle dépose ses œufs dans un ovisac fait de fils de cire qui l'enveloppe entièrement à
l'exception de la tête ou parfois couvre seulement la partie postérieure de son abdomen. Chez
Phenacoccus dearnessi, les femelles produisent au printemps des cochenilles vivantes ou des œufs qui
éclosent quelques minutes après l'oviposition. Le premier stade rampant s'établit sur le feuillage et s'y
nourrit un certain temps. Durant l'été, les cochenilles se déplacent sur l'écorce de l'arbre et entrent en
diapause. Tôt à l'automne, elles se déplacent de nouveau vers le feuillage, s'y nourrissent et muent au
second stade. Avant la chute des feuilles, elles retournent à l'écorce pour y hiberner.
La famille des Pseudococcidae est plutôt méconnue, même si elle est la seconde en
importance, chez les Coccoidea. On estime qu'il y a 2231 espèces et 278 genres mondialement.

Figure 1. Cycle de développement de Planococcus citri, cochenille farineuse de l’oranger


en températures tempérées. J. Poidatz (Koppert, 2017).

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